Les psychiatres de la Réunion en grève
Publié : mardi 15 mars 2011
Le syndicat des psychiatres des hôpitaux appelle tous les psychiatres à participer ce mardi 15 mars aux différentes actions de protestation programmées et à se déclarer grévistes au moins pour une heure. Les représentants syndicaux donnent rendez-vous aux praticiens à 11 heures à l’Etablissement publique de santé mentale, pour une assemblée générale.
Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) de l’Établissement Public de Santé Mentale de la Réunion appelle le personnel à cesser le travail ce mardi 15 mars. Au cœur des revendications : la création d’une "loi psychiatrie et santé mentale" pour une politique de soins cohérente et le refus d’un service psychiatrique uniquement basé sur l’aspect sécuritaire. Une assemblée générale aura lieu à 11h mardi matin devant l’EPSMR et un point presse sur le site de Cambaie. Tous les membres du personnel de la psychiatrie sont appelés à débrayer durant une heure au moins.
Les praticiens de l’île réclament la mise en place d’une loi qui permettrait une psychiatrie ouverte et moderne et "pas uniquement une réforme des hospitalisations sous contrainte" comme le prévoit la loi de 90. L’application de ce dispositif permettra de :
- mettre en place une politique sanitaire cohérente en envisageant globalement l’organisation des soins publics et libéraux sur le territoire, la législation des soins sans consentement, le management hospitalier pour la psychiatrie, l’articulation santé/ justice et sanitaire/ médico-social ;
- définir des objectifs sociétaux au système de soins psychiatriques, l’accès aux soins, le soulagement de la souffrance psychique, l’intégration, la citoyenneté, la déstigmatisation, le droit aux compensations du "handicap psychique".
Les psychiatres de la Réunion s’insurgent par ailleurs contre la psychiatrie "exclusivement sécuritaire". Ils veulent également réitérer son attachement à une loi purement sanitaire qui viendrait enfin délimiter le champ d’intervention des psychiatres et structurer leurs pratiques , dans le respect de leur éthique soignante ;
Le syndicat des psychiatres dénonce enfin le "casier psychiatrique", qui implique la prise en compte des "antécédents" de la personne dans les modalités de sortie.
Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) de l’Établissement Public de Santé Mentale de la Réunion appelle le personnel à cesser le travail ce mardi 15 mars. Au cœur des revendications : la création d’une "loi psychiatrie et santé mentale" pour une politique de soins cohérente et le refus d’un service psychiatrique uniquement basé sur l’aspect sécuritaire. Une assemblée générale aura lieu à 11h mardi matin devant l’EPSMR et un point presse sur le site de Cambaie. Tous les membres du personnel de la psychiatrie sont appelés à débrayer durant une heure au moins.
Les praticiens de l’île réclament la mise en place d’une loi qui permettrait une psychiatrie ouverte et moderne et "pas uniquement une réforme des hospitalisations sous contrainte" comme le prévoit la loi de 90. L’application de ce dispositif permettra de :
- mettre en place une politique sanitaire cohérente en envisageant globalement l’organisation des soins publics et libéraux sur le territoire, la législation des soins sans consentement, le management hospitalier pour la psychiatrie, l’articulation santé/ justice et sanitaire/ médico-social ;
- définir des objectifs sociétaux au système de soins psychiatriques, l’accès aux soins, le soulagement de la souffrance psychique, l’intégration, la citoyenneté, la déstigmatisation, le droit aux compensations du "handicap psychique".
Les psychiatres de la Réunion s’insurgent par ailleurs contre la psychiatrie "exclusivement sécuritaire". Ils veulent également réitérer son attachement à une loi purement sanitaire qui viendrait enfin délimiter le champ d’intervention des psychiatres et structurer leurs pratiques , dans le respect de leur éthique soignante ;
Le syndicat des psychiatres dénonce enfin le "casier psychiatrique", qui implique la prise en compte des "antécédents" de la personne dans les modalités de sortie.
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