ABANDONNÉS - Un pays sans parents (Lens)
A la frontière de l’Europe, la Moldavie ne parvient pas à profiter de sa croissance. Une très large partie de sa population est poussée à l’émigration économique. Chaque famille a son lot d’adultes partis à l’Ouest pour travailler. En se rendant dans une école primaire dans une petite ville du pays, la photographe Andrea Diefenbach s’est rendu compte que les deux tiers des enfants connaissaient cette situation… au point que certains vivent seuls, gardés par leurs sœurs ou leurs frères aînés, parfois par leurs grands-parents.
Dans certains villages, la situation est tellement désespérée qu’une très grande majorité des adultes sont partis. Les enfants sont livrés à eux-mêmes. Les photos d’Andrea Diefenbach les montrent qui s’occupent seuls les uns des autres, où qui mangent avec leurs grands-parents, le regard un peu perdu. Tous vivent collés au téléphone, parfois à Skype, outils qui leur permettent de garder le contact avec leur mère ou leur père, qui leur envoient des cartons remplis de nourriture pour rendre l’éloignement moins dur à vivre.
“Mais les enfants perdent la notion de famille, de nationalité ainsi que leur mode de vie. En réalité, ils sont privés de leur enfance”, écrit le blog Lens du New York Times.
A la frontière de l’Europe, la Moldavie ne parvient pas à profiter de sa croissance. Une très large partie de sa population est poussée à l’émigration économique. Chaque famille a son lot d’adultes partis à l’Ouest pour travailler. En se rendant dans une école primaire dans une petite ville du pays, la photographe Andrea Diefenbach s’est rendu compte que les deux tiers des enfants connaissaient cette situation… au point que certains vivent seuls, gardés par leurs sœurs ou leurs frères aînés, parfois par leurs grands-parents.
Dans certains villages, la situation est tellement désespérée qu’une très grande majorité des adultes sont partis. Les enfants sont livrés à eux-mêmes. Les photos d’Andrea Diefenbach les montrent qui s’occupent seuls les uns des autres, où qui mangent avec leurs grands-parents, le regard un peu perdu. Tous vivent collés au téléphone, parfois à Skype, outils qui leur permettent de garder le contact avec leur mère ou leur père, qui leur envoient des cartons remplis de nourriture pour rendre l’éloignement moins dur à vivre.
“Mais les enfants perdent la notion de famille, de nationalité ainsi que leur mode de vie. En réalité, ils sont privés de leur enfance”, écrit le blog Lens du New York Times.
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