LES LIVRES DE LA PSYCHANALYSE
Médecine, psychiatrie et psychanalyse - Pour une éthique commune
Sélim Abou, Chawki Azouri, Edouard Azouri, Alain Didier-Weill, Collectif
Sélim Abou, Chawki Azouri, Edouard Azouri, Alain Didier-Weill, Collectif
Paru le: 23/06/2010 - Éditeur : Campagne Première – Prix : 22 €
Les avancées de la médecine et des neurosciences ouvrent des perspectives de progrès mais, dans le même mouvement, elles favorisent l’idéologie scientiste, qui néglige le désarroi psychique du sujet.
De nos jours, l’impératif de l’efficacité, du mesurable et de la suppression des symptômes devient de plus en plus incompatible avec le temps nécessaire à l’écoute et tout ce qui ce joue, dont le transfert, dans la relation avec le patient. Le sujet qui souffre risque de disparaître derrière la technique, sa parole est confisquée ; plus que jamais la maladie prend la place du malade (et la souffrance se mesure aux degrés de douleur).
Les symptômes se réduisent à une liste de signes cliniques répertoriés, renvoyant à des prescriptions pharmaceutiques. Des médecins, des psychiatres et des psychanalystes s’insurgent contre cette « appropriation de l’humain » par les lois du marché et la politique des laboratoires. Au-delà de la différence de leurs pratiques, ils sont amenés à repenser les sources et la possibilité d’une éthique commune.
Les avancées de la médecine et des neurosciences ouvrent des perspectives de progrès mais, dans le même mouvement, elles favorisent l’idéologie scientiste, qui néglige le désarroi psychique du sujet.
De nos jours, l’impératif de l’efficacité, du mesurable et de la suppression des symptômes devient de plus en plus incompatible avec le temps nécessaire à l’écoute et tout ce qui ce joue, dont le transfert, dans la relation avec le patient. Le sujet qui souffre risque de disparaître derrière la technique, sa parole est confisquée ; plus que jamais la maladie prend la place du malade (et la souffrance se mesure aux degrés de douleur).
Les symptômes se réduisent à une liste de signes cliniques répertoriés, renvoyant à des prescriptions pharmaceutiques. Des médecins, des psychiatres et des psychanalystes s’insurgent contre cette « appropriation de l’humain » par les lois du marché et la politique des laboratoires. Au-delà de la différence de leurs pratiques, ils sont amenés à repenser les sources et la possibilité d’une éthique commune.
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