La caféine s’oppose au déclin cognitif de la neurodégénérescence
Des études épidémiologiques et des recherches fondamentales sur des modèles animaux suggèrent que la caféine pourrait être protectrice contre le déclin cognitif associé au vieillissement mais aussi à des démences ou à la maladie d’Alzheimer. Alexandre de Mendonça et coll. rappellent que « les premières études épidémiologiques ont d’abord révélé une association inverse entre une consommation chronique de caféine et l’incidence de la maladie de Parkinson ».
Ce qui a été conforté par les études sur des modèles animaux de maladie de Parkinson, montrant qu’une administration régulière de caféine prévient pour une part les déficits moteurs et la neurodégénérescence.
Par la suite, il y a eu d’autres travaux épidémiologiques qui ont montré qu’avec l’avancée en âge, que la caféine, consommée à doses modérées, prévient le déclin cognitif associé au vieillissement.
On observe aussi une réduction de l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Là aussi, les résultats d’études animales ont conforté la notion, avec une prévention de la détérioration de la mémoire et une réduction de la production de la protéine bêta-amyloïde.
Dr B. V.
« Journal of Alzheimer’s Disease », 17 (2010) S1-S2.
Quotimed.com, le 19/05/2010
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