Publié le 19/01/2024
Grâce à une méthode analytique performante, une équipe a comptabilisé 240 000 nanoparticules de plastique dans des bouteilles d’eau. De quoi interroger même si on ignore presque tout de leur impact potentiel sur la santé.
Le plastique sous les formes les plus diverses est omniprésent et son histoire remonte à l’Antiquité quand il était de source naturelle. Les plastiques synthétiques développés à partir de la fin du XIXème siècle ont vu leur production et leur diffusion exploser dans les années 60. Longtemps considérés comme inertes et anodins, ils sont devenus un élément crucial de la pollution environnementale et l’emblème de la destruction des écosystèmes de la planète avec ces images d’immenses îles flottantes composées de déchets plastiques. C’est l’un des aspects macroscopiques de la pollution environnementale. Le problème a aussi une autre dimension qui, pour sa part, est microscopique au travers de la formation de particules de plastique infiniment petites, les microplastiques (1 à 5 mm) et nanoplastiques (<1 μm), autant de réceptacles potentiels pour diverses substances chimiques réputées pour leur toxicité avérée ou simplement possible.