blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 août 2020

La dépression n'a rien d'un petit coup de blues

logo-slate-magazine-brand-font-product-png-favpng ...

[Épisode 2] Loin d'une déprime saisonnière, c'est une vraie maladie qui ne se soigne pas en un clin d'œil mais qui nécessite un vrai travail sur soi.

La dépression est une affection psychologique qui s'accompagne d'un dérèglement hormonal, en particulier de la sérotonine, de la dopamine, de la noradrénaline, de l'endorphine et du cortisol. Elle se soigne principalement par la prise de médicaments et par un encadrement strict du traitement par des professionnels. Être dépressif ou dépressive est donc un état bien éloigné de la petite déprime saisonnière ou du coup de blues suivant une déception sentimentale ou professionnelle.
Le DSM-5, version la plus récente du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'Association Américaine de Psychiatrie, définit la personne dépressive comme atteinte d'au moins deux des troubles suivants:
  • perte d'appétit ou hyperphagie,
  • insomnie ou hypersomnie,
  • baisse d'énergie, fatigue,
  • faible estime de soi,
  • difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions,
  • sentiments de perte d'espoir.
Le manuel évoque aussi d'autres formes de dépressions, comme la détresse anxieuse, dont les symptômes sont les suivants:
  • nerfs à fleur de peau,
  • agitation nerveuse inhabituelle,
  • difficultés de concentration dues à des soucis,
  • peur que quelque chose de terrible n'arrive,
  • peur de perdre le contrôle.
La bipolarité entre également dans la classification des types de dépression. On parle de caractéristiques mixtes et les symptômes sont:
  • humeur expansive élevée,
  • augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur,
  • fait de parler plus que d'habitude,
  • fuite des idées ou l'impression que les idées défilent,
  • augmentation des activités à haut potentiel de conséquences dommageables,
  • diminution du besoin de sommeil.


Immersion en psychopathologie

Plongée en tant que patiente dans l'unité psychopathologique bruxelloise d'une clinique privée, j'essaye de peindre ici quelques unes de mes expériences dans ce lieu qui symbolise pour moi tant la financiarisation de la santé que l'abandon du secteur de la psychiatrie.
* EDIT * J'ai quelque peu édité l'article original, majoritairement pour des raisons orthographiques ou syntaxiques, mais j'ai également ajouté le laconique texte du site de la clinique Saint-Jean sur le service de psychopathologie, ainsi que modifié le nombre exact de lits du service dans un soucis de précision. De même j'ai ajouté la notion du "saint T.O" (logique de garder un haut taux d'occupation des lits disponibles dans une logique de rentabilité qui s'applique malheureusement dans les clinique belges comme dans les cliniques françaises, peu de chance donc que Saint-Jean échappe à la règle) et quelques données chiffrées sur le nombre supposé de personnel encadrant par patients en fonction du type de service issu de la revue "Évolution de la psychiatrie à Bruxelles, Lydwine VerhaegenAnne Wery" pour le comparer à ce que j'ai vu.

« Le mot qui me paraît le plus perfide n'est pas le mot fou […] le mot est tellement galvaudé maintenant qu'il n'a plus beaucoup de pouvoir en lui. Le mot que je redoute moi, c'est malade mental ; c'est-à-dire à partir du moment ou ce personnage indécis, dont on riait, qu'on excluait, qu'on disqualifiait, mais à la limite si vous voulez qu'on acceptait, qui faisait partie du plasma social ; à partir du moment ou cet individu a reçu un statut précis, il est devenu LE malade et en tant que malade il doit être respecté mais en tant que malade il doit aussi tomber sous un pouvoir qui est le pouvoir canonique et institutionnel du médecin. » Michel Foucault, interviewé par Jacques Chancel pour France Inter, 1975

La détresse et les pathologies psychiques n'ont dans la plupart des cas rien à envier à la douleur physique. Doivent-ils être considérés et traités différemment ?

C'est dans cette optique que souffrant d'angoisses et de dépression j'ai, un jour de printemps 2020, contexte du COVID aidant, fait le difficile choix de franchir le cap de l'hospitalisation et par delà ce dernier, le cap de la honte qui colle souvent aux baskets du dépressif.

Éclairer l’enseignement de la psychiatrie à la lumière de son histoire

Publié le 14/08/2020



Évoquant « les dangers d’une compréhension limitée de l’histoire de la psychiatrie », The British Journal of Psychiatry propose un éditorial plaidant pour une meilleure inclusion de l’histoire de cette discipline dans la formation des nouveaux spécialistes.

Les auteurs estiment que les jeunes psychiatres sont « plus disposés à s’engager avec les questions historiques ou éthiques » quand elles sont présentées « dans le cadre d’une approche interdisciplinaire ». Intégrée à la reconnaissance des troubles cliniques, cette approche est qualifiée « d’humaniste » par les éditorialistes, ou plus précisément devrait s’apparenter à l’enseignement d’une « humanité médicale » (medical humanities).

Les auteurs évoquent la conception du Pr Robert Houston[1] selon laquelle deux écueils opposés menacent une perspective historique en psychiatrie : le risque de « passéisme positif » accréditant (de manière fallacieuse) un âge d’or où « tout aurait été bon », dans le sillage du « traitement moral holistique des asiles du début du 18ème siècle » où la médecine (moins technicienne) se rattachait encore aux sciences humaines ; et à l’inverse le risque de « passéisme négatif » accréditant au contraire l’idée (tout aussi fausse) que, dans le passé de la psychiatrie, « tout aurait été mauvais, bizarre, confus, non scientifique et ne s’appuyant sur aucune preuve, même en accord avec la science de l’époque ».

Troubles psychiatriques : les SMS peuvent être utilisés comme thérapie



Par Mégane Fleury    Publié le 12.08.2020

Dans un essai clinique réalisé aux États-Unis, des chercheurs ont constaté que cette technique aidait les patients à se sentir mieux. 

Troubles psychiatriques : les SMS peuvent être utilisés comme thérapie PRYKHODOV/ISTOCK

Le SMS sera-t-il un jour un outil thérapeutique? D’après une recherche parue dans Psychiatric Services, c’est possible. Dans un essai clinique, des scientifiques montrent l’intérêt de ces messages téléphoniques pour soigner des patients souffrant de troubles psychiatriques.  

Plus de 10 000 SMS envoyés en 3 mois 

Les chercheurs ont utilisé les SMS comme un complément à un traitement classique des troubles de la santé mentale. Ils ont comparé les résultats de cette méthode avec ceux des prises en charge ordinaires. L’expérience a duré trois mois et a rassemblé 49 participants. Au total, près de 12 000 messages ont été envoyés pendant la totalité de l’étude. Chacun d’entre eux a été analysé par un professionnel de santé. 

Traitements de la dépression : les essais évaluent-ils réellement les bons critères ?

Univadis

Par Agnès Lara   10 août 2020

À retenir
  • Cette enquête internationale médiatisée via les réseaux sociaux a recherché au moyen de 4 questions ouvertes les attentes des patients, des aidants et des professionnels de santé concernant les traitements de la dépression.
  • De nombreux domaines d’intérêt ont été identifiés, 80 concernant les bénéfices des traitements de la dépression comme la douleur psychologique, la fatigue, etc., mais aussi 57 autres domaines d’intérêt concernant la sécurité des traitements, l’organisation des soins, le regard porté sur la maladie, etc.
  • Les auteurs notent que nombre de ces domaines d’intérêt et notamment le fonctionnement quotidien, ne sont que rarement pris en compte dans les essais cliniques et qu’ils ne sont pas intégrés aux échelles d’évaluation les plus courantes.
  • Des résultats qui incitent à revoir les critères d’évaluation de ce type de traitement.

A Villeurbanne, un lieu de « répit » pour les migrants traumatisés par la route

Le Monde Afrique

Projet expérimental rattaché à l’hôpital psychiatrique du Vinatier, L’Espace accueille des personnes exilées en souffrance psychique – des Africains pour la plupart – pour des ateliers, des jeux ou simplement un café.
Par  Publié le 12 août 2020

La mairie de Villeurbanne, le 3 février 2020.
Chaque jour ou presque, il débarque dans cette pièce avec un sourire de petit garçon. A peine arrivé, le voilà assis sur le canapé, prêt à affronter au Puissance 4 son adversaire du jour : une psychologue. Obi (son prénom a été modifié), un Nigérian d’une trentaine d’années, s’étire avant de se concentrer, comme si son existence était en jeu. C’est que ce duel est bien plus qu’un simple passe-temps et bien moins anodin pour lui qu’un jeu. « Ici, je ne pense à rien de négatif. J’oublie tous mes problèmes », confie-t-il en anglais. L’Espace est le chez-lui que l’homme n’a pas trouvé en France et a perdu au Nigeria ; un local où lui comme beaucoup d’autres tentent d’oublier l’effet déshumanisant de la route migratoire, l’anéantissement lié au fait d’être considéré par la négative : sans-papiers, sans-domicile.

En Espagne, le Covid-19 révèle les conditions de vie inhumaines des travailleurs migrants

Le Monde   

D’année en année, les ONG dénoncent leur situation. Mais il aura fallu que ces saisonniers précaires se retrouvent à l’origine de dizaines de clusters pour que l’administration prenne au sérieux cette crise humanitaire.
Par  Publié le 13 août 2020
Un migrant guinéen à l’entrée de sa « chabola  » (cabane), dans un bidonville à Palos de la Frontera (Huelva), le 8 mai.
Ils commencent l’année dans les champs de fraises d’Andalousie, puis partent en Aragon ou en Catalogne pour récolter les pêches et autres fruits à noyau. En août, ces journaliers enchaînent sur les fruits à pépins, poires et pommes. Puis vient la saison des vendanges, un peu partout en Espagne. Enfin, le cycle se termine de nouveau en Andalousie, dans les oliveraies.
Toute l’année, au gré des besoins, ces travailleurs − des migrants majoritairement subsahariens dont un certain nombre sont sans papiers − se déplacent ainsi aux quatre coins de l’Espagne pour prêter main-forte dans les champs. Avec l’espoir d’être embauchés un jour, une semaine, un mois ou davantage, avec de la chance.
Le soir, ils dorment entassés par dizaines dans des chambres minuscules, chez des compatriotes qui leur louent un lit, dans la promiscuité de baraques de chantier mises à disposition par les agriculteurs ou dans des bidonvilles surpeuplés. Certains occupent des usines abandonnées ou des entrepôts désaffectés, sans accès à des conditions d’hygiène minimales. D’autres finissent sur des cartons, dans la rue…

VIDEO. Coronavirus : une psychiatre préconise un "suivi systématique" des personnes infectées

franceinfo:   publié le 

Marion Leboyer est la directrice des départements universitaires de psychiatrie des hôpitaux Henri Mondor et directrice de la Fondation FondaMental. La "peur", l'"isolement", les "traumatismes" liés à la pandémie pourront laisser des traces pendant plusieurs années, prévient-elle.

"Les conséquences psychiatriques du Covid-19 sont devant nous pour plusieurs mois et plusieurs années", a alerté mardi 12 août sur France Inter Marion Leboyer, directrice des départements universitaires de la psychiatrie des hôpitaux Henri Mondor de Créteil. Elle a expliqué que les personnes, qu'elles aient été infectées ou non, ont pu être "exposées à l'anxiété, au stress et à la pandémie""Pour ceux qui ont été malades, ils ont eu très peur, ils ont été dans une situation d'isolement social et parfois quand ils ont été hospitalisés, ils ont été exposés à des situations très traumatisantes dont ils gardent le souvenir", a indiqué Marion Leboyer.


Soignant.e.s et maternités

france culture  LE 12/08/2020

À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE D'ÉTÉ

par Maylis Besserie


Le film de Marion Laine "Voir le jour" sort en salles aujourd'hui. L'occasion de recevoir la réalisatrice, accompagnée de Julie Bonnie, autrice de "Chambre 2" dont le film est inspiré.

"Voir le jour", avec Sandrine Bonnaire.
"Voir le jour", avec Sandrine Bonnaire. Crédits : Apsara- Pyramide Films

Dans Voir le jour, nous voilà dans les sabots d’une auxiliaire de puériculture Jeanne interprétée par Sandrine Bonnaire, pris dans le rythme effréné des conditions qu’offrent l’hôpital, aux mères qui accouchent et à celles qui les accompagnent. Une histoire de femmes ballottées entre les contraintes, les cris des supérieurs, et les épreuves qu’engendrent certaines naissances. Derrière la blouse de Jeanne - qui fait d’elle une invisible - des tatouages, les traces de son passé, une vie de rockeuse qui jaillit par fragments, au moment où son enfant quitte le nid.

"Voir le jour", Brigitte Roüan
"Voir le jour", Brigitte Roüan Crédits : Apsara - Pyramide Films

Née à Voiron, Marion Laine étudie les lettres avant de se lancer dans le cinéma.  Elle écrit puis réalise plusieurs courts métrages, ainsi que les longs métrages Un cœur simple avec Sandrine Bonnaire et Marina Foïs et À cœur ouvert avec Juliette Binoche et Edgar Ramirez. Elle collabore également au scénario de plusieurs films, notamment Des vents contraires de Jalil Lespert. Voir le jour est son troisième long métrage. Elle y retrouve Sandrine Bonnaire.

Le plaisir féminin au cinéma

À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE D'ÉTÉ
par Maylis Besserie

LE 18/08/2020

À l'occasion du numéro d'été de la revue de cinéma Revus et Corrigés, consacré au sexe dans l'histoire du cinéma, nous nous intéressons à la représentation du plaisir féminin à l'écran. Avec Esther Brejon, Marie-Camille Bouchindomme et Geneviève Sellier.

Hedy Lamarr dans Extase de Gustav Machaty (1933)
Hedy Lamarr dans Extase de Gustav Machaty (1933) Crédits : Getty

En 1933, le film Extase du cinéaste tchèque Gustav Machaty fait scandale : il est le premier à représenter une scène d'amour non-coupée, centrée qui plus est sur le personnage féminin, Eva (incarnée par Hedy Lamarr). Inspiré librement du roman L'amant de Lady Chatterley de D.H Lawrence, le film montre la sexualité féminine, pour elle-même et non comme un moyen au service d'autres fins ; la quête et l'appropriation de son plaisir est pour la femme une manière de s'émanciper. 
L’amant est réduit à sa fonction utilitaire. La scène d’orgasme est autour du plaisir du personnage féminin, l’amant disparaît du cadre. La caméra fait un gros plan sur son visage à elle. Esther Brejon

La vulva è bella!

Le Soir Magazine Journal numérique

Le sexe féminin affirme aujourd’hui sa diversité. Une revendication qui s’inscrit dans l’histoire du féminisme.

La vulva è bella!

Elle revendique ses lèvres, petites et grandes, ses courbes et plis qui évoquent une fleur. Elle défend son «bouton de rose », petit nom que le XVIII e siècle libertin donna au clitoris ainsi que l’entrée de son monde vaginal. Sa pilosité aussi. Depuis quelques années, la vulve féminine s’affirme, s’expose et révèle ses différences. The vulva gallery et ses 549.000 abonnés, point de vulve, v.u.l.v.a., vulves partout, vulva casting, clitoriscious, clitoridea… : comptes Instagram, comme blogs, articles de presse, publications scientifiques et ouvrages grand public se centrent aujourd’hui sur le sexe féminin et révèlent sa diversité, son fonctionnement et sa puissance. La vulve se revendique et ses différentes composantes se transforment en bijoux, porte-clefs, graffitis ou s’affichent sur des tee-shirts, chaussettes, posters, agendas, calendriers ou sacs de toile comme ceux de l’artiste belge Natacha De Locht.




mercredi 19 août 2020

«Les Heures heureuses», une révolution dans la psychiatrie

 PAR IMAGES EN BIBLIOTHÈQUES & MEDIAPART
« Ici, on n’attachait pas les malades. » C’est un soignant qui parle de ce qui se passait à Saint-Alban à partir des années 1940. Grâce à des bouts de films tournés en super 8, quelques photos d’époque et des témoignages, Martine Deyres parvient à raconter ce lieu de résistance et à en transmettre toute l’humanité.

https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2020/08/07/saintalbanheuresheureuses.png

C’est un lieu historique de la psychiatrie contemporaine, un lieu quasi mythique. À l’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole, en Lozère, s’est inventée durant la Seconde Guerre mondiale une forme de soins qui permit à ses aliénés de ne pas mourir de faim, comme quelque 40 000 internés en France. Ici, les patients, les résistants, les poètes ou philosophes (Paul Eluard, Tristan Tzara, Georges Canguilhem, les frères Freinet…) ont trouvé refuge, ont travaillé, vécu, composé ensemble, la singularité de chacun n’étant que l’autre face de la solidarité envers tous.
Un médecin fut à l’origine de cette révolution : François Tosquelles, réfugié espagnol condamné à mort par le régime franquiste, est arrivé à Saint-Alban en 1940. D’autres l’ont accompagné : Lucien Bonnafé, Jean Oury, Paul Balvet, Frantz Fanon… Ils ont milité pour une psychiatrie ouverte, où le travail est associé au soin, où une parole ne surplombe pas une autre, où chacun trouve sa place dans un collectif et un lieu accueillants. Une pratique dont l’écho se fait encore entendre lorsque certains praticiens, s'interrogeant sur les valeurs qui gouvernent la discipline, parlent de “psychiatrie de secteur”, de ”psychiatrie institutionnelle”, de nécessité de “soigner aussi l'hôpital”.
Les Heures heureuses. France, Suisse, Belgique. 2019. 77 min. // Auteure & réalisatrice : Martine Deyres // Image : Jean-Christophe Beauvallet, Jean-Christophe Gaudry, Dino Beruglia, Antoine-Marie Meert // Son : Olivier Hespel, Marianne Roussy, Olivier Schwob // Montage : Philippe Boucq, Catherine Catella, Martine Deyres // Musique : Olivier Brisson // Production & diffusion : Les Films du Tambour de Soie, Bande à Part Films, Lux Fugit Films, RTS - Radio Télévision Suisse
download
Chaque mois, Mediapart met en ligne un documentaire intégral choisi dans une sélection faite par Images en bibliothèques. Ces films sont à disposition de nos abonnés pendant trois mois. Retrouvez tous les films déjà diffusés en cliquant ici.


Thouars. Perrine Arru signe un documentaire sur la vie des personnels en psychiatrie

Avec son documentaire « La Psy en pièce », Perrine Arru montre comment une troupe, constituée de personnels en psychiatrie, répète une pièce écrite pour dénoncer les dérives que subit leur secteur …

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDA4OTY5YmUwMDA4MTljMmM1YmJlZDI4YmUxY2RjYjEzM2Q?width=1260&height=712&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=9b32c19414a27c6ead6a5875e77b4ce21be6b5cdab0e6066c1b26ddfc9016106


Une photographe explore les asiles abandonnés pour restaurer la mémoire des internés du XIXe siècle

franceinfo: culture


C'est un travail unique entrepris par la photographe Timea Jankovics. Elle explore les asiles abandonnés dans le monde. Elle travaille et expose notamment au musée Henri Theillou de Clermont, dans l'Oise. 


Un asile abandonné
Un asile abandonné (Timea Jankovics)
Redonner une place aux oubliés. Ces hommes et femmes, qui au XIXe et début du XXe siècle passèrent le plus clair de leur existence dans un asile, loin de la société. Timea Jankovics parcourt le monde pour photographier et étudier les hôpitaux psychiatriques désaffectés. Des établissements souvent laissés à l'abandon dans les années 60. Sur place, elle trouve du mobilier, des effets personnels. Le temps est comme suspendu. Elle a tissé des liens étroits avec le musée Henri Theillou, situé au sein du centre Hospitalier Isarien à Clermont, dans l'Oise. Elle y expose son travail. Saisissant.
Des tables chirurgicales qui font froid dans le dos, des lits abandonnés, des valises, des lettres, des vêtements...comment imaginer découvrir autant d'objets du quotidien dans un asile abandonné ? On pourrait croire à une plongée dans un film d'épouvante. Mais non, l'artiste hongroise Timea Jankovics n'invente rien. Depuis 2012, elle parcourt les vestiges d'une histoire souvent difficile aux États-Unis et en Europe. "J'ai découvert des objets laissés en place comme s'il y avait eu l'apocalypse et que tout le monde était parti à toute vitesse" raconte-t-elle.

L’interruption médicale de grossesse, autorisée en cas de détresse psycho-sociale

logo-medisite - Anne-Laure Jaffrelo
Pauline Capmas-Delarue, journaliste santé, publié le 10/08/2020

Parmi les différents amendements du projet de loi bioéthique, adopté par les députés le 1er août, celui sur l’interruption médicale de grossesse a fait couler beaucoup d’encre. Il prévoit la prise en compte de la détresse psycho-sociale des femmes. Mais qu’est-ce que cela signifie, concrètement ?

Samedi 1ᵉʳ août, le projet de loi bioéthique a été adopté en deuxième lecture par l’Assemblée Nationale. Celui-ci autorise notamment la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples lesbiens, la levée de l’anonymat des donneurs de gamète ou encore la réforme de la filiation.

Ce projet de loi comporte aussi un volet sur l’avortement. Au dernier moment, dans la nuit de vendredi à samedi, les députés ont approuvé un amendement du PS sur les interruptions médicales de grossesse (IMG). Celui-ci précise qu’elles peuvent être pratiquées en cas de “détresse psycho-sociale” de la femme.

"Salut à toi jeune D4", la vidéo des internes en psy de Limoges

logo-medisite - Anne-Laure Jaffrelo

What's up Doc - Home | Facebook

Par MÉLANIE PHILIPS   10/08/2020 
Les internes en psychiatrie de Limoges ont réalisé une vidéo à destination des futurs internes. Parodie de la fameuse vidéo " salut à toi jeune entrepreneur ", elle est faite pour attirer les D4 à choisir la psy à Limoges.  
Les internes en psychiatrie de Limoges ont voulu présenter leur spé d’une façon disons… Originale ! Ils ont parodié la célèbre vidéo du jeune entrepreneur, version jeune D4. Le but de cette vidéo, c’est d’attirer des futurs internes dans leur spécialité qu’est la psy, mais aussi dans leur ville. « Est-ce que tu préfères faire des contre-visites à 21H après une journée de merde au bloc? Voire même prendre le risque de te faire remplacer par une machine après 10 ans d’étude ? Ou bien commencer à soigner très rapidement des gens dans une spécialité en plein essor ? » 


Evolution de l'activité sexuelle des 18-44 ans : du nouveau ?

Univadis - MD101 Consulting
À retenir
« Combien de fois avez-vous eu une activité sexuelle au cours des 12 derniers mois ? », « Combien de partenaires sexuels avez-vous eu au cours des 12 derniers mois ? ». Ces deux questions ont été posées à plus de 8.000 hommes et femmes âgés de 18 à 44 ans et vivant aux États-Unis. Objectif ? Quantifier la fréquence d’activité sexuelle entre 2000-2002 et 2016-2018.