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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 15 décembre 2019

Saint-Nicolas-du-Pélem : le musée où le temps s’est arrêté en 1930

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Par Nathalie Rossignol   Publié le 15/12/2019

Un musée nichet dans un hameau de Saint-Nicolas-du-Pelem (22) / © Fabrice Leroy - France 3 Bretagne

Quoi de plus efficace que de se replonger dans une époque pour mieux la comprendre ? C’est ce que propose depuis 1994 le musée de l’école de Bothoa à Saint-Nicolas du Pelem. Un musée associatif qui a investi une école construite dans les années 30 et fermée en 1977.


Dans cette école, la vie des écoliers d’avant guerre, de la salle de classe à la maison de l’institutrice, a été reconstituée. Pour les élèves en visite, l’illusion est saisissante, surtout qu’ils prennent place eux-mêmes derrière les pupitres qu’auraient pu occuper leurs aïeux.

Avant d'arriver à l'école, il faut marcher et parfois longtemps


Tout commence par une marche dans les chemins creux, étroits et boueux des environs pour accéder à cette ancienne école construite en 1930, dans ce hameau qui était alors un chef de canton. Une façon idéale pour se glisser dans la peau des élèves de l’époque qui se déplaçaient à pied, et même chaussés de sabots. Ce jour-là, les élèves de CM2 de l’école du Mené ne sont pas gâtés par la météo, et c’est sous une pluie persistante qu’ils parcourent les deux kilomètres prévus au programme… Thomas n’a pas tellement apprécié cet exercice, bien loin du confort qu’il connaît habituellement, probablement dans la voiture de ses parents. « J’ai pas trop aimé, parce que j’ai les chaussettes trempées »« L’idée c’est de leur faire vivre au-delà des mots ce qui se passait à l’époque. Leur montrer concrètement que ce n’était pas simple et que c’était même une épreuve de venir à l’école » nous explique Cédric Binet, animateur du musée.

Le ton sévère de l'instituteur intimide les enfants


Un souci d’authenticité qu’il incarne lui-même en endossant la blouse grise de l’instituteur, et en empruntant son ton sévère, ses remontrances désagréables. « Là, c’est concret remarque Aurélie Longeard, l’enseignante de l’école du Menéil joue merveilleusement son rôle et on s’y croirait ». A tel point que les élèves semblent pétrifiés derrière les pupitres. Rentrés en rang dans la classe, il leur a été intimé l’ordre de s’asseoir, de se taire et de croiser les bras. Et chacun s’est exécuté, craignant la punition. La journée commence, comme pour les grands-parents ou arrières grands-parents par la morale« Je vais vous lire une histoire, nous en tirerons une phrase que vous répéterez, écrirez et apprendrez par cœur ».

Écriture à la plume et punitions


L’exercice suivant, c’est l’écriture à la plume. Démonstrations à l’appui et menaces de rigueur « on peut faire un pâté, un deuxième pourquoi pas, au troisième, on déchire et on recommence ». Dans la salle de classe chauffée par le poêle à charbon que remplit régulièrement le maître, les plumes et l’encre violette remplissent les lignes des feuilles. « Plus on s’éloigne du modèle, moins ton T majuscule n’y ressemble » Théo est invité à s’appliquer. L’un ou l’autre de ses camarades aura droit à un bon point... L’occasion d’expliquer qu’à l’époque, bien travailler à l’école n’implique aucune récompense à la maison, d’autant que les moyens familiaux ne permettent pas de gâter les enfants. En revanche, une punition à l’école est renouvelée le soir en famille« Car le maître a toujours raison ». Et côté punition, certains instituteurs ont la main lourde, sévices ou humiliations sont fréquents. Rien qu’à l’évocation du coup de règle sur les doigts, des oreilles ou cheveux tirés, les enfants frémissent.


La misère sexuelle, un argument si pratique

Pour notre chroniqueuse Maïa Mazaurette, ce qu’on appelle « misère sexuelle » désigne en réalité la « crise d’une certaine masculinité » : « un souci d’identité, de rapport au monde, de hiérarchie des corps ». Elle appelle à en finir avec ce concept.

Maïa MAZAURETTE Publié le 15 décembre 2019


MAÏA MAZAURETTE
Avez-vous remarqué ? Que l’on parle de prostitution, de pornographie, de pédophilie, de culture du viol ou d’abstinence, quelqu’un finit toujours par mentionner le tragique destin des martyrs de la misère sexuelle. Pourvu que ces derniers soient des hommes, bien entendu. Côté femmes, le manque est rigolo (ah, les « nymphos »), dédramatisé (« les femmes n’ont pas de pulsions »), décrédibilisé (« il suffit aux femmes de traverser la rue pour trouver un partenaire »).
Pour les hommes, en revanche, misère sexuelle partout ! Un argument pratique, compassionnel, véritable « petite robe noire » des débats sociétaux. C’est que la misère sexuelle se porte avec tout. Vous pouvez vous en servir pour caler des tables ou pour monter des œufs en neige.
Ce « succès » est étrange : sauf handicap lourd, rien n’empêche les personnes délaissées de se masturber. En matière de « soulagement des pulsions », une masturbation vaut autant qu’un missionnaire.
Précisons donc : si la présence de l’autre est requise pour se réchauffer les pieds, c’est de la détresse affective. Si l’on s’en tient à la reproduction de l’espèce, il faudrait inventer la détresse reproductive. Mais comment parler de misère sexuelle, quand le soulagement sexuel est une ressource dont toutes les personnes valides disposent en quantité infinie ?
Objectivement, cette misère-là est un fantasme. Un concept. Une histoire qu’on aime se raconter. Et pourtant. Non seulement elle est omniprésente dans nos conversations, mais elle est prise au sérieux. On ne plaisante pas avec les forces telluriques du désir (y compris quand ces forces pourraient se balayer d’un revers de main) ! Notre compassion révèle de curieuses élasticités : le risque de mourir de faim ou de froid ne justifie ni le vol ni le squat ; en revanche, la grosse envie de sexe justifie d’outrepasser les règles les plus élémentaires du consentement ou de la vie en société.

Fatalisme sexuel

Pire encore, notre acharnement à faire exister la misère sexuelle en produit. On crée un faux besoin, qui physiologiquement n’existe pas. Son assouvissement génère des troubles, au mieux, et des victimes, au pire. Au moment de payer la facture, nous nous désolons – autant pour les coupables que pour celles et ceux qui ont croisé leur route. Comme s’il y avait là une forme d’équivalence.
Nous prétendons qu’il n’y a pas de solution (« c’est la biologie », « c’est des pauvres types », « les hommes sont des bêtes ») : non seulement nous créons ainsi le problème de toutes pièces, mais nous nous condamnons d’avance à ne jamais le résoudre.
Nous voici donc face à un énième avatar de notre indéboulonnable fatalisme sexuel, qui voudrait que dans le monde profane on puisse déplacer des montagnes, mais que dans la chambre à coucher on n’arrive même pas à soulever le drap.
Nous en payons le prix : plus nous légitimons ce faux besoin, plus les « miséreux » se sentent autorisés à le faire peser sur l’ensemble de la société (femmes, enfants, gays, hommes perçus comme faibles).
Ma position n’est pas celle d’une femme sans cœur (je le prendrai rosé, avec une sauce à l’orange). Au contraire. Je répugne à retourner les couteaux dans des plaies. Or c’est précisément à cette torture qu’on renvoie nos « miséreux », quand on les plaint, ou quand on décrit leur situation comme intolérable. Bien sûr qu’être assailli de désir est embêtant. Mais en reporter la responsabilité sur le monde entier l’est encore plus. Et franchement, être assailli/e du désir des autres est non seulement embêtant mais potentiellement dangereux.

Mépris de la masturbation

Ce qui pose la question du pourquoi. Pourquoi ces faux débats, quand nous pourrions affirmer une bonne fois pour toutes que la masturbation est suffisante ? (Et que, même si elle était insuffisante, on n’en mourrait pas ?)
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Le Samusocial sans président, faute d’accord entre Paris et l’Etat

Le gouvernement souhaite un haut fonctionnaire à ce poste. La Ville préférerait une figure du monde associatif.
Par   Publié le 14 décembre 2019
Le conseil d’administration du Samusocial de Paris, réuni jeudi 12 décembre, n’a pas réussi à se trouver un nouveau président, faute de consensus entre l’Etat et la Ville de Paris. Le président sortant, Eric Pliez, avait fait savoir, en octobre, qu’il ne solliciterait pas un nouveau mandat. Il avait toutefois accepté d’assurer l’intérim jusqu’à ce jour, mais pas plus longtemps, car il s’engage en politique et brigue la mairie du 20e arrondissement sur la liste « Paris en commun » d’Anne Hidalgo (Parti socialiste).

samedi 14 décembre 2019

Mme Wonner députée et la pétition exigeant l'interdiction de la psychanalyse...

Martine Wonner députée, membre de la Com. des affaires sociales de l’assemblée,a signée récemment une pétition pour l’exclusion de la psychanalyse de la Cité. Est-elle encore légitime pour assurer les fonctions de vice-Présidente des groupes de travail de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale ?
Une pétition demandant l'exclusion de la psychanalyse des tribunaux, de l'université et des institutions de soins et du médico-social a été publiée à l'automne 2019 sur le site https://www.justicesanspsychanalyse.com/ .
Elle a été signée par 1022 professionnels de santé. Elle a été relayée par le Figaro et le Nouvel Obs.
J'ai publié dans Médiapart un article le 31 octobre dernier Si par hasard tu croises la psychanalyse... fripon fais gaffe!.
Avec Roland Gori, nous avons découvert que Mme Martine Wonner, député de la 4e circonscription du Bas Rhin, membre de la Commission des affaires sociales, auteure d’un récent rapport sur la psychiatrie contesté par de nombreux collectifs et professionnels de la psychiatrie, a apporté son soutien à cette pétition en la signant personnellement.

LREM veut-elle la mort de la psychanalyse ?

Nous portons à l'attention de Gilles Legendre, Président du Groupe parlementaire LREM, notre étonnement quant à l’engagement d’une députée LREM en faveur d'un groupe de pression réclamant que soient exclus des tribunaux, des hôpitaux et des universités la totalité des psychiatres et des psychologues se référant à la psychanalyse.

La maladie d'Alzheimer est-elle un leurre ?

RÉPLIQUES par Alain Finkielkraut
14/12/2019
51 MIN

La peur de la fin de vie et de son triste cortège supplante la peur de la fin de la vie. La mort devient moins angoissante que le lent et inexorable déclin que l'on appelle la maladie d'Alzheimer.
La protéine Tau (en orange) a été soupçonnée par certains scientifiques de jouer un rôle dans la maladie d'Alzheimer.
La protéine Tau (en orange) a été soupçonnée par certains scientifiques de jouer un rôle dans la maladie d'Alzheimer. Crédits : JUAN GAERTNER/SCIENCE PHOTO LIBRARY - Getty
Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais dans la vie des hommes d'améliorations qui ne soient payées de détérioration et de mots, écrivait naguère Leszek Kołakowski.  Aucun progrès, même celui pourtant triomphant de la médecine n'échappe à cette règle de fer grâce aux merveilleuses avancées thérapeutiques. Nous gagnons trois mois de longévité tous les ans et nous pouvons espérer vivre jusqu'à 90 ans pour les femmes et au moins 85 ans pour les hommes. 

Alzheimer : « l'hypothèse prion »

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Par Yann Verdo  Publié le 14 déc. 2019

Une étude française vient de prouver le caractère transmissible, de cerveau à cerveau, de la maladie d'Alzheimer. Ses auteurs sont d'accord avec le prix Nobel de médecine Stanley Prusiner, découvreur des maladies à prion, pour dire que cette démence pourrait en faire partie.

Et si la maladie d'Alzheimer était à classer dans la catégorie des « maladies à prion », aux côtés de la tremblante du mouton, de la maladie de la vache folle ou encore, chez les humains, de la terrible maladie de Creutzfeldt-Jakob ? C'est une hypothèse sur laquelle se divise la communauté scientifique depuis plusieurs années. Elle vient de gagner en crédibilité avec la publication récente,  dans la revue « Acta Neuropathologica Communications » , des travaux d'une équipe de chercheurs du CEA affiliés au  centre de recherche préclinique MIRCen (Molecular Imaging Research Center) de Fontenay-aux-Roses. Cette étude, une première mondiale, résulte de sept ans d'investigations méticuleuses sur un délicieux et tout petit primate originaire de Madagascar, le microcèbe.


La fabrique des inégalités : évolutions, contradictions, paradoxes (5/10) Enfances de classe

ÊTRE ET SAVOIR  par Louise Tourret
08/12/2019
59 MIN

Suite à la parution du livre dirigé par Bernard Lahire, "Enfances de classe" au Seuil, Etre et savoir interroge la fabrique des inégalités et comment celles-ci se construisent dès le plus jeune âge ? Comment s’expliquent nos choix éducatifs ? Qu’est-ce qui les motive, les conditionne, les limite?
Où commence la fabrique des inégalités?
Où commence la fabrique des inégalités? Crédits : Youst - Getty
Enfances de classe, un livre de Bernard Lahire et d’un collectif de sociologues paru à la rentrée, nous raconte ce qu’est l’éducation aujourd’hui en décrivant en détail la situation de 18 enfants de 5 ans, soit l’âge de la grande section d’école maternelle : alors, qu’a-t-on appris quand on a 5 ans ? Les sociologues le décrivent par le menu ainsi que la construction des dispositions, des goûts, des valeurs qui seront intériorisés pour toute la vie. Ils racontent aussi ce qui dans l’éducation relève de la confiance donnée, en soi et en les autres, des contraintes, d’une forme de modestie transmise, et même de peurs. Cela aussi va rester toute la vie.

Handiplanet : le TripAdvisor des personnes handicapées

POSITIVR : initiatives positives, causes, innovations et inspiration

Par Axel Leclercq - Publié le 13 décembre 2019



Pour que les vacances ne virent pas au parcours du combattant, Handiplanet recense et note les sites et équipements touristiques.

Quand on est en fauteuil roulant, se promener dans sa propre ville peut déjà être très compliqué. Alors voyager dans d’autres pays… Imaginez la difficulté. Du coup, pour faciliter la vie de toutes les personnes concernées, un frère et une sœur ont eu l’idée géniale de créer Handiplanet, une sorte de TripAdvisor spécial personnes handicapées. Présentation.

À l’origine de ce projet : Mélina Kouratoras, elle-même en situation de handicap, et Emmanuel Kouratoras. Leur site, Handiplanet, est 100% dédié à l’accessibilité des sites et des équipements touristiques dans le monde.


Ikambere, un lieu unique en France pour aider les femmes atteintes du VIH

TV5 MONDE 

Par Terriennes  Lydia Menez  13 DÉC 2019

© Les éditions de l'atelier

Ikambere ("maison d’accueil" en Kinyarwanda, langue du Rwanda) est une association créée en 1997 par Bernadette Rwegara. Située en plein cœur de Saint-Denis, elle aide depuis 22 ans les femmes, majoritairement venues d’Afrique, atteintes du VIH. Ikambere, la maison qui relève les femmes est un livre à mi-chemin entre le roman graphique et le recueil de témoignages. Il rend hommage à ce lieu, ses bénévoles et ses femmes qui combattent ensemble la maladie. 


Ikambere est une initiative de Bernadette Rwegara, Dans les années 1990, celle-ci fuit avec son mari la guerre au Rwanda et vient s’installer en France. Elle reprend ses études et s’intéresse aux problèmes des femmes immigrées et leurs enfants face au virus du VIH, encore peu connu à l'époque. "Suite à ce travail, j’ai compris la souffrance, l’isolement et tous les autres problèmes qui handicapent ces femmes", se souvient-elle. Pour celle qui a perdu sa sœur ainée du VIH, c’est une vraie prise de conscience. Elle décide d’agir et, entourée d'un petit groupe de femmes, elle fonde Ikambere. 

Les femmes africaines au centre du projet

"Quand elles arrivent, les femmes sont en miettes. Elles sont rejetées, exclues, abandonnées, cassées par la maladie et l’isolement. Notre travail, c’est l’écoute, le soutien moral, l’aide matérielle, l’aide à l’hébergement. On s’occupe de la femme dans sa globalité", explique Bernadette Rwegara. Pour ce faire, 23 personnes œuvrent au quotidien : assistantes sociales, médiatrices de santé, cuisinière, prof de sport... 
On s'occupe de la femme dans sa globalité. 

Bernadette Rwegara, fondatrice d'Ikambere
Le parcours vers la stabilité se déroule en trois temps consécutifs : titre de séjour, emploi, logement. Ikambere accompagne chaque femme dans les différentes étapes de ces démarches. Certaines intègrent "La main fine", salon de coiffure et atelier de couture inventés par Bernadette Rwegara et qui peuvent servir de tremplin vers l’intégration sur le marché du travail.  Une fois stable, les femmes reviennent régulièrement pour partager et se retrouver entre elles. "Ici, tu entres en pleurant, tu sors en riant", dit Rose dans le livre. 

«Ne vous inquiétez-pas, on a l’habitude des personnes âgées»

Par Jérémy Robine Claire Davidson et Elise Robine — 
Pour sa famille, «l’essentiel était que Francine ne meurt pas seule parce qu’elle avait droit à une fin digne, ce dont hôpital l’a privée».
Pour sa famille, «l’essentiel était que Francine ne meurt pas seule parce qu’elle avait droit à une fin digne, ce dont hôpital l’a privée». Photo Stéphane de Sakutin. AFP

Témoignage de la famille d'une femme de 93 ans, Francine, décédée dans la plus grande solitude à l'hôpital, après des heures d'attente sur un brancard.

Francine était une mère, une grand-mère et une arrière-grand-mère particulièrement chérie par les siens. Médecin de santé publique et médecin chef d’un centre de protection maternelle et infantile (PMI) avant de devenir chercheur, elle était une femme brillante et exigeante, bienveillante et douce. Le grand âge venant, Francine est devenue lentement une personne âgée démente, infiniment fragile, que seule apaisait la présence à ses côtés de son clan, mains dans ses mains noueuses. Cette famille, qui est loin d’être parfaite, a su se mobiliser afin de l’accompagner au mieux jusqu’à la dernière minute… ou presque. Dans cette horreur qu’est la progression de la démence, Francine a reçu l’aide inestimable de son mari qui, jusqu’à son décès soudain, lui a apporté une aide dont nous étions bien loin d’imaginer la nature et l’ampleur. Entre ces deux disparitions, avec l’aide de deux dames de confiance, notre famille a tout fait pour s’assurer que Francine ne soit jamais seule, car elle qui avait toujours été là pour nous accueillir ne pouvait plus rester seule une heure sans détresse. Quelques minutes après que la porte de sa maison ne se ferme sur l’un de nous, elle se trouvait totalement désorientée.

La pénibilité au coeur de la réforme des retraites

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Le projet de réforme des retraites suscite d’importantes questions autour de la prise en compte de la pénibilité de certains métiers. Jusque-là, les régimes spéciaux intégraient cette dimension avec des départs à la retraite plus précoces.  

Le gouvernement a annoncé que la méthode de reconnaissance de la pénibilité qui existe déjà dans le privé serait étendue à la fonction publique. Comment définit-on cette pénibilité ? Quel est son impact sur la santé ? Quelles sont les professions concernées ? Le point avec Clémence Gardeil, journaliste au Magazine de la Santé.

Qu'appelle-t-on la pénibilité au travail ? 

La pénibilité, c’est ce qui peut réduire l’espérance de vie ou l’espérance de vie en bonne santé. Aujourd’hui, la loi reconnaît 6 facteurs de risque qui permettent de cumuler des points pour partir plus tôt à la retraite quand on est salarié du privé. Certains sont liés à l’organisation du travail et à ses horaires comme le travail de nuit, en horaires variables pour assurer des relais en équipes c’est-à-dire les 3/8.

Pénibilité : "ça serait normal que les personnes qui travaillent de nuit puissent partir plus tôt à la retraite"

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mercredi 11 décembre 2019


Parmi les annonces que pourrait faire Édouard Philippe mercredi 11 décembre, la prise en compte de la pénibilité pour l’âge de départ à la retraite dans la fonction publique. "Nous devons respecter ce qui est déjà en place et nous souhaitons même l’étendre" indique la porte-parole du gouvernement. Ainsi, de nouvelles professions pourraient bénéficier de cette pénibilité, notamment dans le travail de nuit comme pour les infirmières. Lionel Maillet de Sud radio est allé à leur rencontre à Marseille.

Les infirmières réclament la reconnaissance de la pénibilité du travail de nuit. © AFP

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Contes et légendes : pourquoi a-t-on a peur du grand méchant loup ?

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