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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 29 octobre 2019

Épauler les parents après une fausse couche

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PAUL GABOURY   28 octobre 2019

QUEBEC

[...] Francine de Montigny, professeure au Département des sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et titulaire de la Chaire de recherche sur la santé psychosociale des familles, vient d’être choisie parmi plusieurs candidatures de haut niveau à l’échelle internationale pour siéger sur le comité de direction de l’International Stillbirth Alliance (ISA).
Mme de Montigny est la seule infirmière francophone à siéger au sein de ce prestigieux comité dont la mission est de réduire le taux élevé de mortinaissances et de fausses couches, afin d’atténuer les conséquences psychologiques et sociales sur les familles et les communautés.


Évènements de santé délétères sous antidépresseurs : y a-t-il vraiment une causalité ?

Univadis

  • Par Caroline Guignot
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À retenir

À travers la méta-synthèse de 45 méta-analyses compilant des études observationnelles, il apparaît que parmi tous les évènements de santé potentiels décrits sous antidépresseurs, seuls deux associations apparaissent significatives : les liens entre inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et risque de suicide chez les moins de 19 ans d’une part, et la prise d’ISRS ou d’antidépresseurs au cours de la grossesse et le risque de présenter un trouble du spectre de l’autisme (TSA) d’autre part. Dans les deux cas, l’association reste faible. Par ailleurs, leur significativité ne perdure pas dans les analyses de sensibilité et après ajustement sur l’ensemble des facteurs potentiels de confusion. Cela laisse penser, selon les auteurs, que ces corrélations sont plus volontiers issues de facteurs de confusion et de limites méthodologiques que d’un véritable lien de causalité.

Landerneau. Un premier séminaire sur la qualité de vie au travail, le 7 novembre

Romain FILLION   Publié le 
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« Nous allons parler de la vie au travail. » Rassemblant les hôpitaux de Landerneau, Brest, Morlaix, Lesneven, Lanmeur et Crozon, le Groupement hospitalier de territoire de Bretagne occidentale (GHTBO) s’apprête à organiser son premier séminaire, jeudi 7 novembre, à Océanopolis, à Brest. C’est ce qu’ont annoncé Jean-Michel Seymour, directeur des ressources humaines du Centre hospitalier de Landerneau, et Aude Baillet-Hérault, directrice adjointe des ressources humaines au Centre hospitalier régional et universitaire de Brest, vendredi 25 octobre 2019, lors d’un point presse au CH de Landerneau.


Où commence la mort ?

Par  et   Publié le 28 







octobre 2019




Mystérieuse, universelle et taboue, la mort fascine. Mais la relation que les hommes entretiennent avec elle diffère selon les cultures ou les religions. Suivant la tradition catholique, les vivants rendront hommage à leurs défunts samedi 2 novembre. En France et plus généralement en Europe, ils fleuriront leurs tombes ou se recueilleront chez eux, parfois en allumant une bougie. Au Guatemala ou ailleurs en Amérique latine, les célébrations seront plus festives, et c’est au rythme des mariachis que les croyants entreront dans les cimetières.

« De l’autre côté, j’ai vu une lumière blanche et des personnes décédées »

A travers le monde, de nombreuses personnes disent avoir vécu une « expérience de mort imminente » lors d’un coma, ou d’une situation de danger physique ou émotionnel intense. Des chercheurs de l’université de Liège ont rassemblé près de 1 700 témoignages concernant l’EMI.
Par  ,  et envoyés spéciaux à Liège (Belgique)  Publié le 28 octobre 2019
Victime d’un grave accident de moto en 1993 en Belgique, Eric Schouffier a été transporté dans un service de soins intensifs où il est resté plusieurs mois plongé dans le coma. « Un jour, j’ai vu, au-dessus de moi, une immense colonne dont les parois étaient faites de voiles blancs. Ils ondulaient légèrement sous l’effet d’une brise. Je me sentais magnifiquement bien, dans une atmosphère calme et sereine, raconte-t-il aujourd’hui. Progressivement, je suis entré à l’intérieur de cette colonne et j’ai aperçu des personnes que j’avais connues et qui étaient décédées. Certaines jouaient aux cartes comme lorsque j’étais enfant, d’autres ne me montraient que leur visage. J’ai continué à monter dans cette colonne très paisible. Puis, face à une lumière intense, le visage de ma belle-mère, l’une des personnes que j’estimais le plus de son vivant, m’est apparu. Elle m’a dit : “Retourne… Redescends… Ce n’est pas pour toi maintenant.” J’ai alors fait demi-tour et je suis revenu dans mon corps. » N’était-ce pas simplement un rêve ? « Non, c’est impossible, répond cet ancien chauffeur routier. Un rêve finit par s’oublier totalement ou partiellement. Dans cette vision, tout était clair, parfaitement net. Cette scène est ancrée dans ma mémoire depuis vingt-six ans. »

Réforme des retraites et pénibilité au travail : qui sont les grands perdants ?

Les perdants de la réforme portée par Jean-Paul Delevoye sont tout désignés : les travailleurs affiliés à un régime spécial et les agents publics non régaliens émargeant dans une catégorie active.
Par  et   Publié le 29 octobre 2019
Emmanuel Macron lors du débat sur les retraites à Rodez (Aveyron), le 3 octobre.
Emmanuel Macron lors du débat sur les retraites à Rodez (Aveyron), le 3 octobre. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE »
Pour indisposer Emmanuel Macron, il suffit de prononcer trois mots : pénibilité au travail. Le président de la République n’« adore pas » que l’on présente les choses ainsi « parce que ça donne le sentiment que le travail, ça serait pénible », comme il l’a déclaré, le 3 octobre, lors du débat sur les retraites à Rodez.
Cette opinion, M. Macron l’avait déjà défendue, en mars 2017 durant la campagne présidentielle, sur un ton encore plus direct, devant le Medef : « Le terme pénibilité (…) induit que le travail est une douleur et ne correspond pas à ce dont nous avons besoin, car le travail, c’est l’émancipation qui vous donne une place. »
La reconnaissance de l’usure professionnelle représente pourtant l’un des enjeux de la réforme des retraites. Si le président de la République a tenté de rassurer, lundi 28 octobre, en évoquant sur RTL l’idée que la future réforme ne s’applique qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail, ce n’est pas l’option que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire en charge du dossier, a développée dans son rapport en juillet.
A l’heure actuelle, la pénibilité est prise en considération de diverses manières – que ce soit au travers des différents plans santé au travail, de référentiels de branche professionnels ou d’accords d’entreprise spécifiques.

Quand les cabinets médicaux discriminent les patients les plus précaires

Selon une enquête, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres refusent, sous certaines conditions, de donner un rendez-vous.
Par  et   Publié le 29 octobre 2019
Des médecins spécialistes qui refusent un rendez-vous au motif que le patient est bénéficiaire d’une aide à la complémentaire santé : le phénomène est bien présent et d’ampleur. C’est ce que montre le testing mené début 2019 par le Défenseur des droits et le Fonds CMU-C auprès de 1 500 cabinets médicaux. Selon cette enquête publiée mardi 29 octobre – la première d’une telle ampleur depuis près de quinze ans –, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres libéraux discriminent les patients bénéficiaires d’une aide sociale à la complémentaire santé en refusant de leur donner un rendez-vous qu’ils accordent dans le même temps à un patient « lambda ».
Au total, en moyenne, 12 % des cabinets contactés se montrent discriminants. Et il ne s’agit que d’une moyenne nationale. Les refus de soins discriminatoires sont très variables selon les régions, « ce qui n’avait pas pu être montré jusqu’ici ». A Paris, ce sont près de quatre dentistes sur dix (38,2 %), d’un gynécologue sur quatre (26,2 %) et d’un psychiatre sur trois (31 %) qui refusent des patients en situation de précarité économique. Si Paris est particulièrement mauvaise élève, toute l’Ile-de-France est concernée. Le taux de refus de soins n’est par ailleurs pas lié à la densité de médecins dans la commune : les patients habitant un désert médical ne s’exposent pas à davantage de refus.

Sortir les schizophrènes du cercle vicieux de la criminalité

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Davide Gentile   29 octobre 2019

Quatre unités de psychiatrie légales ont été créées pour traiter les personnes qui sont déclarées criminellement non responsables en raison de maladie mentale, après avoir commis des crimes non violents. La plus récente de ces unités, qui préparent les détenus les moins dangereux à la réinsertion, a été inaugurée cette année dans l'est de Montréal.
Il s’agit d’un petit département, à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSM), où se retrouvent 18 personnes déclarées criminellement non responsables. À mi-chemin entre une prison et un hôpital, le lieu héberge une majorité des patients psychotiques.
L'objectif est de permettre à ces personnes sérieusement malades de réintégrer la société. Un concept qui garantirait de meilleurs résultats que les prisons.
Plusieurs fois par semaine, Georges-Alexandre cogne sur un sac d'entraînement. Il n'est pas un boxeur, mais un patient dans la nouvelle unité de psychiatrie légale de l'IUSM.
Un homme noir portant une casquette et une camisole.
Georges-Alexandre Malette Jules
PHOTO : RADIO-CANADA
Une salle de défoulement a été aménagée pour les 18 patients, dont plusieurs sont, comme lui, schizophrènes.

Alcoolodépendance : la psilocybine fait des miracles ?

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Pauline Anderson   4 juin 2019


San Francisco, Etats-Unis – Deux doses seulement de psilocybine, un médicament psychédélique administré sur une période de 8 semaines, ont permis de réduire de manière significative la consommation d’alcool et les envies irrépressibles de boire chez les patients alcoolodépendants, selon des résultats préliminaires présentés lors du congrès annuel de l'American Psychiatric Association (APA) 2019[1].


« Mental » ou comment aborder les troubles psychiques chez les adolescents

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Anne Demoulin   Publié le 25/10/19

FranceTVSlash lance ce vendredi « Mental », une série aussi drôle que touchante, qui suit les aventures d’une bande d’adolescents dans une clinique pédopsychiatrique


Constantin Vidal, Lauréna Thellier, Louis Peres et Alicia Hava incarnent respectivement Marvin, Estelle, Simon et Mélodie, les héros de « Mental ».
Constantin Vidal, Lauréna Thellier, Louis Peres et Alicia Hava incarnent respectivement Marvin, Estelle, Simon et Mélodie, les héros de « Mental ». — Jean-Philippe BALTEL/FTV
  • Après Skam, qui suit les tribulations d’une bande de lycéens, Mental, disponible ce vendredi sur le site FranceTVSlash, raconte les aventures d’une bande d’adolescents au sein d’une clinique pédopsychiatrique.
  • Alors que Skam était tiré d’un format norvégien, Mental est librement adapté d’une série finlandaise intitulée « Sekasin ».
  • La dramédie Mental ambitionne de libérer la parole autour des troubles psychiques des adolescents.
Bienvenue à la clinique pédopsychiatrique des Primevères pour une dramédie parfaitement barrée ! Après Skam, qui suit les tribulations d’une bande de lycéens, Mental, disponible ce vendredi sur le site FranceTVSlash, raconte les aventures d’une bande d’adolescents au sein d’une institution, perturbée par l’arrivée d’un nouveau patient, un jeune garçon de 17 ans nommé Marvin (Constantin Vidal), interné à la suite d’une décision de justice et plein d’agressivité à l’encontre du personnel et de ses nouveaux compagnons : Mélodie (Alicia Hava), Estelle (Lauréna Thellier) et Simon (Louis Peres). A l’instar des Bracelets rouges sur TF1 qui parvient à chroniquer la vie des enfants malades dans un hôpital sans sombrer dans le pathos, Mentalsacrée meilleure série 26’, au dernier Festival de la fiction TV de la Rochelle, réussit à aborder un thème épineux, les troubles psychiques chez les adolescents, avec délicatesse, émotion et surtout, beaucoup d’humour. Explications.

lundi 28 octobre 2019

Prioriser la santé mentale, c’est aussi soulager les urgences

La Presse

BENOIT GAREAU   Publié le 28 octobre 2019


PHOTO GETTY IMAGES
« Il faudrait augmenter et protéger les budgets en santé mentale pour éviter un transfert vers la santé physique », suggère l’auteur.


Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’intégration des soins de santé mentale à la première ligne est la façon la plus viable de s’assurer que le plus grand nombre de personnes atteintes de troubles mentaux puissent avoir accès rapidement aux soins et services de santé mentale dont ils ont besoin.


Journées d’étude sur les séminaires de Derrida



Geschlecht III, La Vie la mort, Le parjure et le pardon

Organisées par Marc Crépon et Jean-Claude Monod
7 et 8 novembre 2019, Ecole normale Supérieure, 75005
Annexe : 29, rue d’Ulm

Jeudi 7 novembre 
9h30 : Introduction à la journée 

Séminaire Geschlecht III 
9h40 : Jerônimo Milone : « La loi du genre » 
10h30 : Rodrigo Therezo : « Le national-humanisme de Heidegger »
[...]
Vendredi 8 novembre 
Séminaire La vie la mort (suite) 
9h30 Frédéric Worms : « La différance entre la vie et la mort » 
10h20 : Jean-Claude Monod : « Quelle logique du vivant ? » 

11h10 : Pause 

11h20 : Elisabeth Roudinesco : « La mort, les spectres, les adieux »


Etre une présence d'Eglise en hôpital psychiatrique

RCF, La Joie se partage
ROUTES DIOCÉSAINES
LUNDI 28 OCTOBRE
Sylvie Kopp et le Père Alphonse Fisher sont tous deux envoyés en mission pour l'aumônerie catholique du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Sarreguemines.

Le Théorème funeste

ActuaBD

26 octobre 2019


Alexandre Kha

Nouvelle direction encore en septembre, avec la parution de Cité irréelle, premier livre de l’Américain D. J. Bryant sorti outre-Atlantique en 2017. Il n’est plus question ici de pédagogie ni même d’histoire, mais de jeux sur les apparences et de troubles - nous ne nous en éloignons pas ! - psychologiques voire psychiatriques. Rassemblant cinq récits assez courts, Cité irréelle met en scène des personnages dont le rapport à l’identité, à la sexualité ou à la société tangue quelque peu.

CHUL: des peluches sous le bistouri au Centre mère-enfant


Des enfants malades ont soigné les maux imaginaires de leur peluche pour vaincre une peur bien réelle, celle de l’hôpital et de la «blouse blanche», dimanche matin. 

PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE
Au Centre mère-enfant Soleil de Québec, la quinzaine d’apprentis médecins, âgés de cinq à sept ans, ont expérimenté «l’hôpital des nounours», une initiative d’étudiants dans différentes disciplines à l’Université Laval née en 2018. 

PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE
Imagerie médicale, pharmacie, chirurgie, traumatologie... les petits oursons et autres compagnons poilus ont subi toute une gamme de traitements, en espérant que cela puisse rendre le prochain rendez-vous médical de leur jeune propriétaire plus facile et moins angoissant. 

PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE

Le projet pilote servait à vérifier dans quelle mesure il est possible de réaliser cette activité en milieu hospitalier, avec du vrai matériel médical.