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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 juillet 2019

Des femmes brutes



Anna Zemankova, Fleur électrique, 1960-65
Plusieurs expositions autour de l’art brut vues en ce début d’été; j’écrirai plus tard sur Dubuffet à Marseille et sur Photo Brut à Arles. Mais d’abord une exposition vue à Vienne(finie depuis le 23 juin) sur les femmes artistes brutes. Dès l’entrée, la question est posée : y a-t-il une spécificité féminine dans l’art brut ? Y a-t-il une histoire différente, un style différent, des méthodes différentes ? Quand on sort de l’exposition, force est de répondre non à ces questions (à une exception près, que je vais analyser plus bas) : au-delà des histoires personnelles, guère de différences, ni dans les pathologies créatrices et les mythologies individuelles, ni dans les approches suivies (la broderie, par exemple, n’est en rien une affaire de femmes exclusivement).
Aloïse Corbaz, Dans le riche manteau du Bon-Enfant, 1941-1951, Solothurn
Cette exposition est surtout l’occasion de voir un grand nombre d’oeuvres intéressantes, souvent peu connues, mais hélas organisées de manière assez absurde : les commissaires ont chosi d’agencer l’exposition essentiellement en fonction des collectionneurs et des collections d’où proviennent les oeuvres (Dubuffet / Lausanne, l’Aracine / Villeneuve d’Ascq, Navratil / Gugging, Morgenthaler / Berne, Prinzhorn / Heidelberg, …), mais elles n’ont pas fait pour autant une analyse critique des collectionneurs et curateurs (excepté, un peu, pour Navratil). Ce ne semble être qu’une facilité de présentation, à moins que ce ne fut une exigence des prêteurs. Seules quelques salles se déprennent de cette logique et ont un thème (l’Asie, les médiums, les « louves solitaires »), mais en général assez peu approfondi. C’est fort dommage, non seulement parce qu’on retrouve parfois la même artiste en différents lieux (c’est ainsi le cas d’Aloïse Corbaz, de Madge Gill, de Judith Scott), mais surtout parce qu’on aurait aimé une présentation moins paresseuse, selon des réflexions plus thématiques, que ce soit sur les sujets abordés (la sexualité, l’identité), sur les éventuelles pathologies ou sur les techniques utilisées.

Julia Krause-Harder, Nanotyrannus, 2013, Atelier Goldstein
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Santé mentale et toxicomanie : de plus en plus de patients se retrouvent en prison

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17 juillet 2019 

MONTREAL

Santé mentale et toxicomanie : de plus en plus de patients se retrouvent en prison

Getty Images/Thn Phl Pelng Phiw / EyeEm

Au micro de Dan Bigras mercredi, Benoit Côté, du Programme d’encadrement clinique et d’hébergement (PECH), a dénoncé le fait que de plus en plus de patients aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie se retrouvent en prison pour recevoir des soins adéquats.


Le pédopsychiatre, un apprenti sorcier ?

Publié le 19/07/2019



Depuis une dizaine d’années, les prescriptions de neuroleptiques en pédopsychiatrie ont « largement augmenté » dans plusieurs pays, et notamment pour « d’autres indications que les troubles schizophréniques », domaine initial des anti-psychotiques. Dans ce contexte où une étude confirme que les psychotropes constituent « la classe de médicaments la plus prescrite en pratique pédiatrique en Australie », des auteurs des universités d’Adélaïde et de Brisbane (Australie) s’inquiètent de cette banalisation, d’autant plus que des travaux de psychiatrie adulte et des recherches sur des « animaux juvéniles » (rats et singes) montrent que la prise d’anti-psychotiques peut être associée à une atrophie cérébrale. Par exemple, après 17 à 27 mois d’exposition à un neuroleptique de première ou de seconde génération, des macaques subissent une « perte significative de leur masse cérébrale » : environ -10 %, comparativement à des congénères sous placebo. Si « toutes les régions principales du cerveau » peuvent être affectées par cette réduction, « les changements les plus significatifs sont observés dans les lobes frontaux et pariétaux.»

Saint-Lizier. Psychiatrie : l'art est désormais au service de la thérapie

Publié le 
Le docteur Nicole Beydon dirige le pôle psychiatrique du centre hospitalier Ariège-Couserans. Elle concède que, «la maladie mentale a toujours fait peur». Raison pour laquelle, «avant, les asiles étaient placés à l'extérieur des villes car on pensait que la folie était contagieuse». Cependant, des décennies plus tard, et même si les hôpitaux psychiatriques se sont rapprochés des hypercentres, l'image que se fait la société n'a pas réellement évolué.
«Aujourd'hui encore, nous ne comprenons pas la maladie. La science peine à l'expliquer et l'humain a, par nature, peur de ce qu'il ne comprend pas», indique Nicole Beydon, assise à son bureau ayant vue sur l'immense parc arboré où les patients vont en promenade.
Des soignants et des associations ont décidé de réagir pour que la vie des patients, comme celle de leur famille, soit apaisée.
Une émission de radio a été créée. Dans «La Soupape enchantée», les soignants racontent leur vie en hôpital, les hauts comme les bas, ils détaillent leurs expériences. L'émission, enregistrée un mercredi par mois, est ensuite diffusée sur les ondes du département par le biais de radios associatives. Des malades témoignent, d'autres chantent, le but est clairement de «déstigmatiser la maladie».

Tarbes. La dépression n'épargne pas les personnes âgées

Publié le 




Lors de sa 4e soirée de rencontres interdisciplinaires à destination des professionnels de santé, le CODTS (Collectif pour l'Organisation et la Défense Du Territoire de Santé Psychiatre) des Hautes Pyrénées a abordé la dépression et les troubles cognitifs chez la personne âgée. Un thème qui a suscité un bel intérêt puisqu'une quarantaine de médecins ont répondu à l'invitation d'assister à l'intervention du Professeur Christophe Arbus (chef du pôle psychiatrie au CHU de Toulouse) et du Dr Monika Patacq (CH de Lourdes).
Médecins généralistes, psychiatres, psychologues, gériatres ou encore neurologues ont pu ainsi échanger autour du diagnostic différentiel des troubles de l'humeur de la personne âgée, de la maladie neurodégénérative, du pronostic, des traitements, etc. Un vaste sujet mais surtout un enjeu de santé publique quand on sait que «la dépression touche 3 millions de personnes en France (121M dans le monde) dont seuls 50 % sont diagnostiquées alors même que la mort par suicide, première complication de la dépression, augmente avec l'âge», a pointé le Pr. Arbus, avec une nuance tout de même.

Troubles de l’humeur, troubles de la personnalité : ne les confondez plus

Psychologies

16 Juillet 2019 

Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux a sorti sa  cinquième itération. Le constat est là: le nombre de troubles mentaux a augmenté. Mais comment les différencier quand certaines maladies ont les mêmes caractéristiques comme c'est le cas de la dépression et de l’anxiété ? 
par Kathryn Fletcher, Postdoctoral Research Fellow, Swinburne University of Technology et Kristi-Ann Villagonzalo, Postdoctoral Research Fellow, Swinburne University of Technology. 
Troubles de l’humeur, troubles de la personnalité : ne les confondez plus
© iStock

Sommaire

La dernière version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le célèbre et très utilisé DSM, inventorie environ 300 troubles mentaux, en augmentation par rapport à la version précédente. 
Ce manuel constitue un guide très utile pour les médecins et les chercheurs, mais il ne permet pas de faire de l’art du diagnostic une science exacte. Et étant donné que les experts eux-mêmes débattent encore de la catégorisation des troubles mentaux, il n’est pas surprenant que des idées fausses au sujet de certaines de ces affections se propagent dans la population.

Marché Mondial 2019 Thérapeutique de la schizophrénie – AstraZeneca, Eli Lilly, GlaxoSmithKline, Johnson Johnson, Alkermes

MANTICORE
NEWS
glamresearch  16 juillet 2019


Notre société fournit une analyse détaillée du marché et des orientations futures du Marché thérapeutique de la schizophrénie. Il se focalise sur des données significatives et déterminantes, ce qui fait de la recherche un outil très important pour les experts, analystes et responsables afin qu’ils aient une analyse prête à l’emploi. Le rapport fournit une analyse extensive sur le développement prévisionnel de la taille du Marché thérapeutique de la schizophrénie entre 2018 et 2025.
Le rapport contient des informations complètes sur les acteurs clés du Marché thérapeutique de la schizophrénie à travers le monde. En outre, il fournit les parts de marché par région, avec le nom de la société, la présentation du produit et leur position sur le Marché thérapeutique de la schizophrénie.De plus, le rapport prend en compte leurs stratégies marketing, les développements clés récents ainsi que la vue d’ensemble des activités. Par ailleurs, le rapport intègre les éléments moteurs de la croissance du marché et les limites de ce marché.

« Face à l’effondrement, il faut mettre en œuvre une nouvelle organisation sociale et culturelle »

Par    Publié le 22 juillet 2019

Trois membres de l’Institut Momentum appellent à assumer l’effondrement systémique global qui vient pour préparer l’avènement d’une société « résiliente ».

Fanny Michaëlis

Vivre avec la fin du monde 1/6. La fin de notre monde est proche. Une ou deux décennies, tout au plus. Cette certitude qui nous habite désormais, et qui a bouleversé nos croyances et nos comportements, est le résultat d’observations scientifiques nombreuses et variées sur l’évolution du système Terre, mais aussi de l’expression de caractéristiques banales de l’espèce humaine lorsqu’un événement extraordinaire s’annonce.

Pas de preuves que « huit Sénégalais sur dix souffrent de troubles mentaux »

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Publié: 22 juillet 2019 

Affirmation

« Huit Sénégalais sur dix souffrent de troubles mentaux »
Source: Ansoumana Dione, président de l'Association sénégalaise pour le suivi et l'assistance aux malades mentaux (Juin 2019)
unproven

Verdict

Explication: Il n'existe aucun chiffre officiel qui confirme ou infirme cette déclaration.

  • « Huit Sénégalais sur dix souffrent de troubles mentaux » (Ansoumana Dione)
  • Ansoumana Dione dit ne pas avoir parlé de « troubles mentaux » mais de « problème de santé mentale ».

dimanche 21 juillet 2019

Frères et sœurs, grandir à l’épreuve du handicap

Le 4 décembre, la justice a ordonné la compensation des « préjudices moraux » subis par le frère de deux enfants atteints d’une maladie génétique non diagnostiquée in utero.
Par   Publié le 21 juillet 2019
YASMINE GATEAU
C’était en CE1, à l’âge où d’ordinaire l’on s’affaire plus à jouer à chat qu’à s’interroger sur son avenir. Camille (*), 7 ans, avait déjà conscience du fossé qui l’éloignait de ses camarades. « Il fallait que j’aie des bonnes notes pour faire de bonnes études, pour trouver un bon travail et un bon logement, pour pouvoir accueillir un jour mon petit frère », se souvient l’adolescente, aujourd’hui âgée de 14 ans.
Un an et demi seulement les sépare. Leurs visages sont si ressemblants que parfois certains en viennent à les confondre. Entre eux, il y a pourtant un abîme infini : Lucas est autiste, Camille est, comme l’on dit, « normale », même si elle « déteste ce mot »« La vie a fait que je suis la sœur de Lucas, et que c’est différent pour lui, donc pour moi aussi », résume la collégienne, qui vit à Paris.
Depuis que le diagnostic a été posé, quand le petit garçon a eu 4 ans, Camille est devenue « comme une médiatrice entre lui et le monde extérieur ». Dans leur école primaire, la fillette entendait souvent les cris de son frère à travers les murs, deux classes plus loin. Les instituteurs, désarmés, venaient lui demander des conseils pour le canaliser. Combien de leçons sur le handicap a-t-elle dû prodiguer à ses camarades de classe qui se traitaient les uns les autres d’autistes ? Une mission « parfois lourde à porter » et qui fait « grandir plus vite », reconnaît l’adolescente.
Les préoccupations de ceux de son âge lui semblent bien dérisoires à côté de ce qu’il se passe le soir chez elle. Il y a « les parents fatigués, qui ont moins de temps pour nous », cette jalousie et ce sentiment d’injustice de les voir « toujours prendre la défense de Lucas ». La nécessité d’être un modèle irréprochable, car Lucas veut l’imiter en tout. « Quand je sors avec des amis, il veut faire la même chose, sauf qu’il n’a pas d’amis. J’ai des chances qu’il n’aura jamais », dit Camille.

Inter-urgences, le bouillant collectif qui bouscule les syndicats

Médias24 - Journal économique marocain en ligne
Le 21 juillet 2019




Ils sont aides-soignants ou infirmiers et ont à peine la trentaine. Avec leur fougue et leur réactivité, les membres du collectif Inter-Urgences sont parvenus à coordonner depuis Paris une grève nationale d'une ampleur inédite, prenant de court les syndicats traditionnels.
18 mars. Excédés après une série d'agressions, les soignants des urgences de l'hôpital parisien Saint-Antoine se mettent en grève illimitée. "Très vite", ils sont rejoints par leurs confrères de quatre établissements voisins, relate Candice Lafarge, 33 ans, aide-soignante à Saint-Antoine.
"On se connaît tous, on a fait nos études ensemble. On s'est rendu compte qu'on avait les mêmes problématiques", insiste-t-elle. Un collectif est lancé.
Trois mois plus tard, Inter-Urgences est devenu une association portée par une vingtaine de paramédicaux non syndiqués, qui revendique plus de 130 services en grève, une centaine de relais partout en France, et participe aux discussions avec le ministère de la Santé.

samedi 20 juillet 2019

La psychochirurgie ne s'est pas arrêtée au pic à glace



Clément Guillet — 

De la très barbare lobotomie aux techniques prometteuses de stimulation cérébrale, la médecine cherche depuis les années 1930 à traiter les maladies mentales en touchant à notre cerveau.

Le Dr Walter Freeman, accompagné du Dr James W. Watts, étudie une radio avant de réaliser une lobotomie. Photo du Saturday Evening Post du 24 mai 1941. | Studio Harris & Ewing via Wikimedia Commons
Le Dr Walter Freeman, accompagné du Dr James W. Watts, étudie une radio avant de réaliser une lobotomie. Photo du Saturday Evening Post du 24 mai 1941. | Studio Harris & Ewing via Wikimedia Commons
Actuellement au cinéma, le film The Mountain nous rappelle ce geste d'un autre temps qu'est la lobotomie. Son réalisateur Rick Alverson embarque le public sur les traces d'un personnage, incarné par Jeff Goldblum, évoquant le Dr Walter Jackson Freeman.
Le road-movie suit le périple du neurologue, qui sillonna les États-Unis à bord de sa «lobotomobile» –comme le véhicule fut baptisé a posteriori–, armé de son pic à glace, dans les années 1950 et 1960. Véritable prophète de la lobotomie, il en revendiqua à lui seul plus de 3.500.

Elle l'a bien cherché

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51 min
Disponible du 28/06/2019 au 03/06/2021

Sur les 200 000 victimes de viols (ou de tentatives de viols) dénombrées chaque année en France, seules 16 000 franchissent la porte d’un commissariat. Entre tribunaux saturés et préjugés tenaces, ce documentaire montre le douloureux parcours de quatre victimes de viol pour se faire entendre. Une plongée sans fard dans un processus archaïque.


Le genre gagne en fluidité

Les termes et identités « gender fluid » ou « non binaires » commencent à prendre leur place dans la société et dérangent, plusieurs décennies après l’apparition des études du genre, un ordre « naturel » hétéronormé.
Par   Publié le 19 juillet 2019
JULIEN BROGARD
Enquête. Une vague, ou une déferlante ? En février, sous le titre « Mode, beauté, nouvelle identité… l’éclat unisexe », illustré par une photo de la très androgyne top-modèle Erika Linder, le magazine Vogue Paris consacre un dossier à ce « phénomène de société ». Un mois plus tard, dans son numéro du 27 mars, l’hebdomadaire L’Obs fait sa « une » sur le thème « Ni fille ni garçon ». L’enquête s’accompagne d’un éditorial intitulé « 50 nuances de genre », dans lequel Dominique Nora, directrice de la rédaction, souligne que « les “non-binaires” forment l’avant-garde d’un combat sociétal ». Dans les médias, sur les réseaux sociaux, au détour des couloirs des collèges et des lycées, un terme émerge avec insistance : « fluidité du genre ». Mais de quoi parle-t-on ?
La fluidité du genre ne désigne pas les personnes intersexes, nées avec une ambiguïté des organes génitaux, sur lesquelles le Sénat s’est penché récemment pour s’émouvoir d’opérations chirurgicales trop précoces. Pas plus que les gays et lesbiennes, dont l’orientation sexuelle sort du cadre hétéronormé dominant. Dérivé de l’anglais gender fluid, le terme englobe en revanche tous ceux qui, dans leur identité de genre, ne se sentent ni tout à fait homme ni tout à fait femme, ou à la fois homme et femme, ou encore homme né dans un corps de femme ou inversement, bref, tout ce qui ne correspond pas strictement à notre catégorisation binaire entre masculin et féminin.

Béguinage : quand le troisième âge s'inspire du Moyen Age

Par Lina Kortobi — 

Créé au XIIe siècle par des communautés de femmes chrétiennes, ce mode d’hébergement collectif est en plein renouveau, porté par des retraités refusant la solitude ou le côté impersonnel des maisons de retraite. Mais les projets se heurtent parfois à des divergences quant à la spiritualité des lieux.

Devant un immeuble en construction, une vingtaine de personnes discutent pendant que d’autres visitent leurs futurs appartements dans le nord de Tours. Parmi elles, quelques femmes célibataires, veuves ou divorcées, et un noyau de cinq amies qui «n’arrivent pas en terre inconnue». L’âge moyen approche 70 ans. Les environs calmes, très bétonnés, comptent de nombreuses structures pour «seniors». Un choix que ces personnes rassemblées ont refusé, parce qu’elles ont préféré vivre en béguinage. Une forme d’habitat semi-communautaire hérité du Moyen Age, qui revient en grâce depuis la fin des années 90.
«C’est toujours ce qu’on dit : le béguinage est le maillon manquant entre vivre seul chez soi et être dans une maison de retraite ou dans une institution médicalisée. Au début, on pensait s’adresser uniquement aux seniors, mais il y a finalement des personnes plus jeunes que ça a intéressées. Alors pourquoi pas ? Elles sont autonomes»,explique la coordinatrice de l’association Vivre en béguinage.