blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 4 juillet 2019

Le Parlement adopte définitivement la « loi anti-fessée »

La proposition de loi, votée au Sénat, signe la fin du droit de correction, hérité du XIXe siècle et qui est encore invoqué dans la jurisprudence.
Par   Publié le 2 juillet 2019
Les sénateurs ont voté, mardi 2 juillet, la proposition de loi de la députée du Val-de-Marne Maud Petit (MoDem) interdisant les « violences éducatives ordinaires ». Soit l’éradication de toute pratique éducative « basée sur la peur, la douleur et la sidération de l’enfant », selon le médecin généraliste Gilles Lazimi, à la pointe du combat contre les violences éducatives ordinaires.
Il aura fallu près d’un an et demi, et bien des moqueries, pour en arriver à l’adoption de ce que certains qualifient de loi anti-fessée. Dans sa dernière version, après son passage en commission des lois au Sénat le 26 juin, qui l’a adopté sans déposer aucun amendement, le texte contient désormais trois articles :
  • Le premier concerne la définition de l’autorité parentale, telle que caractérisée dans l’article 371 du code civil, en précisant désormais qu’elle « s’exerce sans violences physiques ou psychologiques ».
  • Le deuxième introduit « la prévention des violences éducatives ordinaires » dans le code de l’action sociale et des familles, en créant une obligation de formation pour les assistantes maternelles.
  • Le troisième article prévoit la remise d’un état des lieux sur la question par le gouvernement, à une date initialement fixée au 1er septembre 2019 (et qui devrait être modifiée compte tenu des délais).

  • Lire la suite ...

Féminicides : appel d’urgence

Par Virginie Ballet — 
Le 17 juin à Valenton (Val-de-Marne), chez les grands-parents d’Aïssatou Sow, tuée en 2016. A la télé, une photo de la jeune femme utilisée dans l’émission 'Crimes' de NRJ12.
Le 17 juin à Valenton (Val-de-Marne), chez les grands-parents d’Aïssatou Sow, tuée en 2016. A la télé, une photo de la jeune femme utilisée dans l’émission "Crimes" de NRJ12. Photo Rémy Artiges pour Libération

Un die-in se tiendra samedi à Paris pour dénoncer les meurtres de femmes commis par leur conjoint ou ex. Et inciter le gouvernement à prendre enfin des mesures fortes alors que 107 victimes ont été recensées en 2018.

Violences conjugales : au TGI de Pontoise, «psychologie et pédagogie»

Par Virginie Ballet — 

Violences conjugales : au TGI de Pontoise, «psychologie et pédagogie»
Violences conjugales : au TGI de Pontoise, «psychologie et pédagogie» Photo Alain Julien. AFP


Tous les vendredis dans le Val-d’Oise, les juges se penchent sur les violences conjugales. Avec le but d’éveiller les consciences.

Le chemin a été long, parfois effrayant. Mais Khadidia est catégorique : «Le résultat est positif.» Pour les violences qu’il lui a infligées, son mari vient d’être condamné en ce jour de juin à six mois de prison avec sursis, ainsi qu’à un euro de dommages et intérêts et au remboursement des frais de justice par le tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d’Oise). Ici, chaque vendredi, se tiennent des «audiences famille». Y sont jugées des affaires de pensions alimentaires, de violences sur les enfants, et surtout de violences conjugales, par des magistrats spécialisés. Environ 220 000 femmes de 18 à 75 ans sont victimes d’une forme de violence de la part de leur conjoint chaque année en France (1).

Inter-Collèges des Psychologues d'Ile de France

Résultat de recherche d'images pour "intercollèges des psychologues d'ile de france logo"

Quelques informations et nouveaux textes sur le site de l’inter collèges :

Voir sur le site de l’inter collèges [Évènements]

  • DIX-SEPTIEMES JOURNÉES DE PEDOPSYCHIATRIE de la Fédération Française de Psychiatrie : DE L’EVALUATION A LA RENCONTRE CLINIQUE, Lundi 9, Mardi 10, mercredi 11 septembre 2019
Voir sur le site : [Évènements]
  • PROJET DE LOI relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé. Nous vous communiquerons ultérieurement quelques écrits concernant ce projet. Nous pourrons bien sûr en discuter à la rentrée si vous le souhaitez.
Voir sur le site : [Actualités]
  • Newsletter de la CGT : « L’injonction évaluative ! »
Voir le site : [Métier]

  • ARTICLE : Écrits professionnels
Voir le site : [Articles]

  • ARTICLE : Imaginer un salariat sans subordination Par Danièle Linhart 
Le monde diplomatique Juillet 2017, pages 20 et 21 
Voir sur le site : [Articles]

  • ARTICLE : Psychiatrie bashing et intérêts privés - Le printemps de la psychiatrie, avril 2019
Voir sur le site : [Articles]

  • ARTICLE : État d'urgence en psychiatrie : Le lobby pharmaceutique au gouvernement ? Par Romain Lardjane et Barbara Stern – Mai 2019
Voir sur le site  [Articles]
  • ARRETE du 28 mai 2019 relatif au certificat national d'intervention en autisme 
Voir sur le site [Métier]
  • COMMUNIQUE de la CGT : « L’accès libre à la consultation d'un psychologue doit être possible, sans prescription médicale ! »
Voir sur le site [Métier]


Suicide à Sainte-Anne : l'hôpital psychiatrique échappe aux poursuites judiciaires

Résultat de recherche d'images pour "france info logo"
publié le 

Après le suicide d'Évaëlle, une collégienne de 11 ans victime de harcèlement scolaire, Nora Fraisse, la mère d'une autre adolescente réagit sur franceinfo. Sa fille Marion s'est donné la mort en 2013. Ce nouveau suicide, "c'est un aveu d'échec", réagit-elle. 

Une douleur et une souffrance partagée

"Je connais la douleur, la souffrance, et je comprends qu'il faut donner du sens à ce qui n'en a pas. Je veux dire à ces parents que je suis là, s'ils ont besoin. Il faut continuer le combat, on est forts, on va tenir pour nos enfants et pour tous les autres qui doivent résister", déclare-t-elle.
"Peut-être que si cette jeune fille avait entendu ce qu'on disait, peut-être que si on avait été plus forts, plus vigilants, peut-être que si on avait mis des actions plus fortes au niveau national, elle aurait compris qu'on peut s'en sortir, et peut-être qu'on aurait réussi à dire aux harceleurs que maintenant ça suffit, qu'il faut arrêter."
Nos enfants ne doivent pas mourir de harcèlement à l'école, sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas possible.
Nora Fraisse à franceinfo

Métiers du grand âge : les détails de la mission confiée à Myriam El Khomri

L’ancienne ministre est chargée par Agnès Buzyn de revaloriser les métiers d’aides-soignants et d’infirmiers. Elle devra rendre son plan le 15 octobre.
Par   Publié le 3 juillet 2019
C’est un nom dont la notoriété va donner un coup de projecteur sur un secteur en souffrance depuis des années. Myriam El Khomri s’est vue investie, mercredi 3 juillet, d’une « mission sur les métiers du grand âge » par Agnès Buzyn. « C’est une nouvelle étape, une étape majeure dans la réforme du grand âge et de l’autonomie que nous sommes en train de construire », s’est félicitée la ministre de la santé et des solidarités en installant la mission lors d’un colloque sur les innovations dans le secteur médico-social. « Travailler sur l’attractivité des métiers est une condition sine qua non de la réussite de toute réforme du grand âge. »

Autisme : « Nous sommes des sujets de droit et non des objets de soin »



PAR 

Basta ! a publié le 24 avril une tribune du collectif « Le Printemps de la psychiatrie », qui réunit soignants, patients et familles. Le collectif voyait, dans la volonté affichée de la secrétaire d’État aux personnes handicapées de ne plus confier l’accompagnement des enfants autistes aux psychiatres, l’intention de « ne plus financer les services publics et préférer verser des allocations aux personnes pour qu’elles financent des cabinets privés. » Le Collectif pour la liberté d’expression des autistes (CLE Autistes) a souhaité répondre à ce texte. « Nous, autistes, ne sommes pas les otages d’intérêts privés », défend le CLE Autistes dans cette tribune.

De récentes déclarations de Sophie Cluzel ont suscité l’ire de psychiatres [1]. Nous vous accordons que le retard de la France concerne moins l’autisme que le handicap. Nous le ressentons au quotidien : inaccessibilité des écoles, des salles de classe, des transports, des services de santé, des lieux de commerces et de loisirs, ou encore du travail...
Ce retard n’est pas spécifique à l’autisme, car il découle surtout de la vision du handicap, qui serait un problème individuel, causant une inadaptation à la société. La majorité des pays occidentaux ont évolué vers le modèle social du handicap. C’est le paradigme du droit international et européen sur le handicap, y compris dans la classification des handicaps de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans ce paradigme, le handicap n’est qu’une conséquence d’un fonctionnement physique, cognitif, psychique différent qui n’est pas admis par la société, en conséquence il n’y a pas de services adaptés à ces différences et des barrières construisent le handicap.
Le marché de l’autisme est déjà largement privé, puisque les délais peuvent monter jusqu’à trois ans d’attente pour un diagnostic en Centre de ressources autisme, et poussent beaucoup d’autistes à se tourner vers le privé pour le diagnostic ou pour l’accompagnement dans la vie ordinaire qui n’est pas fourni par vos services hospitaliers. Quant aux services médico-psychologiques (CMP, CMPP, CAMSP), le diagnostic d’autisme est majoritairement refusé ou nié.

Quand est-on soi-même ?




Mis en ligne le 
Parcours de ce dossier

Par moments, nous sentons que c’est là, que nous sommes vraiment nous-mêmes. Et pourtant, ces moments ne se ressemblent pas, cela survient parfois dans l’isolement ou en compagnie, dans l’activité ou l’inaction… Avoir le sentiment d’être soi-même, n’est-ce pas aussi impondérable qu’une expérience esthétique, comme quand un paysage vient soudain nous couper le souffle par son harmonie ?
Le philosophe Claude Romano, qui vient de publier une histoire inédite de la manière dont l’Occident envisage l’expérience d’être soi depuis Homère, nous montre qu’il y a trois voies principales pour atteindre cette étonnante adéquation intérieure.
Une transgenre, une méditante bouddhiste, un Nigérian installé en France depuis quinze ans, un comédien et une championne de plongée en apnée : nos cinq témoins racontent leur quête d’identité, sur laquelle se penche la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury – autrice des Irremplaçables.

mercredi 3 juillet 2019

Patrick Coupechoux : «La santé mentale ne soigne pas les psychotiques»

Résultat de recherche d'images pour "Patrick Coupechoux: «La santé mentale ne soigne pas les psychotiques»"

Voir la vidéo ...

Pour une prise en charge des jeunes en psychiatrie à Prémontré

Résultat de recherche d'images pour "L'union logo"
MIS EN LIGNE LE 3/07/2019 

L’Agence régionale de santé se dit prête “à étudier” un projet de structure en psychiatrie pour les jeunes de 16 à 25 ans.

Pour une prise en charge des jeunes en psychiatrie à Prémontré

“E
nfin une bonne nouvelle du côté de l’Établissement public de santé mentale départementale. La CGT assure avoir reçu un avis positif de l’Agence régionale de santé concernant le projet de création d’une structure spécifique pour les jeunes de 16 à 25 ans qu’elle défend depuis deux ans. Actuellement, les jeunes de ces âges sont mélangés aux adultes. Une situation souvent délicate à gérer pour les soignants et difficile à vivre pour certains adolescents.

mardi 2 juillet 2019

Faut-il légaliser le cannabis en France ? Vingt arguments pour se forger une opinion

Résultat de recherche d'images pour "les décodeurs logo"
Un rapport du Conseil d’analyse économique préconise de modifier la législation, comme l’ont fait le Canada, l’Uruguay et certains Etats américains.
Par  ,  et   Publié le 2 juillet 2019

Plantation de cannabis dans une serre en Californie.
Plantation de cannabis dans une serre en Californie. RICHARD VOGEL / AP
L’Uruguay en 2013, le Colorado et l’Etat de Washington en 2014, la Californie et le Canada en 2018… plusieurs pays ont fait récemment le choix de rendre légale la consommation de cannabis récréatif. En France, le débat ressurgit régulièrement. Il a jusque-là toujours été écarté d’un revers de main par les exécutifs qui se sont succédé.
La dernière offensive date du 20 juin : le Conseil d’analyse économique (CAE), un organisme chargé de conseiller le premier ministre, a plaidé pour une légalisation encadrée, alors que plusieurs députés de la majorité signaient un appel publié parL’Obs.
Pour comprendre le débat, nous avons étudié les différentes questions qui se posent.