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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 27 juin 2019



SUISSE

Stephen Vasey    

Aggravation psychothérapie

Brèves de Psy expérimente aujourd’hui avec une question et une réponse courte de chacun de nos 4 blogueurs.
4 points de vue, la psychothérapie est plurielle, bienvenue à la diversité des expériences,  des compréhensions, des croyances.
De Sylvie Saudan, Brigitte de Raemy, Thomas Noyer, Stephen Vasey
« Vous êtes tous un peu perchés vous les psys… », Angèle [Prénom fictif] me regarde avec un petit sourire. « On vous parle d’une flaque d’eau, vous nous répondez qu’on a un problème avec nos parents ».
Il était question de son opposition à consulter. Angèle est une jeune fille de 17 ans, suicidaire, hospitalisée à deux reprises suite à des tentamens graves.
« Il faut sûrement être perché pour s’intéresser à vous…vous me dites que vous n’avez aucune valeur ».

La réalité virtuelle thérapeutique : une réalité au Centre Neuro Psychiatrique St-Martin de Dave


JVE Publié le 

BELGIQUE

NAMUR
Le CNP St-Martin a récemment fait l'acquisition de deux dispositifs d'immersion en réalité virtuelle destinés à relaxer et à réduire l'anxiété. 

Ce mercredi 26 juin, les professionnels de la santé de la région ont été invités à découvrir cette nouvelle technologie qui complètera l’offre de soins de l’institution d’ici quelques jours.
Développé par la start-up française Healthy Mind, en collaboration avec des professionnels de la santé, ce logiciel d'immersion est une exclusivité en Belgique. Il est actuellement utilisé avec succès dans plusieurs établissements de santé en Europe et fait l'objet d'études cliniques rigoureuses.

L'idée du «suicide rationnel» pour les personnes âgées émerge aux États-Unis



Elles y pensent de plus en plus.

Repéré par Ines Clivio — 
Un suicide qualifié de «rationnel» parce qu'il ne résulte pas d'une souffrance mentale motivant un acte impulsif guidé par les affects. | Justin Natividad / Unsplash
Un suicide qualifié de «rationnel» parce qu'il ne résulte pas d'une souffrance mentale motivant un acte impulsif guidé par les affects. | Justin Natividad / Unsplash

Doit-on légaliser la mort voulue par un être humain? Le débat avance plus vite aux États-Unis qu'en France, puisque depuis le 13 juin dernier, le Maine est le huitième État à avoir fait entrer le suicide médicalement assisté dans sa législation. Les seniors américain·es vont encore plus loin. Ces générations avancent l'idée que la mort pourrait être encadrée médicalement avant même qu'un individu se trouve en phase terminale, comme l'exige la loi pour le moment. Il s'agirait alors d'un «suicide rationnel».


La captation de notre attention décryptée par quatre scientifiques

Multiplication des outils numériques, accélération du rythme de nos vies… Lionel Naccache, Virginie van Wassenhove, Jean-Philippe Lachaux et Patrice Huerre analysent les processus et l’impact de la sursollicitation de notre attention, cet « or contemporain ».
Propos recueillis par   Publié le 24 juin 2019
Pourquoi devenons-nous impatients ? Que se joue-t-il physiologiquement ? Quelles en sont les conséquences ? Le regard de quatre spécialistes…

« On nous suggère une illusion d’autonomie »

Lionel Naccache, neurologue.
La notion d’impatience à l’attente, dont nous faisons personnellement l’expérience, est entretenue par le fait que, en quelques années à peine, cette impatience est désormais externalisée dans notre environnement : à un arrêt de bus, on vous dit quand il va arriver ; dans votre voiture, votre GPS vous donne le délai pour atteindre votre destination… Auparavant, on avait une sorte d’estimation interne de cette impatience.
Si vous faites attention, quasiment chaque situation qui nous met en rapport avec un délai temporel à gérer bénéficie de cette externalisation. On nous renvoie directement un petit marqueur temporel qui, s’il n’existe plus, génère désormais une frustration.

Votre bébé pleure ? Cet algorithme traduit les besoins qu’il vous communique



L’un des cauchemars les plus fréquents pour un parent est certainement de répondre aux pleurs d’un bébé. Incapable de communiquer par le langage, le bambin pleure dans le but de communiquer une certaine émotion, un certain message que nous ne sommes pas encore en mesure de bien décrypter. Mais bientôt, un algorithme pourrait bien rayer définitivement cette frustration. Explications.

UNE « TRADUCTION » DES PLEURS


Dans une étude publiée par des scientifiques américains des universités du Northern Illinois et du New Jersey, un algorithme a été mis au point. Ce dernier serait capable d’identifier rapidement le message qu’un bébé est susceptible d’envoyer à travers un pleur. En clair, les scientifiques ont considéré les pleurs comme des signaux de communication, que l’on pourrait traduire en utilisant les intelligences artificielles.

mercredi 26 juin 2019

« The Mountain » : les perversions de la psychiatrie au temps d’Eisenhower

L’étrange et déprimant road movie de Rick Alverson suit les tribulations d’un chirurgien spécialiste de la lobotomie, dans les Etats-Unis des années 1950.
Par   Publié le 26 juin 2019
Jeff Goldblum dans « The Mountain », de Rick Alverson.
Jeff Goldblum dans « The Mountain », de Rick Alverson. STRAY DOGS DISTRIBUTION
L’avis du « Monde » – Pourquoi pas
C’est un épisode atroce, exhumé des annales médicales : les derniers moments de la vogue des lobotomies dans les hôpitaux psychiatriques américains. Ce n’est pourtant pas un film atroce – même si quelques séquences défient la résistance du spectateur. Rick Alverson, qui travaille depuis une décennie aux marges du cinéma américain, a construit autour de ce thème – que reste-t-il d’un humain une fois qu’on a détruit une part essentielle de son être ? – un voyage rêveur, ralenti, filmé dans les paysages hivernaux du Nord-Ouest des Etats-Unis, traversé d’éclairs de violence et de cruauté.
Alors que les premiers neuroleptiques font leur apparition, le docteur Wallace Fiennes (Jeff Goldblum, mélancolique et toxique) a de plus en plus de mal à convaincre les directeurs des établissements qu’il démarche à le laisser opérer sur leurs patients. Sa technique, un coup de pic dans les lobes, à travers la cavité oculaire, est pourtant au point. Mais les temps changent et les pérégrinations du praticien vieillissant à travers l’Oregon et le Washington sont de moins en moins fructueuses. Il embarque néanmoins Andy (Tye Sheridan), jeune homme au regard éteint, dans sa Coccinelle Volkswagen, à charge pour son nouveau collaborateur de photographier les opérés, avant et après.
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Urgences : les données du malaise

Par Jean-Baptiste Arcuset — 

Démarrée il y a un peu plus de trois mois, étendue progressivement à toute la France, la grève des urgences se poursuit alors que la canicule sévit. Les personnels protestent contre la logique de rentabilité qui est imposée au système de santé français, dont ils sont tout autant victimes que les patients. Plus de 21 millions de passages annuels aux urgences, des dizaines de milliers de lits supprimés en dix ans, 73% d’infirmiers et aides-soignants en souffrance morale et physique… De nombreuses données illustrent le malaise.

En vingt ans, un doublement du nombre de passages

Depuis 1996, le nombre de passages aux urgences a doublé, passant de 10 à plus de 21,4 millions en 2017 (les urgences publiques constituent plus de 80% du total des structures privées et publiques). Une augmentation prévue mais aggravée par la réforme de la permanence des soins en 2002 : «Depuis que l’ancien ministre de la Santé Jean-François Mattei a supprimé l’obligation de garde incombant aux médecins libéraux, à certaines heures les gens ne trouvent plus de cabinet ouvert. Ils n’ont d’autres choix que de venir aux urgences», explique Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).

CMU/AME : plus d’une femme sur cinq sans domicile rapporte un refus de soins

Nordine El Bartali
| 25.06.2019



  • cmu
Crédit Photo : PHANIE

Près de 22 % des femmes sans domicile en famille hébergées en Île-de-France et disposant de la CMU ou de l’AME rapportaient avoir subi un refus de soins à cause de ces couvertures sociales. C’est ce que révèle une étude publiée ce jour par Santé publique France dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Une pratique délétère et contraire à la loi, qui constitue une barrière à l’accès aux soins de ce public vulnérable dont l’état de santé requiert une prise en charge médicale.

Montpellier : La Carmagnole accueille Gérard Miller autour de « La folie à l’abandon », vendredi 28 juin

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26 juin 2019


La Carmagnole accueille, vendredi 28 juin, Gérard Miller, psychanalyste, professeur d’université, réalisateur et éditorialiste qui viendra présenter son film documentaire « La folie à l’abandon ».

La projection du documentaire sera suivie d’un débat, animé par Hervé Bokobza (psychiatre) et Denis Brouillet (professeur honoraire de psychologie) en présence de la députée de l’Hérault, Muriel Ressiguier (La France insoumise).



PLOËRMEL. SELON LA CGT, L’HÔPITAL DE JOUR MENACÉ DE « FERMETURE IMMINENTE »

Les Infos du Pays Gallo

Dans un communiqué, la CGT EPSM annonce un rassemblement devant l’Hôpital de Jour de psychiatrie Brocéliande de Ploërmel et cela dans le cadre d’un appel à la grève au sein de l’EPSM (établissement public de santé mentale) Morbihan de Saint-Avé. Ce rassemblement est prévu ce jeudi 27 juin 2019 à 10 heures
« Par ce communiqué nous vous informons de la tenue d’un rassemblement le 27 juin 2019 à 10h00 devant l’Hôpital de Jour de Psychiatrie Brocéliande (30 Bd Laënnec 56800 Ploërmel).
Ce rassemblement a lieu le jour d’un appel à la grève au sein de l’EPSM Morbihan de St Avé.

DU BÂTARD ET DU BIZARRE : DANS LE MIROIR DUBUFFET

Par Judicaël Lavrador— 

A Marseille, une exposition mêle des productions de l’inventeur du concept d’«Art brut» avec celles d’artistes qu’il a remarqués.

«Le Géologue» (1950), de Jean Dubuffet.
«Le Géologue» (1950), de Jean Dubuffet. Photo Sandra Pointet. Fondation Gandur pour l’Art. ADAGP
Si l’exposition ouvre grand les portes du Mucem au «barbare»Jean Dubuffet, coupeur des têtes trop bien pensantes de la culture occidentale («asphyxiante»), elle se laisse aussi volontiers envahir par la cohorte d’artistes mercenaires que l’inventeur de l’Art brut (de l’expression du moins, en 1945) n’aura cessé de dénicher, d’observer, de collectionner, de documenter et de présenter. C’est donc une expo en partie collective, notamment dans sa deuxième partie, la plus vaste des trois. Dans un accrochage labyrinthique et poreux à la fois, se déploie un corpus bâtard et bizarre de sculptures, d’outils, de dessins ayant pour seul point commun d’être un jour ou l’autre tombés sous les yeux admiratifs de Dubuffet.

La première drogue psychédélique

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Mike Jay est un spécialiste britannique de l’histoire des drogues. Dans son dernier ouvrage, il s’intéresse à une substance hallucinogène, la mescaline. Cet alcaloïde provient de deux variétés de cactus que l’on trouve principalement dans les Andes péruviennes et au Mexique. « L’analyse de Jay est pleine de nuances, elle examine les usages et les effet de la mescaline au sein d’une grande variété de contextes historiques et culturels », commente Ian Sansom dans The Guardian

La mescaline se trouve être l’une des drogues psychédéliques les plus anciennes du monde, apprend-on. Certaines civilisations précolombiennes en consommaient lors de cérémonies rituelles : la transe induite par ce psychotrope permettrait d’entrevoir des événements futurs.  À la suite de la conquête espagnole du Mexique, au XVIe siècle, la mescaline se fraya un chemin jusqu’en Europe. Synthétisée en 1919, elle intéressa les médecins qui espéraient pouvoir en tirer un traitement contre la schizophrénie, raconte Mike Jay.   


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Mescaline: A Global History of the First Psychedelic, de Mike Jay, Yale University Press, 2019.


Un allaitement plus bref pour les enfants atteints de troubles du spectre autistique

Publié le 21/06/2019




Une étude réalisée sur six sites aux États-Unis compare les pratiques d’allaitement chez les mères d’enfants avec troubles du spectre autistique (TSA) et chez les mères d’enfants neurotypiques (c’est-à-dire sans TSA).

Après ajustement des données (présence ou absence d’allaitement, et sa durée en mois) pour certains facteurs concernant l’enfant ou sa mère (relatifs à la démographie et à la grossesse), les auteurs constatent un pourcentage presque identique de mères ayant allaité dans les deux groupes : 85,7 % dans le groupe d’enfants avec TSA et 90,6 % dans le groupe-contrôle. Mais ils notent cependant que les mères d’enfants avec TSA les ont allaités « pendant une période plus brève » : comparativement aux mères d’enfants neurotypiques, les mères d’enfants avec TSA évoquent plus souvent un allaitement de courte (< 6 mois) ou de moyenne durée (entre 6 et 12 mois) qu’un allaitement prolongé (≥ 12 mois).

Handicap: la "société inclusive" prônée par le gouvernement inquiète les associations

retour à l'accueil

AFP, publié le mardi 25 juin 2019
Le gouvernement le répète à l'envi: il prône l'"inclusion" des personnes handicapées en milieu ordinaire, à l'école, à leur domicile ou au travail. Mais ce "virage inclusif" inquiète de plus en plus les associations, qui craignent une transition "au rabais" ou au détriment des plus fragiles.
La secrétaire d'Etat chargée du dossier, Sophie Cluzel, veut développer une "société inclusive", qui ne cantonne pas les personnes handicapées dans des institutions spécialisées.
Si les associations de personnes handicapées disent globalement partager cet objectif, elles font part de leurs doutes quant au "chemin pour y parvenir".
Dénonçant une "inclusion au rabais" et une "politique du handicap trop souvent déconnectée des réalités", l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei), a récemment demandé au gouvernement un "plan d'actions" pour une "transition inclusive effectivement concertée et solidaire", afin de répondre à l'"angoisse croissante" des familles.

Dépendance à l’alcool : le miracle de la psilocybine

Santé sur le net

Jun 25, 2019  par 

La prise en charge de l’alcoolodépendance constitue un enjeu majeur de santé publique. Toutes les pistes sont étudiées, et notamment celles des substances hallucinogènes. L’une d’entre elles, la psilocybine, pourrait s’avérer intéressante, selon des résultats préliminaires, présentés lors du dernier congrès de l’American Psychiatric Association à San Francisco.
Un verre d'alcool

Alcoolodépendance et substances hallucinogènes

La recherche de nouvelles substances thérapeutiques utilisables en psychiatrie s’intéresse de près aux substances dites psychédéliques. Parmi ces substances, deux font l’objet d’un intérêt croissant :
  • La psilocybine, un hallucinogène naturel, puisqu’il s’agit du principe actif des champignons hallucinogènes de la famille des Psilocybes ;
  • Le LSD, l’acide lysergique diéthylamide.
Ces deux substances activent la voie d’un neurotransmetteur particulier, la sérotonine. Elles suscitent l’intérêt des chercheurs pour leur potentiel intérêt dans le traitement de certaines affections psychiatriques.

Récemment, des chercheurs américains se sont penchés sur l’effet de la psilocybine dans la dépendance à l’alcool, ou alcoolodépendance. Et cette substance psychédélique pourrait s’avérer particulièrement intéressante.

BIENTÔT LA RENTRÉE POUR LES IPA EN PSYCHIATRIE




Un an après la parution des premiers décrets encadrant la pratique avancée infirmière (PAI), les référentiels pour la psychiatrie et la santé mentale sont finalisés. Que recouvre ce nouvel exercice ? Comment se former ?

Pour accéder à l'article ...

HYPNOSE ET COMMUNICATION THÉRAPEUTIQUE




N° 239 - JUIN 2019


N° 239 - Juin 2019

La communication hypnotique peut être définie comme l’art d’utiliser différents procédés de langage issus de l’hypnose formelle (hors transe), au cours d’un dialogue soignant soigné, pour atteindre un objectif. Au-delà de ses aspects techniques, cette communication produit un contexte et une présence thérapeutique particulière, centrée sur les ressources du patient. En psychiatrie, cette approche est souvent adaptée par sa flexibilité et son caractère pragmatique à la diversité des situations. Éclairage théorique et expériences cliniques.


Anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques... Quelles différences ?

le 25 juin 2019





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Invité de Wendy Bouchard dans Le Tour de la question sur Europe 1, Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie à l'hôpital de Créteil, détaille les caractéristiques des trois grandes familles de neuroleptiques.Lire la suite ...

Jusqu’à 30 jours de congé paternité de plus pour les pères des bébés hospitalisés après un accouchement

Cette mesure avait été votée à l’unanimité par les députés lors du passage du projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2019 à l’Assemblée.
Le Monde avec AFP Publié le 25 juin 2019
Un médecin s’occupe d’un bébé prématuré dans un incubateur du service néonatal du centre hospitalier de Lens, le 4 décembre 2013.
Un médecin s’occupe d’un bébé prématuré dans un incubateur du service néonatal du centre hospitalier de Lens, le 4 décembre 2013. PHILIPPE HUGUEN / AFP
Les pères, dont le nouveau-né est hospitalisé dans une unité de soins spécialisés après un accouchement, pourront bénéficier d’un congé paternité supplémentaire à partir du 1er juillet, selon un décret paru mercredi 25 juin au Journal officiel.
La durée de ce nouveau congé paternité pendant la période d’hospitalisation de l’enfant est fixée à trente jours consécutifs maximum. Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance du bébé.
Ce congé s’applique à tous les régimes de Sécurité sociale et suit les même modalités d’indemnisation que celles du congé paternité actuel, soit le versement d’une indemnité journalière pour tous les salariés et les travailleurs indépendants et l’attribution d’une allocation de remplacement pour les exploitants agricoles.
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