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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 septembre 2018

Les psychologues dénoncent l'immobilisme face à la réforme de leur statut

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SUISSE 
23/09/2018

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Les psychologues protestent contre le système de 
rémunération dit "de délégation".19h30 / 2 min.
De nombreux psychologues ne sont pas satisfaits de leur statut. Le système actuel ne leur permet pas d’être remboursés par l'assurance de base sans passer par un médecin spécialisé. Ils critiquent l'immobilisme de la Confédération.

Le système dit de délégation est en place à l'heure actuelle. Ce qui signifie qu'un psychologue-psychothérapeute ne voit ses prestations remboursées par l'assurance maladie obligatoire que s'il travaille sous le contrôle et au sein du cabinet d'un psychiatre ou d'un médecin spécialisé.


Laelia Benoit, aux côtés des enfants face à la peur de l’école

Cette pédopsychiatre montre comment les sciences sociales éclairent l’étude de l’autisme ou de la psychose. Elle lance une enquête participative sans précédent sur la phobie scolaire.
LE MONDE  |  Par 



Laelia Benoit à Paris le 28 février 2017.
Laelia Benoit à Paris le 28 février 2017. SERGE CANNASSE


Les usages d’internet sont-ils les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale ?


L'internet des familles modestes de Dominique Pasquier
Il semble toujours difficile de saisir une enquête sociologique, car, comme toute bonne enquête sociologique, celles-ci sont surtout qualitatives et se fondent sur des témoignages peu nombreux et variés… dont il semble difficile de dégager des lignes directrices. C’est pourtant ce que réussit à faire la sociologue Dominique Pasquier dans son livre, L’internet des familles modestes en s’intéressant aux transformations des univers populaires par le prisme des usages et des pratiques d’internet.

Alors qu’il n’y a pas si longtemps, la fracture numérique semblait ne pouvoir se résorber, les usagers les plus modestes semblent finalement avoir adopté les outils numériques très rapidement, à l’image de l’introduction de la photographie au début du XXe siècle dans les sociétés rurales traditionnelles qu’évoquait Pierre Bourdieu dans Un art moyen. L’internet des classes dominantes et urbaines a colonisé la société, rapporte Dominique Pasquier dans son étude où elle s’est intéressée aux employées (majoritairement des femmes) travaillant principalement dans le secteur des services à la personne et vivant dans des zones rurales. En matière de temps, d’utilisation des services en lignes, les usages d’internet des plus modestes ont rejoint les taux d’usages des classes supérieures. Reste à savoir si les usages sont les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale. Interview.
InternetActu.net : Existe-t-il un usage populaire d’internet ? Quelles sont les caractéristiques d’un internet des familles modestes ?

Dominique Pasquier : Il n’a pas de caractéristique particulière. C’est un usage comme les autres en fait, avec quelques poches de spécificités, et c’est finalement ce qui est le plus surprenant. Parmi ces spécificités – qu’il faudrait valider en enquêtant plus avant sur des familles plus pourvues en revenus et en capital culturel -, il y a le refus d’utiliser le mail ou l’obligation de transparence des pratiques entre les membres de la famille, mais qui existent peut-être sous une forme ou une autre dans d’autres milieux sociaux. Le plus étonnant finalement, c’est de constater que pour des gens qui se sont équipés sur le tard, combien ces usages sont devenus aisés et rituels. Je m’attendais à trouver plus de difficultés, plus d’angoisses… Mais cela n’a pas été le cas. Les familles modestes se sont emparées d’internet à toute vitesse. Ils font certes des usages plutôt utilitaristes de ces outils polymorphes. Ils ont peu de pratiques créatives. Participent peu. Mais n’en ont pas particulièrement besoin. L’outil s’est glissé dans leurs pratiques quotidiennes, d’une manière très pragmatique. Les gens ont de bonnes raisons de faire ce qu’ils font de la manière dont ils le font.

A l’école, la dure loi des « populaires »

Drôles, cruels, stylés, ils font la pluie et le beau temps. Ces adolescents assoient leur notoriété sur la crainte qu’ils inspirent. Les « normaux » n’ont qu’à bien se tenir.
LE MONDE  |    Par 
Collège Léonard de Vinci, à Witry-les-Reims, dans la Marne.
Collège Léonard de Vinci, à Witry-les-Reims, dans la Marne. MYR MURATET / DIVERGENCE

Le pire cauchemar de tout ado ? Se retrouver seul sur un banc, dans la cour du collège, à faire semblant d’envoyer des SMS. Pire : manger son sandwich en cachette, entre deux rayonnages du centre de documentation et d’information (CDI), pour éviter la cantine. Etre, en un mot, le paria du système de castes qui prévaut durant toutes les années collège, au sommet duquel trônent les « populaires ».
Les familles n’en entendent qu’incidemment parler. « Non, elle, je ne peux pas l’inviter, c’est une populaire… », lâche l’ado dont on prépare l’anniversaire. Drôle de mot, drôle d’autocensure, songera le parent, sans forcément mesurer l’impact de cette hiérarchie implicite sur la santé mentale de sa progéniture.
Chaque année, dans ses consultations, à Paris et à Lyon, consacrées aux souffrances scolaires, la psycho-praticienne ­Emmanuelle Piquet reçoit un bon demi-millier d’élèves « invisibles aux yeux des autres », atteints de ce qu’elle nomme « le syndrome de popularité ». Ces sept ou huit dernières années, elle a vu le phénomène s’intensifier : « Même les enfants qui n’ont pas de problème de popularité sont tétanisés à l’idée d’en avoir. »

RENCONTRE FEDERATION DES PRACTIQUES 30 Juin 2018

Colifatafrance

Rencontre pour la création d'une FEDERATION DE PRACTIQUES a Lieu Dit. 6, rue Sorbier, Paris. 30 juin 2018. 
Merci Lieu Dit!!!!!

MANIFESTE POUR UNE FEDERATION DE PRATIQUES
Depuis plus de 20 ans, le champ de la folie et de la souffrance psychique a connu une destruction renforcée des institutions par les politiques de « santé mentale » et du «handicap, destruction s'’appuyant sur un utilitarisme économique et subjectif avec son cortège de découragement et de résignation...

samedi 22 septembre 2018

Un genêt hégélien Par Elisabeth Roudinesco

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Je me souviens fort bien de la publication de Glas en 1974. L’ouvrage était surprenant, complexe, déroutant et Louis Althusser l’avait soigneusement déposé sur la table basse de la pièce où il recevait ses visiteurs. Un jour que je venais à l’École, pour aller ensuite déjeuner avec lui dans un restaurant chinois qu’il aimait particulièrement, je me mis à lire Glas, livre à deux voix et à deux mains : deux colonnes, l’une consacrée à Jean Genet et l’autre à Hegel. Le savoir absolu d’une part, entre dialectique de la raison et hommage à Antigone, sur fond de déconstruction généalogique de toutes les « saintes familles », L’immaculée conception de l’autre, sorte de glacis ou d’espace galactique : l’un représente l’autre et réciproquement, comme les colonnes – ou les colosses – d’un temple en ruines à la façon d’un tableau d’Hubert Robert.
Althusser écrit le nom de l’écrivain (Genet) avec un accent circonflexe et j’imagine la réaction de Derrida à la lecture de cette lettre. Combien de fois le nom de Genet a-t-il été assimilé à celui de cet arbuste à fleurs jaunes (le genêt) de la sainte famille des Fabaceae, composée de nombreuses variantes généalogiques : genêt épineux, cendré, poilu, ailé, d’Allemagne, d’Espagne, d’Angleterre. Et Derrida notait toujours cette confusion entre les deux noms, un substantif et un nom propre, celui avec et celui sans accent. Je me souviens de son rappel à l’ordre quand il me fit un jour remarquer que je ne savais pas choisir entre les deux graphies, utilisant tantôt l’une, tantôt l’autre.

LIBAN Histoires d’amour, de séparation et de souffrance (5)

L'Orient-Le Jour
LA PSYCHANALYSE, NI ANGE NI DÉMON

Il y a longtemps, pendant ma formation de jeune psychiatre à Paris, je dirigeai une équipe psy multidisciplinaire au Centre médico-psychologique (CMP) de Créteil, dans le Val-de-Marne. Dans la politique du secteur public en France, le pays est divisé en secteurs comprenant un hôpital central, des CMP, des hôpitaux de jour, des appartements thérapeutiques etc., de quoi permettre aux patients psychiatriques de bénéficier de soins divers, y compris à domicile.
Lorsqu’un citoyen se comportait de manière étrange et dangereuse et qu’il n’était pas connu des services de psychiatrie, la Direction de l’action sanitaire et sociale (DASS) prévenait le CMP. Il s’agissait de nous informer sur la personne en question afin de lui proposer éventuellement nos services de psychiatrie.
Daniel, un facteur d’une cinquantaine d’années, sans aucune raison apparente, mit un jour sa vieille tante à la porte. Or cette femme était sur une chaise roulante et incapable de prendre soin d’elle-même. Alertés, les voisins préviennent la police qui se rend sur place, hospitalise la tante et cherche à entrer en contact avec Daniel. Sans résultat. Il était enfermé chez lui et refusait d’ouvrir à quiconque. Prévenue dans un second temps par la police, la DASS nous informe qu’il fallait faire quelque chose. Après plusieurs lettres lui expliquant la situation et lui proposant de le rencontrer, aucune réponse ne nous parvint. Nous décidons de lui rendre visite après l’en avoir informé par courrier. Nous restons devant sa porte environ une demi-heure sans aucun résultat. Nous répétons la visite plusieurs fois mais toujours sans aucune réponse de sa part.

Le blues des gynécologues face à la dénonciation des violences obstétricales

Refus de la pilule ou du stérilet hormonal, dénonciation de propos déplacés… Face à des patientes très informées et dont la parole s’est libérée, la profession est déboussolée.
LE MONDE  |  Par 

Cette dernière année, le docteur J. l’a passée à attendre une seule chose : qu’elle s’arrête. Il a compté les semaines jusqu’à ce jour de printemps, où, enfin, il a quitté son cabinet. Il l’a aimé, pourtant, son métier, mais ces derniers mois, c’était devenu « épouvantable ».

En immersion dans un centre Alzheimer : un reportage au plus près du sujet malade

le 21.09.18

"Soyons tous à l'heure" pour la Journée Mondiale Alzheimer ce 21 septembre 2018, tel est l'appel de l'Association France Alzheimer. Une exhortation qu'Infirmiers.com a saisi. Le Centre Les Parentèles de la rue Blanche, à Paris, nous a ouvert ses portes. L'occasion d'avoir une approche plus réaliste du quotidien de ces patients et notamment de mieux comprendre l'apport, indispensable, de leur prise en charge psycho-sociale.

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Alzheimer : querelles sur un diagnostic

Par Catherine Mallaval — 
Depuis 2008, Yann Castanier photographie ses grands-parents, atteints, lui, par la maladie d’Alzheimer, puis elle, en 2015, par une démence apparentée.
Depuis 2008, Yann Castanier photographie ses grands-parents, atteints, lui, par la maladie d’Alzheimer, puis elle, en 2015, par une démence apparentée.Photo Yann Castanier. Hans Lucas

Si nul ne conteste la réalité des symptômes ou la souffrance des patients et de leurs proches, Alzheimer continue de diviser. Maladie ou conséquence naturelle du vieillissement ?

Efficacité de l’homéopathie : que dit la science ?

LE MONDE |  | Par 
Si le débat autour de l’efficacité de ces traitements perdure dans l’opinion publique, il a cessé dans la communauté scientifique : outre son effet placebo, aucune étude n’a pu démontrer rigoureusement l’efficacité de l’homéopathie.
Dans la famille des controverses médicales, celle sur l’homéopathie est probablement l’une des plus anciennes. Une arlésienne qui n’en finit pas de diviser les professionnels de santé, particulièrement ravivée cette année par une tribune parue dans Le Figarodu 19 mars et signée par 124 professionnels de la santé, qualifiant l’homéopathie d’« irrationnelle », « dangereuse » et « coûteuse », ce à quoi a répondu le Syndicat national des médecins homéopathes français en assignant devant la justice de l'ordre des médecins plusieurs dizaines de confrères et de consœurs signataires pour « non-confraternité » et « non-respect du code de déontologie ».

Plan santé de Macron : déboussolés, les hospitaliers entre enthousiasme, bienveillance et forte inquiétude

Martin Dumas PrimbaultMarie Foult
| 20.09.2018



macron hospitaliers
Crédit Photo : S. Toubon
De la bonne volonté sur le papier mais des mesures incertaines et un manque de moyens. Voilà qui résume le ressenti du monde hospitalier (praticiens, fédérations) après l'annonce du plan santé 2022. S’ils partagent une bonne partie du diagnostic et de la stratégie (notamment une gradation plus lisible et des mesures pour les carrières médicales), beaucoup pointent déjà l'insuffisance de moyens pour organiser la recomposition hospitalière. 

Grève illimitée à l'hôpital psychiatrique d'Auch

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Le piquet de grève devant l'établissement
Le piquet de grève devant l'établissement

Depuis jeudi matin, les personnels de l'hôpital psychiatrique d'Auch ont déclenché un mouvement de grève illimitée. Les grévistes protestent, notamment, contre un manque de moyens humains et matériels qui entraîne des perturbations graves dans les soins apportés aux malades.


Grève générale au CHU de Saint-Étienne

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Par Sandrine Morin   20 septembre 2018

Le 14 septembre 2018, le service psychiatrie de l'hôpital de Saint-Étienne lançait un mouvement de grève illimitée. Une semaine après, tous les services du CHU sont concernés par la mobilisation. Une manifestation est prévue dans la matinée pour sensibiliser tous les usagers.

7.350 personnes travaillent au CHU de Saint-Étienne
7.350 personnes travaillent au CHU de Saint-Étienne 
© Radio France - Émeline Rochedy

Des moyens pour des soins humains ! C'est le mot d'ordre de la grève générale lancée ce vendredi 21 septembre 2018 au CHU de Saint-Étienne. Plus précisément, c'est le mouvement lancé la semaine passée dans le service psychiatrie qui fait tâche d'huile. Les salariés des autres services rejoignent eux aussi le mouvement. 


Niort : la grève continue au service de psychiatrie de l'hôpital

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Par C.Hinckel et C.Massé   le 20/09/2018
A l'appel de la CGT et de FO, le personnel en grève du service psychiatrie du centre hospitalier de Niort ont reconduit leur mouvement de grève ce jeudi. / © Clément Massé/ France 3A l'appel de la CGT et de FO, le personnel en grève du service psychiatrie du centre hospitalier de Niort ont reconduit leur mouvement de grève ce jeudi. / © Clément Massé/ France 3
Le conflit dure depuis plusieurs semaines au sein du pôle psychiatrie du Centre Hospitalier de Niort et depuis la semaine dernière, des piquets de grève sont installés devant l'établissement.


En sous-effectif chronique


Le malaise est installé depuis longtemps au sein de ce service et d'autres mouvements de protestation ont déjà eu lieu, comme en 2016Syndicats et personnel réclament la création de postes de personnel soignant et de médecins pour pouvoir faire face à l'ampleur des tâches et accueillir les patients dans de meilleures conditions.
"On ne demande pas une hausse de salaire ni une augmentation des effectifs juste un effectif suffisant, qui est normé, pour prendre en charge les patients et avoir une qualité de soins. Aujourd'hui on est en sous-effectif partout" explique Alain Rochette, secrétaire syndicat FO au CH Niort.

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Une journée dans un hôpital psychiatrique, « faites abstraction »

Révolution Permanente

Nous publions le témoignage d'un patient qui a passé une journée dans une institution psychiatrique et nous fait part des problèmes structurels et politiques auxquelles est confrontée la question de la santé mentale en France.

Macron peut bien fanfaronner avec son « plan santé », la vérité c’est que lui et ses petits copains se foutent pas mal de la santé des malades mentaux. Les coupes budgétaires du gouvernement dégradent les conditions de travail des personnels, privent les infirmières de leur possibilité d’accomplir dignement et correctement leur travail et fragilisent les populations les plus exposées à la misère sociale et l’austérité. La possibilité d’établir des relations humaines disparaît à mesure que les tailles dans les budgets se creusent. Résultat : rien dans ces endroits ne vous aide à guérir. On vous y « soigne » par la force brute de cocktails médicamenteux qui annihilent en vous la maladie tout autant que la vie. C’est peu coûteux. C’est simple. Cela rapporte gros aux entreprises pharmaceutiques. C’est un élagage en gros plutôt qu’une opération qui vise à rétablir et réinsérer les personnes souffrant de troubles mentaux.
Voilà l’état de la psychiatrie en France en 2018. Et j’en ai fait l’expérience directe lorsque j’ai été contraint d’être hospitalisé pour cause de trouble bipolaire pendant une journée – m’enfuyant littéralement de l’hôpital psychiatrique dans lequel j’ai été interné tant l’environnement est oppressant et anxiogène.