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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 3 mai 2018

Infirmiers de pratique avancée : la profession déçue par la nouvelle version des projets de décrets

  

Dans un communiqué commun, les représentants de dix organisations* professionnelles infirmières ont fait part de leur étonnement et de leur déception à la lecture de la version amendée du projet de décret en Conseil d'Etat relatif à l'exercice en pratique avancée. 

Le décret d'application est attendu depuis la loi de modernisation de notre système de santé. Il doit définir le périmètre d'intervention et la formation des infirmiers de pratique avancée. 

Retour sur le statut d'IPA

Le statut d'IPA, créé par la loi du 26 janvier 2016 donc, existe déjà dans d'autres pays comme les Etats-Unis et le Canada : ces infirmiers qui sont formés à l'université, de niveau master 2, deviennent expert en cancérologie, en gérontologie, en psychiatrie ou encore en diabétologie. 
Dans ces pays, ils peuvent être consultés en premier recours, sans prescription médicale. Les IPA peuvent prescrire certains traitements, à l'instar des sages-femmes, et bénéficier d'une extension de leur champ de compétence, leur permettant d'intervenir dans des situations complexes. Affectés à des postes transversaux dans les hôpitaux, ils peuvent aussi être très utile en ville. 
Dans un contexte d'un système de soins français débordé (urgences saturées par l'afflux de patients, désertification médicale), d'une offre de soins qui tend de plus en plus vers l'ambulatoire, ainsi que du vieillissement de la population, ces nouveaux acteurs de santé auraient un rôle majeur à jouer en matière de santé publique en France

Un projet de décret qui déçoit... encore

En mars dernier, une première version du projet de décret avait déjà été contestée par les organisations infirmières, mais aussi, pour des raisons opposées, par des syndicats de médecins  - les uns estimant que les IPA étaient trop écartés du premier recours, les autres estimant au contraire, qu'ils prendraient trop de place, au détriment des médecins généralistes -.

Pour 90% de la profession, l'infirmier du futur aura plus de responsabilités

Plus de 90% des infirmiers pensent qu'en 2030 ils joueront un rôle de coordination au sein des équipes, avec des responsabilités accrues. C'est ce que dévoile une étude menée fin 2017 par la mutuelle MACSF. Le point est aussi fait sur l'innovation. Les infirmiers craignent cependant une déshumanisation des soins et de l'hôpital.

«NOUS, LES INTRANQUILLES», FOLIES DOUCES À REIMS

Par Luc Chessel   — 

Coréalisé avec des patients du Centre Antonin Artaud, ce docu se penche sur une thérapie qui mise sur l’écoute et le collectif.

Dans ce film de groupe, Nicolas Contant ne met pas en avant les grands discours.
Dans ce film de groupe, Nicolas Contant ne met pas en avant les grands discours. Photo Esperanza Productions


«Dans la démarche psychiatrique, les principaux intéressés, les "malades mentaux", comme on les appelle de façon bizarre, sont à travers les comportements les plus divers d’une hypersensibilité à tout ce qui les entoure : d’où l’importance de traiter ces entours. Cela peut sembler très simple, mais on sait bien que le simple est tout le contraire du simplisme. […] Quand on fait un geste, ça porte tout de suite ! Quand on fait un groupe, une constellation, mais ça change quelque chose ! Le lendemain, les gens ne sont pas les mêmes. Et ce qui compte, c’est les petits détails. C’est pas les grands discours, c’est pas les grands machins, c’est pas les trucs que je fais pour l’instant : c’est des tout petits détails, c’est des fois un signe, simplement un clin d’œil.» Ces mots qu’on entend dans Nous, les intranquilles sont dits par Jean Oury, l’homme de la psychothérapie institutionnelle et fondateur de la clinique de La Borde, disparu en 2014, à une assemblée d’intéressés réunis contre une loi sécuritaire sous Nicolas Sarkozy (on sait que ça ne s’arrange pas).

Eclaireurs.

Ils donnent au film sa ligne générale, sinueuse, faite avant tout de signes et de gestes : film de groupe et de constellation, qui ne met pas en avant les grands discours. Ainsi la phrase d’Oury n’est-elle qu’un court éclat de son montage, donné comme aussi éclairant que le reste. Et le reste, ce sont donc les petits détails, «les entours» de ce film collectif et hypersensible «de Nicolas Contant et le Groupe Cinéma du Centre Artaud» - la signature faisant l’objet d’un débat intégré au film.

mercredi 2 mai 2018

Astéréotypie, quatre jeunes autistes en colère

  • Louis-Julien Nicolaou    
  • 01/05/2018

    Le groupe de rock Astéréotypie.
    Le groupe de rock Astéréotypie.© Christophe Lhuillier

    Des jeunes montent un groupe de rock : l’histoire est connue, mais, ici, elle est singulière.
    « Je vais vous raconter l’histoire de Marie-Antoinette. Tout le monde croit qu’elle a été décapitée, mais en fait non, c’était son sosie. Marie-Antoinette, elle est très vieille, 500 ans, 500 000 ans… » Oubliez vos idées reçues, les autistes ont beaucoup à raconter. Il faut juste savoir les écouter. Le collectif Astéréotypie l’a fait et il se propose d’en faire profiter le plus grand nombre. L’initiative du projet revient à Christophe L’Huillier, éducateur spécialisé et guitariste, qui, estomaqué par la qualité des textes de quatre jeunes autistes, Yohann Goetzmann, Stanislas Carmont, Kévin Vaquero et Aurélien Lobjoit, a décidé de les mettre en musique.

    Hautes-Alpes : vers une fermeture progressive de l'hôpital de Laragne-Montéglin ?

    Alpes 1
    2 mai 2018

    Hautes-Alpes : vers une fermeture progressive de l'hôpital de Laragne-Montéglin ?

    Selon la CGT, l'ARS envisage le transfert des 25 lits de l’unité d’admission de l’hôpital psychiatrique vers Gap, mais aussi la fermeture du service post-cure et du pôle de réhabilitation psychosociale

    - Hautes-Alpes - 

    L’annonce a eu l’effet d’une bombe, et pourrait bien provoquer d’autres déflagrations à Laragne-Montéglin, selon la CGT. Fin avril, l’Agence Régionale de Santé annonçait le transfert des 25 lits de l’unité d’admission de l’hôpital psychiatrique vers Gap. Pour Force Ouvrière, cette fermeture du pavillon Provence signe tout bonnement l’acte de mort de l’hôpital. « Le transfert de la psychiatrie adulte sur Gap est, selon l’ARS, une question de coût », explique Sandrine Giaime, secrétaire générale CGT au sein du Centre Hospitalier Buëch Durance à Laragne Montéglin et infirmière au pavillon Le Provence. Une étude sera faite « pour déterminer si ce transfert est moins coûteux ou non », poursuit la représentante, les résultats seront connus au 1er août prochain.

    Besoins et recours à l’offre de soins psychiatriques : il y a des différences ethniques !

    18/04/2018




    Redoutant probablement une infiltration du racisme dans le simple constat objectif des diversités ethniques ou/et culturelles, la législation française interdit toute mention de critères ethniques (couleur de peau, appartenance communautaire ou religieuse...) dans les études épidémiologiques. Mais cette crainte n’existe pas outre-Atlantique où les mentions de telles données (« sulfureuses» en France) sont au contraire fréquentes, bien sûr sans aucune connotation raciste de la part des signataires de ces études (d’ailleurs issus eux-mêmes parfois de la diversité rencontrée dans ces pays).

    S’il est donc légalement impossible de savoir quelle communauté ethnique recourt plus volontiers à l’offre de soins psychiatriques en France, une recherche menée à Toronto (par le Dr Maria Chiu[1] et coll.) fournit par contre ce type d’informations pour cette région du Canada, et montre que la diversité ethnique influe effectivement sur le recours à l’offre de soins psychiatriques dans ce pays. 

    « Sur utilisation » par les Blancs

    Les auteurs ont étudié un échantillon de près de 255000 « résidents Blancs, Sud-Asiatiques, Chinois et Noirs » en Ontario sur une douzaine d’années (2001–2014), pour estimer la prévalence (normalisée selon l’âge et le sexe) des questions de santé mentale, l’utilisation des services de soins psychiatriques, et la part des « besoins non comblés », en fonction de l’appartenance à tel ou tel groupe ethnique et de caractéristiques sociodémographiques. 

    Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé Prévention : « 100 000 morts par an sont évitables »

    01.05.2018

    Le Monsieur Prévention du président Macron, c’est lui. Le Pr Jérôme Salomon estime que la santé publique est l’affaire de tous et souhaite améliorer l’espérance de vie sans incapacité. Dans un entretien au Généraliste, le directeur général de la santé défend le dépistage ciblé du cancer du col et la prescription des antiviraux par les médecins de famille pour éliminer l’hépatite C en 2025. Sur la maladie de Lyme, l’infectiologue, pragmatique, veut éviter toute polémique. Pour répondre aux soins non programmés, il est favorable à une ouverture de 7 heures à 23 heures des maisons de santé et cabinets de groupe.

    Salomon
    GARO/PHANIE

    LE GÉNÉRALISTE : Quel objectif vous êtes-vous fixé en prenant le poste de DGS en janvier ?
    Pr Jérôme Salomon. La France est très bonne dans le curatif — dans les 5 premières places au niveau mondial — mais elle se place autour de la 50e place en matière de prévention. Notre objectif est de renverser cette anomalie. Les Français doivent comprendre que la prévention et l’éducation sont primordiales pour rester en forme. Le médecin ne compte pas beaucoup dans la santé, il est très en aval dans la chaîne. Ce qui compte c’est l’éducation, l’hygiène, les conditions de vie, de logement et de travail, etc. Les indicateurs sont très forts sur le tabagisme, l’alcoolisme, le suicide ou le sida. On compte 6 000 nouveaux cas de VIH par an, c’est énorme. Nous sommes aussi confrontés à une mortalité prématurée, avec 100 000 morts par an considérées comme évitables. Notre pays est aussi très inégalitaire, avec un écart de 13 ans d’espérance de vie entre un cadre et un ouvrier. Cela nécessite d’optimiser l’information en santé des Français. Nous visons à ce que la France, qui a une espérance de vie parmi les plus élevées au monde, ait une “vraie” espérance de vie, sans incapacité.

    Stress post-traumatique. De l’ecstasy pour soigner les soldats ?

    02/05/2018



    Des pilules d'ecstasy pour aider les soldats en état de stress post-traumatique.
    Des pilules d'ecstasy pour aider les soldats en état de stress post-traumatique. | Photo : Reuters

    Une étude scientifique a testé les effets de la MDMA, ou ecstasy, sur des soldats en état de stress post-traumatique en parallèle d’un accompagnement psychologique. Si l’étude n’a porté que sur peu de personnes, les résultats sont probants, malgré quelques effets secondaires. Mais la question éthique que soulève l’usage de cette drogue dans un traitement thérapeutique reste encore sans réponse.
    La MDMA pourrait aider les soldats victimes de stress post-traumatique (ESPT). Selon une étude parue mercredi 2 mai dans la revue The Lancet Psychiatry, la molécule de l’ecstasy pourrait, accompagnée d’une psychothérapie, être efficace pour traiter ce type de trouble mental.


    mardi 1 mai 2018

    Trop précoces, des enfants grandeur mature

    Par Marlène Thomas — 

    Une enfant déguisée. Selon une enquête de Santé publique France, la puberté précoce touche en France près de 1200 filles par an, et dix fois moins de garçons.
    Une enfant déguisée. Selon une enquête de Santé publique France, la puberté précoce touche en France près de 1200 filles par an, et dix fois moins de garçons. Photo EMMANUEL PIERROT


    Premiers pas, premiers mots et puberté de plus en plus tôt… Le développement va s’accélérant alors que la maturité émotionnelle ne suit pas forcément. Les spécialistes l’expliquent par l’hyperconnexion, l’«hyperparentalité» et un marketing opportuniste.

    «Je suis plus un bébé !» La protestation est fréquente chez les enfants à peine entrés en maternelle. Mais si les petits ont toujours tendance à vouloir se grandir, les parents et autres adultes commencent à s’interroger car, depuis ces dernières décennies, les enfants peuvent parfois donner l’impression d’avoir été frappés par une vague de maturité précoce.
    En mars, à l’occasion des Assises de la maternelle, Boris Cyrulnik, qui avait préparé le raout à la demande du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a rouvert le débat. Lors de plusieurs interviews, notamment à Libération, le neuropsychiatre connu pour ses travaux sur la résilience déclarait : «Le développement neurobiologique des enfants s’est accéléré. […] De plus en plus de filles ont une puberté précoce et ont leurs règles plus tôt qu’avant. Cette maturité accélérée se retrouve à chaque âge, et notamment en maternelle.» A l’AFP, il précisait : «En une génération, le développement neurologique, psychologique, affectif des enfants est devenu beaucoup plus rapide qu’avant. Les filles, notamment, ont une maturité plus précoce.»

    Psychothérapie remboursée. Le Morbihan parmi les pionniers

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    1er mai 2018 

    Le métier d'Infirmier en pratique avancée (IPA), à mi-chemin entre le médecin et l'infirmier, va faire l'objet d'un décret dans les prochaines semaines. Le projet est presque définitivement ficelé, mais les médecins ont réussi à garder la main. Les IPA resteront bel et bien sous leur tutelle.

    Prévu par la loi santé de Marisol Touraine votée en 2016, ce nouveau statut imite ce qui se pratique déjà dans d'autres pays (Canada, Grande Bretagne) : une profession intermédiaire, plus qualifiée que l'infirmier de base, pour prendre en charge certaines tâches et libérer du temps médical aux médecins.

    Tel que le décret est écrit, l'infirmier en pratique avancée pourra recevoir un patient, lui prescrire des examens, renouveler ou adapter une ordonnance. En revanche, il ne pourra ni prescrire une molécule nouvelle, ni interpréter des résultats.

    Le médecin délèguera certaines tâches, mais restera maître à bord. Jean-Paul Ortiz  préside la confédération des syndicats médicaux français, il est satisfait de ce compromis : "Ce qui est fondamental, c'est que le médecin reste le chef d'orchestre de la prise en charge d'un patient."


    TROUBLES PSYCHIATRIQUES: QUELS EFFETS SUR LA SEXUALITÉ ?

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    01/05/18 

    Très fréquents chez les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique, les troubles sexuels sont parfois aggravés par le traitement. Souvent passés sous silence, ils nécessitent une prise en charge adaptée à la pathologie coexistante.
    Environ un tiers de la population globale souffre de troubles sexuels. Ceux-ci peuvent être causés par des facteurs psychologiques, comme le contexte émotionnel et relationnel, ou des facteurs neurologiques, vasculaires et hormonaux. Les neurotransmetteurs et les différentes hormones libérées par notre organisme (dopamine, sérotonine, noradrénaline, etc.) jouent en ce sens un rôle central dans notre rapport à la sexualité. Chez les patients atteints d’une maladie mentale, les troubles sexuels sont beaucoup plus fréquents en raison de leur pathologie et augmentent même sous l’effet des traitements médicamenteux qui agissent sur les neurotransmetteurs. Pourtant, la proportion de ces troubles est largement sous-estimée: patients comme médecins peinent à aborder la question de la santé sexuelle, alors même qu’elle peut influer sur le bon suivi du traitement.

    Troubles psychotiques

    Dans le cas de la schizophrénie, plus de 70% des hommes et 50% des femmes témoignent d’une sexualité dysfonctionnelle. En cause? Les symptômes eux-mêmes de la maladie: une incapacité à ressentir des sentiments et émotions positives (l’anhédonie), une volonté diminuée (l’aboulie) et une perte de motivation et de désirs (l’apathie). La possibilité d’entretenir des relations personnelles et sexuelles diminue drastiquement; le désir et les orgasmes se raréfient; des troubles érectiles surviennent chez un homme sur deux. De plus, les antipsychotiques renforcent souvent ces troubles sexuels en raison de leur action sur la transmission d’informations entre les synapses. Dans ce cas, il est possible d’en diminuer la dose ou de changer de molécule: certains antipsychotiques atypiques présentent moins d’effets secondaires au niveau du fonctionnement sexuel. C’est le cas de la quétiapine ou de l’aripiprazole, par exemple; ce dernier pouvant même l’améliorer.

    Comptons les corps : Selon une nouvelle étude commandée par le personnel infirmier du Canada, des personnes atteintes de maladies curables meurent à chaque jour au pays en l'absence de régime universel d'assurance-médicaments


    Le Lézard

    CANADA
    OTTAWA, 01 mai 2018 (GLOBE NEWSWIRE) -- Le personnel infirmier du Canada a communiqué, aujourd'hui, une nouvelle étude ? la première de ce genre au Canada ? qui révèle le nombre de personnes au pays qui meurent ou tombent malades parce que les médicaments prescrits sont inabordables. L'étude, intitulée Comptons les corps, confirme que les lacunes de la couverture des médicaments sur ordonnance se traduisent en décès quotidiens et en maladies chez des personnes présentant des problèmes de santé curables. Cela ne fait qu'accentuer le caractère urgent des demandes récentes pour la mise en place d'un régime universel d'assurance-médicaments. « Voilà des années que nous savons que la couverture des médicaments sur ordonnance au Canada est inefficace et inefficiente », souligne Linda Silas, présidente de la Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et d'infirmiers (FCSII). « Nous savons aussi qu'un tel système s'accompagne d'un coût humain : des vies sont perdues à chaque jour pendant que la santé de dizaines de milliers d'autres personnes se détériore à chaque année. » L'étude explore, selon les groupes d'âges et les problèmes de santé, les conséquences de ne pouvoir prendre ses médicaments tels que prescrits en raison du coût. Selon les estimations de l'étude, à chaque année on peut compter : Jusqu'à 640 décès chez les personnes souffrant de cardiopathie ischémique Jusqu'à 420 décès chez les diabétiques en âge de travailler (20 à 64 ans) Jusqu'à 670 décès chez les personnes plus âgées mais en âge de travailler (55 à 64 ans) Jusqu'à 70 000 personnes (55 ans et plus) présentant une détérioration évitable de leur état de santé Jusqu'à 12 000 personnes (40 ans et plus) souffrant d'une maladie cardiovasculaire exigeant un jour d'hospitalisation Médecin de renommée internationale et pharmaco-épidémiologiste, Ruth Lopert a présenté les résultats de l'étude Comptons les corps aux parlementaires et aux principaux intervenants du secteur de la santé lors d'une activité organisée sur la Colline du Parlement ce matin.


    La maladie d’Alzheimer est-elle une construction sociale ?

    LA QUESTION DU JOUR par Guillaume Erner
    01/05/2018
    7 MIN


    Et si la maladie d’Alzheimer n’existait pas ? La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui en France 900 000 personnes. Mais pour le Professeur Olivier Saint-Jean, bien plus qu’une réalité médicale, la maladie d’Alzheimer serait une “construction sociale pour décrire la vieillesse”.

    Une femme souffrant d'Alzheimer, regarde une photographie ancienne, dans une maison de retraire à Angervilliers.
    Une femme souffrant d'Alzheimer, regarde une photographie ancienne, dans une maison 
    de retraire à Angervilliers.  Crédits : SEBASTIEN BOZON AFP

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