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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 24 octobre 2017

Prisons américaines : les femmes à l'ombre des hommes

Par Isabelle Hanne, correspondante à New York — 

La prison fédérale de El Reno, près d'Oklahoma City, en juillet 2015 lors d'une visite de Barack Obama.
La prison fédérale de El Reno, près d'Oklahoma City, 
en juillet 2015 lors d'une visite de Barack Obama. 
Photo Kevin Lamarque. Reuters

Triste champion mondial de l'incarcération, les Etats-Unis traitent les femmes détenues encore plus mal que les hommes. Avec de graves conséquences, notamment familiales, déplorent deux ONG.


J’ai simulé la maladie mentale pour échapper au service militaire




Réformé sur un prétexte fictif, un pseudo-fou nous explique comment il a réussi à tromper un expert en exploitant la logique du diagnostic psychiatrique.


Carte postale satirique. Un soldat simule les effets 
d'un traumatisme dû aux bombardements. Image : 
Collection d’archives George-Metcalf, 
Musée canadien de la guerre.

C'était à Paris au début des années 90. J'étais monté spécialement à la capitale depuis ma province natale pour ce rendez-vous clandestin au pied d'un immeuble.
On était sept ou huit, jeunes gars en âge de faire le service militaire – qui à l'époque était obligatoire. On ne se connaissait pas, mais on avait les mêmes motivations : trouver, grâce à cette réunion illégale, un moyen de se faire réformer sous un prétexte fictif.

Petite histoire de la lobotomie au pic à glace



Ou comment le médecin américain Walter Freeman a enfoncé une tige de métal dans le cerveau de milliers de patients sans leur ouvrir le crâne.

Lobotomie transorbitale. Image : Youtube.

En 2006, elle a été taxée de "pire méprise de l'histoire des sciences de l'esprit" au cours d'un débat public organisé par la Royal Institution, une grande société savante britannique. Jadis, l'idée semblait pourtant si bonne qu'elle a valu un prix Nobel à son inventeur. Le neurochirurgien portugais Antonio Egas Moniz, dont le visage ravagé par la goutte est longtemps apparu sur les billets de 10 000 Escudo, a remporté la prestigieuse récompense en 1949 pour avoir développé la "leucotomie".


Les vertus conjuratoires des poupées de Nedjar

Notes d'art brut
Written by Lucienne Peiry    23 octobre 2017

Les vertus conjuratoires des poupées de Nedjar
Michel Nedjar, Collection de l’Art Brut, Lausanne
Michel Nedjar convoque le monde des disparus avec ses poupées-fétiches. Celles-ci sont confectionnées à l’aide de vieux chiffons – le shmattès en yiddisch – et de vêtements usagés superposés, cousus, ficelés, voire bâillonnés, auxquels il amalgame des agrégats de bouts de bois, de paille, de ficelle et de coquillages, pour leur faire subir un bain de teinture puis de sang et de terre. 
Image blog

Michel Nedjar révèle des présences qui semblent venir des ténèbres


lundi 23 octobre 2017

Les champignons hallucinogènes, un nouveau traitement pour lutter contre la dépression ?


PLFSS : les hospitaliers s'estiment trop mis à contribution

23.10.2017
"L'hôpital ne doit pas porter seul tous les efforts d'économie", prévient lundi la Fédération hospitalière de France (FHF) à la veille de la présentation du PLFSS pour 2018 à l'Assemblée nationale. "Le gouvernement doit comprendre que les efforts d’économie ne seront acceptés par les hospitaliers que s’ils sont partagés par tous. Or, l'hôpital semble une nouvelle fois perçu comme la variable d’ajustement du système", martèle le président de la FHF, Frédéric Valletoux.

La France est « championne » du monde des pays prescripteurs de médicaments chez la femme enceinte

23.10.2017
En France, 97% des femmes enceintes ont reçu au moins un médicament au cours de leur grossesse, selon une étude menée sur la période 2011-2014 par l’Ansm. En excluant les suppléments vitaminiques et les minéraux, ce chiffre baisse de seulement 4% pour atteindre 93%. Par comparaison, dans les pays d’Europe du nord , 44% à 57% des femmes enceintes ont reçu un médicament. Aux États-Unis, ce taux s’élève à 64%, aux Pays-Bas à 69% et 85% en Allemagne.

Le monde associatif réagit aux propositions du rapporteur spécial de l'Onu sur le handicap

Tous les acteurs du monde du handicap s'accordent sur le bien-fondé de la mise en lumière par Catalina Devandas-Aguilar, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des personnes handicapées, des manquements de la France en matière de droits et d'accessibilité. Les avis sont plus nuancés sur l'injonction de désinstitutionnalisation totale.
Interrogés par Hospimedia, un certain nombre d'acteurs du monde du handicap ont réagi aux observations préliminaires sur la situation française de Catalina Devandas-Aguilar, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des personnes handicapées (lire notre article). "Il est toujours intéressant d'avoir un regard extérieur sur la façon dont nous fonctionnons, explique Jean-Louis Garcia, président de la fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés (Apajh). Catalina Devandas-Aguilar dit des choses justes. Quand elle dit que la France n'est pas accessible, que les hommes et les femmes sous mesure de protection sont indûment privés du droit de vote, elle a raison. Mais son propos est trop caricatural quand elle demande au Gouvernement de programmer la fermeture progressive de tous les établissements existants."

L'essor d'outils en e-psychiatrie en France nécessiterait une "task force" et un cadre déontologique

Consacrée aux innovations, la sixième journée FHF dédiée aux enjeux de la psychiatrie a dressé un panorama des outils numériques actuellement disponibles pour les patients. Pour combler son retard en la matière, la France devrait notamment mettre en place une "task force" pluridisciplinaire et se doter d'un référentiel éthique et déontolongique.

Capotes en berne

Chaque année en France, 6 000 personnes découvrent leur séropositivité. Pour les jeunes, qui considèrent le sida comme une maladie chronique, le préservatif n’a plus la cote.

LE MONDE | Par 

Le préservatif, pourtant à l’efficacité prouvée contre le sida, est délaissé par les nouvelles générations.
Le préservatif, pourtant à l’efficacité prouvée contre le sida, est délaissé par les nouvelles générations. Daniel Munoz / Reuters

La capote nous ferait-elle le coup de la panne ? Demandez à un médecin des plus avisés de quand date la dernière grande étude en France sur le préservatif, et c’est le blanc assuré. C’est dire à quel point celui-ci a fait ses preuves comme outil de contraception et de prévention. 108 millions sont vendus en France chaque année – un chiffre stable – et 6 millions sont distribués gratuitement. 80 % des personnes interrogées en ont une bonne image. « Mais cela ne suffit pas pour qu’il soit utilisé », souligne Nathalie Lydié, responsable de l’unité santé sexuelle à Santé publique France.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : chaque année, en France, plus de 6 000 personnes découvrent leur séropositivité. « Nous sommes à un tournant, avec de multiples constats d’un usage insuffisant »,indique le professeur Willy Rozenbaum, qui fut en 1981 le premier médecin français à diagnostiquer un malade du sida.

La capote a moins la cote. Chez les hétéros comme chez les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), les jeunes l’utilisent de manière intermittente. Pourtant, le VIH comme les autres maladies et infections sexuellement transmissibles tracent leur route. « L’erreur serait de penser que l’acte sexuel est rationnel, analyse avec recul Willy Rozenbaum. Il n’y a rien de plus irrationnel : c’est l’évaluation d’un risque dans une situation de plaisir, et souvent le plaisir l’emporte. »

Dans un Repair Café, avec les bénévoles qui redonnent vie aux objets cassés


Ils offrent leur temps, sont experts en électronique, en couture, en mécanique ou en informatique. Pourquoi travaillent-ils bénévolement ? Que cache ce concept ?

LE MONDE |  | Par 

Tout doucement, le tiroir du lecteur CD s’ouvre. Le visage de Carolina s’illumine et deux mots lui montent aux lèvres : « Bravo, Emmanuel ! » Autour d’elle, des visages se tournent, sourient, et entonnent un « bravo » sonore. Carolina caresse affectueusement la machine en métal en commentant : « La chaîne hi-fi de ma fille est réparée, elle va être ravie ! »

Emmanuel répare la chaîne hi-fi apportée par Carolina.
Emmanuel répare la chaîne hi-fi apportée par Carolina. Nicolas Six pour Le Monde

Dans la grisaille de ce samedi parisien, le centre culturel du 19e arrondissement est pris d’assaut. Les dizaines de tables de réparation sont jonchées d’électroménager cassé, d’appareils électroniques fatigués, de vêtements décousus. Une vingtaine de réparateurs bénévoles s’affairent dans une ambiance bon enfant.

Ordinateurs, téléviseurs, aspirateurs…


Nicolas Six pour Le Monde

« Quand je travaille, mon PC plante régulièrement. » Georges est arrivé avec son ordinateur sous le bras. Après une heure d’attente, il expose enfin son problème à Khalid, qui diagnostique rapidement un virus. « J’ai pensé consulter un réparateur professionnel, mais ils font le strict minimum. Ici, les réparateurs regardent tout et révisent tout. C’est complet. Je peux regarder ce que Khalid fait et discuter avec lui. J’apprends ! »


« Il faut imposer des cours d’éducation sexuelle dès le collège »

Dans une tribune au « Monde », l’ancienne attachée parlementaire Sophie Cahen rappelle que la majorité des victimes de viols sont des mineurs et estime que l’école doit avoir un rôle majeur pour libérer la parole des enfants et les sensibiliser sur ces questions.

LE MONDE  | Par 

Tribune. Twitter. Plus de 21 millions d’abonnés en France. Combien de femmes ? Combien de Tweet avec le hashtag #BalanceTonPorc ? En vérité, j’aimerais bien qu’on me cite une femme qui n’aurait jamais été victime de harcèlement sexuel.

J’ai imaginé avec délectation la difficulté pour les conseillers en communication des cabinets ministériels à construire des éléments de langage qui concilient soutien à la parole des femmes et dangers de la délation. Peut-on accepter qu’un Tweet se substitue à un procès-verbal ? La loi du talion ferait ainsi son grand retour en 140 caractères. J’en connais beaucoup qui ne doivent plus faire les malins.

La secrétaire d’Etat aux droits des femmes, Marlène Schiappa, a trouvé la parade en proposant de judiciariser le harcèlement de rue. Formidable ! Je passerai désormais mes journées au commissariat.

J’ai néanmoins un regret dans cet emballement médiatique : quitte à lever les tabous, autant aller jusqu’au bout. Les violences sexuelles faites aux femmes, soyons francs, ne sont plus un mystère pour personne. Si elles constituent effectivement le premier étage d’une fusée, le second étage, lui, est autrement plus terrifiant.

Que dit-on quand on parle dans son sommeil ?

Le Monde Blogs  , par Marc Gozlan

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblent les mots et phrases prononcés par les personnes qui parlent en dormant ? C’est à cette question qu’ont voulu répondre des spécialistes français du sommeil qui publient les résultats de leur recherche dans un article daté du 5 octobre 2017 de la revue Sleep. Cette étude est la première à décrire les caractéristiques syntaxiques et sémantiques du langage nocturne. Le moins que l’on puisse dire est que celui-ci se déroule dans un climat le plus souvent tendu et utilise un vocabulaire familier, voire vulgaire et même parfois violent.

On estime qu’environ 66 % des adultes ont déjà parlé en dormant mais que 6 % parlent au moins une fois par semaine. La plupart des adultes qui parlent pendant leur sommeil parlaient la nuit durant leur enfance. Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial.

Parleur nocturne (sommeil lent). Photo aimablement 
communiquée par la Pr Isabelle Arnulf.

Le burnout ne sera donc pas une maladie professionnelle, mais… peut-on en rester là ?

Aujourd’hui, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a dit que le burnout ne serait pas reconnu en maladie professionnelle en invoquant un rapport de la HAS… Sauf que le rapport n’avait pas vocation à servir d’alibi pour ne pas indemniser les travailleurs et valider le statu quo. Des recommandations concrètes existent déjà ! La ministre s’en saisira-t-elle ?

Le tiers payant généralisé repoussé sine die

La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a évoqué des obstacles « techniques ».

LE MONDE  | Par 

C’est l’épilogue du long conflit qui a opposé les médecins libéraux au gouvernement pendant une partie du quinquennat de François Hollande. Invoquant des obstacles « techniques », la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé, dimanche 22 octobre, dans un entretien au Journal du dimanche, que le tiers payant obligatoire ne serait pas généralisé à partir du 30 novembre, comme le prévoit la loi santé votée en décembre 2015.

« Il n’est pas faisable, donc ça ne sert à rien de parler d’une obligation », a-t-elle répété au « Grand Jury »-RTL-LCI, en s’appuyant sur les conclusions d’un rapport de l’inspection générale des affaires sociales qui devait être rendu public lundi 23 octobre. Critiquant sans la nommer sa prédécesseure au ministère de la santé, Mme Buzyn a regretté « qu’on vote des lois sans se préoccuper de savoir si c’est faisable ».

Cette dispense d’avance de frais fonctionne déjà pour les femmes enceintes, les malades chroniques et certains patients précaires, pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie. Mais à partir du 1er décembre, tous les autres assurés sociaux auraient pu exiger de leur médecin de ne pas avancer la part prise en charge par la « Sécu », soit 16,50 euros sur une consultation « standard » à 25 euros. La loi ne prévoyait cependant pas de sanction pour les médecins refusant de l’appliquer. Après la censure partielle du Conseil constitutionnel en janvier 2016, l’avance de la part pris en charge par la complémentaire santé (soit 7,50 euros pour une consultation standard) était devenue optionnelle.


Mutualisation des moyens dans le domaine de la santé mentale

17/10/2017


Réunion des partenaires à la Candélie à l'occasion de la signature de la convention. / Photo Jean-Michel Mazet
Réunion des partenaires à la Candélie à l'occasion de 
la signature de la convention. / Photo Jean-Michel Mazet

Un «groupement de coopération sanitaire de santé mentale» a été créé. La convention vient d'être signée sous l'autorité de l'Agence Régionale de Santé, à la Candélie. Il réunit 25 partenaires.


dimanche 22 octobre 2017

De la nécessité de voir le sexisme comme un système

Analyse. C’est surtout par l’éducation des plus jeunes que le système sexiste pourra être modifié, en réfléchissant à des stratégies sur le très long terme, nécessaires pour renverser des siècles de constructions sociales, explique la journaliste du « Monde » Angeline Montoya.

LE MONDE  | Par 

Le producteur américian Harvey Weinstein (photographié en 2014), accusé de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols.
Le producteur américian Harvey Weinstein (photographié en 2014), accusé de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols. ROBYN BECK / AFP

Depuis l’explosion de l’affaire Weinstein aux Etats-Unis, des dizaines de milliers de femmes ont témoigné avoir été victimes de violences sexistes sur les réseaux sociaux. Sous les mots-clés #balancetonporc ou #moiaussi, elles racontent leur quotidien, fait de commentaires salaces, de mains aux fesses, de rapports sexuels forcés, de chantages… Et c’est la stupéfaction. L’ampleur du phénomène inquiète et sidère, beaucoup découvrant, à cette occasion, que la plupart des femmes de leur entourage en ont été victimes.

Les féministes, pourtant, ont souvent alerté sur la massivité des agressions sexistes. L’enquête ENVEFF (Enquête nationale sur les violences faites aux femmes), première étude statistique en France sur ce thème, estimait en 2000 à 50 000 le nombre de femmes majeures violées tous les ans.

Les services de santé de sa majesté investissent la chambre à coucher




Londres, le 19 octobre 2017 – Le National Health Service (NHS) a publié début octobre, une directive, dont les dispositions deviendront obligatoires en avril prochain. Elle intime l’ordre aux professionnels de santé de demander systématiquement leurs orientations sexuelles à tous les patients de plus de 16 ans.  Les patients auront ainsi le choix de se déclarer «Hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, asexué, autre, ne sait pas,  n’est pas sûr… ». Ils pourront néanmoins ne pas répondre, mais on peut dés lors imaginer que ce silence, consigné dans le dossier médical sera sujet à interprétation.

Une expo dans la tête de Japonais qui voient le monde autrement

21/10/2017

Ils sont 42 artistes nippons à faire découvrir leurs univers aux Nantais, au lieu unique, jusqu’au 7 janvier pour l’exposition Komorebi. La particularité ? Ils ne cherchent pas la renommée, ni l’argent… Qu’ils soient autistes, trisomiques ou atteints de psychose, ils utilisent l’art comme un moyen de canaliser leur énergie. Un résultat riche, sensible et surprenant.

« L’exposition se présente comme un voyage intérieur, passant de vastes environnements revisités de la société et de la ville japonaise, à des univers intimes », explicite Patrick Gyger, directeur du lieu unique et commissaire de l’exposition Komorebi.
Un nom longuement réfléchi pour cette exposition de 900 œuvres, pour la plupart, exposées pour la première fois en Europe. Ce mot intraduisible en français, signifie « la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres ». Une métaphore qui traduit l’état d’esprit de cet art "brut", développé au Japon au sein des institutions spécialisées.
Ma ville vue de mon coeur, de Yuji Tsuji.
Ma ville vue de mon coeur, de Yuji Tsuji. | Ouest-France
Ma ville vue de mon coeur, de Yuji Tsuji. | Ouest-France

samedi 21 octobre 2017

Le CH de Montfavet inaugure la rénovation de plusieurs services et d'unités de pédopsychiatrie

Le CH de Montfavet, établissement spécialisé en psychiatrie à Avignon (Vaucluse) a inauguré le 16 octobre plusieurs services hospitaliers rénovés, grâce à un investissement global de près de 5 millions d'euros (M€). Depuis quelques années maintenant, le CH mène en effet une "restructuration profonde" de ses différentes unités (lire notre article), suivant une "stratégie d’amélioration" de ses unités sur dix ans, rappelle l'établissement dans un dossier de présentation. Son plan directeur, en cours de réalisation depuis 2009, prend ainsi "la mesure des nécessités de modernisation de l’intra-hospitalier". Il s'agit ici de la réhabilitation de trois unités de psychiatrie infanto-juvénile (3,5 M€), de la pharmacie (0,46 M€) et du service de soins somatiques spécialisés et adaptés, ainsi que de nouveaux locaux accueillant l’unité de neuromodulation du pôle d’activités intersectorielles (1,05 M€).