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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 4 avril 2013

Existe-t-il une éducation suffisamment bonne ? : convergences interdisciplinaires

Existe-t-il une éducation suffisamment bonne ? Convergences interdisciplinaires Qu'est-ce qu'une éducation suffisamment bonne ? Famille, école, société... apportent chacune leur pierre à l'édifice éducatif. Mais quelle est leur part respective ? Et comment s'articulent transmission familiale et acquisitions scolaires ou sociales ? Apprendre, savoir, transmettre sont les trois thèmes au coeur de cet ouvrage.

mercredi 3 avril 2013


Depuis dimanche, la pilule est gratuite pour les 15-18 ans

Depuis le dimanche 31 mars, la pilule contraceptive est gratuite pour les jeunes filles âgées de 15 à 18 ans, qui pourront l’obtenir auprès des pharmacies sur ordonnance et en présentant la carte vitale de leurs parents, selon le ministère de la Santé. Cette mesure, appliquée aux pilules de 1ere et2e génération vise à faciliter l’accès à la contraception aux mineures et à réduire le nombre d’interruptions volontaires de grossesses (IVG) évalué à environ 12 000 par an.

Soigne qui peut (la vie)

Aujourd'hui, alors que le management se fait toujours plus envahissant, et que le soin, réduit au simple traitement, vise des chaînes toujours plus courtes et des tactiques toujours plus adaptatives, le renouveau de la catégorie du soin est un signe d'espoir et peut-être de ralliement. À condition qu'il ne se réduise pas à désigner un espace d'assistance dévalorisé. Il s'agit de rendre visibles les moindres gestes d'invention du quotidien qui font que les existences trouvent consistance tenable, mais aussi d'exprimer la présence à soi et à l'autre qui seule permet de penser ce que nous faisons sur nos terrains respectifs...

LA CRUAUTÉ

Le corps du vide
Freud, Lacan, Winnicott
Touria Mignotte

A travers le concept de Nebenmensch (le prochain) Freud pose les premiers jalons de la théorie du « tiers caché » qui dialectise le rapport entre la négativité cruelle du père (représentant le masculin primitif) et la négativité balbutiante de la « fille » (représentant l'infantile préhistorique). Tel est le thème central de ce livre qui a trouvé dans l'oeuvre de Winnicott, la reprise du thème freudien des deux principes, paternel et maternel.

Qu’est-ce qui fait lien ?

La revue nationale des Collèges cliniques n° 12 - Mars 2013 

Présentation
Ce numéro de la revue des « Collèges de clinique psychanalytique » se propose d’aborder la question « Qu’est-ce qui fait lien ? ». Au cœur de la clinique psychanalytique sont les liens entre les sexes, les liens sociaux et leur incidence subjective. Ces liens tiennent d’un impossible, un réel qui se nomme et qui s’agit en symptôme, fantasme, délire et quelquefois trouve des solutions d’écriture tout à fait singulières. Le réel étant ce qui est impossible à supporter pour tout sujet, il tend à une réalisation logique ou à une écriture qui réunit les corps « invisiblement ». Les différents articles de cette revue abordent ces questions prises dans les discours - les quatre -, que Lacan considère comme les quatre modes possibles de lien social. Les symptômes étant tributaires de leur époque, nous rencontrerons des témoignages de la clinique soumise au discours capitaliste qui nous gouverne, une variante du discours du maître avec, pour caractéristique, de produire ségrégation et racisme ; n’éliminant pas les autres discours par lesquels Lacan a défini les mathèmes des liens sociaux : discours de l’hystérie, de l’université, analytique, chacun écrivant une modalité de la jouissance collective. Les élaborations présentées dans cette revue résultent de la rencontre entre enseignants et participants aux « Collèges cliniques », avec pour tâche commune de libérer le savoir coincé dans la structure langagière « maître », chacun travaillant à partir de son manque dans le savoir pour produire plus de savoir. C’est le discours hystérique qui montre cet ordre de jouissance en écrivant le savoir à la place de la jouissance. Avec l’étude des références de Malaise dans la civilisation, nous verrons que Freud donne les fondements conceptuels pour aborder la question du lien social.

Marcel Durand
Grain de sable sous le capot
Résistance & contre-culture ouvrière : les chaînes de montage de Peugeot (1972-2003)
Préface de Michel Pialoux. Réédition revue et augmentée (première édition La Brèche, 1990).
D’autres ouvriers auraient pu écrire cette chronique de la chaîne à Peugeot-Sochaux, que j’ai signée du pseudonyme de Marcel Durand pour ne pas m’approprier cette mémoire collective. Je prenais des notes à l’occasion d’événements marquants : prises de gueule avec le chef, rigolades entre collègues, débrayages, grèves. Je voulais garder une trace de cette vie à la chaîne, décrire l’ambiance du travail. Pour moi. Pour les copains de galère aussi. Pour faire une sorte d’album de famille de la dizaine de vrais copains de la Carrosserie.
Huit heures par jour au boulot, ce n’est pas rien. Même si on résiste, la chaîne déteint sur nous. En ville, on continue de courir comme si on était toujours à s’agiter autour des carcasses de bagnoles. On parle fort parce que les machines ne s’arrêtent jamais de nous vriller les oreilles. On laisse des plumes au boulot. Plusieurs copains y ont laissé leur peau.

Paroles d’ouvriers, des ouvrages sur le métier

24 mars 2013
(merci à F. Geoffroy)
Ils étaient invités à un colloque consacré à «l’image dans le travail», à Poitiers. Thématique abordée : «Paroles et écrits d’ouvriers». Sylviane fabriquait des soutiens-gorge pour l’industrie textile. Marcel était ouvrier dans la construction automobile. Ils sont aujourd’hui à la retraite. Chacun de leur côté, ils ont écrit un livre (1) sur leur histoire, leur travail, leur métier. Leurs mots font mouche. Pourquoi écrire ? Sylviane : «L’écriture, ce n’était pas quelque chose de majeur pour moi au moment où je l’ai fait. J’avais juste envie de témoigner sur ce qu’était mon travail, le décolletage, où 20 nationalités différentes étaient représentées. L’eldorado, c’était il y a dix ans, le secteur va devenir une zone sinistrée.»
Marcel : «Témoigner, au début, je le faisais pour mes archives à moi. Pour évacuer tout ce que j’avais emmagasiné. Je n’avais pas l’intention d’éditer au départ. Puis je me suis dit qu’il ne fallait pas que ces éléments importants soient perdus. Je prenais des notes en travaillant. Si j’avais écrit en dehors du travail, cela n’aurait pas été pareil.»

Paroles d’ouvriers (2) : «Ce sont nos mots à nous, pas ceux des chefs»

Ils étaient invités ensemble à un colloque à Poitiers. Sylviane Rosière, ex-ouvrière textile, et Marcel Durand, ancien de l’industrie automobile, ont chacun écrit un livre sur le travail (1). Après une première chronique (Libération de lundi dernier), retour sur les mots de ces ouvriers à la retraite, qui résonnent comme ceux d’une espèce en voie d’extinction.
A quoi sert de témoigner sur le travail ? Sylviane Rosière : «J’ai trouvé plus facile d’écrire que d’aller au syndicat, j’ai peut-être eu tort. Derrière moi, il y avait trois générations de syndicalistes. Moi, j’ai choisi l’écriture.» Marcel Durand : «Au départ, écrire, c’était juste pour déconner. Après, cela a eu un autre sens, c’est devenu un peu politique.» Quel rapport ont-ils à l’usine ? Durand encore : «On n’avait pas le temps de faire bien le travail. Même si on n’aime pas le produit, on a une conscience professionnelle. Mais le patron ne nous laissait pas réaliser cette façon de bien travailler.» Rosière : «Je n’ai pas subi mon travail, j’aimais ce que je faisais. La corseterie, c’est très sophistiqué, il y a 27 opérations différentes à apprendre pour faire un soutien-gorge. Il y avait le coup de main à prendre. Avec le temps on a un savoir-faire, on va plus vite. Il fallait d’abord faire bien, et beaucoup si possible, et, enfin, habilement. C’est un métier plein de savoir-faire. Une fois qu’on a le coup de main, on peut se permettre des pauses mais, parfois, le patron arrive, comme un chat, derrière nous. Il ne faut pas se faire prendre. Un jour il m’a surprise à faire un sudoku.»


La sexualité médiévale enfin déniaisée

1 avril 2013

Alcôves. Le sexe au Moyen Age était-il si chaste ? Entre bordels, interdits religieux et rapport ambivalent au plaisir, exploration des us et coutumes.

Droit de cuissage, ceinture de chasteté et flagellation ; ou alors partouzes dans les donjons ? Niveau sexe, au Moyen Age, notre imagination est galopante et peuplée de préjugés. La ceinture de chasteté ? Une invention de la Renaissance. Le droit de cuissage ? Jamais prouvé. Pas facile de donner à voir concrètement ce à quoi pouvaient ressembler les parties de jambes en l’air de Godefroy et de Cunégonde, leurs positions ou leurs interdits. C’est pourtant le défi relevé par Jacques Rossiaud dans son ouvrage Sexualités au Moyen Age (1).
Pour étudier ces chaleurs d’un autre temps, le médiéviste, professeur émérite à l’université de Lyon-II et auteur d’ouvrages sur la prostitution au Moyen Age, a mobilisé les traités médicaux, mais aussi une foultitude d’écrits religieux, d’archives criminelles, d’actes impériaux abordant les problèmes de la conjugalité, recueils de lois et de coutumes, actes notariés, mais aussi des romans, des contes et des farces. Bref, toute une documentation qui «permet de connaître les façons fort diverses avec lesquelles les gens du Moyen Age pensaient et pratiquaient la charnalité».

Autisme : Carlotti veut des classes spécialisées en maternelle

2 avril 2013

La ministre en charge des personnes handicapées doit présenter ce mardi soir les détails du troisième plan autisme.

Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des personnes handicapés et de la lutte contre l’exclusion a annoncé la création de classes en maternelles pour accueillir les autistes, dans un entretien publié mardi par le Figaro.

mardi 2 avril 2013

Qu’est-ce qu’une psychanalyse au XXIème siècle ?
Avec Françoise Schreiber, psychanalyste à Tours, Membre de l’ ECF. Monique Amirault, psychanalyste à Angers, Membre de l’ ECF. Qu’est-ce qu’une psychanalyse au XXIe siècle ? Angèle Terrier, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF, Présidente de l’association CLAP (Consultation et lieu d’accueil psychanalytique).Un cas d’enfant.

Joann Sfar vampirise le roman

LE MONDE DES LIVRES | 


Une illustration de Joann Sfar
Une illustration de Joann Sfar | Joann Sfar

On se demande, en commençant L'Eternel, son premier roman, à quoi aurait ressemblé cette histoire de sang, d'amour, de fraternité et de douteuses résurrections si Joann Sfar en avait fait une nouvelle bande dessinée. Et puis, on cesse d'y penser. Le dessinateur et scénariste du "Chat du rabbin", de "Petit Vampire" et de "Grand Vampire" ou de "Klezmer", pour ne citer que quelques-unes des séries qui lui valent de dominer aujourd'hui le neuvième art, a pleinement accompli, après un passage par le cinéma (Gainsbourg, vie héroïque), sa nouvelle métamorphose. Ses images, désormais, il les crée à même le cerveau du lecteur.
Quand, sur la mezzanine de son petit atelier, en surplomb d'une cour qu'on aperçoit à travers une porte vitrée donnant, curieusement, sur le vide, on recueille les impressions que cette expérience lui a laissées, il confie : "A 41 ans, j'ai le sentiment d'avoir trouvé l'activité qui me rend pleinement heureux." On parlera plus tard de l'angoisse qui traverse le livre, des peurs avec lesquelles il joue, et de celles avec lesquelles il ne joue pas, du tragique qui hante, lui aussi, cette comédie noire, mais ce qu'il est urgent de dire, c'est le plaisir, c'est la découverte d'une liberté plus grande, d'une joie plus vive de créer. La lecture de L'Eternelrend, du reste, ce bonheur palpable, et il n'y a pas de meilleur moyen d'entamer une conversation à son sujet. "Je suis très enfantin quand j'écris", ajoute Joann Sfar. Il ne saurait décrire plus précisément le mélange d'émerveillement et d'angoisse que son roman suscite.
OLIVIER DOUVILLE 

Psychanalyse en Tunisie : actualités et perspectives

  Par Nedra Ben Smaïl
Une analysante me confie : "C'est décidé, je porte plainte. Je n'attendrai pas les résultats même s'ils me sont favorables ; je veux pouvoir, dans dix ans, me regarder en face et me dire, tu ne t'es pas tue". Cette jeune psychologue venait de passer devant un jury de recrutement pour le poste de maître-assistant. Titulaire d'une thèse à Paris et ayant une longue expérience clinique en institution, elle venait d'être maltraitée : remarques personnelles et mysogynes, leçons de moralités... Si ces agissements ne sont pas nouveaux, les dénoncer illustre le déplacement subjectif d'une société tunisienne post-révolutionnaire engagée dans l’invention de nouvelles modalités de lien social. Le ressort à l’origine de la révolution tunisienne a été l’exigence des conditions d’une existence humaine et digne et la prise de conscience de la souffrance psychique devenue insupportable. Elle a rendu possible la capacité d'être "concerné par l’environnement", et l'accès au sentiment de sollicitude (concern). C'est ainsi que depuis le 14 Janvier 2011, ce sont plus de 90 partis politiques et 2400 associations  qui se sont créés, dans tous les domaines. Parmi elles, deux associations de psychanalyse …

Hôtel-Dieu (AP-HP) : les 15 urgentistes menacent d’une démission en bloc

Ils ont écrit à MarisolTouraine, Claude Évin etMireille Faugère pour annoncer leur intention de tous démissionner si la concertation ne reprend pas. Les quinze urgentistes de l’Hôtel-Dieu, dans le4e arrondissement parisien, se sentent « harcelés, humiliés ». Plannings« intenables », réorganisation du SMUR « sans anticipation ni recrutement », transferts de services vers Cochin incompris... C’est l’ensemble de la restructuration de l’Hôtel-Dieu, et pas la seule probable fermeture des urgences, qu’ils disent ne pas comprendre. Ce projet « est aberrant et se fait au mépris des équipes et des malades », écrivent les praticiens, précisant qu’une de leurs consœurs est en arrêt de travail pour épuisement professionnel.

lundi 1 avril 2013

la Nouvelle Revue du Travail  Corpus : Travail et organisation dans le secteur public : la fascination du privé ?
L’expertise psychiatrique au service de la gouvernance ?
Résumé
Cet article analyse le processus d’institutionnalisation d’une expertise gestionnaire en psychiatrie dans le cadre du nouveau management public. Portée par des acteurs intéressés à la faire fonctionner, cette expertise est le produit d’une hybridation entre connaissances gestionnaire et médicale. Elle participe aujourd’hui à la construction d’un appareil idéologique d’État dont l’objectif est d’obtenir la rationalisation de l’activité en psychiatrie.

Texte inégral de l'article accessible ici



EXeCO  

Prochaine séance du séminaire Philosophie et psychanalyse: Emmanuel de Saint Aubert (13 avril 2013)

Lieu: Paris 1, UFR de philosophie, 17, rue de la Sorbonne, salle Cavaillès (escalier C, 1er ét. droite)

Le séminaire Philosophie & Psychanalyse recevra Emmanuel de Saint Aubert, CNRS/ULM/Archives Husserl, le samedi 13 avril à 10h30, salle Cavaillès. Il interviendra sur le thème :
“Merleau-Ponty et les ultras-choses”
Protestation officielle du CRPA, auprès du député M. Denys Robiliard, quant à la Mission d'information sur la psychiatrie.

Des infirmières qui prescrivent : top départ au Québec

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Cela s’appelle des « ordonnances collectives ». Les professionnels de santé québécois pourront se les procurer à partir du 15 avril.
infirmière Québec
Elles permettront aux infirmières d'assurer le suivi de la médication de patients atteints des maladies chroniques suivantes : hypertension artérielle, diabète, traitement par anticoagulants et dyslipidémie.

Trois CLCC récompensés lors de la 19ème édition du Prix Infirmier Any d’Avray 2013

Prix infirmier Any d'AvrayLe Prix Infirmier Any d’Avray récompense, encourage et soutient des projets utiles et innovants, des équipes infirmières, destinés à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer.
La 19ème édition du Prix Infirmier Any d’Avray 2013 s'est déroulée dans le cadre des 16èmes Rencontres Infirmières en Oncologie organisées par l’AFIC, le Samedi 23 Mars 2013 à la Maison de la Chimie Paris 7ème. Pierre Christ, Directeur Général de l'enseigne, a remis les prix aux lauréats.
Le Lauréat de la 19ème édition du Prix Infirmier Any d’Avray 2013 est Madame Catherine Boisseau pour son Cadre de santé au CHU de Poitiers pour son projet « Olfactothérapie et aromathérapie comme soin de support pour les patients atteints de cancer ».

dimanche 31 mars 2013

Remue-méninges autour de l’avenir de la profession


De congrès en rencontres nationales, le week-end dernier a été riche en débats. Les étudiants en médecine de l’ANEMF à Tours, les remplaçants de REaGJIR à Clermont Ferrand et les acteurs des maisons et pôles de santé à Toulouse ont lancé des pistes originales pour plancher notamment sur le renouvellement de l’offre de soins.

Cannabis : fumisterie ou option thérapeutique ?


Alors que le PS vient de créer un groupe parlementaire sur l’usage thérapeutique du cannabis, la controverse ne fait que commencer. Malgré ses propriétés antalgiques et myorelaxantes, ses effets anti-émétiques, son action orexigène, etc., le cannabis et ses dérivés restent, en effet, interdits en France dans le cadre d’un usage thérapeutique et sujets à caution sur le plan scientifique.
OLIVIER DOUVILLE  

Récit des trois rencontres entre Jean-Pierre Petit et Jacques Lacan, tournant autour de la surface du Cross Cap et de la surface de Boy
Jean-Pierre PETIT, ex-directeur de Recherche au CNRS, Astrophysicien
Fabrice GUYOD, psychologue clinicien en psychiatrie infanto-juvénile, docteur en psychanalyse de l’Université Paris VIII
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OLIVIER DOUVILLE  


"Créations et Inconscient.  

Le dire de 

l’œuvre"

(revue PSYCHOLOGIE CLINIQUE, 34)

Une présentation critique de 

 Pierrick Brient

Revue psychologie Clinique, n°34, 
éditions EDK, Paris, 2012

Les contributions à ce numéro 34 de la revue Psychologie Clinique se situent au carrefour de la psychanalyse et de l’esthétique, dans le but non pas d’interpréter l’œuvre mais d’en repérer le dire, de se laisser toucher par elle et donc aussi de mettre à l’épreuve la raison psychanalytique face à la création.

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MÉTAPHYSIQUE ET PSYCHANALYSE


Métaphysique et psychanalyse sont, l'une comme l'autre, hybrides d'un certain point de vue : la psychanalyse est un "art" et une science, la métaphysique une science et une "voie" ; de là, les controverses continues dont elles peuvent faire l'objet. Six contributeurs, des horizons variés de la psychanalyse, de la psychologie ou de la philosophie, délivrent ici un dialogue sans concessions, entre métaphysique et psychanalyse.




le vendredi de 14h à 15h
Ecoutez l'émission58 minutes
A écouter ici

Que nous apprend le satellite Planck sur les origines de l'Univers ?

29.03.2013


La carte du rayonnement fossile réalisée grâce aux mesures effectuées par le satellite Planck © ESA




















La genèse de l’Univers vue par la cosmologie n’a pas grand-chose de commun avec celle de la Bible. Elle ne manque pas, pour autant, de poésie. Peu après le Big Bang, l’Univers n’était peuplé que de particules. Difficile d’imaginer qu’il n’existait alors que des protons, des électrons et des photons. De plus, les interactions entre électrons et photons créaient un épais brouillard. L’Univers était lors trop chaud pour que la matière puisse se former. Néanmoins, peu à peu, la température a baissé. Elle a atteint les 2700°C lorsque l’Univers avait 380 000 ans. C’est alors que les protons et les électrons ont pu commencer à se combiner pour former les premiers atomes d’hydrogène et d’hélium. Ce phénomène a, par ailleurs, libéré les photons qui ont commencé leur long voyage. Le plus extraordinaire, c’est que la lumière qui est apparue alors est toujours perceptible aujourd’hui, 13,5 milliards d’années plus tard....
En fait, il ne s’agit d’une lumière visible mais d’un rayonnement qui emplit tout l’Univers. Les astrophysiciens le nomment « fond diffus cosmologique » et ce sont deux d’entre eux, Arno Penzias et Robert Wilson qui l’ont découvert par hasard en 1965. Cela leur a valu le prix Nobel de physique en 1978. Encore fallait-il enregistrer ce rayonnement qui nous renseigne sur l’état de l’Univers 380 000 ans seulement après sa naissance. Ce fut la mission du satellite WMAP lancé par la Nasa en 2001 et qui a livré ses résultats en 2003. Cette première carte du rayonnement fossile révélait de nombreuses irrégularités alors que les physiciens pensaient que l’Univers était homogène à cette époque. D’où l’envoi d’un second satellite, Planck, lancé en 2009 depuis Kourou par une Ariane 5 et dont la mission était de vérifier les étranges anomalies captées par son prédécesseur.
Centre lyonnais de psychiatrie ambulatoire : Une première année de fonctionnement réussie !

Acteur incontournable de la psychiatrie en région Rhône-Alpes, le groupe INICEA célèbre le 21 mars 2013 la première année de fonctionnement du Centre lyonnais de psychiatrie ambulatoire (CLPA), et à cette occasion inaugure ses locaux. Coïncidence des agendas, la date de l’inauguration se tiendra lors de la Semaine d’Information sur la Santé Mentale organisée à Lyon du 11 au 24 mars et qui a pour thème « Comment prendre en charge, dans nos villes, les personnes souffrant de troubles psychiques».

samedi 30 mars 2013


Qui pilote la politique du médicament ?


L’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) vient de publier un bilan des effets indésirables des contraceptifs oraux. Le docteur Antoine Pariente souligne à juste titre dans Le Monde que la multiplication des affaires révélant les risques des médicaments provoque un important mouvement de défiance (http://abonnes.lemonde.fr/sante/article/2013/01/31/il-y-a-une-veritable-mefiance-qui-nait-a-l-egard-des-medicaments_1825021_1651302.html). Il s’étonne aussi de l’utilisation excessive de certains médicaments en dépit de la connaissance de leur risque.
Cependant, lorsque l’on regarde la façon dont le circuit du médicament est organisé, cela n’est guère étonnant, je l’ai déjà écrit dans ce blog (http://securitesanitaire.blog.lemonde.fr/2013/02/03/30/). Ce circuit est en effet particulièrement complexe, rappelons-le : un médicament reçoit d’abord une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’ANSM. Puis la Haute autorité de santé apprécie le service médical rendu par le produit. C’est ensuite sur cette base que le Comité économique des produits de santé négocie son prix. Le remboursement est alors décidé par le ministre chargé de la Santé et l’assurance-maladie procède au remboursement des médicaments prescrits par les médecins. Les effets secondaires éventuels du médicament sont alors surveillés par les médecins, les patients et les firmes pharmaceutiques qui doivent les notifier à l’ANSM.