La sensibilité parentale se caractérise par des comportements parentaux observables dans l'interaction avec leurs enfants, tels que des réactions fréquentes, chaleureuses et rapides aux signaux des enfants. Elle facilite un attachement sécurisé et agit comme un facteur de protection contre les troubles du développement et du comportement chez les nourrissons, en particulier prématurés.
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est défini par la remontée d’une partie du contenu gastrique dans l’œsophage, avec ou sans extériorisation. Il est un motif fréquent de consultations en soins primaires. Il est dans la majorité des cas physiologique avant l’âge de la marche mais peut, par son abondance ou ses complications, devenir pathologique (en anglais GORD : GastrOesophageal Reflux Disease).
Dans ce cas, les régurgitations sont fréquentes survenant à tout moment de la journée, y compris pendant le sommeil. Elles sont associées à des pleurs inexpliqués excessifs, une irritabilité, des refus répétés de s’alimenter voire une anorexie, et des troubles du sommeil. Ce GORD peut entrainer des complications digestives, extra-digestives respiratoires ou ORL. (1)
A l'occasion de la 27ème Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), quel bilan dresser de l'inclusion des personnes en situation de handicap au sein des entreprises ?
Avec
Anne Revillard Professeure associée en sociologie à Sciences Po, directrice du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp) et membre du Centre de recherche sur les inégalités sociales (CRIS)
Pierre-Yves BaudotSociologue et politologue, professeur de sociologie à l’Université Paris-Dauphine (IRISSO)
Karine Reverte Directrice générale de LADAPT (L'association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées)
La 27ème Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH) a lieu du 20 au 26 novembre 2023. L'occasion de faire le bilan sur l'inclusion des personnes en situation de handicap au sein des entreprises.
Spécialiste des campagnes françaises, notamment au Moyen Age, c’est son best-seller, traduit en plus d’une trentaine de langues, «Montaillou, village occitan de 1294 à 1324», qui l’a fait connaître en 1975.
Les paysans et les bergers du Languedoc ont perdu leur plus fidèle porte-parole. Et les défenseurs du climat un historien d’avant-garde. Emmanuel Le Roy Ladurie est mort mercredi 22 novembre. Il avait 94 ans. En 1975, le succès de son livre Montaillou, village occitan de 1294 à 1324, traduit dans une trentaine de langues, lui permit de toucher un public beaucoup plus large que celui des médiévistes. «Les gens se sont reconnus dans ce village, c’est le côté Astérix. De cette histoire anthropologique très sérieuse naissaient énormément de petites histoires particulières», expliquait-il Libération en 2004.Vendu à 250 000 exemplaires, ce best-seller fera date dans le rapport du grand public à l’histoire.
Vendredi 27 janvier 2023(première diffusion le mercredi 3 février 2016)
L'historien Emmanuel Le Roy Ladurie connaît avec "Montaillou, village occitan de 1294 à 1324" un succès qui dépasse largement les portes de l’université. Dans cet entretien de 1984, il analyse l’évolution de son champ de recherche et nous plonge dans le Languedoc du temps de l’inquisition...
Professeur au Collège de France, administrateur général de la Bibliothèque nationale et historien de l’époque moderne,Emmanuel Le Roy Ladurieest mort le 22 novembre 2023, à l’âge de 94 ans. On vous propose de réécouter cet entretien daté de 1984, où il évoque notamment Montaillou, village occitan de 1294 à 1324 (Gallimard, 1975), un essai sur une communauté cathare médiévale, dans lequel il initiaitses réflexions sur l'histoire du climat.
Dans ce long entretien, Emmanuel Le Roy Ladurie livre sa vision du métier d’historien, les principes qui encadrent sa discipline et comment elle évolue avec les préoccupations sociales des différentes époques. Pour lui, "l’essentiel, c’est que les critères retenus pour élaborer l’histoire soient scientifiques, basés sur une honnêteté vis-à-vis des faits". Et le meilleur moyen d’éviter les anachronismes interprétatifs ? "N'être ni marxiste, ni freudien", répond-il.
Sur le parvis de Notre-Dame, en plein coeur de Paris, la permanence d'accès au soins de santé de l'Hôtel-Dieu, la Pass, reçoit les patients en grande précarité qui n'ont pas accès au système de santé. Une équipe pluridisciplinaire y propose un suivi médico-social. Nathalie Dumont est infirmière à la Pass depuis 2020. Ici, son travail prend vraiment tout son sens.
Alors que les débats autour de la suppression de l'Aide Médicale d'Etat (AME) secouent le Sénat, à la permanence d'accès au soins de santé de l'Hôtel-Dieu à Paris, les patients viennent chercher une écoute, et du soin. «J'ai fait ce métier pour aider les gens». Nathalie Dumont aime avant tout l'échange avec sespatients : «c'est toujours très très fort», confie-t-elle. «Ce sont des patients démunis et, même si c'est un peu commun de dire ça, ici je me sens vraiment utile», résume-t-elle. La Pass de l'Hôtel Dieu sur l'Ile de la Cité «dépasse les 15 000 consultations par an», confie Edouard Lefevre, cadre de santé à la Pass. «On est même trois Pass en une», explique-il : «une Pass généraliste avec des soins de médecine générale, une Pass de soins dentaires et une Pass de soins ophtalmologiques».
Intervenant au Congrès des maires de France, Aurélien Rousseau estime que l'attractivité à l'hôpital et une meilleure coordination des professionnels sur le territoire représentent des réponses privilégiées aux difficultés d'accès aux soins.
Preuve qu’il s’agit d’un sujet de grande préoccupation pour l’ensemble des acteurs, la question de l’accès aux soins s’est invitée dans les débats du 105ème Congrès des maires de France, cette fin novembre 2023 à Paris. La Mutualité française et l’Association des maires de France ont ainsi interpellé le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, en regrettant « une offre médicale en baisse ». Leur deuxième baromètre Santé Social, présenté mercredi 22 novembre, indique en effet que le nombre moyen de médecins généralistes sur le territoire est désormais de 147 pour 100 000 habitants. Soit une baisse de 3% par rapport à 2020, où il était de 151 médecins pour la même proportion de population.
Face aux alertes qui se multiplient de tous côtés, Aurélien Rousseau parie sur le renforcement de l’attractivité de l’hôpital et de la coordination des professionnels de santé pour répondre aux difficultés d’accès aux soins. À l’hôpital, « c’est la première fois depuis de longues années que l’on va recruter plus de personnes qu’il n’en part », a-t-il fait valoir au Congrès lors d’un point presse. Une légère embellie que la Fédération hospitalière de France (FHF) a pu observer sur le terrain et qui est notamment due à la batterie de mesures de revalorisations salariales (dont la pérennisation des revalorisations des heures de nuit et de week-end, récemment étendues aux EHPAD publics puis à ceux du privé non-lucratif). « On va ré-ouvrir plusieurs milliers de lits en France d’ici la fin de l’année », a-t-il poursuivi, réitérant une promesse faite devant les députés lors de l’ouverture des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Tout en reconnaissant tout de même qu’il restait des « poches de difficulté majeure ».
Dans un rapport intitulé «Poussé·e·s vers les ténèbres», Amnesty International dénonce la manière dont l’algorithme de la plateforme peut renforcer dangereusement le mal-être des jeunes usagers en situation de détresse psychologique.
«Sadtok», c’est la face obscure de TikTok. Des propositions de contenu générées au fil de ses consultations : on scrolle, on scrolle, on s’attarde sur une vidéo et les suivantes lui ressemblent. C’est le principe de la section «Pour toi» sur la plateforme : elle collecte les données de l’utilisateur pour adapter son contenu. On parle de bulle filtre, la même qui peut vous faire croire que le monde entier est de gauche si l’on s’attarde uniquement sur son fil Twitter. Questionnable, cette personnalisation devient carrément dangereuse quand le contenu en question se rapporte à la santé mentale, à la solitude, la dépression et la fétichisation des comportements à risque. Dans un rapport d’une centaine de pages publié début novembre et intitulé «Poussé·e·s vers les ténèbres», Amnesty International s’est penché sur la manière dont le réseau social prisé par les jeunes pouvait alimenter la détresse d’utilisateurs atteints de dépression ou d’anxiété. Lisa Dittmer, chercheuse spécialisée dans le droit des jeunes en ligne et au cœur de l’étude, en explique les raisons et les conclusions à Libération.
Le Sénat a adopté un texte reconnaissant la responsabilité de l’Etat dans les condamnations homophobes qui pleuvaient entre 1945 et 1982. Du côté des victimes, on dénonce une proposition de loi certes symbolique, mais lacunaire.
Le texte entendait réparer les erreurs du passé. Objectif manqué selon les victimes. Mercredi 22 novembre, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi déposée par le socialiste Hussein Bourgi pour reconnaître la «responsabilité» de l’Etat français dans sa politique discriminatoire envers les personnes homosexuelles après le régime de Vichy. Mais le volet sur l’indemnisation des victimes a été rejeté par la majorité sénatoriale de droite. Entre 1945 et 1982 – date de la dépénalisation de l’homosexualité –, on estime que plus de 10 000 personnes auraient été condamnées en raison de leur orientation sexuelle. 90 % d’entre elles auraient été concernées par des peines de prison ferme. Daniel Lemoine, qui avait témoigné en 2022 dans Libérationdu climat de haine et de peur qui régnait au sein de la communauté homosexuelle dans ces années-là, reconnaît un texte hautement symbolique mais lacunaire.
En plein centre de la capitale, au pied de l’école Saint-Merri-Renard, une dizaine de familles de migrants installent des tentes chaque nuit et les défont à l’aube, avant l’arrivée des élèves. A l’approche de l’hiver, le Samusocial est débordé.
De toutes les couleurs, les petites tentes sont si serrées qu’elles se touchent. Ce matin du lundi 20 novembre, il y en a près d’une centaine. Elles semblent s’être agglutinées pour mieux lutter contre le froid nocturne sous l’imposant porte-à-faux de l’école polyvalente Saint-Merri-Renard, en plein cœur de Paris. Avant le lever du jour, entre le Centre Pompidou et l’Hôtel de ville, c’est ici que commence un triste ballet. De la mosaïque de toiles sortent, les unes après les autres, des ombres encore endormies. Des hommes pour la plupart, souvent venus d’Afrique de l’Ouest. Mais aussi plusieurs femmes, dont une Hongroise enceinte de cinq mois. Et des enfants, une dizaine environ. Le plus jeune occupant du campement est un bébé de 4 mois.
Le centre hospitalier spécialisé de Plouguernével a été contraint par une association proche de l’Église de Scientologie de lui communiquer les documents relatifs à ses pratiques d’admission en chambre d’isolement et de contention de ses patients.
La Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH) lutte officiellement « depuis quarante-neuf ans » contre « les abus en psychiatrie », comme « les internements forcés » et « les électrochocs ».
Pour ce faire, elle récupère les données annuelles des différents établissements psychiatriques pour dresser des « rapports » envoyés « à la direction de l’hôpital, aux élus, aux parlementaires et même parfois à la contrôleuse des lieux de privation de liberté » Dominique Simonnot, a énuméré le secrétaire de l’association lors de l’audience publique qui s’est tenue ce mardi 21 novembre 2023 devant le tribunal administratif de Rennes.
Environ six adultes sur dix sont en couple. Parmi eux, ils sont quatre sur dix à partager leur vie avec une personne de catégorie sociale similaire. Plus le niveau social augmente, plus cette proportion grandit.
Dans le cadre de son «portrait social» de la France publié ce jeudi, l’Insee s’est notamment penché sur la différence entre les catégories socioprofessionnelles (1) au sein des couples entre 2021 et 2022. A cette fin, l’organisme a considéré comme couple deux adultes vivant au sein du même logement, soit environ 60% des personnes âgées de 18 à 89 ans.
Premier constat : la probabilité de vie en couple augmente avec la position sociale. Seulement une personne sur deux exerçant un emploi peu qualifié est en couple, contre deux personnes sur trois en haut de l’échelle socioprofessionnelle. Pour les hommes, ce lien est particulièrement net après 35 ans : les catégories supérieures sont nettement plus nombreuses à être en couple après cet âge. C’est un peu différent pour les femmes : après cet âge, les femmes n’ayant jamais exercé d’emploi sont plus fréquemment en couple que les autres. Et, après 55 ans, la proportion de femmes est plus importante parmi les emplois d’exécution (situés plutôt en bas de l’échelle). Ce qui reflète un changement des comportements : auparavant, les femmes étaient plus fréquemment en couple en bas de l’échelle sociale que parmi les classes supérieures. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
AstraZeneca a demandé aux autorités sanitaires américaines l’autorisation de commercialiser un vaccin anti-grippal pouvant s’administrer soi-même, à la maison, sans médecin : il s’agit d’un spray nasal. Il est déjà vendu dans le monde sous cette forme, mais l’acte doit être réalisé par un professionnel agréé. Le vaccin FluMist contre la grippe saisonnière, du laboratoire AstraZeneca, a une spécificité : il s’administre par voie nasale, comme un simple spray. Celui-ci existe d’ores et déjà tel quel aux États-Unis, mais, comme les autres vaccins, l’acte doit être réalisé par un médecin professionnel. Dans une demande auprès des autorités de santé américaines, l’entreprise vient de demander l’autorisation pour une auto-administration.
Des souris séparées de leur mère à la naissance transmettent la mémoire biologique de l’événement anxiogène aux deux générations suivantes, mais un simple médicament fait disparaître les symptômes associés à cette adversité, montrent les travaux de neuroscientifiques montréalais publiés. Les événements qui se produisent tôt dans la vie peuvent avoir des conséquences longtemps et forger qui nous devenons plus tard, souligne Yves De Koninck, le directeur scientifique du Centre de recherche CERVO, associé à l’Université Laval, et l’un des principaux auteurs de l’étude, avec le psychiatre et neurobiologiste Marco Battaglia.
En 2003, les travaux des chercheurs Moshe Szyf et Michael Meaney, du Centre de recherche de l’Institut Douglas, montraient que de jeunes rats qui avaient été suffisamment léchés par leur mère étaient, à l’âge adulte, beaucoup plus calmes que ceux qui avaient été moins choyés. Ces chercheurs avaient aussi montré que l’administration de méthionine, un acide aminé, dans le cerveau des rats choyés modifiait l’expression de certains récepteurs, ce qui menait à une hausse de la production d’hormones de stress. Ainsi, les rongeurs calmes devenaient beaucoup plus agités. Une étude publiée en 2021 par certains auteurs participant à ces nouveaux travaux avait montré que des souris séparées de leur mère et soignées à plusieurs reprises par d’autres souris, au début de leur vie, présentaient une expression accrue d'ASIC1. Ce gène est important puisqu’il aide à détecter les changements de pH dans le système nerveux.
Comment un mot inventé par Husserl et entré dans le langage courant en 1931 a pu faire florès au point d’être utilisé comme si sa signification était évidente pour tous ?
Que nous soyons inquiet de l’Autre, le langage en porte le témoignage puisque dès que nous parlons en première personne du singulier, je, nous supposons qu’un tu, qu’un Autre nous écoute, au point que dans le soliloque nous le faisons intervenir : « Mais, que veux-tu dire ? nous disons-nous dans notre for intérieur », ne s’ensuit pas que nous rencontrons vraiment l’Autre auquel nous nous adressons, car nous comprend-t-il vraiment, comme l’imagine naïvement Jakobson avec son schéma de la communication ?
Quelles sont les relations entre culture et santé mentale ? Est-ce que la maladie mentale est universelle ou bien les symptômes de troubles mentaux varient-ils selon les groupes sociaux ? Quel est le poids de la médecine coloniale, quelle est l’incidence des indépendances sur la manière dont la folie a été pensée au cours du XXe siècle ? Les pratiques de soin diffèrent-elles dans chaque aire culturelle, au cours de chaque période historique ? Existe-t-il des repères pour établir les étapes de construction de la psychiatrie transculturelle ? Telles sont les grandes questions que l’historien se pose, parmi d’autres, face à ce champ très controversé appelé tour à tour folk psychiatry, psychiatrie exotique, vergleichende Psychiatrie, psychiatrie sociale, cross-cultural psychiatry, ethnopsychiatrie, psychiatrie inter- ou transculturelle, etc.
REPORTAGE Cette association implantée en Seine-Saint-Denis recourt à des outils numériques, « serious games » ou simulateurs, pour permettre à des candidats éloignés du monde du travail de tester de nouveaux métiers.
Un espace immersif, accessible à tous et gratuit, conçu pour aider les demandeurs d’emploi à trouver leur voie professionnelle : Yookan a ouvert ses portes en janvier 2022, au cœur du centre commercial Rosny 2 (Seine-Saint-Denis). En ce matin d’octobre, Ritah, 51 ans, participe à un escape game. Elle ajuste son casque de réalité virtuelle et voit aussitôt les murs de la pièce se couvrir de photos et d’objets, tandis que Matteo, l’animateur, explique la mission : « Sauver un astronaute endormi depuis deux jours dans son vaisseau, en résolvant des énigmes. » Le groupe de six joueurs se lance. L’un d’eux, Issa, pose ses béquilles pour manipuler la tablette. Les participants ont répondu à l’invitation de l’association spécialisée dans l’emploi des personnes handicapées Unirh, qui leur proposait de découvrir Yookan en petit comité.
Le musée de l'Homme présente un panorama mondial de l'art rupestre, à travers une sélection de relevés emblématiques. Ces peintures ou dessins reproduisent les œuvres découvertes sur les parois des grottes lors d’expéditions scientifiques à la recherche des origines de l’humanité.
A la suite de la découverte des premiers sites préhistoriques dans le courant du XIXe siècle, scientifiques, artistes et toute une partie de la population se passionnent pour ces lieux : une véritable "préhistomanie" se développe au XXe siècle. De cet engouement naitra une nouvelle forme d’expression : le relevé, qui permet de les étudier mais aussi de les faire connaître au grand public.
La SNCF va déployer des espaces de télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux dans environ 300 gares d'ici à 2028, a annoncé vendredi SNCF Gares et Connexions, filiale du groupe ferroviaire qui gère les près de 3 000 gares françaises. Un infirmier sera systématiquement sur place.
La SNCF entend aussi à sa manière lutter contre les déserts médicaux. Les gares sélectionnées pour bénéficier du dispositif seront «situées dans les zones d'intervention prioritaires (ZIP) et les zones d'aménagement concertées (ZAC), caractérisées par une offre de soins insuffisante et une difficulté d'accès aux soins», soit 1 735 gares potentielles, a détaillé SNCF Gares et Connexions. «Dix millions de personnes passent dans les gares chaque jour et 90% de la population vit à moins de 10 km d'une gare», a souligné Raphaël Poli, directeur général retail chez Gares et Connexions, afin de justifier la pertinence du dispositif.
Un infirmier diplômé d'Etat sera toujours présent sur place et le patient sera «examiné à distance par un médecin exerçant sur le territoire français», selon SNCF Gares et Connexions. Les Unions régionales des professionnels de santé (URPS) devraient aider à trouver des infirmiers libéraux disponibles pour participer au dispositif et des médecins libéraux «qui pourraient dégager du temps pour ça».
Le corps sans vie d'une élève de terminale, Hoyam, 17 ans, a été découvert dans sa chambre d'internat du lycée Faidherbe à Lille, dans la nuit du samedi 18 et dimanche 19 novembre. Ce lundi matin, plusieurs classes ont été prises en charge par des psychologues.
Sidération au lycée Faidherbe à Lille. Dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19, vers 00h20, le corps inanimé d'une élève de terminale, Hoyam, âgée de 17 ans, a été retrouvé dans sa chambre d'internat, par les services de police judiciaire.
Selon les éléments constatés sur les lieux du drame, il s'agit d'un suicide. L'alerte avait été lancée par la mère de famille, samedi, inquiète de ne pas avoir de nouvelle de sa fille. Celle-ci devait rentrer chez elle après les cours de samedi matin.
La direction a informé ses élèves de la tragique nouvelle via un mail, dans l'après-midi du dimanche 19 novembre. "Nous avons l'immense émotion et la grande tristesse de vous annoncer le décès d'une de nos élèves. Nous pensons à ses proches à qui nous présentons toutes nos condoléances et que nous assurons de tout notre soutien."
Des psychologues présents ce lundi
Ce lundi matin, une cellule d'écoute et de prise en charge psychologique a été mise en place au sein de l'établissement pour les élèves et le personnel. "Elle sera maintenue autant que de besoin", précise le rectorat. Deux psychologues étaient présents par classe.