Fanny Le Brun 14 décembre 2021
France – Par la rédaction de directives anticipées, toute personne majeure a le droit d’indiquer par avance sa volonté sur les conditions de sa fin de vie, à la suite d’une maladie ou pour une autre cause, au cas où elle serait un jour dans l’incapacité de la faire connaître. L’Académie nationale de médecine souhaite que les professionnels de santé, et notamment les médecins généralistes, soient prêts à évoquer ce sujet avec leurs patients [1].
Un droit méconnu des Français
L’Académie nationale de médecine souhaite sensibiliser les professionnels de santé au besoin d’informer leurs patients sur l’importance de rédiger leurs directives anticipées de fin de vie. Cela permet de:
Respecter les vœux du patient alors qu’il n’est plus capable de manifester sa volonté,
Guider l’action des soignants,
Protéger les proches en prévenant un possible désaccord entre eux.