Par Séverin Graveleau Publié le 17 mai 2022
Des dispositifs sont mis en place pour améliorer l’inclusion dans l’enseignement supérieur ou dans le monde du travail des jeunes auxquels on a diagnostiqué une forme d’autisme. Autre enjeu : combattre les stéréotypes qui collent à la peau des « aspies ».
Bac ES mention bien en poche, Brayane, 21 ans, a validé en temps et en heure un DUT « multimédia » à l’université de Toulouse-III. Et, en septembre, après avoir obtenu sa licence professionnelle en infographie et audiovisuel, « ce sera un master dans une grande école de cinéma d’animation ! », lance-t-il, enthousiaste et confiant en l’avenir. Brayane est un étudiant comme un autre… à cela près qu’on lui a diagnostiqué à ses 11 ans un trouble du spectre autistique (TSA), appellation regroupant toutes les formes d’autisme, la sienne étant « assez légère ».