Pour cet urbaniste et journaliste belge, il n’est plus possible, à notre époque, de couper chaque année des milliers d’arbres qui seront détruits quelques semaines après. Comment peut-on continuer de considérer comme un produit jetable un végétal qui a mis plusieurs années à pousser ? interroge-t-il.
En 2012, l’Espagne était en émoi. Un peu partout, on publiait des photos montrant le roi Juan Carlos – qui était par ailleurs président d’honneur du WWFespagnol – en train de poser devant un éléphant qu’il venait d’abattre lors d’un safari secret. Et cet “elephantgate” allait sonner le début de son déclin.
Cette même année se dressait, sur la Grand-Place de Bruxelles, une installation lumineuse représentant un sapin de Noël. L’absence de “vrai” sapin suscita moult controverses chez les Bruxellois, et l’expérience fut la dernière du genre. Ainsi, l’an passé, la Grand-Place accueillait un épicéa de 18 mètres de haut qui avait grandi pendant vingt-sept tranquilles années dans un jardin.