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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 12 avril 2021

Les Enfantines





Douze fictions originales. On y croisera des poissons, des kangourous, des loups, mais aussi Zorro, le capitaine Achab ou encore des enfants rêveurs, des histoires policières, des comédies musicales, des contes, des histoires drôles. Un royaume pour l'imagination. 

Les Enfantines : inédits
Les Enfantines : inédits Crédits :  Marine Assous-Plunian - Radio France

Douze fictions originales, commandées par France Culture à des auteurs de littérature et de théâtre : Fabrice Melquiot, Tanguy Viel, Caryl Férey, Joël Jouanneau, Marie Nimier, Christophe Pellet...  Des histoires avec plusieurs personnages interprétées par des acteurs et mises en ondes avec du bruitage et de la musique. Des histoires pour le soir, à réécouter dans la journée. On y croisera des poissons, des kangourous, des loups, mais aussi des héros de films ou encore des enfants rêveurs, joueurs, inventifs, des histoires policières, des comédies musicales, des contes, des histoires drôles. Un royaume pour l'imagination. 

Les Enfantines : une collection de fictions pour la jeunesse de France Culture diffusée originellement entre 2008 et 2010.

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Voici les effets secondaires les plus fréquents pour chaque vaccin contre le Covid-19

 Publié le 

ll est normal de ressentir une gêne après l'injection d'un vaccin contre le Covid-19. Dès que le sérum pénètre dans votre bras, votre flux sanguin augmente et vos défenses immunitaires se précipitent sur le virus. Il peut en résulter une douleur au point d'injection, l'effet secondaire le plus courant des trois vaccins autorisés aux États-Unis. La réaction est plus fréquente après les vaccins de Pfizer et Moderna que celui de Johnson & Johnson.

Moins de 50 % des participants à l'essai clinique de Johnson & Johnson ont signalé une douleur au point d'injection, contre 92 % des participants à Moderna et 84 % des participants à Pfizer. Dans le cas d'AstraZeneca, vaccin autorisé en Europe mais pas encore aux Etats-Unis, la sensibilité au point d'injection était la plus fréquente, touchant 64 % des participants à l'essai. Environ 54 % des participants ont quant à eux signalé une douleur au point d'injection.

Lorsque notre système immunitaire détecte les ingrédients d'un vaccin, il libère également des substances chimiques inflammatoires pour nous protéger. Ce qui explique pourquoi certains patients ont de la fièvre, des douleurs musculaires, ressentent une grande fatigue ou des maux de tête peu après l'injection.

La fatigue était le deuxième effet secondaire le plus fréquent dans les essais de Moderna et de Pfizer. Près de 69 % des participants de Moderna et 63 % des participants de Pfizer l'ont signalée. Mais les maux de tête étaient légèrement plus fréquents que la fatigue chez les participants de Johnson & Johnson : 39 % ont déclaré des maux de tête, contre 38 % qui ont déclaré de la fatigue. Dans l'essai d'AstraZeneca, la fatigue et les maux de tête étaient tout aussi fréquents : environ 53 % des participants ont confié avoir eu de tels effets.

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“Faire la morale aux robots”, de Martin Gibert

Apolline Guillot publié le  

La vertu, une valeur démodée ? Pas pour Martin Gibert, chercheur en éthique de l’intelligence artificielle à l’université de Montréal, qui propose une défense de l’éthique de la vertu (qui s’appuie sur des qualités humaines, comme l’honnêteté ou le courage) appliquée aux algorithmes. Après avoir posé la nécessité d’un questionnement éthique sur ce qu’on appelle des « agents moraux artificiels », il propose une hypothèse radicale : et si, au lieu de chercher à créer des normes morales abstraites pour les encoder, on copiait simplement le comportement moral des meilleurs d’entre nous ? Allons-y voir…

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«Ne laissons pas un lobby de pseudo-médecines devenir une agence gouvernementale!»

Par Tribune collective  Publié le 11 avril 2021

TRIBUNE COLLECTIVE - Des professionnels de santé s’inquiètent des démarches de l’association Agence des médecines complémentaires et alternatives.

Le 13 mars 2021, l’association Agence des médecines complémentaires et alternatives (A-MCA) publiait une tribune dans Le Monde annonçant son intention de déposer une résolution à l’Assemblée nationale destinée à lui conférer un statut d’agence gouvernementale. Or cette association est, dans les faits, un lobby profitant de l’engouement pour les pratiques alternatives en santé qui promeut diverses figures liées à des mouvements dénoncés pour leurs dérives sectaires.

Les médecines dites alternatives représentent aujourd’hui un marché en pleine expansion. Si elles n’entraînent pas le plus souvent de dérive sectaire, elles sont malgré tout à l’origine de la majeure partie des signalements effectués auprès de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). C’est ainsi que des centaines de milliers de personnes atteintes de maladies graves (cancers, douleurs chroniques…) sont victimes d’emprise mentale, embrigadées dans des groupes qui les isolent de la société et détournées d’une prise en charge adéquate et décisive.

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L’Eglise de scientologie en mission discrète



Le bâtiment pourrait appartenir à n’importe quelle entreprise. La façade en verre n’offre aucun indice sur le propriétaire de cet édifice octogonal en plein quartier d’affaires de Saint-Denis, à 300 mètres du Stade de France, en Seine-Saint-Denis. A l’intérieur, l’espace de 7 300 mètres carrés est complètement vide. L’inscription géante « A louer », encore visible depuis l’autoroute A1 longeant les lieux, tromperait même le simple passant.

Pourtant, l’immeuble, acheté 33 millions d’euros en 2017, est la propriété de l’Eglise de scientologie. L’organisation, jusque-là présente dans le 17e arrondissement parisien, compte en faire son nouveau QG en France. Un auditorium de 700 places, des salles d’études et de rencontres, la reconstitution d’un bureau de Ron Hubbard, le fondateur, et même des saunas pour les « cures de purification » recommandées aux adeptes sont prévus.

Henry Darger, le must de l’art brut

Sophie Cachon  Publié le 11/04/21

Children pulling statues. Crayon, décalque et aquarelle sur papier. Et Trapped in lighted part of caverns de Henry Darger. Crayon, encre, aquarelle et collage sur papier, 1910-1970. 

Children pulling statues. Crayon, décalque et aquarelle sur papier. Et Trapped in lighted part of caverns de Henry Darger. Crayon, encre, aquarelle et collage sur papier, 1910-1970. 

CCØ Paris Musées / Musée d'Art Moderne de Paris

RDV CULTURE – Telles ses fascinantes petites guerrières ailées, le roman graphique de l’artiste brut américain Henry Darger s’envole dans les airs, en musique et en dessin animé, le temps d’une soirée au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, le 12 avril à 19h.

On a découvert l’art de Henry Darger (1892-1973) dans les années 2000, médusée par les péripéties épouvantables, et terriblement attirantes, de ses bataillons de petites filles avec zizi, cornes de bouc ou ailes, en guerre contre une armée de sadiques. Solitaire, autodidacte, Henry Darger, homme à tout faire d’un hôpital de Chicago, a passé sa vie à dessiner en secret un fabuleux roman graphique de plus de quinze mille pages, découvert après sa mort. Le musée d’Art moderne de la Ville de Paris en va en exposer (dès sa réouverture) vingt-deux feuilles, parmi les quarante-cinq reçues en donation en 2015.

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samedi 10 avril 2021

[Vidéo] En psychiatrie, les lourdes conséquences des confinements à Lyon

Publié le 09/04/2021 

Lors du premier confinement en mars 2020, les hôpitaux psychiatriques ont dû s’adapter dans l’urgence. De nouvelles normes ont été instaurées, des services extra-hospitaliers ont fermé, des soignants ont dû changer d’unité et les services ont été réorganisés. Dépourvu de moyen de protection au début de la crise, le personnel soignant a dû faire face à une situation inédite. 

Quatre soignantes des hôpitaux psychiatriques de Saint-Jean de Dieu et du Vinatier, protégées par leur statut syndical, ont livré des témoignages accablants, sur la façon dont ont été traités les patients et sur leurs conditions de travail. Nous nous sommes aussi entretenus avec les directions de ces hôpitaux.

Alors que la crise psychiatrique augmente, liée à un contexte de pandémie et de restrictions, où en sommes-nous de ces soins déjà déclassés dans le système hospitalier français ?

Saint-Jean de Dieu et le Vinatier, deux groupes hospitaliers dédiés à la psychiatrie

Le nouveau bâtiment du Vinatier qui regroupe toute la psychiatrie pour adultes. ©LB/Rue89Lyon
Le bâtiment du Vinatier qui regroupe toute la psychiatrie pour adultes. ©LB/Rue89Lyon

Depuis le début de la pandémie, les restrictions et l’isolement ont eu des conséquences psychologiques sur la population qui inquiètent de plus en plus. De nombreux psychiatres parlent déjà de vague psychiatrique.

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Vingt lits de psychiatrie fermés à Rennes, faute de médecins

Laurent LE GOFF Publié le 

« 42 lits de psychiatrie ont été supprimés depuis un an », assure le syndicat Sud-Solidaires du centre hospitalier Guilaume-Régnier.

Une unité de 20 lits va être fermée, pendant quelques mois, à l’hôpital psychiatrique de Rennes, faute de médecins. Le syndicat Sud et la direction n’ont pas la même analyse de la situation.

[...] « La difficulté de recrutement médical sur le CHGR n’est pas nouvelle »,souligne le syndicat Sud-Solidaires, pour qui « la direction fait fi des situations dramatiques que connaissent nos concitoyens, dans leur possibilité à être hospitalisés ».

Selon le syndicat, « ce sont des jours et des jours d’attente, pour de nombreuses personnes en attente d’un lit d’hospitalisation ». Les services d’urgences des centres hospitaliers de Rennes, Fougères et Vitré « doivent assurer le tampon », ajoute Sud, qui a fait les comptes. « Depuis le début de la crise sanitaire voilà un an, 42 lits ont été supprimés ! »

Le syndicat en appelle « aux élus locaux, pour dire stop à la dégradation des capacités d’accueil en hospitalisation du service public de santé en Ille-et-Vilaine ».

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«Ecritures» En analyse

par Thomas Clerc   publié le 10 avril 2021

Selon Thomas Clerc, adepte de la discipline, la psychanalyse traverse une crise de fond dont le symptôme le plus pervers est la trivialisation sympathique que lui fait subir la série «En thérapie».

En thérapie a été salué à juste titre comme une onde de fraîcheur sur le paysage audiovisuel français. Son succès permet de vérifier qu’en ces temps de détresse la vie intérieure retrouve une nécessité qu’elle n’avait perdue qu’aux yeux de ceux qui n’en ont pas. Mais ce retour de la psychanalyse sur la scène n’est en fait, comme le genre de la série l’indique, qu’une fiction : car un abîme sépare une thérapie d’une analyse, comme un canasson d’un pur-sang. Autrement dit, le titre de la série (dont je n’ai regardé que trois épisodes, car après je cale) ne doit pas masquer une vérité plus désagréable que les révélations du «docteur» Dayan à ses patients traumatisés qui par la vie intime, qui par la vie politique : c’est que la psychanalyse traverse une crise de fond dont le symptôme le plus pervers est peut-être cette trivialisation sympathique que lui fait subir En thérapie.

Reportage A l’hôpital Saint-Louis, la réanimation s’ouvre aux familles

par Margaux Lacroux et et photos Albert Facelly  publié le 8 avril 2021

Au sein de l’établissement parisien, les proches de patients hospitalisés dans le service font l’objet d’un soutien particulier grâce à un groupe de recherche interdisciplinaire mis en place il y a vingt-cinq ans. Un suivi encore plus précieux pendant la crise sanitaire.

En plus de la surblouse ordinaire, il y a les accessoires qui sont arrivés avec le Covid : lunettes, charlotte et masque FFP2. David Ohayon les enfile machinalement. C’est son rituel quotidien depuis deux semaines, dans le service de réanimation de l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Il préfère venir le matin, d’autres membres de sa famille se relaient plus tard dans la journée. Ce mardi, il a emporté un café pour son père de 74 ans, réveillé et sous oxygène à haut débit. «J’avais peur de ne pas pouvoir venir le voir. Là, ça change beaucoup de choses pour lui, il va mieux, il a le moral. Il faut la présence de la famille, même si l’équipe est là», dit le fils, qui ne tarit pas d’éloges sur le personnel médical. Le sujet de l’intubation a vite été abordé et son avis pris en compte. Il était réticent, l’acte a finalement été évité. David trouve toujours quelqu’un au bout du fil pour lui répondre, qu’importe l’heure. Lui appelle à l’aube pour qu’on lui résume la nuit de son père. S’il le souhaite, le reste de l’entourage peut aussi être alerté à toute heure.

Interview Troubles psychologiques liés au Covid : «On s’en occupe quand le bateau coule»

par Aurore Savarit-Lebrère  publié le 7 avril 2021 

Une étude publiée ce mercredi par «The Lancet Psychiatry» révèle qu’un ancien malade du Covid sur trois souffre de troubles psychologiques ou neurologiques. La psychologue Gladys Mondière regrette le manque d’anticipation et de moyens alloués aux conséquences de la pandémie sur la santé mentale.

Selon une étude parue ce mercredi dans le journal The Lancet Psychiatryune personne sur trois ayant surmonté le Covid-19 a eu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois suivant l’infection. Ce taux monte à 46% pour les patients admis en réanimation. Face à ces chiffres inquiétants, Gladys Mondière, psychologue et coprésidente de la Fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP), regrette que l’impact du Covid sur la santé mentale ne soit pas suffisamment pris en compte.

Quel est l’impact du confinement sur les enfants ?

 par Clément Baudet  09.04.2021
Le strict confinement du printemps 2020 a bouleversé la vie sociale et scolaire des enfants, non sans conséquences sur leur état émotionnel. Pour mieux en saisir l’impact, une enquête a été menée en temps réel auprès des parents, en France et en Italie. L’économiste Francesca Marchetta, qui a participé à cette étude, nous en donne les principaux résultats dans ce podcast.


Chacun chez soi mais à plusieurs : des retraités attirés par le béguinage

Par    Publié le 9 avril 2021

REPORTAGE  Pour ceux qui refusent d’entrer en maison de retraite mais craignent l’isolement, ce nouveau type de structure offre logement indépendant, espaces partagés et services mutualisés. Une innovation dont le succès a été renforcé par les confinements.

Jeannette et Marie-Cécile, au béguinage La Tourangelle, le 2 avril 2021 à Tours.

Après les pavés, le béguinage. A 18 ans, Yves Rapin vivait Mai 68 à Paris. Alors, à 71 ans, ne lui parlez pas d’Ehpad. « Tout, mais pas ça ! » La moustache grise de l’ex-photographe de quartier en frémit. Depuis une bonne année, il loue avec sa femme l’un des seize appartements d’un immeuble frais bâti dans un écoquartier du nord de Tours (Indre-et-Loire). Immeuble bien particulier que cette Tourangelle, où l’on vieillit en béguinage, groupés et solidaires. « L’esprit communautaire, on y reprend goût, avec un peu moins d’utopies qu’en 1968 et beaucoup moins de substances ! », admet le retraité, chaussé pour la randonnée.

Pendant le confinement, les familles monoparentales entre débrouille et épuisement : "J'essaie d'être sur tous les fronts, mais je suis humaine et crevée"

Alice Galopin  Publié 

Avec la fermeture des écoles, les parents doivent jongler entre leur activité professionnelle, souvent en télétravail, et la garde des enfants. Une situation particulièrement difficile pour les pères et mères "solos".

Avec la fermeture des écoles, les parents doivent jongler entre leur activité professionnelle, souvent en télétravail, et la garde des enfants. Une situation particulièrement difficile pour les pères et mères "solos".

Article rédigé par 
Une enfant fait ses devoirs chez elle, à Lille (Nord), le 5 avril 2021. (MAXPPP)

"Ce nouveau confinement avec les écoles fermées, je le vis comme une épée de Damoclès au-dessus de ma tête." Céline, qui élève seule ses trois garçons âgés de 6 à 12 ans, se dit "à bout". En télétravail, cette assistante de direction de 43 ans peine à jongler entre ses activités professionnelles et l'enseignement à distance pour les enfants, qui a repris mardi 6 avril. "Ça devient impossible pour les parents seuls de tout gérer", souffle-t-elle.

En France, une famille sur cinq est monoparentale, selon les données de l'Insee. Des foyers qui, comme celui de Céline, se composent dans l'écrasante majorité de mères seules avec enfants. Pour ces parents "solos", difficile de gérer à la fois "l'école à la maison, les angoisses des enfants liées au reconfinement, le travail et les tâches quotidiennes", raconte cette mère.

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Témoignages Désinformation médicale : l’autre pandémie

par Anaïs Moran  publié le 4 avril 2021 

Depuis un an, le Covid-19 a plongé la communauté médicale dans une tourmente interne, en raison des prises de parole contestées de professionnels remettant en cause la gravité de la maladie ou évoquant des remèdes miracles.

Noémie Zucman, réanimatrice à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes (Hauts-de-Seine), aurait bien du mal à les hiérarchiser. Dans cette crise sanitaire, les fake news médicales n’ont fait que pulluler. Par où commencer ? «Je pense que l’affaire de l’hydroxychloroquine est le point de départ de tout. Cela a aussitôt créé une scission dans la communauté médicale, entre ceux qui voulaient tempérer et ceux qui ont plongé la tête dedans, retrace-t-elle. Toutes les autres désinformations ont reposé sur ce principe. Je ne sais pas laquelle est la plus nuisible. Mais ce dont je suis sûre, c’est que je me demande tous les jours comment on a pu en arriver là.»

Le chaos sonore de la prison

 Le blog de l'ANVP

 


En prison, on ne peut échapper au bruit. C’est même une caractéristique de la vie carcérale, au même titre que l’odeur de transpiration et de produits d’entretien.

A l’occasion d’une suspension des visites des personnes détenues par les visiteurs de prison suite au retour de la pandémie, Jean-Jacques, un visiteur a eu la bonne idée de nous adresser le lien avec une émission d’Arte Radio, « au cas où la prison nous manquerait ».

Réalisé en 2009 par Jean-Baptiste Fribourg, ce montage sonore d’une durée de 5’43 est le produit d’un atelier réalisé en maison d’arrêt. Il a pour titre « son de prison, le chaos sonore de la prison ». Il mêle des bruits enregistrés dans les coursives et des témoignages d’hommes détenus, qui expliquent combien le vacarme permanent ronge leur vie quotidienne.

Le visiteur est en effet immédiatement saisi par le choc des sons entremêlés.

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vendredi 9 avril 2021

Poésie du rire et rire de la poésie


LE 02/04/2021

À retrouver dans l'émission

LA COMPAGNIE DES POÈTES

par Manou Farine

Le rire est-il une solution imaginaire comme une autre ? 

Illustration pour les Nouvelles Chansons du Chat noir de Mac Nab, "Les Fœtus" (1892)
Illustration pour les Nouvelles Chansons du Chat noir de Mac Nab, "Les Fœtus" (1892)Crédits :  Henri Gerbault

Faire rire la poésie, faire rire avec la poésie, faire rire malgré la poésie...

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A Puteaux, les soins palliatifs se veulent « un vivoir », pas un « mouroir »

Par   Publié le 9 avril 2021

L’unité du centre hospitalier Rives-de-Seine soulage la douleur des malades en fin de vie. Les soignants s’assurent aussi et surtout qu’en dépit de la maladie, les patients aient la meilleure vie possible.

Une médecin s’occupe d’un patient de l’unité de soins palliatifs du centre hospitalier Rives-de-Seine, à Puteaux (Hauts-de-Seine).

« Alors monsieur G., c’est fini ! » : la docteure Nathalie de Soultrait s’avance lentement et d’une voix douce s’adresse au défunt : « Monsieur G., on va vous enlever votre pacemaker. » Elle fait le tour du lit, s’approche et répète : « Monsieur G. On va vous enlever votre pacemaker. » La chambre plongée dans la pénombre est décorée d’une orchidée blanche et d’un bromélia rouge. Elle sort. La porte restera entrouverte. Le corps ne sera pas soustrait au regard des visiteurs ou des patients qui passent dans le couloir. Ils verront son visage apaisé à la lueur d’une bougie blanche.

À LA UNE

 

Chers amis,

 

Vous le savez certainement à présent, la proposition de loi d’Olivier Falorni, donnant le droit à une fin de vie libre et choisie, n’a pu être discutée dans son intégralité. Elle n’a pas été mise au vote en fin de journée et, s’agissant d’une proposition de loi discutée dans une niche parlementaire, elle ne pourra pas être remise à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. C’est une déception. Mais ce n’est pas seulement une déception pour les partisans de la liberté en fin de vie – et avec eux les 93% de Français favorables à la légalisation de l’euthanasie et les 89% favorables à la légalisation du suicide assisté – c’est aussi une gifle donnée à toutes les personnes arrivées au terme de leur vie.

 

Pourtant, 240 députés ont voté, un peu avant minuit, en faveur de l’article 1 qui légalise l’aide active à mourir. Seuls 48 députés (et 13 abstentionnistes) ont voté contre. Comme les Français, les députés sont donc très largement favorables à une grande loi de liberté. 


Voici le résultat du scrutin public


Nous devons cette situation de blocage à un quarteron de députés qui ont déposé des milliers d’amendements de rédaction, empêchant le déroulement normal du débat parlementaire. C’est une tristesse pour les défenseurs de la démocratie qui ne peuvent accepter qu’une poignée de députés bloquent ainsi l’ensemble du processus législatif.


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