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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 29 mars 2021

Près de 5 000 personnes en réanimation

 



Près de 5 000 personnes en réanimation
 
Ce dimanche soir, 4 872 personnes sont en réanimation. Cela représente 400 admissions quotidiennes en moyenne sur les 7 derniers jours. Pour rappel au pic de la deuxième vague il y avait 4 903 malades dans les services de réanimation.
 
Selon la projection disponible sur CovidTracker, la barre des 5 000 personnes en réanimation devrait être franchie avant la fin du mois de mars.
 
Les chiffres clés au 28 mars
 
Taux
d'incidence
 
 
Taux de reproduction R
 
 
Tension hospitalière
 
 
 
L'évolution de l'épidémie
 
 
 
 
 
 
 
 

Depuis un an, le deuil empêché des familles de victimes du Covid-19





Par   Publié le 28 mars 2021

Ils ont perdu un proche lors de la première vague de l’épidémie, au plus fort des restrictions. Ils réclament aujourd’hui une journée de deuil national.

Le père Gabriel lors de la cérémonie d’enterrement d'une femme décédée du Covid-19, à l'église Saint-Gabriel, à Paris, en mars 2020.

C’était il y a un an. Et pourtant, la « colère »« l’angoisse » et le « sentiment d’injustice » résonnent toujours dans la voix de Claire. Sa mère, Marie-Gabrielle, est morte au printemps 2020 des suites du Covid-19 dans une unité de soins de longue durée (USLD), à Charleville-sous-Bois (Moselle). Aujourd’hui, les souvenirs douloureux refont surface :

« Le 22 mars, c’était son anniversaire, elle fêtait ses 80 ans. Le 31, on apprend qu’elle a le Covid et le 5 avril, elle décède. » 

Reportage «Ce n’est pas parce que c’est invisible que ça n’existe pas» : à Montpellier, des ateliers pour les femmes atteintes d’endométriose




par Marlène Thomas et photos Olivier Metzger. Modds publié le 27 mars 2021 

A l’occasion de Journée mondiale contre l’endométriose ce dimanche, «Libé» a suivi une journée du programme d’éducation thérapeutique du CHU de Montpellier. Une façon de donner aux patientes les connaissances nécessaires pour améliorer leur quotidien avec la maladie.

«Ralentissement», «barrière», «stress permanent», «invalidant», «épuisement»… Postées derrière leur écran, les dix participantes au programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) spécifique à l’endométriose, égrènent en un mot leur perception de cette maladie et des douleurs associées, témoignages de vécus variés mais d’une souffrance partagée. En parallèle d’un suivi médical, ce programme, baptisé «Mieux vivre avec l’endométriose», a été coconstruit par l’association EndoFrance et le CHU de Montpellier (Hérault). Il vise à permettre aux femmes d’améliorer leur connaissance de la maladie, et donc, leur qualité de vie. L’endométriose, qui se caractérise par la présence de cellules d’origine utérine en dehors de l’utérus, touche au moins une femme sur dix en âge de procréer. Parfois asymptomatique, elle peut aussi prendre une forme très invalidante s’accompagnant de fatigue chronique, très fortes douleurs, risques d’infertilité…

Témoignages Sur les réseaux sociaux, les femmes veulent «briser le tabou de l’alopécie»

par Garance Fragne  publié le 28 mars 2021

Dans le sillage du «body positive», de plus en plus de femmes affichent leur crâne glabre sur les réseaux sociaux. Une manière d’aider celles qui en souffrent à dédramatiser, d’encourager la sororité et l’acceptation de soi.

«Instagram a été ma bouée de sauvetage, si je ne m’étais pas exprimée, j’aurais sombré», assure Pauline Chiron. A 19 ans, l’étudiante en design et architecture à Rennes souffre d’une pelade. Elle a perdu tous ses cheveux à l’âge de 13 ans. En mai 2019, la jeune femme crée son compte Instagram @paulinealopecia pour «briser le tabou» autour de l’alopécie. «Tu sais. Je n’ai pas toujours été cette Pauline souriante», écrit-elle. Et pour cause : au lycée, sans représentation féminine qui lui ressemble ni soutien, elle est aussi victime d’un lourd harcèlement scolaire. «On me traitait de crâne d’œuf, de cancéreuse et de contagieuse», souffle-t-elle.

L’hôpital La Paix, premier hôpital psychiatrique de l’empire ottoman


ISTANBUL

hôpital La Paix





Dans le quartier très animé de Şişli à Istanbul, se trouve l’hôpital français La Paix (Fransız Lape Hastanesi), premier hôpital psychiatrique de l’empire ottoman.

 

L'hôpital français La Paix Fransız Lape Hastanesi Şişli Istanbul
L'hôpital français La Paix (Fransız Lape Hastanesi) à Şişli/Istanbul, premier hôpital psychiatrique de l'empire ottoman

 

Deux groupes de religieuses de la communauté des Filles de la Charité, fondée en 1633 par Saint-Vincent de Paul et Sainte Louise de Marillac, quittent Marseille le 21 novembre 1839. L’un part pour Istanbul avec pour objectif premier d’ouvrir une école sur les rives du Bosphore, l’autre pour Izmir afin d’enseigner à des jeunes filles pauvres et s’occuper de personnes malades et dans le besoin. Avec leur impressionnante cornette blanche de l’époque recouvrant les cheveux, elles feront d’ailleurs sensation à leur arrivée dans le port de Smyrne !

 

L'hôpital français La Paix Fransız Lape Hastanesi Şişli Istanbul
Une sœur de la communauté des Filles de la Charité coiffée d'une cornette, photo extraite  du livre Lape Hastanesi - La Paix Hospital de Rinaldo Marmara, éditions Kültür A.S. de la mairie d'Istanbul

 

1853, la guerre de Crimée éclate ! Le 20 septembre 1854, une force alliée composée de 30 000 Français, 21 000 Britanniques et 60 000 soldats ottomans se rend sur place, rejointe au printemps suivant par 140 000 soldats également issus de la force alliée. 

Pandémie: des communautés autochtones ont besoin d’aide en santé mentale

Par Teresa Wright  24 mars 2021

CANADA

OTTAWA — De nombreuses communautés autochtones ont des difficultés à affronter un double état d’urgence, en raison de la pandémie et de ses effets sur les personnes atteintes de maladie mentale et de toxicomanie.

C’est la conclusion d’un nouveau rapport d’un comité de députés qui a passé la dernière année à étudier les effets de la COVID-19 sur les populations autochtones au Canada.

Reportage A la Goutte-d’or, des parents ont sifflé la fin des rixes

par Benjamin Delille   publié le 29 mars 2021

En 2016, un groupe de parents de ce quartier populaire du XVIIIe arrondissement de Paris a mis fin aux rixes qui opposaient leurs enfants à ceux du XIXe. Un exemple qu’ils veulent inspirant.

Cela se passe dans un petit local, au milieu d’une rue de la Goutte-d’or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Entre une école polyvalente et la bibliothèque, tout au bout. Tous les premiers mercredis du mois depuis plus de vingt ans, le «Groupe parole parents» de l’association des Enfants de la Goutte-d’or (EGDO) s’y retrouve. Des parents de ce quartier populaire y discutent de l’éducation de leurs enfants, de la vie de leur quartier. Ils viennent rarement les mains vides, désireux de partager des spécialités de leur patelin d’origine, que ce soit en France ou, souvent, à l’étranger. Ils commentent l’actualité. Discutent de leur rapport au monde aussi.

Qui fera le bonheur des « exclus » du sexe ?

Publié le 27 mars 2021

CHRONIQUE

80 % des hommes ne susciteraient pas ou peu l’intérêt des femmes… Ce constat terrible questionne la société tout entière, explique la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette.

LE SEXE SELON MAÏA

Selon la biologiste allemande Meike Stoverock, 80 % des femmes sont sexuellement attirées par 20 % des hommes. Vous étiez en train de passer un dimanche empli de joie et de sérénité ? Toutes mes condoléances. Car depuis la parution de son essai Female Choice aux éditions Tropen (février 2021, 352 pages, en allemand seulement), la chercheuse fait feu de tout bois : elle défend sa thèse dans les pages de la presse d’outre-Rhin (Die ZeitDer TagesspiegelDer Standard, la radio Deutschlandfunk Kultur), répond aux questions des lecteurs sur son site, et commence à faire parler d’elle en anglais (For Better Science).

Semaine nationale de la schizophrénie à Cahors : une maladie qui se traite mais ne se guérit pas



Toute l’équipe du Daris prête à accueillir et à informer sur la schizophrénie afin de réhabiliter patients, familles et proches.

Toute l’équipe du Daris prête à accueillir et à informer sur la schizophrénie afin de réhabiliter patients, familles et proches.

Chaque année depuis 18 ans a lieu la Semaine nationale de la schizophrénie. Le but de cette action est de faire mieux connaître cette maladie et les différentes prises en charge qui existent. En 2021 elle a eu lieu du 13 au 20 mars.
 

Pour la première fois, l’Institut Camille Miret participait en faisant une journée portes ouvertes du centre hospitalier Jean-Pierre Falret à Cahors. La schizophrénie est une maladie taboue, mal connue du public, son nom même est galvaudé et prend un sens péjoratif. C’est une maladie mentale chronique qui se traite mais ne se guérit pas, une maladie au long cours qui peut être stabilisée. Elle se manifeste souvent au début de l’âge adulte.

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L’association Javann devient SCHIzo’Jeun’S, pour les enfants schizophrènes : interview

 Jennifer Bunnens, mère de famille, fait partie d’une association dans le but mieux vivre avec un enfant atteint de schizophrénie précoce, l’association SCHIzo’Jeun’S (auparavant, association Javann).

Quelques questions à Jennifer Bunnens

  • Pourquoi changer le nom de l’association ?

Notre association Javann ayant évoluée, nous accueillons maintenant un dizaine d’enfants et de familles sans parler de ceux que nous aidons par l’intermédiaire de facebook et du téléphone. En Juillet, nous intégrerons certainement un collectif national. Pour ces raisons, nous changeons son nom (représentant 2 enfants) pour lui en donner un qui représenteras l’ensemble des enfants.

  • Qu’est ce que l’association SCHIzo’Jeun’S, quel est le but de l’association ?

Cette maladie est très mal connu chez les enfants pourtant elle existe. Nous nous battons pour nos enfants car comme chez les adultes, la vie sociale est tellement difficile. Il parait si important que la famille ai un mot sur le mal être de leur enfant. La famille se trouve si souvent isolée et elle est tellement culpabilisé par les psy. Notre association est là pour que l’enfant retrouve une enfance et la famille la confiance. Nous avons aussi besoin d’être connue pour que d’autres parents en France fassent la même chose que nous, se réunir, se soutenir et aussi réapprendre à rire. Malheureusement nous sommes la seul association pour les enfants schizophrènes en France.

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Ensemble, on aboie en silence

Gringe

Résumé :
« Il y avait cet énorme chêne près des toilettes des garçons, sur lequel je reproduisais les coups de pied retournés du Chevalier lumière, pour envoyer un signal aux inconscients qui t’auraient cherché des noises. Il ne pouvait rien t’arriver. Tu avais un frère dans la cour des grands, qui maîtrisait en théorie les rudiments du karaté et qui veillait sur toi. En théorie. Dans la pratique, ta garde rapprochée laissait parfois à désirer » 
Deux frères L'un, candide, l'autre, rageur. Leurs parents ont mis au monde la parfaite antithèse. 

Quand Thibault fonce, Guillaume calcule. 

Si Thibault tombe, Guillaume dissimule.

Prise de risque contre principe de précaution. L’amour du risque face à l’art de ne jamais perdre .

En 2001 Thibault est diagnostiqué schizophrène 


Gringe vous présente son ouvrage "Ensemble, on aboie en silence". Parution le 09 septembre aux éditions HarperCollins.


Schizophrénie: "J'entendais des voix dans ma tête, je pensais que c'était Dieu et les anges qui me parlaient"

Garance Fitch Boribon   24 mars 2021 

BELGIQUE

© Tous droits réservés

On a souvent tendance à dire aux personnes qui souffrent d’une maladie mentale " secoue-toi, c’est dans ta tête ! ". Or, les maladies mentales, moins visibles sans doute, ont un impact énorme sur la vie de ceux et celles qui en souffrent et sur leur entourage. Pour ce podcast, Marie Vancutsem est allée à Renouée, l’hôpital de jour de la Clinique de la Forêt de Soignes, à la rencontre de personnes touchées par une maladie mentale, et de leur psychologue ou psychiatre. Dans ce quatrième épisode de "C’est dans la tête", focus sur la schizophrénie, une pathologie méconnue, qui charrie beaucoup de clichés.

Pour cet épisode, c'est Thierry qui a accepté de témoigner sa maladie. A 48 ans, il souffre de schizophrénie depuis presque vingt ans. Sa schizophrénie a été détectée tard, vers ses 30 ans : "J’ai travaillé, j’étais marié, j’ai vécu avec quelqu’un pendant 10 ans, vers mes 30 ans j’ai eu des problèmes d’argent et là… les voix sont apparues."

Après un long parcours médical, entre traitements, hospitalisations et rechutes, il fréquente maintenant la Renouée, l’hôpital psychiatrique de jour de la Clinique de la forêt de Soignes.

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Gard rhodanien : ils racontent en BD leur maladie psychique

Publié le 

L’équipe a enfin pu livrer dans de nombreuses structures le fruit de son travail qui était abouti depuis un an.

L’équipe a enfin pu livrer dans de nombreuses structures le fruit de son travail qui était abouti depuis un an.

Le Gem Cèzâme et l’UPSR Coulorgues ont conçu un livret pédagogique tout public.

Il était prêt depuis presque un an ! Le livret pédagogique Maladies psychiques et handicap créé par les adhérents du Gem Cèzâme et des patients de l’UPSR (*) Coulorgues sur trois maladies psychiques a été édité par l’Agglo du Gard rhodanien à 2 000 exemplaires. Il vient d’être déposé dans un certain nombre de points-relais.

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samedi 27 mars 2021

Covid-19 : « Darwin nous l’assure : le mutant qui s’adapte le mieux sera obligatoirement le vainqueur »

TRIBUNE

La théorie de la sélection naturelle ne permet pas de faire de prévision, rappelle l’exobiologiste Louis d’Hendecourt, mais elle enseigne qu’il n’existe qu’une seule réponse à la pandémie : empêcher au maximum le virus de circuler. Autrement dit, confiner strictement et vacciner simultanément.

Dans un centre de vaccination à Strasbourg, le 18 mars 2021.

Tribune. L’expérience que nous subissons depuis un an en matière de Covid-19 est une illustration parfaite et implacable, une quasi-leçon de choses, de ce qui est connu de la théorie de Darwin dont on oublie trop souvent les bases et leurs implications universelles.

Si l’évolution d’une espèce animale comme la nôtre peut paraître lente et Darwin, à tort, « hors sujet » à beaucoup, un virus se réplique à très grande vitesse et met en valeur le phénomène de la sélection naturelle darwinienne à l’échelle de quelques semaines seulement.

Pop & cannabis






31 min

Disponible du 25/03/2021 au 23/06/2021

Substance illicite la plus consommée au monde, le cannabis devient de plus en plus "mainstream" à mesure que sa légalisation progresse. Omniprésente depuis des décennies dans la pop culture, son apologie ne fait plus scandale.


Maladies, tweets et bulles financières : comment fonctionne la viralité. Avec Adam Kucharski.

LE 25/03/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Peut-on prévoir l'évolution d'une épidémie de coronavirus, la viralité d'une fake news ou une contagion de la violence avec des outils comme le désormais fameux taux de reproduction ? 

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. Crédits :  d3sign - Getty

Adam Kucharski s’était fait connaître online en décembre 2020, avec un  thread sur Twitter débutant par une question directe mais épineuse pour qui n’a pas la bosse des maths : « Pourquoi un variant du Sras-Cov-2  50 % plus transmissible poserait un bien plus grand problème qu'un variant à 50 % plus mortel. » Une illustration du rôle des mathématiques et des modèles pour comprendre la mécanique de la viralité.  

Lire la suite et écouter le podcast ...



Vaccin Covid : éviter l’effet cigogne !

Publié le 26/03/2021


Par le Pr Dominique Baudon (Professeur du Val-De-Grâce)

Connaissez-vous l’origine de la légende selon laquelle les cigognes apportent les bébés. Selon cette légende alsacienne, les taux de natalité dans les villages où les cigognes faisaient leurs nids étaient plus élevés que dans les villages où les cigognes ne nichaient pas.

Nous avons là un « sophisme », raisonnement qui partant d’une observation réelle (les cigognes nichent dans certains villages) aboutit à une conclusion fausse. L'effet cigogne consiste à confondre liaison et causalité. Pour résumer, ce n'est pas parce deux évènements se succèdent qu’il y a forcément une relation de cause à effet entre les deux.

Nous avons eu un exemple récent d’un effet cigogne avec l’utilisation du vaccin AstraZeneca dans la Covid-19. Une observation juste, la présence de cas de thromboses constatées dans les suites de la vaccination, a abouti à une conclusion non démontrée, « cela est dû au vaccin » ; il y avait la liaison, mais pas la causalité. A partir d’une observation vraie, on fait une mauvaise interprétation. La conséquence a été une suspension de la vaccination pendant trois jours, du 15 au 18 mars dans plusieurs pays de l’Union Européenne, puis la limitation de la vaccination aux sujets de plus de 55 ans (seulement en France). 


Témoignages Covid long : «C’est à devenir fou»


 


par Nathalie Raulin  publié le 24 mars 2021

Matthieu, Marjorie et Bénédicte ont tous trois eu le Covid-19. Des mois plus tard, ils peinent à récupérer le contrôle de leur corps, de leur souffle et de leur vie, démunis face à une communauté médicale souvent impuissante.

Ils sont directeur d’un magasin d’articles de pêche, chargée d’insertion professionnelle à la fac ou formatrice en sophrologie et ont un point commun : le Covid-19 ne les a pas lâchés. Six mois ou un an après avoir contracté la maladie, Matthieu, Marjorie et Bénédicte peinent à récupérer le contrôle de leur corps, de leur souffle et de leur vie, démunis face à une communauté médicale souvent impuissante.

Témoignages «Quand l’hôpital va-t-il craquer ? Il a déjà craqué»

par Olivier Monod  publié le 26 mars 2021

Après un an de lutte contre le Covid-19, trois professionnels de santé aux prises avec des établissements en crise ont fait part de leur mal-être à «Libération». Ils se disent épuisés et déçus par la gestion de la pandémie.

Il y a la lassitude, la colère, mais aussi la perspective de voir le secteur de la santé déserté par des personnels à bout. En pleine troisième vague, tour d’horizon des questionnements amers de trois professionnels désabusés : Marie (1), 37 ans, qui travaille dans un hôpital parisien, Jérémy, 41 ans, du centre hospitalier d’Arles, et Romain, 44 ans, au service de médecine intensive-réanimation de l’hôpital Bichat.