blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 11 février 2021

Boulot, visio, fiasco : comment une erreur de cadrage peut ruiner une carrière

Par     Publié le 12 février 2021

ENQUÊTE    L’utilisation des outils de réunion à distance s’est généralisée en quelques mois. Et l’épidémie de « visiogags » est proportionnelle à ce succès foudroyant. Les accidents en direct sont presque devenus la norme.

Mise en scène réalisée par Martyna Pawlak pour « Le Monde », le 9 février 2021, ou comment l'intime se glisse dans le travail et le travail dans l'intime.

Aujourd’hui, n’importe qui peut être trahi par l’arrière-plan de son écran. Ce n’est certainement pas Yvette Amos qui dira le contraire. Comme le relate le Daily Mail, le 26 janvier, cette habitante de la région de Cardiff apparaissait depuis chez elle dans l’émission de la BBC Wales Today, avec l’un de ces fameux outils de visioconférence auxquels 89 % des Français qui télétravaillent ont recours (étude Deskeo, 2020). Invitée à s’exprimer sur les difficultés d’accès à l’emploi durant la pandémie, Yvette s’est vite fait voler la vedette par l’arrière-plan de la vidéo, où l’on pouvait distinguer, dardant au milieu d’une bibliothèque encombrée de livres, de dossiers et de jeux de société, ce qui ressemblait de loin à un énorme sex-toy (ou à une sculpture phallique). Dans un tweet amusé, accompagné d’une capture d’écran, le journaliste Grant Tucker conseillait de « toujours vérifier ses étagères avant un direct », tout en saluant l’originalité d’un tel décor.

L’éducation thérapeutique : pour une relation plus horizontale entre professionnels et parents

12.02.21

Parce que les parents d’enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont vulnérables, il est fondamental de leur apporter un accompagnement adapté. C’est tout le sens du travail de Cyrielle Derguy, Maitresse de conférences à l’Institut de psychologie (Université de Paris) et chercheure au Laboratoire de psychopathologies et processus de santé. Dans le cadre de son travail, elle a développé le programme "Education Thérapeutique Autisme et Parentalité" (ETAP), un programme d’éducation thérapeutique destiné aux parents d’enfants avec un TSA, qui intéresse les professionnels de santé, à plus d’un titre. 



Savez-vous combien sont payés les infirmiers et médecins dans les centres de vaccination ?

 Le Réveil

       normand

Par Thierry Roussin   Publié le 

Dans le commentaire joint au tableau de facturation des actes de vaccination Covid, l’Assurance maladie mentionne que « comme pour la vaccination antigrippale, l’injection est valorisée à hauteur de 6,30 euros en métropole et à 6,60 euros en DOM ». Le cas échéant, la tarification monte à 14,80 et 15,10 euros les dimanche et jours fériés.

Lire la suite ...


« Le seul risque que je cours, c’est d’avoir un placebo » : à l’Hôtel-Dieu, les volontaires français testent les futurs vaccins contre le Covid-19



« Attention, je vais vous piquer maintenant. Est-ce que ça va ? Et voilà, c’est terminé. » Derrière ses deux masques en tissu blanc superposés, Michel acquiesce : « Je n’ai rien senti. Mission accomplie ! » Ce retraité parisien de 74 ans qui ne se défait jamais de son chapeau noir, même pour la piqûre, a reçu, mercredi 10 février, sa première injection du vaccin contre le Covid-19. Enfin, l’espère-t-il, car on lui a peut-être administré un placebo. Il n’en saura rien. « Suspense. »

Journal d'épidémie Covid et individus fragiles : «Nous sommes ce que vous ne voulez pas voir»


 


par Christian Lehmann, médecin et écrivain  publié le 10 février 2021

Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus.


C’était l’autre jour sur CNews, chez Pascal Praud. Yann Moix était invité pour donner son avis sur la gestion de la pandémie. (Oui, je sais, ça ressemble à un gag, mais en fait, c’est juste CNews quoi…) Nouvelle antienne, une fois de plus, sur le fait qu’il faut bien mourir un jour, messieurs-dames, et si possible sans trop emmerder le monde. La manière dont une partie de nos intellectuels à la Moix, de BHL à Beigbeder en passant par Jardin et Comte-Sponville, dissertent sur la mort des autres, est assez fascinante. A chaque fois, on mesure l’indécence de vieillards de toute façon condamnés, de vulnérables qui pèsent sur la société, de ne pas disparaître sans bruit. Qu’ils meurent, ou se confinent hors de la vue des bien portants. C’est oublier, bien sûr, la réalité de la pandémie, les Covid longs, les patients parfois jeunes et en bonne santé sévèrement atteints. Mais ne demandons pas à ces experts de plateaux de s’arrêter à de tels détails.

Si ce bruit de fond eugéniste n’émanait que des nombrilistes infantiles du clergé médiatique, il serait déjà tristement symptomatique. Mais le même jour, dans le Journal International de médecine, un médecin, le docteur Pierre Rimbaud, se fend d’une «tribune darwinienne», selon les mots de la rédaction, en demandant : «Que serait-il arrivé il y a quelques décennies (Spoiler : «C’était mieux avant.»)

Débat Pour ou contre l’imprescriptibilité des crimes sexuels

par un collectif   publié le 10 février 2021


POUR. L’heure de la tolérance zéro a sonné

Ce mercredi, la Cour de cassation examine la demande de requalification en «viols sur mineurs» de faits d’atteinte sexuelle commis sur Julie Leriche par des pompiers quand elle avait 14 ans.

Seuls trois pompiers ont été renvoyés devant un tribunal correctionnel alors que Julie a expliqué avoir été victime de viols collectifs de la part de 20 pompiers adultes. Aujourd’hui âgée de 25 ans, Julie a subi un véritable calvaire : outre les traumatismes liés aux viols, ceux provoqués par une procédure judiciaire infiniment maltraitante qui l’ont conduite à faire plusieurs tentatives de suicide, dont l’une l’a laissée handicapée à 80 %.

Drame de Tanger: On a pensé à l’accompagnement psychologique ?

Par Hayat Kamal Idrissi 

Survivre à une catastrophe, voir mourir ses collègues devant ses yeux, perdre des êtres chers d’une manière brutale dans un accident collectif … Le traumatisme est lourd et l’épreuve insoutenable. Un accompagnement psychologique des rescapés est-il prévu cependant ? Le point.

Une mère qui perd ses quatre filles d’un seul coup, une fillette qui perd sa mère et  son père à la fois, un ouvrier qui perd son frère et un autre son cousin, d’autres leurs collègues et amis… Le drame de Tanger n’en finit pas de faire de nouvelles victimes. « C’est un très lourd traumatisme psychique pour les familles des victimes qui se retrouvent soudainement confrontées un horrible drame », commente d’emblée Dr Mohamed Zakaria Bichra, psychiatre à Rabat. Décrivant ce type d’épreuves comme un violent bousculement des repères de tout individu, il note le caractère spécialement douloureux de la perte de ses proches dans une catastrophe.

Des morts vivants 

 

« Cette mère qui s’attendait à retrouver ses quatre filles le soir autour d’un repas familial et qui les perd d’un seul coup ne peut qu’être choquée et profondément endeuillée », ajoute le psychiatre. Ce dernier nous rapproche davantage de la douleur d’une mère amputée de ses enfants d’une manière aussi brutale. « La mort de son enfant est vécue souvent, par la mère, comme une mort de soi. Une mère se projette naturellement dans le futur en imaginant qu’en vieillissant, elle sera soutenue par ses enfants, qu’ils seront là pour elle et qu’elle mourra entre leurs bras. Lorsque le contraire se produit, c’est un véritable chamboulement de repères ; une déstabilisation psychique profonde qui requiert absolument un suivi psychologique à court et à long terme », soutient Dr Bichra.

Lire la suite ...


Handicap, une histoire

4 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)

L'histoire du handicap est un champ de recherche en pleine expansion. Sources archéologiques et archivistiques nous aident à esquisser l'histoire du handicap avec ses violences, ses luttes et sa prise en compte par la société civile et par l'État.

TOUS LES ÉPISODES 
LE 08/02/2021

La définition du mot "handicap" a évolué au fil du temps, de course hippique à "déficience physique ou mentale". La loi du 11 février 2005 en donne une...

LE 09/02/2021

Le handicap en temps de guerre a une histoire particulière : mutilés de la Grande Guerre, victimes abandonnées ou cibles de la folie nazie durant la Seconde...

Lire la suite et écouter les podcasts ...


Cancer : face au poison des cellules persistantes, la créativité des chercheurs comme antidote


Jamais cellules « malignes » n’ont aussi bien porté leur nom. Les cancérologues le savent trop bien : sous la pression des traitements qui les assaillent, les cellules tumorales se métamorphosent, s’adaptent et esquivent ces armes thérapeutiques. Leurs plus fameuses défenses ? Les mutations de résistance qu’elles acquièrent et accumulent dans leur génome.

Neurologie.La solitude a un impact tangible sur le cerveau




Les personnes souffrant de solitude ont-elles un cerveau différent de celui des autres ? Oui, suggère la plus importante recherche du genre jamais réalisée. Leurs cerveaux ont davantage développé le “réseau cérébral par défaut” associé à l’imagination et à la réminiscence.

Les personnes qui se sentent seules auraient une “signature” cérébrale spécifique. Ces conclusions étonnantes d’une équipe de recherche internationale dirigée par un scientifique canadien sont publiées “au moment même où la solitude et ses effets sur la santé se font largement sentir au milieu des confinements pandémiques dans le monde”, note le Globe and Mail.

Le quotidien canadien souligne que l’étude appuie ses dires sur des données récoltées par l’organisation britannique UK Biobank, “qui a recueilli des informations sur des centaines de milliers de volontaires britanniques, dont environ 40 000 pour qui l’imagerie cérébrale est disponible.”

Vague polaire : «C’est presque pire de rester dans le froid la journée que la nuit»

par Benjamin Delille   publié le 10 février 2021

Au centre d’accueil du Samu social parisien, de nombreux sans-abri viennent se réchauffer en journée. Le plan grand froid a été déclenché mardi par la préfecture pour débloquer des hébergements supplémentaires.


Au-dessus du périphérique, un vent glacial souffle et serre la mâchoire comme si les trottoirs glissants ne suffisaient pas déjà. Il faut traverser le XIIe arrondissement de Paris pour arriver au centre d’accueil historique du Samu social de la capitale. Il s’agit de l’ancien hospice Saint-Michel, un beau bâtiment de la fin du XIXe siècle que l’organisation occupe depuis 1996. «Les lieux n’ont donc pas changé de vocation : ils servent toujours à accueillir ceux qui sont dans le besoin», souligne Matthieu Mirta, responsable du site. Ici, les personnes sans domicile fixe trouvent de tout : des douches, des casiers, mais aussi une assistance médicale et juridique pour ne pas s’enfoncer dans l’exclusion.

Ramez jeunesse !

Bonjour,

Depuis quelque temps, alors que je demande à mon fils Simon, âgé de 14 ans, où il a entendu parler des sujets d’actualité qu’il évoque à table le soir, il m’explique qu’il suit régulièrement la chaîne YouTube “Hugo Décrypte”, animée par Hugo Travers, jeune journaliste franco-britannique fraîchement diplômé de Sciences-Po. Légèrement déçu d’apprendre que mon propre fils ne se réfère pas d’abord à Philomag.com, j’ai avalé mon chapeau et je suis allé y voir. J’y ai découvert une chaîne d’info d’excellente qualité. Mais, surtout, je suis tombé sur une série d’enregistrements sonores de jeunes étudiants qui témoignent, via de brefs messages sur le répondeur téléphonique d’Hugo Travers, de leur isolement et de leur désarroi. Et j’en ai été bouleversé.

Alexis, 18 ans : “J’ai une impression de solitude, aucune vie sociale.” 

Audrey, 19 ans : “À 8 heures, j’ouvre mon ordi. À 22 heures, je le ferme, et à 22h30, je suis couchée.” 

Alexis, 18 ans : “J’ai l’impression que ça sert à rien, que tout ça ne va jamais se terminer.”

Pascal, 19 ans : “Depuis tout petit, je voulais être médecin, ça m’aura coûté un rêve et j’en suis forcément déçu, déçu de moi-même, et je me sens minable.”

Grace, 20 ans : “J’ai eu pour la première fois des pensées suicidaires. Et ça fait un peu peur de se dire que c’est seulement ma force mentale, qui n’est pas très élevée, qui me retient de vivre.”

Juliette, 20 ans : “J’ai juste l’impression d’être oubliée dans cette histoire.” 

Lire la suite ...


Une retraitée adopte deux migrants : «Ils m’ont rendue meilleure»

par Gurvan Kristanadjaja, envoyé spécial en Bretagne et photos Vincent Gouriou  publié le 10 février 2021

Dès les premiers instants de notre rencontre, Jeannine (1) tend délicatement une feuille de papier jaune sur laquelle il est inscrit en lettres capitales «Sidy + Cheikhou + Jeannine = 1 famille». Une façon pour cette retraitée de poser les bases d’emblée. «Voilà, c’est ma vie maintenant. Je me raccroche à ça», s’émeut l‘ancienne infirmière de 73 ans en s’asseyant autour de la table du salon de son charmant pavillon breton. Il y a trois ans, après avoir rencontré deux mineurs isolés, Sidy et Cheikhou, respectivement originaires du Mali et de Gambie, elle leur a fait une proposition invraisemblable.

«Je leur ai donné rendez-vous autour de cette table et je leur ai proposé de les adopter. Quand je leur ai dit qu’ils allaient être frères, j’ai vu des étoiles dans leurs yeux», se souvient-elle. Une décision mûrement réfléchie et formulée comme une réponse humaine à la brutalité de l’Etat français qui peut décider du jour au lendemain, à leur majorité, de les expulser. «Mon aîné, Sidy, a d’ailleurs eu une OQTF [Obligation de quitter le territoire, ndlr] à sa majorité», affirme Jeannine. A ses yeux, l’événement prouve qu‘elle a de bonnes raisons de se battre. Après trois ans de procédure, elle a obtenu gain de cause, devenant officiellement la mère des deux exilés en juin.

A bout de souffle, les accompagnants d’élèves en situation de handicap se mobilisent

Par    Publié le 11 février 2021

Précarisation, manque de reconnaissance, mépris au sein des établissements… Après des années de contestation, la situation des AESH ne s’est pas améliorée. Ils appellent à manifester, jeudi, à l’occasion des 16 ans de la loi sur le handicap.

« Nous sommes les pions invisibles de l’éducation nationale »,enrage Elisabeth Garnica, présidente du collectif AESH France. Ecartés de la revalorisation salariale pour les enseignants et personnels annoncée par le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, en novembre 2020, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) veulent se faire entendre du gouvernement. Après une première journée de manifestation locale organisée à Bobibny, mardi 9 février, à l’initiative du SNES-93, les AESH se mobilisent à nouveau jeudi 11 février à l’appel de la CGT Educ’action, à l’occasion des 16 ans de la loi sur le handicap.

83% des profs exercent leur métier «avec plaisir»

par Marie Piquemal et Cécile Bourgneuf    publié le 10 février 2021


Les profs aiment-ils toujours autant leur métier ? Parmi eux, 83 % répondent exercer leur travail d’enseignant «avec plaisir», même si dans le même temps… presque un sur deux (46 %) déclare avoir déjà été en situation de burn-out dans sa carrière, selon un sondage Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès que Libération publie ce jeudi. Ces deux résultats peuvent paraître contradictoires. En réalité, ils s’expliquent assez facilement : l’épuisement professionnel peut être provoqué par un trop grand décalage entre la mission demandée (ou attendue par la société) et les moyens concrets dont on dispose pour la réaliser. A la question «aller au collège ou au lycée permet-il d’apprendre à vivre en société ?» 87 % des profs acquiescent. Un peu plus de la moitié des interrogés (58 %) considèrent que l’école «prend bien en compte les évolutions de la société». Et les trois quarts estiment que les collèges et les lycées traitent les élèves à égalité.

La pandémie transforme en succès cette plateforme russe partie de zéro

12:13 10.02.2021

Alors que plusieurs entreprises ont fait faillite à cause de la pandémie, certains services en ligne ont connu un véritable essor. Le fondateur de la plateforme russe Zigmund.Online, spécialisée en psychothérapie, explique à Sputnik comment son entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 1,5 million d’euros pendant la crise.

Aujourd’hui, Zigmund.Online regroupe près de 250 spécialistes en psychothérapie et plus de 6.000 clients dont le nombre ne cesse d’augmenter, explique à Sputnik France Daniil Tchaus, fondateur de cette plateforme. Pourtant, à son lancement en 2018, le projet semblait douteux puisque le nombre de personnes s’intéressant à la psychothérapie en Russie est relativement faible.

Il était toutefois évident que ce marché évoluait et représentait de véritables opportunités. En effet, après avoir débuté avec 150 clients, Daniil Tchaus et son équipe en comptaient fin 2020 plusieurs milliers. Leur chiffre d’affaires annuel a atteint plus de 1,5 million d’euros, permettant à l’équipe d’espérer un développement encore plus important.

L’élément déclencheur

Sa difficulté à trouver un psychologue et son expérience au sein du eBay russe, Avito, ont aidé Daniil Tchaus dans l’étude du marché en question en interrogeant plusieurs psychologues et en analysant de nombreuses données.

En 2020, la croissance de l’entreprise, qui était jusqu’ici de 50% par an, a été multipliée par treize, la pandémie lui ayant permis de prendre son envol. Ceci lui a permis de devenir un leader dans le secteur.

«Le prix d’un client a diminué. De nombreuses personnes se sont tournées vers l’autoréflexion. Le fait de ne plus sortir dans les bars ou de se retrouver entre amis leur a permis de faire des économies. La pandémie a été un élément déclencheur et a également permis d’augmenter l’intérêt [envers la psychothérapie]», explique à Sputnik France le fondateur de la plateforme.

Lire la suite ... 


A Paris, les amateurs d’art ont rendez-vous… dans les églises


 



Par   Publié le 05 février 2021 

Delacroix, Rubens, Le Tintoret… Un guide répertorie les lieux de culte de la capitale recelant des œuvres à redécouvrir pendant que les musées demeurent fermés.

« Les Pèlerins d’Emmaüs », de Rubens (1577-1640), a été réinstallé, apès restauration, dans l’église Saint-Eustache (Paris 1er) à l’automne 2020.

En raison de la crise sanitaire, les musées et centres d’art demeurent fermés en France. Mais les églises gardent leurs portes ouvertes. Et beaucoup d’entre elles renferment des joyaux artistiques qui méritent d’être redécouverts. A Paris, un guide du patrimoine religieux, publié par Art, culture et foi, association créée en 1989 par le cardinal Lustiger, est édité chaque année. La 22e édition, publiée en janvier, revêt un intérêt tout particulier en cette période de pandémie galopante. Plus d’une centaine de lieux y sont recensés, où le visiteur pourra voir des toiles de Delacroix, du Tintoret ou de Rubens, des sculptures de Bouchardon, de Girardon ou de Pigalle, des orgues, des vitraux, du mobilier exceptionnel, dont un grand nombre de créations contemporaines.

Au Japon, le sexisme de Yoshiro Mori, symbole d’un machisme enraciné

Par   Publié le 12 février 2021

Le sexisme n’est pas seulement discriminatoire, il conduit aussi à des drames dont témoigne la recrudescence des suicides chez les femmes.

Le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo, Yoshiro Mori, au siège du Parti libéral-démocrate à Tokyo, le 2 février.

LETTRE DE TOKYO

Sous le feu des critiques suscitées par ses propos sexistes, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo, Yoshiro Mori, devait annoncer vendredi 12 février qu’il démissionnait de ses fonctions. Selon cet ancien premier ministre (2000-2001), les interventions qu’il jugeait interminables des femmes au cours de réunions des instances sportives retarderaient les débats. Cette sortie avait provoqué l’indignation tant à l’étranger qu’au Japon, où circulaient des pétitions et s’organisaient des manifestations. La polémique avait pris de telles proportions que les annonceurs aux JO commençaient à songer à réduire la voilure – moins sans doute par conviction que pour ne pas compromettre leur image.

mercredi 10 février 2021

Pendant 27 ans, Deanna Dikeman a photographié ses adieux à ses parents

 Arts logo


Un livre photo nostalgique et touchant compile trois décennies d’au revoir.

En 1991, Deanna Dikeman photographie ses parents alors qu’elle quitte la demeure familiale. Pendant 27 ans, elle conservera ce rituel, commencé un peu par hasard, sans y réfléchir, depuis le siège avant de sa voiture. En couleurs ou en noir et blanc, qu’il pleuve ou qu’il vente, la photographe n’a jamais manqué d’attraper son appareil après chacune de ses visites, afin d’immortaliser les visages souriants de ses parents et leurs mains battant l’air en sa direction.

Touchant, son livre Leaving and Waving montre le temps qui passe, autant sur les branches des arbres que sur ses enfants qui grandissent ou les visages et silhouettes de ses parents vieillissants. Deanna Dikeman s’inclut parfois dans ses compositions, cachée derrière son objectif, intégrant le reflet du rétroviseur dans l’image. Ses parents sont toujours photographiés debout, semblant vouloir profiter d’elle jusqu’au dernier moment, jusqu’à ce que sa voiture ne soit plus qu’un petit point disparaissant à un virage, avant de retourner à la quiétude de leur quotidien.


Lire la suite ...