Parfois confrontées à des médecins discriminants, les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes), ont créé leurs propres réseaux pour trouver des professionnels de santé bienveillants. Plus de la moitié des personnes LGBTI se sont déjà senties discriminées par un professionnel de santé, selon une étude parue en janvier 2018 qui s'est focalisée sur la cancérologie, la santé des mineurs et la bariatrie. Des annuaires informels de médecins sensibilisés ont fleuri sur Internet ces dernières années, certains praticiens sont recommandés par les associations, le bouche-à-oreille étant également très efficace pour obtenir le nom de médecins "gay-friendly" ou "transfriendly".
Nombre d’études s’intéressent au vécu des femmes durant et après la césarienne. Il est plus rare de s’interroger sur ce qu’elles désirent vivre au décours de cette naissance chirurgicale qui, si elle est aujourd’hui banalisée, n’en reste pas moins particulière.
La réponse est plutôt simple : les femmes réclament que leur conjoint puisse assister à la naissance et que leur enfant reste avec elle après l’intervention. Ce en quoi elles sont en phase avec les recommandations de l’OMS et l’UNICEF, tout du moins pour le second souhait. En effet, le peau à peau, est recommandé dès les premières minutes vie et pendant au moins une heure -ou jusqu’à la première mise au sein- sans interruption à moins qu’une indication médicale ne le nécessite. Ainsi, au bloc opératoire, le nouveau-né peut être installé sur sa mère dès la naissance. Une revue de littérature a démontré en 2014 que le peau à peau dans le cadre d’une naissance par césarienne améliore le bien être de la mère et de l’enfant, favorise leurs interactions, diminue la douleur de la femme et favorise l’allaitement maternel.