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A la Cité des dames, un centre d’accueil pour les femmes sans-abri, à Paris, le 11 janvier. Photo Cha Gonzalez
Dix-neuf ONG ont été reçues mardi à Matignon, six mois après la signature du «pacte du pouvoir de vivre». La présidente du Secours catholique, Véronique Fayet, déplore l’absence de mesures concrètes.
Les associations saluent «une porte ouverte» mais attendent maintenant du concret et des actes de la part du gouvernement. Six mois après la signature du «pacte du pouvoir de vivre», le Premier ministre a accueilli mardi à Matignon un aréopage de 19 ONG, syndicats et fondations. Un calendrier de travail pour les trois mois à venir a été fixé. Si la volonté de faire évoluer la méthode de dialogue est saluée par les partenaires sociaux, les initiateurs du pacte déplorent l’absence de mesures claires tout en rappelant l’urgence de la crise démocratique et sociale. Véronique Fayet, présidente du Secours catholique, analyse cette entrevue avec le gouvernement et désigne les moyens de promotion de la justice sociale.