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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 14 juin 2019

En Suisse, les femmes appelées à la grève pour dénoncer les inégalités

Les organisateurs souhaitent mettre en lumière les différences salariales, mais aussi insister sur la reconnaissance du travail domestique et dénoncer les violences contre les femmes.
Le Monde avec AFP et Reuters Publié le 14 juin 2019
Manifestation à Lausanne (Suisse), un mois avant la grève du 14 juin.
Manifestation à Lausanne (Suisse), un mois avant la grève du 14 juin. FABRICE COFFRINI / AFP
En Suisse, la moitié du pays est appelée à faire grève, vendredi 14 juin. Sous le mot d’ordre « plus de temps, plus d’argent et du respect », de nombreuses associations et des syndicats (UNIA, Union syndicale suisse…) demandent aux femmes de ne pas aller travailler ou de ne pas participer aux tâches ménagères.
Par cette mobilisation, les organisateurs souhaitent mettre en lumière les différences salariales, mais aussi insister sur la reconnaissance du travail domestique, dénoncer les violences contre les femmes, ou bien encore réclamer qu’elles soient mieux représentées dans les hautes sphères des entreprises ou de la politique.

Que valent les tests ADN pour décrire nos origines ?

The Conversation

14 juin 2019


Représentation de molécules d'ADN. PixabayCC BY-SA

En juin 2000, le président des États-Unis, Bill Clinton, put annoncer que la première version de la séquence du génome humain venait d’être achevée. Son allocution se faisait l’écho des espoirs qui s’étaient cristallisés autour de l’acide désoxyribonucléique (ADN) et la génétique : d’après lui, il restait certes beaucoup de travail mais les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, le diabète comme le cancer allaient pouvoir être guéris ou prévenus en traitant leur cause à la racine. La connaissance du génome humain devait être la révolution grâce à laquelle le mot « cancer » n’évoquerait plus, chez les enfants de nos enfants, que la constellation céleste. Une génération plus tard, les investissements massifs, comme l’initiative américaine All of Us en 2015, se sont succédé et toutes ces pathologies sont loin d’être éradiquées.
Pourtant, depuis l’an 2000, les technologies d’analyse du génome (séquençage et génotypage) n’ont cessé d’évoluer et le débit de production des données a, pendant un temps au moins, crû plus vite que les performances de calcul des ordinateurs – la fameuse loi de Moore. Profitant de cette accélération, des projets de plus en plus ambitieux ont pu voir le jour (HapMap, 1 000 Genomes, 100 000 Genomes, GTEx, ENCODE, etc.) pour fournir une photographie de plus en plus fine de la génétique de l’espèce humaine.

Le cannabis se fumait déjà il y a 2.500 ans

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Nathalie Mayer    Publié le 13/06/2019

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Le cannabis compte parmi les plus anciennes plantes cultivées. Et des chercheurs nous apprennent aujourd'hui que certains peuples fumaient déjà du cannabis - à des fins rituelles - il y a au moins 2.500 ans.
Les peuples d'Asie de l'Est cultivent le cannabis pour ses graines et ses fibres depuis au moins 4.000 ans. À en croire un texte d'Hérodote, la consommation de cannabis - que ce soit pour ses propriétés psychoactives ou médicinales - aurait débuté bien plus tard. Et aujourd'hui, des chercheurs de l'Institut Max-Planck (Allemagne) ont enfin mis la main sur un indice concret. Des traces de composés psychoactifs dans des brûleurs d'encens funéraires vieux de 2.500 ans et découverts à l'est du Pamir, une chaîne de montagnes d'Asie centrale.
Les chercheurs ont analysé les anciens brûleurs en bois grâce à la technique dite de chromatographie en phase gazeuse - qui permet de séparer les composées de l'échantillon - couplée à la spectrométrie de masse qui elle, permet de les identifier. Pas de doute possible : la signature chimique des composés isolés est celle du cannabis. Mais elle révèle un niveau de THCsupérieur à celui que l'on trouve habituellement dans les plants de cannabis sauvages.

Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute : quelle prise en charge par l'Assurance maladie ?

Accueil Service-Public.fr

Publié le 12 juin 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute : comment les consultations de ces professionnels sont-elles prises en charge par l'Assurance maladie ? Service-public.fr vous répond.

Si le psychiatre (ou pédopsychiatre) est un médecin spécialisé qui peut prescrire des médicaments comme des antidépresseurs ou des anxiolytiques par exemple, le psychologue est un diplômé universitaire qui n'est pas un médecin (il n'est donc pas habilité à prescrire des médicaments). Quant au psychanalyste et au psychothérapeute, s'il peut être aussi psychiatre ou psychologue, ce n'est pas toujours le cas.


Les psychothérapies au banc d’essai des études contrôlées

Publié le 13/06/2019

Avec la place « de plus en plus importante » prise par les psychothérapies dans la prévention des conduites d’automutilation ou/et des tentatives de suicide, il est logique de s’interroger sur leur efficacité réelle. Cette question concerne en particulier les thérapies d’inspiration psychanalytique, parfois décriées (à l’heure du DSM hégémonique), pour leur approche très différente de l’actuelle « médecine fondée sur des preuves[1]. » Pour dépassionner le débat, et surmonter ainsi les antagonismes idéologiques sur la valeur accordée (ou refusée) à la psychanalyse, une équipe britannique a réalisé une revue systématique et une méta-analyse de la littérature médicale sur l’intérêt des psychothérapies, y compris analytiques, dans l’aide aux sujets tentés par l’automutilation ou le suicide. Cette recherche apprécie l’action des psychothérapies avec l’objectivité (garantie par la démarche statistique) identique à l’évaluation des traitements médicamenteux dans les essais thérapeutiques contrôlés.

Les psychoses, quoi de neuf ? Présentation du dernier numéro de La Clinique Lacanienne, Ed. Eres

Freud écrivit que la théorie est à la remorque de l’expérience. Pour les névroses, la théorie a aujourd’hui une valeur diagnostique et prédictive bien établie. Les psychoses, en revanche, ouvrent toujours un vaste champ à la recherche. La clinique reste ici la boussole, à commencer par les grandes observations des psychiatres classiques. Ils nous apprennent qu’il y a de grandes différences entre les délires linéaires (les paranoïas, la mélancolie et la manie) et les délires schizophréniques qui s’éparpillent de manière concentrique. Autre chose encore est l’automatisme mental. Il y a, de plus, des degrés du délire, et des différences d’intensité (la plupart des psychanalystes ont des psychotiques de basse intensité sur leurs divans). Enfin, il faut distinguer les psychoses qui surmontent leur passivation grâce à des « contre-délires » parfois géniaux, de celles qui sont réduites à une objectivation asilaire.

Un EHPAD psychiatrique : une première en France et c'est au Puy

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07/06/2019

Projet du cabinet d'architecture Garbit & Blondeau

La construction débutera cet automne pour une mise en service début 2021, avec une soixantaine de places. Un investissement de 8,6M€ pour répondre à un manque d'infrastructures flagrant quand on sait qu'une personne sur cinq est concernée par un trouble psychiatrique.


"C'est un projet innovant, une première en France, qui a pour objectif d'accueillir les personnes qui ont un trouble psychiatrique déjà antérieur aux troubles de l'âge". Valérie Mourier, directrice des établissements Sainte-Marie en Haute-Loire, se félicite de voir enfin ce projet aboutir après une dizaine d'années d'attente dans "les méandres administratifs".


Crise aux urgences : le gouvernement débloque 70 millions d'euros

Par LEXPRESS.fr avec AFP   publié le 

Alors que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lançait une "mission nationale" pour répondre à la crise, le gouvernement annonce un déblocage de fonds.

Après trois mois de grève dans les services d'urgences, le gouvernement répond enfin avec un déblocage de moyens. Alors que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, réunissait ce vendredi matin les médecins, infirmiers, syndicats et directeurs hospitaliers au ministère de la Santé pour lancer la "mission nationale" annoncée la semaine dernière, son ministère annonce le déblocage de 70 millions d'euros pour déclencher des mesures immédiates. 

Grève aux urgences : Agnès Buzyn en visite surprise à l'hôpital Saint-Antoine

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La ministre de la Santé est venue rencontrer le personnel des urgences de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, d'où est partie la contestation au mois de mars. 

Sa venue n'était pas inscrite dans son agenda. Agnès Buzyn a visité mercredi, loin des caméras et des micros, le service des urgences de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris. En grève depuis le mois de mars, c'est de cet hôpital qu'est partie la contestation qui touchait 95 services d'urgences à travers la France mercredi. 


Nous apportons notre soutien à la grève des urgentistes

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Lors d’une manifestation du personnel urgentiste à Paris le 6 juin. Photo Albert Facelly

Pour la première fois, des personnalités médicales parmi les plus importantes de l’AP-HP montent au créneau pour dénoncer des urgences «à bout de souffle» et appellent à ne pas se résigner à «la mort lente» de l’hôpital public.

Dans le Val-d'Oise, les médecins de PMI confient leur mal-être au secrétaire d'État Adrien Taquet

Marie Foult
| 14.06.2019
« Nous avons des difficultés à répondre aux besoins de la population ». Ce froid constat du Dr Florence Fortier, chef du service de protection maternelle et infantile (PMI) du Val-d'Oise depuis 25 ans, dressée face à Adrien Taquet, résume les difficultés du département francilien en matière de démographie médicale.
« Nous avons 66 médecins sur tout le département avec des statuts très variables de titulaires, contractuels ou vacataires. C'est bien en deçà de nos besoins, quand on sait qu'il y a entre 19 000 et 20 000 naissances par année avec des spécificités locales de précarité et de monoparentalité »,estime la médecin, dans les locaux récents de la PMI d'Argenteuil qu'est venu visiter le secrétaire d'État à l'enfance ce vendredi 14 juin. Au niveau national, on comptait en 2015 un peu plus de 2 600 médecins en PMI, dont 2 040 équivalents temps plein, selon les chiffres du ministère.

"Un quart des internes en psychiatrie ne reçoivent aucune aide après un suicide"

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Par JULIEN MOSCHETTI   13/06/2019
La moitié des internes en psychiatrie sont touchés par le suicide d'un patient au cours de leur internat, selon une étude récente du Centre de prévention du suicide (CPS) du centre hospitalier Le Vinatier (69), en partenariat avec le Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS - Université Lyon 2). L’impact émotionnel, traumatique et professionnel du suicide serait important, tandis qu’un manque criant de soutien est observé après l'évènement. Nous avons interrogé l’un des co-auteurs de l’étude : Edouard Leaune. Chef de clinique en psychiatrie au CPS du centre hospitalier Le Vinatier, il nous communique en avant-première les résultats de son étude.


L’amélioration des systèmes de santé est nécessaire dans 16 pays européens

Univadis

Mary Corcoran   11 juin 2019

La Commission européenne a publié des recommandations préconisant aux gouvernements de 16 États membres de réaliser des investissements dans leur système de santé national ou d’accroître leur efficacité, d’améliorer leur accessibilité et de renforcer leur résilience. 


Chambéry : le documentaire “Et je choisis de vivre” à voir vendredi

Publié le 13/06/2019


À l’issue de la séance, un moment d’échange est prévu avec une thérapeute, l’I.F.S.I et “Nos Tout-Petits de Savoie”.  Photo  AlloCiné
À l’issue de la séance, un moment d’échange est prévu avec une thérapeute, l’I.F.S.I et “Nos Tout-Petits de Savoie”.  Photo AlloCiné
Ce vendredi 14 juin, le documentaire “Et je choisis de vivre”, de Damien Boyer et Nans Thomassey, sera projeté en diffusion unique à 20h30 au cinéma l’Astrée.
Le film raconte le parcours d’Amande Marty, après avoir perdu son enfant Gaspar. Pour se libérer du désespoir qui la submerge, elle s’engage avec son compagnon Guillaume, dans un parcours initiatique dans la Drôme à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont également vécu la perte d’un enfant.

Plus d'un quart de la population vivant dans des zones de conflits souffre de troubles psychiques, s'alarme l'OMS

Coline Garré
| 13.06.2019




  • conflits
Crédit Photo : AFP

Plus de 22 % des personnes vivant dans des zones de conflits présentent un trouble mental : dépression, anxiété, stress post-traumatique (TSPT) voire troubles bipolaires et schizophrénie, alerte l'Organisation mondiale de la Santé, (OMS) à la lumière d'une méta-analyse de 129 études, publiée le 11 juin dans « The Lancet ». Des résultats qui permettent de reconsidérer à la hausse, la gravité et la prévalence des troubles engendrés par les conflits, dont les précédentes données dataient de plus d'une décennie (2005) et devaient être réactualisées.

Le vrai salaire des infirmières : "Nous sommes sous-payées pour sauver des vies"



BELGIQUE

MATHILDE DE KERCHOVE Publié le 

Dans le public, les salaires des infirmières vont de 1 700 € net à un peu plus de 2 000 €, selon le nombre d’heures supplémentaires et la spécialisation.

Le deuxième rassemblement des blouses blanches a eu lieu ce mardi à Bruxelles et en Wallonie. À travers différentes actions, le personnel soignant a, une fois de plus, dénoncé les conditions de travail du milieu hospitalier et celles du métier d’infirmière en particulier. La grogne touche le secteur depuis le début du mois de juin. Le 3 juin, une grève de 24 heures avait été organisée dans les hôpitaux publics bruxellois du réseau Iris.

PMA pour toutes : les zones d’ombre d’une loi en gestation

Par Catherine Mallaval — 



Après une présentation en Conseil des ministres fin juillet, le projet de loi arrivera au Parlement en septembre.
Après une présentation en Conseil des ministres fin juillet, le projet de loi 
arrivera au Parlement en septembre.Photo Christopher Anderson. Magnum


Dans son discours de politique générale, Edouard Philippe a confirmé mercredi que la procréation médicalement assistée sera bientôt ouverte à l’ensemble des femmes. Mais certaines modalités, sur la filiation notamment, restent à trancher.

Accès à l'IVG : lancement d'une mission parlementaire

Amandine Le Blanc
| 13.06.2019
Après la volte-face du Sénat sur l'allongement du délai légal pour avorter, la mission d’information parlementaire sur l’accès à l’IVGse tiendra plus tôt que prévu. Lors de l’examen de la loi Santé, la sénatrice socialiste Laurence Rossignol avait fait voter en dernière minute l’allongement de la limite légale pour avorter de 12 à 14 semaines. Mais l’amendement a été supprimé lors d’une seconde délibération demandée par la majorité de droite au Sénat avec l’accord d’Agnès Buzyn qui a expliqué vouloir « réunir les conditions pour que ce débat légitime ait lieu dans le bon cadre, et en assurant l'ensemble des échanges que l'importance du sujet justifie ».

La Protection maternelle et infantile, un système de santé de proximité en souffrance

La PMI, qui s’adresse aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 6 ans, pourrait être en « voie d’extinction » si elle n’est pas sauvée, selon un rapport parlementaire remis jeudi.
Par   Publié le 14 juin 2019
Son objectif : sauver la PMI, ni plus ni moins. Si l’organisation de la protection maternelle et infantile n’est pas réformée en profondeur, elle « sera en voie d’extinction » dans dix ans, prévient la députée LRM Michèle Peyron dans un rapport remis jeudi 13 juin à la ministre de la santé, Agnès Buzyn, et au secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet. Ce dernier devrait faire part, vendredi, après la visite d’une PMI à Argenteuil (Val-d’Oise), de sa volonté de « réarmer et outiller » ce système de santé de proximité.
A la demande du premier ministre, Michèle Peyron, élue de Seine-et-Marne, s’est penchée sur le (mauvais) état de santé de cet acteur de prévention médicale et sociale, qui s’adresse aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 6 ans. Lors de sa création, en 1945, au sortir de la seconde guerre mondiale, la PMI et ses centres de consultation (5 100, selon le dernier décompte, en 2012, et une dizaine de bus itinérants) avaient pour objectif de lutter contre la mortalité infantile. Au fil des ans, les publics les plus vulnérables, qui, sans cela, n’auraient pas accès à une offre minimale de soins, en sont devenus les usagers principaux dans certains départements.

Dans les Yvelines, un bus de la Protection maternelle et infantile pour les communes rurales

Ce service itinérant, mis en place en janvier 2017, est destiné au suivi médical obligatoire des enfants de la naissance à l’âge de 6 ans. Il pallie la fermeture de centres spécialisés.
Par   Publié le 13 juin 2019
Voilà quarante minutes que Séverine fait des tours de poussette, sous un froid soleil de printemps qui peine à réchauffer Saint-Rémy-lès-Chevreuse. « Je me suis trompée d’une heure pour le rendez-vous », sourit la trentenaire sur le parking désert. Sa fille Léane, neuf mois, gazouille sous sa couverture.
A 9 h 30 pétantes, le bus rose et blanc estampillé « Protection maternelle et infantile » (PMI) des Yvelines arrive enfin. A son bord, l’infirmière puéricultrice Claire Suppo et la docteure Christine Petit officient sur rendez-vous, recevant dans ce cabinet un peu atypique les enfants, de la naissance à leurs 6 ans, pour leur suivi de santé obligatoire.