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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 28 mai 2019

Avoir la conviction d’être dans un autre endroit que celui où l’on se trouve en réalité

Le Monde 
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, par Marc Gozlan

© The Pennsylvania State University

C’est l’histoire d’un homme de 75 ans qui a présenté une grave hémorragie cérébrale. Après un séjour en neurochirurgie, le patient est admis dans un service de rééducation neurologique. C’est alors qu’il présente un bien curieux symptôme : il a la conviction d’être dans un autre lieu que celui où il se trouve.
Cet homme affirme que le personnel soignant le déplace de temps en temps dans une chambre qui est une réplique à l’identique de la sienne. Selon lui, la pièce ressemble en tout point à la sienne mais il sait bien qu’il s’agit d’une copie parfaite. Ce patient souffre de paramnésie réduplicative. Son cas est rapporté par des neurologues américains dans le prochain numéro, daté de juin 2019, de la revue Clinical Neurology and Neurosurgery.

Une fois sorti du centre de rééadaptation neurologique, le patient va habiter chez sa fille. A plusieurs reprises, il lui demande alors de l’amener dans la « vraie maison » de celle-ci, persuadé que l’endroit est très similaire à l’original, avec les mêmes meubles mais qu’il ne s’agit que d’une réplique.
Conviction délirante

Les observations cliniques de paramnésie réduplicative sont très rares dans la littérature médicale. Ce phénomène affecte l’identification des lieux les plus familiers. Le sujet a la conviction délirante d’être dans un autre lieu que celui où il se trouve réellement. Il est convaincu que le site a été dupliqué ou déplacé simultanément dans un ou plusieurs endroits. C’est au neurologue et psychiatre tchèque Arnold Pick que l’on doit la première description de ce phénomène en 1903. Il avait décrit le cas d’une femme âgée admise dans son service et qui affirmait que tout l’hôpital avait été dupliqué et avait été déplacé de Prague vers son lieu de naissance.

Changer de sexe, un long parcours chirurgical

A Montréal, une clinique s’est spécialisée dans la chirurgie de réassignation de genre : des personnes transgenres peuvent y bénéficier des dernières techniques médicales pour opérer leur transition. Reportage dans une structure d’exception.
Par   Publié le 28 mai 2019
Prothèse testiculaire.
Prothèse testiculaire. AUBERT / BSIP
C’est un bâtiment sobre à l’angle de deux rues, moderne et épuré, fait de briques rouges et de tôle grise. Nous sommes à Montréal, au Complexe chirurgical CMC, situé dans un quartier calme proche de la rivière des Prairies, qui borde le nord de la ville québécoise. On y pratique la chirurgie esthétique ou encore la chirurgie de l’estomac destinée aux personnes obèses. Mais le type de chirurgie qui connaît un succès grandissant d’année en année au CMC est destiné aux ­personnes transgenres. En d’autres mots, de la chirurgie de réassignation ou d’affirmation de genre, regroupée sous l’entité dénommée GRS (pour gender reassignment surgery).

Croissance fulgurante

En cinq ans, le nombre de ces interventions au sein du complexe chirurgical a quasiment doublé. Une croissance fulgurante, qui continue exponentiellement pour atteindre 900 opérations en 2018. Il peut s’agir d’augmentation mammaire ou du rasage de la pomme d’Adam dans la chirurgie homme vers femme (male to female, MtF) ; de mammectomie et de masculinisation du torse dans la chirurgie femme vers homme (female to male, FtM). Y sont également pratiquées des chirurgies génitales : la ­vaginoplastie, c’est-à-dire la construction d’un appareil génital féminin, dans la chirurgie MtF, et la phalloplastie, l’élaboration d’organes génitaux mâles, dans la chirurgie FtM.

"Ils disent qu’à cinquante ans le cerveau ne fonctionne plus pareil" : trop vieilles pour travailler ?

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
28/05/2019
28 MIN

Licenciée à quarante-huit ans, Margaux s'est battue pendant dix ans pour retrouver un emploi stable. Isabelle a attendu la retraite pour oser réaliser ses rêves. Deux récits de femmes non résignées.
Trop vieille ?
Trop vieille ?  Crédits : HeroImages - Getty
La DRH m’a dit : "Comment je pourrais vous recadrer puisque vous avez l’âge d’être ma mère ?" Margaux
A quarante-huit ans, Margaux est licenciée de l'entreprise où elle est assistante de direction depuis plusieurs années. D'abord confiante sur ses capacités à retrouver un emploi rapidement, elle perd peu à peu espoir face aux portes qui se ferment devant elle, souvent au motif qu'elle est déjà "trop vieille".
Un recruteur m’a dit : "On pourra vous appeler mamie" ou encore "vous savez, à cinquante ans les neurones ne fonctionnent pas de la même façon". Margaux
Isabelle était la petite dernière de sa fratrie. Celle qui ne s'habillait qu'avec les vieux vêtements de ses grandes soeurs, portait de grosses lunettes et dont on disait toujours qu'elle était moins belle que les autres. 
J’avais besoin de monde autour de moi, d’être le centre du monde, de paraître, de ne pas rester transparente comme je l’avais été à l'époque. Isabelle
A cinquante ans, Isabelle décide de quitter son emploi pour mener la vie dont elle a toujours rêvé.
Le mannequinat senior m’a aidé à m’accepter telle que je suis. Ce qui est étonnant, c’est que ça m’a aussi permis d’avoir moins besoin de paraître. Isabelle

Grève éclair aux urgences : cinq minutes de happening pour montrer la souffrance des soignants

Martin Dumas Primbault
| 28.05.2019




  • urgences
Crédit Photo : S. Toubon

Cinq minutes pour exprimer leur malaise. Ce mardi 28 mai, les personnels des services d'urgences en grève étaient appelés à débrayer simultanément pendant un court instant à midi pétante. Cette initiative symbolique, imaginée par SAMU-Urgences de France (SUDF), devait montrer « l'exaspération » des agents mobilisés dans 65 services partout en France, pour certains depuis la mi-mars. « Cette journée sera aussi l'occasion d'expliquer à nos patients les raisons de cette action », précisait le Dr François Braun, président de SUDF, dans une lettre ouverte adressée à Agnès Buzyn une semaine auparavant.

Angers. Débrayage et appel à la grève au Césame : « Il faut que la psychiatrie reste du sur-mesure »





Plusieurs agents du bâtiment de Maine B, au Centre de santé mentale angevin, manifestent encore ce mercredi, et pointent du doigt leurs conditions de travail.
Plusieurs agents du bâtiment de Maine B, au Centre de santé mentale angevin, manifestent encore ce mercredi, et pointent du doigt leurs conditions de travail. | OUEST-FRANCE

Au Centre de santé mentale de Sainte-Gemmes-sur-Loire, des dizaines d’agents en unité d’hospitalisation demandent davantage d’effectifs. Le but : favoriser l’accompagnement.

« Depuis un an et demi, on se dit que ça tourne mal. » Constat teinté de colère pour Élodie, infirmière depuis cinq ans au centre de santé mentale angevin (Cesame), à Sainte-Gemmes-sur-Loire, près d’Angers« Nous, on demande plus de moyens pour renforcer notre capacité d’accueil. Nos équipes ne sont plus assez disponibles pour les patients hospitalisés ici. Personnellement, il y en a que je ne vois plus qu’aux repas ou pour les traitements. »
Décomposé en sept secteurs de psychiatrie adulte et deux en psychiatrie infanto-juvénile, l’établissement comporte des unités d’hospitalisation. À celle du secteur Maine B, Élodie et ses collègues se sont donc réunies, mardi matin, pour faire le point. À l’issue d’un débrayage, plusieurs dizaines d’entre elles ont décidé de faire le tour des services pour appeler à la grève. Ce mercredi après-midi, un rassemblement est même prévu devant les bâtiments de la direction.
« On se bat aussi pour faire entendre une voix qu’on entend jamais. Celle de nos patients, poursuit Élodie. C’est une population vulnérable, qui ne revendique rien. » Mais celle-ci, à entendre l’équipe de blouses blanches, subit les conséquences de la baisse du nombre de lits dans l’unité, accepte sans rien dire la surcharge de travail des aides-soignants et infirmiers. « Certains nous disent : on n’ose pas vous déranger quand on vous voit courir à droite à gauche ! Alors que les écouter, les accompagner, c’est le cœur de notre métier. C’est la raison même de notre engagement. »

Paris se mobilise pour lutter contre l'épidémie de consommation de crack

Damien Coulomb
| 28.05.2019




  • porte de la chapelle

    Paris se mobilise pour lutter contre l'épidémie de consommation de crack

Crédit Photo : AFP

Depuis le début de l'année, six consommateurs de crack ont perdu la vie suite à une overdose dans le Nord Est Parisien. « Nous sommes face à une forte hausse des phénomènes de consommation dans l'espace publique », analyse Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, à la sortie de la signature du protocole de mise en œuvre du plan de mobilisation visant à endiguer le phénomène.

Prévu pour être mis en œuvre entre 2019 et 2021, ce plan comporte 33 mesures opérationnelles. Il bénéficiera d'un financement de plus de 3 millions d’euros pour la seule année 2019. Une somme qui sera abondée par les différents signataires du plan : la préfecture de la région Île-de-France, la préfecture de police de Paris, la ville de Paris et l'ARS Île-de-France. La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et les maires d'arrondissement sont aussi parties prenantes.

PLUSIEURS EXPÉRIENCES DÉFRICHENT L'USAGE DE LA E-SANTÉ EN HAD

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Article de Jérôme Robillar pour Hospimédia, publié le 23/05/19


Usage du SMS, téléconsultation en fin de vie ou vidéoconsultation en psychologie sont trois exemples explicités d'utilisation de la e-santé en HAD. Un déploiement en partie limité par la fracture numérique. 
L'essor du numérique en santé à domicile ne se limite pas à l'utilisation d'objets connectés pour suivre certains paramètres à distance. Lors d'une agora au cours de la Paris Healthcare Week, trois expérimentations de e-santé en HAD ont été présentées. Tout d'abord, la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon a mené une étude pilote sur la vidéoconsultation par un psychologue. Vingt patients, pris en charge en oncologie, ont été inclus dans cette étude. "L'anxiété diminue dans les deux conditions", résume Jérémy Martin, psychologue clinicien.
À l'issue de cette étude pilote, un projet de mise en place de la téléconsultation est sur les rails au sein de la fondation. Jérémy Martin espère désormais pouvoir réaliser une étude multicentrique avec d'autres établissements. De son côté, Santélys, en lien avec l'unité de soins palliatifs du CHU de Lille (Nord), propose des téléconsultations en soins palliatifs. "Ce travail a démarré pour permettre une sortie plus tôt de l'unité tout en permettant aux praticiens hospitaliers de suivre les patients en consultation", explique Pierre Hagneré, le directeur de l'HAD. Ce partenariat vise également à éviter des déplacements et des hospitalisations en urgence tout en développant la culture palliative à domicile.


Protections hygiéniques : le gouvernement étudie un projet d'expérimentation de la gratuité

Coline Garré
| 28.05.2019




  • protections hygieniques

    Protections hygiéniques : le gouvernement étudie un projet d'expérimentation de la gratuité

Crédit Photo : PHANIE

À l'occasion de la journée mondiale pour l'hygiène menstruelle des femmes, ce 28 mai, la secrétaire d'État à l'Égalité femmes/hommes Marlène Schiappa lance une mission sur la gratuité des protections hygiéniques.
C'est à la sénatrice LREM Patricia Schillinger que revient le soin d'étudier « les objectifs et modalités d'une expérimentation d'un dispositif de distribution gratuite de protections hygiéniques ». Un sujet qui ne lui est pas étranger, puisque la parlementaire, aide-soignante de profession, avait déjà présenté dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2019, un amendement prévoyant la distribution gratuite de produits menstruels pour des femmes en situation de précarité, dans les écoles, hôpitaux, prisons, etc. 

Régulation téléphonique en pédiatrie

Publié le 23/05/2019




M. SZNADJER
Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt

La consultation par téléphone fait partie du quotidien des familles et des pédiatres. Depuis 2005, le Groupe de pédiatrie générale (GPG) de la Société française de pédiatrie a mis à la disposition des médecins un outil d’aide à l’orientation à partir des demandes de conseils téléphoniques. M. Sznadjer et B. Chevallier font le point sur les enseignements tirés par ce groupe quant aux implications éthiques et juridiques du conseil téléphonique.

Qu’il est stressant d’être pédiatre !

Publié le 24/05/2019




Les médecins sont fréquemment exposés à des situations anxiogènes qui peuvent conduire à des problèmes mentaux comparables à ceux d’un stress post-traumatique. En plus de l’impact personnel, le mal-être dans leur pratique peut conduire à une baisse du professionnalisme et à des erreurs médicales. Les pédiatres sont particulièrement exposés puisque confrontés à des patients victimes de handicap, de maltraitance, de maladies potentiellement mortelles au plus jeune âge ainsi qu’à l’anxiété des parents.

Une piste pour expliquer la mort subite inattendue du nouveau-né

Publié le 25/05/2019



La pratique du contact « peau-à-peau » entre la mère et son bébé, peu après l’accouchement, s’est répandue dans les maternités pour favoriser la relation mère-enfant et l’allaitement. Des décès de nouveau-nés à terme, apparemment bien portants, reposant sur leur mère ou à son côté, suggèrent qu’elle n’est pas dénuée de danger. Des facteurs de risque ont été reconnus, mais la cause exacte de l’arrêt cardiorespiratoire reste mystérieuse.

L’étude neuro-pathologique de 22 morts subites inattendues néonatales [MSINN] étaye l’hypothèse d’une défaillance primitive des centres respiratoires.

Protéger l’enfant. Mise en perspective d’une reconfiguration du statut de l’enfance

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JUNG Céline

L’intervention publique dans l’intimité de la famille caractérise les relations de l’État et de la famille dans l’époque moderne, dont le propre est le dédoublement des espaces privé et public articulés autour de l’enfant dès lors que celui-ci est retiré de l’espace commun. Mais elle est souvent analysée du point de vue des rapports de force entre les acteurs plutôt que du point de vue de ce qui les réunit.

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JACQUELINE ÉCRITS D’ART BRUT France

UNIDIVERS


Force de la nature, colosse au regard lumineux et une voix dont il fait ce qu’il veut, Olivier Martin-Salvan met sa puissance de jeu au service d’écrits bruts.
Des textes qui émanent d’auteurs enfermés dans leurs troubles mentaux mais affranchis de toute norme esthétique.

Hôpital. Inauguration du Centre ambulatoire de psychiatrie à Bellevue

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Publié le 27 mai 2019

De gauche à droite, Dr Michel Schmouchkovitch, directeur du pôle psychiatrie du CHRU, Philippe El Saïr, directeur général du CHRU, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole, Dr Philippe Genest, praticien hospitalier à Bohars et le Pr Éric Stindel, président de la Commission médicale d’établissement, lors de l’inauguration. (Photo : CHRU)
De gauche à droite, Dr Michel Schmouchkovitch, directeur du pôle psychiatrie du CHRU, Philippe El Saïr, directeur général du CHRU, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole, Dr Philippe Genest, praticien hospitalier à Bohars et le Pr Éric Stindel, président de la Commission médicale d’établissement, lors de l’inauguration. (Photo : CHRU)
« Depuis plusieurs années, les soins psychiatriques se développent au cœur de la cité, au plus proche des lieux de vie des personnes accompagnées. L’ouverture du Centre ambulatoire de psychiatrie (CAP) des Haut de Provence dans le quartier de Bellevue à Brest complète l’offre existante de structures ambulatoires sur les secteurs dépendant du CHRU de Brest en milieu urbain, avec le Centre médico-psychologique - Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel à Delcourt-Ponchelet et Recouvrance, ainsi qu’en milieu périurbain sur les communes de Plabennec et Saint-Renan », a souligné le docteur Michel Schmouchkovitch, directeur du pôle psychiatrie du CHRU à l’occasion de l’inauguration du site, le lundi 27 mai.


PMA : les familles et leurs fantômes

Par Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste — 
Lors d'une manifestation à Paris en 2015.

Lors d'une manifestation à Paris en 2015. Photo Albert Facelly pour Libération

Instituer la volonté et l’engagement des parents à l’égard de l’enfant plutôt que d’escamoter le don ou de pérenniser son statut de secret de famille donne une noblesse au recours au don. Et inscrit toutes les familles dans le droit commun.

C’est sur l’aménagement de cette filiation que les regards divergent : faut-il ou non, comme nous le proposions dans ces colonnes, faire figurer son mode d’établissement par le biais d’une «déclaration commune anticipée de filiation»figurant sur l’état civil intégral de l’enfant, et ce, que les parents soient mariés ou non mariés, de sexe différent ou de même sexe ? Certains redoutent une «tyrannie de la transparence» voire une nouvelle «police des familles» qui obligerait les parents à révéler à leur enfant son mode de conception.

Burn-out, trouble du jeu vidéo, médecine traditionnelle : l'OMS adopte la CIM 11

Coline Garré
| 27.05.2019
Les États membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont officiellement adopté la 11e révision de la Classification internationale des maladies (CIM 11) le 25 mai, au cours de la 72e Assemblée mondiale qui se tient jusqu'au 28 mai à Genève.
Le document, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, est connu depuis juin dernier. Aboutissement de 12 ans de travail, la CMI 11 « a été actualisée pour répondre aux défis du XXIe siècle et reflète les dernières avancées en médecine et en science », souligne l'OMS. Elle permet d'identifier les maladies, anomalies, blessures et autres problèmes de santé, mais aussi les déterminants de santé, ou les causes extérieures de mortalité et de morbidité.

Avis négatifs sur la pratique médicale : un médecin messin attaque Google

Marie Foult
| 27.05.2019
Un psychiatre de Metz a décidé de passer à l'attaque en justice contre Google, après avoir fait l'objet de commentaires publics peu sympathiques sur sa pratique. C'est ce que révèle le quotidien l'Est Républicain, précisant que des avocats sont aussi concernés.
Le médecin a découvert des avis sur sa fiche « Google my business » alors qu'il n'avait jamais rien autorisé de tel. Problème : certains commentaires désobligeants remettent directement en cause sa pratique. « Ces avis sont péjoratifs sur la façon dont le médecin accueille sa patientèle par exemple, et le problème est qu'ils sont anonymes ! Le médecin ne peut donc pas savoir si ce sont ses patients qui les ont vraiment écrits, ni en discuter avec eux », explique Me Xavier Iochum, l'avocat du praticien mosellan joint par « Le Quotidien ».