Dans une tribune au « Monde », un collectif de professionnels de la protection de l’enfance appelle les pouvoirs publics à faire de cette thématique une cause nationale.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
dimanche 6 janvier 2019
samedi 5 janvier 2019
Les médecins vus par les infirmières : nous sommes leurs éponges
Les médecins vus par les infirmières : nous sommes leurs éponges
Qu’ils le veuillent ou non, les médecins ont tendance à fonctionner dans une bulle qui les empêche parfois d’entendre ce que les autres soignants ont à dire. C’est pourquoi What’s up Doc a proposé à des infirmières de tendre un miroir à la profession. Et le reflet qui s’y dessine en surprendra plus d’un.
Ouvrez vos esgourdes !
La critique qui revient le plus souvent dans la bouche des infirmières à propos des médecins, c’est le manque d’écoute dont ils peuvent faire preuve dans certaines situations. « Je peux passer des journées entières à leur réclamer une ordonnance», soupire Mathilde*, infirmière de coordination en HAD. « Il y en a beaucoup qui comprennent qu’ils ne peuvent pas prescrire pour l’HAD comme pour leur service, et il y en a d’autres qui ont décidé qu’ils ne comprendraient pas. »
Un défaut de communication qui semble aussi parfois s’appliquer aux échanges que les praticiens ont avec les patients. « Ces derniers nous demandent souvent de décoder le message du médecin qui peut parfois s’exprimer dans des termes trop scientifiques », constate Thierry Amouroux, infirmier à l’AP-HP et porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI-CFE-CGC). Le problème, c’est que les médecins sont en revanche assez doués pour communiquer… leur stress.
Correspondance de Glenn Gould ...
Cher Monsieur Gould,
Vous répondiez à Laurence ce qui suit:
«Quand bien même cela serait vrai, est-ce vraiment intéressant de le savoir? Pour vous, qu'est ce que cela peut apporter de plus sur moi, en terme de vérité?»
Eh bien, moi aussi je suis autiste. Le pédopsychiatre qui m'a évaluée ne peut dire avec certitude si je suis autiste ou si j'ai le syndrome d'Asperger, je suis «à cheval» sur la ligne qui sépare ces «maladies».
Vous savez pourquoi c'est important pour nous de savoir si vous êtes Asperger ou autiste?
Ça nous donne un modèle! On se dit que si vous avez réussi, on peut réussir aussi.
Je réussirai ma vie sans savoir si vous êtes Asperger ou non! C'est vrai! Mais j'aimerais pouvoir trouver des modèles.
Les gens qui sont sourds sont probablement fiers de savoir que Beethoven, malgré son handicap, a réussi à faire de bien belles choses.
Ma maman m'avait parlé de vous... Je vous aimais mais après avoir lu votre réponse à Laurence, j'ai été un peu blessée.
Je sais qu'aucun médecin ne vous a diagnostiqué cette maladie mais vous devez avouer que vous en avez plusieurs traits.
Audrey xxx
10 ans
et autiste et fière de l'être
et si un jour je peux servir de modèle à quelqu'un j'en serai très fière, croyez-moi. Je suis différente!
Ma chère Audrey,
Que pourrais-je bien faire pour me faire pardonner de t'avoir blessée? Je t'assure que cela n'était pas mon intention, et il m'était difficile d'envisager le point de vue qui est le tien, même si celui-ci est parfaitement compréhensible, tout autant que valable. En effet, dans ton cas, il peut être intéressant, et même très important de savoir si je suis atteint de ce syndrome dont tu pourrais souffrir. Alors, simplement, voici ce que je puis dire (et je ne peux pas aller plus loin hélas): aucun psychologue ne m'a jamais diagnostiqué un tel syndrome (j'ai toujours fui les psychologues d'ailleurs), et donc je ne peux pas l'affirmer, quelle que soit ma bonne volonté... Cependant, si un tel médecin, à ton époque, est certain de lui en affirmant que j'en suis atteint, alors pourquoi pas, s'il peut le prouver. Mais je maintiens: les diagnostics psychologiques après 20 ou 30 ans, sans contact direct avec le patient, me paraissent très ambigus. Et ceci car ils s'appuient essentiellement sur des témoignages de tiers, qui révèlent donc autant de choses sur ceux qui les forment que sur la personne qu'on étudie au départ... Mais encore une fois, pourquoi pas, surtout si cela peut constituer une aide pour toi et pour tous ceux, qui à ton âge, se savent touchés par ce syndrome. C'est tout ce que je puis dire à ce sujet de là où je suis.
[...]
Glenn Gould
Chicago, foyer d'art brut : l'exposition à la Halle Saint-Pierre
La Halle Saint-Pierre, située sur la Butte Montmartre, accueille une belle exposition d'art brut américain,
intitulée "Chicago : foyer d'art brut". À découvrir du 23 mars au 2 août 2019.
Sous les verrières de la Halle Saint-Pierre, l'art singulier, anti-bourgeois, anti-normes, a trouvé son refuge
le plus clément. Preuve en est, une fois encore, avec l'exposition Chicago : foyer d'art brut.
Celle-ci arrive directement des États-Unis, où elle a été conçue par INTUIT, un musée de Chicago dédié
à l’art outsider et intuitif.
Télémédecine : et si ce n’était pas une si mauvaise idée ?
Paris, le samedi 5 janvier 2019 – Il n’est pas inutile de signaler la disparition des arlésiennes – disparition qui incite en effet à ne pas toujours désespérer. En 2018, un exemple typique d’arlésienne s’est évanoui : l’Assurance maladie a fini par fixer des tarifs pour les actes de télémédecine. Le sujet était discuté depuis tant d’années que certains représentants syndicaux doutaient de voir une décision prise avant la fin de leur carrière. Pourtant, un dispositif a été acté. Cette issue inattendue n’est cependant pas un blanc-seing sans nuance accordé à la télémédecine. La pratique est en effet encore loin de susciter une adhésion généralisée. Un sondage réalisé sur notre site du 17 octobre au 10 décembre auprès de 730 professionnels de santé a en effet révélé que seuls 20 % d’entre eux envisagent de réaliser des actes de télémédecine dans les douze prochains moins. Loin d’un plébiscite.
Ceci n’est pas une consultation médicale (ou alors pipée)
Les raisons de cette frilosité sont probablement multiples. Au-delà des considérations pratiques et technologiques, l’hostilité est parfois plus philosophique. On a retrouvé cette attitude exprimée sur certains blogs. Ainsi, le docteur François-Marie Michaut sur son blog La lettre d’expression médicale analysait et déplorait récemment : « La coqueluche des promoteurs de la pratique médicale de demain a pour nom la télémédecine. Soigner à distance, telle est l’ambition. (…) Avons-nous oublié que la rencontre avec un soignant nécessite tout un processus social ? Contact téléphonique avec le cabinet pour exposer rapidement son attente, négociation de la réponse apportée pour fixer les modalités de la rencontre au cabinet ou à domicile. Ce cérémonial n’est pas neutre (…). Pensez-vous que seule l’image d’écran tronquée du médecin que vous n’avez jamais rencontré auparavant peut vous suffire pour établir un contact humain vrai avec lui/elle ? Tenons-nous pour quantités négligeables le contact de la poignée de main et de l’examen clinique ? Les informations véhiculées par les odeurs émises ou perçues, l’expression corporelle des gens en face à face n’ont vraiment aucun rôle dans l’établissement d’une relation authentique ?
Simples détails diront certains. Ont-ils compris que les émotions sont indissociables de toute intervention à visée thérapeutique ? Et que la froide analyse des symptômes se voulant scientifiquement objective est une voie sans issue. Comment peut bien fonctionner dans sa tête le médecin pratiquant la télémédecine quand il ne partage aucune histoire commune avec le patient, aucune connaissance concrète de sa personne ? Il est obligé de se conformer à une méthode d’investigation standard, n’étant pas très éloignée dans son principe de la check list du pilote d’avion. Ou des classiques et réputés pédagogiques arbres de décision. Les pratiquants de cet exercice sont contraints, pour ne pas s’égarer dans l’inconnu, de se fier totalement aux algorithmes des enseignements qu’ils ont reçus de leurs maîtres. (…) Il n’est pas évident de faire comprendre à des non médecins quelle est la différence entre une rencontre médicale directe et une séance de télémédecine. Le résultat apparent est le même : la production d’un diagnostic et la prescription d’un traitement. Subordonnés aux écrans numériques que nous sommes devenus, un parallèle simple peut nous éclairer. Chacun sait ce qu’est la téléréalité, cette mise en scène par des gens de spectacle de situations tirées de la vraie vie des vrais gens. La téléréalité a l’apparence de la réalité, juste rendue plus spectaculaire pour être plus attrayante. Mais, comme la pipe de Magritte, elle n’est pas la réalité » conclut le praticien. Si cette vision de la médecine, concentrée sur la relation humaine est partagée par beaucoup, elle renvoie cependant à une perception potentiellement idéalisée, à l’heure où l’engorgement des cabinets (qui pourrait être corrigé par la télémédecine !) empêche le déploiement de ce type de contacts. Par ailleurs, elle tend à opposer une médecine scientifique reposant sur les algorithmes diagnostics et une médecine humaniste et intuitive, quand ces deux approches ne s’excluent pas l’une l’autre.
vendredi 4 janvier 2019
Trisomie 21, le dépistage non invasif remboursé
03.01.2019
Le dépistage prénatal non invasif (DPNI) de la trisomie 21, par recherche d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel, est désormais remboursé par l'Assurance maladie. Cette pratique qui coûte environ 390 euros est officiellement recommandée par la HAS depuis mai 2017, et pouvait déjà être réalisée gratuitement dans les hôpitaux publics, grâce à un protocole spécial dédié aux traitements innovants. Mais on attendait encore la publication des textes permettant la généralisation du remboursement. C’est chose faite avec l’arrêté paru fin décembre au Journal officiel.
Le risque de dépression augmente avec la perte auditive
Elsa Bellanger
| 03.01.2019
Crédit Photo : PhanieZoom
La perte auditive liée à l’âge serait associée à des symptômes dépressifs. Après des études menées auprès de Chinois et de populations blanches des États-Unis, une étude américaine (1), publiée dans le « JAMA Otolaryngol Head Neck Surg », s’est intéressée à 5 328 Hispano-Américains de 58 ans d'âge médian. La prévalence de la dépression est en effet plus importante dans cette communauté que dans la communauté blanche et aucune étude sur les conséquences de la perte auditive n'y avait encore été menée de manière rigoureuse.
Après les fêtes, la pratique du « Dry January » réduirait la consommation d'alcool sur le long terme
Damien Coulomb | 03.01.2019
Le « Dry January » est une pratique anglo-saxonne qui consiste à ne pas boire une goutte d'alcool de tout le mois de janvier pour « compenser » les excès des fêtes. Un phénomène devenu viral : en 2013, le site de l'association alcoholchange à l'origine de l'événement comptait 4 000 participants. Ils étaient 60 000 en 2016. Pour quel bénéfice ? Une étude montre aujourd'hui que le Dry January permettrait de réduire à long terme la consommation moyenne de verres d'alcool, plusieurs mois après l'abstinence.
Quelles sont les urgences médicales les plus fréquentes en vol ?
Mary Corcoran 1er janv. 2019
Les urgences médicales en vol (UMV) sont relativement fréquentes, et même s’il est souvent demandé aux médecins d’aider l’équipe à bord lorsqu’un passager est souffrant, de nombreux médecins n’ont pas d’expérience dans cet environnement.
Des chercheurs ont essayé de traiter cette lacune dans une nouvelle revue publiée dans JAMA, où ils fournissent des recommandations pour aider les professionnels de santé susceptibles d’être confrontés à ces événements.
La revue, qui s’appuie sur la littérature et les réflexions des auteurs dans l’optique de fournir des recommandations pour les soins dispensés en vol en cas d’une UMV, détaille les UMV les plus fréquentes et apporte des informations sur la façon de les prendre en charge.
Selon la revue, la syncope ou quasi-syncope est l’événement le plus fréquent (32,7 %)
Un projet international a pour ambition d’identifier les causes de démence dans le cadre de trois maladies
Mary Corcoran 2 janv. 2019
Des informations viennent d’être dévoilées au sujet d’un nouveau projet de recherche international visant à identifier les causes fréquentes de démence dans le cas de la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la trisomie 21.
Dans le cadre du projet HEROES (tHE cRossroad of dEmentia Syndromes, Au carrefour des syndromes de démence) mené sur trois ans, des scientifiques réaliseront un examen approfondi du système noradrénergique chez des patients atteints des différentes maladies en question et étudieront les informations contenues dans le chromosome 21.
L’objectif de la recherche est d’aider à identifier de nouveaux biomarqueurs de progression de la démence et à explorer de nouvelles approches thérapeutiques.
Contrôle des personnes handicapées: «La fin d'une souffrance permanente»
Par Charles Delouche —
Photo Kenzo TRIBOUILLARD. AFP
Depuis le 1er janvier, les personnes handicapées avec un taux d’incapacité de plus de 80% verront leurs droits rallongés et la disparition des contrôles médicaux.
JEAN-JACQUES LEQUEU : LE SONGE PREND CHAIR
Par Diane Lisarelli —
Architecte mésestimé mais dessinateur génial, cet érudit mort en 1826 fait l’objet d’une rétrospective au Petit Palais. A travers 150 dessins, une plongée voluptueuse dans un univers entre fantaisie et académisme, où corps, nature et édifice fusionnent.
«Temple de la Devination, qui forme le fond septentrional de l’Elisée». de Jean-Jacques Lequeu, qui écrivit divers détails techniques et énumérations sur un grand nombre de ses dessins. Photo BnF
Il est rare de pouvoir rêver les rêves d’un autre. Cela n’arrive qu’à la faveur d’une certaine alchimie, lente fusion de hasards, de talents et d’obstinations. Car il faut que le rêveur originel ait suffisamment pris ses songes au sérieux pour leur donner force de réalité, y dégager un chemin de traverse à même de nous faire pénétrer à pas lents dans des bocages formés d’arbres précieux et bordés de primevères, de narcisses et de jacinthes fleuris. C’est à peu de chose près ce que nous propose la rétrospective inédite de Jean-Jacques Lequeu dans l’écrin du Petit Palais, où sont exposées 150 feuilles de cet architecte-dessinateur qui, s’il n’a jamais construit un édifice pérenne, a bâti un monde.
En psychiatrie, la rallonge budgétaire « pérenne » de 50 millions d’euros est jugée insuffisante
Elsa Bellanger
Crédit Photo : S. Toubon
| 03.01.2019
Crédit Photo : S. Toubon
Avant la trêve des confiseurs, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé une rallonge budgétaire de 50 millions d’euros pour la psychiatrie. Ces fonds « pérennes » doivent permettre de « répondre aux difficultés du secteur » et d’« engager les transformations nécessaires », indique le ministère. Cette enveloppe devra également contribuer à la réduction des « inégalités de financement existant aujourd’hui » entre les différentes régions.
Centre hospitalier spécialisé Philippe Pinel (Somme)
02.01.2019
SYNTHÈSE Près de 80 % des patients qu’il accueille sont traités sans être hospitalisés.
Ses modalités de prise en charge sont nombreuses et variées mais ses capacités d’accueil ont diminué entre 2011 et 2016, en raison de la fermeture de 60 lits en hospitalisation à temps plein. Son niveau d’activité a diminué au cours de la période examinée, notamment en hospitalisation à temps partiel, sans explication objective. Les taux d’occupation des différentes unités sont très contrastés et dépassent les 100 % en hospitalisation à temps plein en psychiatrie générale. L’hôpital doit par conséquent chercher les solutions pour optimiser l’occupation de ses unités de soins. Cette optimisation pourrait notamment passer par un accroissement des capacités d’accueil en établissements sociaux et médico-sociaux destinés aux adultes en situation de handicap mental dans le département de la Somme, dans des conditions qui sont à définir par le département de la Somme et l’agence régionale de santé.
Microbiotes : voyage au bout de l’anus
Par Catherine Mallaval, photos Marguerite Bornhauser —
Jeudi, à la Cité des sciences et de l’industrie à La Villette. Photo Marguerite Bornhauser
Jeudi, à la Cité des sciences et de l’industrie à La Villette. Photo Marguerite Bornhauser
Une exposition à la Cité des sciences de la Villette retrace, d’après le texte et les dessins du «Charme discret de l’intestin», le trajet sinueux des aliments à travers nos entrailles. Un périple chaotique et drolatique au fabuleux pays des bactéries.
Et voilà comment on s’est fait avaler par une grande bouche, baignée de salive (en fait du sang filtré) avant de ressortir des heures plus tard comme une… merde. Mais une merde ébahie par la fantastique mécanique de notre système digestif. Après la bouche, on a emprunté cette berline de luxe qu’est l’œsophage, que l’on a descendu avec grâce (sans nous vanter) au gré des contractions bien orchestrées (mouvement péristaltique) de cet organe. Puis on a déboulé dans une poche en forme de flageolet qui, telle une machine à laver, nous a mégabrassée : l’estomac. Ach,l’estomac, franchement on le pensait placé plus bas, alors qu’il s’étend depuis le dessous du téton gauche jusqu’à la côte flottante droite. La route ensuite s’est faite longuette. Intestin grêle : 5,50 mètres à parcourir. Oui mais caressée par des villosités douces comme du velours. Arrivée dans le côlon : plus qu’un 1,50 m de creux et de bosses à traverser au milieu de parois plus lisses, comme tapissées de cuir.
«MES LOCATAIRES», FOULE À LIER
Par Marius Chapuis —
Tous les jeudis, une bande dessinée vue par le petit bout de la lorgnette. Aujourd'hui, trouble de la personnalité et cohabitation mentale heureuse.
Il y a un plaisir particulier aux toutes petites bandes dessinées, celles qui tiennent dans la paume, se glissent dans la poche et dont le format invite à la revisitation désordonnée et nomade, feuilletage compulsif juste parce que le livre est là, à portée. BD de poche, Mes Locataires fait partie de ces objets qui nous habitent plus longtemps que les autres parce qu’ils sont parvenus à se faufiler dans un manteau pour quelques jours. Idéal pour un livre sur un corps sujet à la promiscuité intérieure.
Déficits de la perception du mouvement dans la schizophrénie
Publié le 31/12/2018
La capacité de percevoir le mouvement (par exemple des visages) est un élément essentiel qui influence nos interactions sociales. Chez les patients schizophrènes, des déficits de la perception du mouvement ont été mis en évidence il y a une vingtaine d’années, mais ils demeurent sous-étudiés, surtout aux premiers stades de la maladie.
Une équipe de chercheurs a étudié les causes neuronales des déficiences visuelles sensorielles, y compris le mouvement, chez 63 patients atteints de schizophrénie et 32 patients atteints de psychose atténuée. Des volontaires en bonne santé d'âge similaire à celui du groupe schizophrène (n = 44) et du groupe psychose atténuée (n = 23) ont également été recrutés.
Morphine en ambulatoire : comment la prescrire en pratique chez l’enfant ?
Publié le 27/12/2018
N. DE SUREMAIN*, A. FRATTA**, R. CARBAJAL*,***
*Service des urgences pédiatriques, AP-HP, hôpital Armand Trousseau, Paris
**Service de la pharmacie, AP-HP, hôpital Armand Trousseau, Paris
***Inserm U1153, Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
La prescription de morphine demeure une option thérapeutique recommandée en cas de douleurs intenses chez l’enfant. En 2013, les recommandations de l’ANSM sur la limitation d’utilisation de la codéine en pédiatrie sont venues bousculer les pratiques. Sous forme de questions réponses, N. de Suremain et coll. nous disent tout ce qu’il faut savoir pour ne pas reculer dans la prise en charge de la douleur.
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