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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 2 janvier 2019

Radio Pinpon tend le micro aux patients de psychiatrie

Publié le 

Éric Lotterie, l’infirmier psychiatrique, initiateur de Radio Pinpon, souhaite surtout mettre en avant des patients qui n’ont pas pour habitude de prendre la parole. 
© (Photo NR, Éric Pollet)

La rédaction niortaise revient sur les sujets qu’elle a aimé traiter en 2018. Aujourd’hui, la web-radio dans les services psychiatriques de l’hôpital.
Le 25 septembre dernier, Radio Pinpon a fait ses premiers pas sur le web. Depuis les locaux de l’espace Jean-Burget au cœur de l’hôpital psychiatrique, ceux qui souvent ne s’y hasardent pas, ont osé prendre la parole.

Là dans l’écrin couvert de pochettes et d’affiches du studio d’enregistrement, Éric Lotterie, infirmier psychiatrie a donné vie à un projet qu’il a porté à bout de bras depuis trois ans. L’idée de départ, tendre le micro « à ceux souffrent d’une rupture communication. » Et un bel objectif : « Démystifier la maladie, avoir un autre regard », commentait celui qui au quotidien sert des menthes à l’eau aux malades hospitalisés en psychiatrie, à leurs familles aussi dans ce lieu incroyablement chaleureux que tout le monde appelle « La p’tite cafet’ »

Journée F2RSM-Psy : "Les adolescents dans les unités d'hospitalisation de psychiatrie adulte"





DJ Audit ve

Une nouvelle demi-journée de la F2RSM Psy se tiendra le 17 janvier 2019 !
Elle aura pour thème "Hospitalisation des adolescents dans les unités de psychiatrie adulte" avec une restitution des résultats de l'audit croisé inter-établissement qui a eu lieu en avril 2018.

Rapport de l'Igas sur les CAMSP, les CMPP et les CMP-IJ


Accueil
Vendredi 21 décembre 2018
Branchu, C., Buchter, J., Emmanuelli, J. et Robineau, F-M., Igas (Inspection générale des affaires sociales). (2018). 

Évaluation du fonctionnement des Centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP), des Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), et des Centres médico-psychologiques de psychiatrie infanto-juvénile (CMP-IJ). Paris : Igas.

Ce rapport étudie les différents centres pluridisciplinaires qui assurent le repérage et la prise en charge des troubles psychiques et neuro-développementaux (troubles de l'humeur, de l'apprentissage, de l'attention, dyslexie, etc.) des enfants et des adolescents.

L’activité des CMPP et des CAMSP en Hauts-de-France en 2016


ANCREAI

  • Date de publication :  
  • Résumé :
    Auteurs : Aurélie Brulavoine & Léo Bolteau
    L’Agence Régionale de Santé a confié au CREAI Hauts-de-France la synthèse des rapports d’activité des CAMSP et des CMPP de la région pour l’année 2016.

    Arrêté du 27 décembre 2018 portant approbation du cahier des charges national relatif à l'expérimentation visant à organiser la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes


    Légifrance, le service public de l'accès au droit - Accueil
    Publics concernés : jeunes de 11 à 21 ans en situation de souffrance psychique ; titulaires de l'autorité parentale dont dépendent les jeunes ; professionnels adhérant à la charte de l'expérimentation ; maisons des adolescents ; agences régionales de santé ; rectorats d'académie. 

    Objet : modalités de mise en œuvre de l'expérimentation visant à réduire la souffrance psychique des jeunes de 11 à 21 ans. 

    Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication. 

    Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

    CARDIF revient sur sa décision et s'excuse

    • 29 DÉC. 2018
    •  
    • PAR 
    •  
      La société d'assurance privée CARDIF s'est excusée auprès d'un de mes patients souffrant de schizophrénie et a décidé finalement d'assurer le prêt immobilier qu'elle souhaitait contracter.

    La dépression se transmet de pères en filles

    Repéré par Thomas Messias — 29 décembre 2018

    C'est la conclusion d'une étude britannique, qui suggère de soutenir les uns pour aider les autres.

    Hand | Susan Jane Golding via Flickr CC License by
    Hand | Susan Jane Golding via Flickr CC License by

    À leur majorité, les jeunes femmes seraient davantage sujettes à la dépression et aux troubles dépressifs lorsque leurs pères ont été eux-mêmes en proie à la dépression après leur naissance. C'est la conclusion d'une vaste étude menée au sein de l'université de Cambridge, portant sur plus de 3000 familles de la région anglaise de Bristol.


    LA DISTRIBUTION DES DIFFÉRENTS TROUBLES MENTAUX DANS L’ACTIVITÉ DES SERVICES DE PSYCHIATRIE


    La schizophrénie à l’origine de 30% des journées d’hospitalisation et de 20% des actes ambulatoires
    • Journées d’hospitalisation
    En 2016, 38 704 personnes domiciliées ou prises en charge dans les Hauts-de-France connaissent au moins une hospitalisation en service de psychiatrie, pour 1 836 095 journées d’hospitalisation, à temps plein ou à temps partiel.
    En considérant le diagnostic principal posé, les journées consacrées aux personnes avec un diagnostic de schizophrénie représentent 3 journées sur 10, un trouble de l’humeur 1 journée sur 4 et un trouble névrotique 1 journée sur 11. Ces 3 troubles représentent plus de 6 journées enregistrées sur 10.
    Figure 1. Répartition des journées d’hospitalisation en service de psychiatrie selon le diagnostic principal du patient lors de son séjour. Hauts-de-France. 2017. N=1 836 094.
    Journees d'hospitalisation
    Source : Atih, RimP. 2017. Traitement : F2RSM Psy.
    • Actes ambulatoires
    Durant la même année, 232 145 personnes distinctes bénéficient d’au moins un acte ambulatoire en psychiatrie (entretien, visite …). Alors que la schizophrénie est à l’origine d’un acte sur 4, ce sont les troubles névrotiques qui occupent le 2e rang, avec 17% de l’activité et non les troubles de l’humeur (ceux-ci constituent 15% des actes). À noter la part élevée d’actes sans diagnostic psychiatrique ou sans information pour cette variable (les actes sont souvent réalisés par des professionnels comme les infirmiers ou travailleurs sociaux non habilités à poser un diagnostic).
    Figure 2. Répartition des actes en service ambulatoire de psychiatrie selon le diagnostic principal du patient. Hauts-de-France. 2017. N=2 232 135.

    mardi 1 janvier 2019

    Cathy O'Neil : pour une éthique des algorithmes

    LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
    31/12/2018
    1H


    Quel est son parcours et d’où lui est venue sa passion pour les mathématiques ? Pourquoi appelle-t-elle les algorithmes des “armes de destruction mathématiques” ? Comment ces nouveaux pouvoirs algorithmiques transforment-ils les pratiques professionnelles de la société ?

    Cathy O'Neil à la conférence Internetdagarna en 2017
    Cathy O'Neil à la conférence Internetdagarna en 2017 Crédits : Stiftelsen

    Quoi de plus neutre qu'un ordinateur ? Quoi de plus a priori objectif qu'une suite de calculs, qu'une série d'opérations mathématiques ? Quoi de plus éloigné d'une opinion finalement qu'un algorithme ? Et bien tout justement. Parce qu'ils sont programmés par des humains qui sont eux perclus de biais, parce qu'ils tentent d'objectiver des réalités qui sont plus complexes que ce que peut décrire une seule suite mathématique, parce qu'enfin derrière chaque algorithme il y a une intention et qu'une intention n'est pas neutre. Pour notre invitée du jour, les algorithmes sont devenus des weapons of math destruction, des armes de destruction mathématique. 

    lundi 31 décembre 2018

    Steven Pinker : « Notre pessimisme nous conduit à croire que tout effort pour améliorer le monde est une perte de temps »

    Dans un entretien au « Monde », le professeur de psychologie rappelle qu’il faut prendre conscience que la vie sur Terre s’améliore et défendre les institutions qui ont permis ces avancées, au lieu de vouloir les renverser. Il refuse de plier face au pessimisme ambiant qui, selon lui, mène au radicalisme.
    Propos recueillis par Marc-Olivier Bherer Publié le 31 décembre 2018

    Entretien. Steven Pinker est professeur de psychologie à Harvard. Ses travaux de psychologie cognitive portent sur le langage, un instinct né de la sélection naturelle. En défenseur de la notion de progrès, il a écrit La Part d’ange en nous(Les Arènes, 2017), où il démontre que la violence décline et comment les mœurs évoluent aussi vers un apaisement. Son plus récent ouvrage poursuit sur cette lancée. Dans Le Triomphe des Lumières (Les Arènes, 2018), il présente la raison, la science et l’humanisme comme les meilleurs moyens de surmonter les défis du XXIe siècle.

    Vous tentez par votre travail de restaurer une forme d’équilibre dans notre façon de voir le monde. Chiffres à l’appui, vous expliquez qu’il se porte mieux qu’on ne le pense. Malgré tout, vous croyez que le pessimisme fait consensus…

    La France en donne un exemple remarquable, car, selon un récent sondage YouGov, seulement 3 % des Français estiment que la situation du monde s’améliore. Nous savons pourtant, et ce de manière objective, que cette infime minorité a raison. Le monde va de mieux en mieux, à plusieurs points de vue. Les principaux indicateurs dont nous disposons vont dans ce sens.

    "Tête de tambour", un roman pour porter la parole d’un schizophrène

    Par  le 26.12.2018

    Dans "Tête de tambour" (éditions Rivages), l’écrivaine Sol Elias parle du drame intime vécu par un schizophrène, comme des infinies déflagrations que la maladie impose à sa famille. Un premier roman d’une bouleversante sincérité.

    Tête de tambour

    "La schizophrénie vous a coupé en deux, comme la hache du bûcheron le tronc du chêne". Après des années d'errances, le verdict du docteur Mauge met un nom sur la maladie de Manuel D., 28 ans. Autour de lui, les jeunes gens de son âge sont lancés dans un métier, ils sont sur le point de se marier, de s'engager dans la vie, quoi… Rien de tel pour Manuel : "Je n'étais en rien conforme à l'attente ; une excroissance, une difformité, un raté de la machine" estime-t-il après ce 14 juillet 1976, jour où sa vie "s'arrête".


    Sois sensible et tout ira mieux : pleurer une fois par semaine est bon pour la santé

    newsmonkey

    Cover image
     Dawson's Creek

    Cesse de jouer les gros durs quand te monte l'envie de chialer car pleurer un bon coup serait bénéfique pour ton corps. C'est la thèse défendue par un professeur japonais et enseignée par ce dernier dans les écoles et les entreprises. Une idée également soutenue par plusieurs études universitaires.



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    "Bienvenue à Marwen" : le réalisateur de "Forrest Gump" nous conte une incroyable et fantastique histoire vraie

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    par Jacky Bornet   publié le 28/12/2018

    Eiza Gonzalez, Steve Carell, Gwendoline Christie, Janelle Monáe, Leslie Zemeckis, Merritt Wever dans "Bienvenue à Marwen" de Robert Zemeckis

    Robert Zemeckis ("Forrest Gump", "Retour vers le futur") est féru des technologies appliquées au cinéma. Il est ainsi un des pionniers de la "motion capture" qui a abouti aux effets spéciaux de "La Planète des singes". Il l’exploite d’une façon surprenante dans "Bienvenue à Marwen" en filmant le destin du photographe Mark Hogancamp, dont l’agression le fit verser dans une schizophrénie créatrice.


    On a testé… utiliser « Temps d’écran » pour réduire l’utilisation de son iPhone

    La nouvelle fonctionnalité a au moins un mérite : permettre d’identifier ses mauvaises habitudes face à une surutilisation de son smartphone
    Par Martin Untersinger Publié le 25 septembre 2018

    Quatre heures et vingt-huit minutes : c’est le temps qu’il faut, du centre de Paris, pour rallier le Puy-de-Dôme en voiture. C’est la durée approximative des deux premiers épisodes de Star Wars. C’est aussi ce qu’il faut en moyenne à un coureur pour terminer un marathon. C’est enfin le temps que j’ai passé sur mon iPhone, le seul mardi 18 septembre, selon la fonctionnalité « Temps d’écran » proposée depuis peu par Apple. C’est beaucoup.
    Ce mardi-là, j’aurais donc eu le temps de me mettre au vert à 450 kilomètres de Paris ou de revoir les meilleurs épisodes de la saga intergalactique. Au lieu de quoi j’ai passé au moins deux heures sur les réseaux sociaux (Twitter essentiellement), reçu environ trois cent cinquante notifications et autant de vibrations de mon téléphone, que j’ai pris en main et déverrouillé environ cent cinquante fois. Il faut dire que je travaillais, et que je travaille beaucoup sur mon smartphone.
    Je me savais être un utilisateur intensif, mais la brutalité des chiffres donne le tournis. Je ne suis pas le seul à ressentir cela. De nombreuses personnes se posent des questions sur l’emprise des téléphones intelligents sur leur vie. « J’ai récemment installé une application pour contrôler mon temps passé sur portable. Les premiers chiffres furent hallucinants : presque cinq heures par jour, soit environ un tiers de mon temps éveillé. On ne s’en rend pas compte, mais on allume son portable parfois près de cent fois par jour ! », s’étonne de son côté Hector en réponse à notre appel à témoignages.

    Vous pensez encore que la drogue est un truc de hippies ? Faites donc un séminaire sous cannabis !

    L'ADN
    MÉLANIE ROOSEN
       LE 22 NOV. 2018

    Un hippie devant une caravane en train de faire le signe peace

    La drogue n'a pas qu'un usage récréatif ! Qu'il s'agisse de se stimuler, de méditer, ou de faire rajeunir son cerveau, les start-up du secteur rivalisent d'ingéniosité pour proposer des solutions adaptées. Alors, tentés ?

    La thérapie de groupe assistée par cannabis

    Daniel McQueen s’intéresse aux effets bénéfiques des drogues sur le mental. Il organise notamment des sessions thérapeutiques à base de cannabis et de méditation guidée par la respiration. Ne vous attendez pas à finir stone sur un canapé : les effets seraient comparables à ceux des champignons ou de l’ecstasy, voire à la prise d’ayahuasca. À la différence qu’il promet que vous resterez en total contrôle de l’expérience.
    medicinalmindfulness.org, Boulder, Colorado, États-Unis

    Le coworking ayurvédique 

    C’est après avoir consommé de l’ayahuasca que Rodrigo Niño a l’idée de créer un coworking très spécialThe Assemblage adopte tous les codes qui font le succès de ces espaces. Le lieu est épuré, agréable, flexible. Mais sur place ni bonbons ni baby-foot : la nourriture est ayurvédique, on découvre les plantes médicinales lors de cours de botanique pas toujours très catholiques, et les événements sont axés spiritualité et bien-être plutôt que techniques de ventes ou management.
    theassemblage.com, New-York, New-York, États-Unis

    À SAN FRANCISCO, LES ASSOCIATIONS S’APPUIENT SUR LA TECHNOLOGIE POUR RÉINSÉRER LES SANS-ABRIS

    L'Atelier BNP Paribas

    26 octobre 2018

    Un homme en guenilles court, un autre s’allonge pour absorber la chaleur d’une bouche d’aération, le troisième vocifère des injures : les sans-abris sont nombreux dans la ville des start-up. Et la technologie peut participer à leur réinsertion.

    San Francisco, 8h45. Les vélos, trottinettes, skateboards et bus se disputent la minuscule voie réservée qu’ils partagent dans la rue principale : Market Street. De part et d’autre de la route, des entreprises technologiques - Uber, Twitter, Square ou encore Microsoft - et sur les trottoirs : beaucoup de personnes sans-abris. L’un crie, l’autre court sur les voies du tramway, le troisième vagabonde l’oeil hagard. La drogue fait des ravages auprès de cette population. Les autres habitants de la ville des start-up se frayent un chemin dans cette jungle urbaine en ignorant au maximum la misère qui les entoure. « Les gens marchent près des sans domicile fixe (SDF) et les évitent, changent de trottoirs pour ne pas les voir. Ils agissent comme s’ils n’existaient même pas. Imaginez que tout le monde passe devant vous sans vous voir, sans même échanger un regard, en mettant un point d’honneur à détourner les yeux… », se désole Victoria Westbrook, directrice des programmes et opérations à Code Tenderloin, une association qui dispense des formations aux SDF pour trouver un travail. Plusieurs initiatives s’attachent à aider les près de 7500 sans domicile fixe de la capitale de la Silicon Valley.
    Le manque de logements abordables fait que beaucoup de personnes peuvent se retrouver sans-toit s’ils n’ont pas d’entourage qui peut les soutenir.

    Et la science s’empara du ciel

    Les Grecs ont peuplé le firmament de leurs mythes, avant de vouloir décrire l’harmonie cosmique par les mathématiques.
    Par Pierre Barthélémy Publié le 27 décembre 2018

    Vue d’artiste d’un trou noir.
    Vue d’artiste d’un trou noir. Mark A. Garlick / space-art.co.uk
    Si par une nuit d’hiver un voyageur égaré cherche à s’orienter alors que la batterie vide de son téléphone portable le prive de GPS et de boussole, il lui reste toujours la possibilité de lever les yeux vers le ciel. En partant de la « casserole » de la Grande Ourse, la constellation la plus facile à repérer de notre ciel septentrional, il pourra remonter à la Petite Ourse dont l’extrémité de la queue est constituée de l’Etoile polaire, qui indique le nord, la direction de l’Arctique.
    A lire la description de ce sauvetage par les astres, on n’imagine pas que tout ce texte – et le firmament avec lui – est truffé de références mythologiques antiques. Pour les Grecs, la Grande Ourse représentait en effet la nymphe Callisto. Séduite par Zeus, puis poursuivie par la colère d’Héra, jalouse, qui l’avait transformée en ourse, Callisto avait été envoyée au ciel par le maître de l’Olympe, accompagnée de son fils, lequel avait pris la forme de la Petite Ourse.
    Le mot grec pour « ours » étant arktos, on comprend mieux pourquoi l’Arctique désigne la région terrestre vers laquelle pointent ces deux constellations. Ajoutons pour finir que plusieurs civilisations antiques voyaient aussi dans la Grande Ourse un chariot. Au point que les Romains l’appelèrent septem triones (« sept bœufs de labour »), d’où l’adjectif « septentrional » pour ce qui touche au nord de la Terre…

    « Expliquer le monde de manière rationnelle »

    A la suite des Babyloniens, les Grecs ont peuplé le ciel de leurs mythes, qui se retrouvent encore aujourd’hui dans le nom des constellations visibles depuis l’hémisphère Nord. Et ce sont ces mêmes Grecs qui l’ont ensuite vidé de ses influences divines. « Les philosophes grecs présocratiques ont réussi à se poser les questions sur le ciel autrement, en évacuant les mythes pour expliquer le monde de manière rationnelle », résume ainsi l’illustrateur Guillaume Duprat, auteur d’Univers. Des mondes grecs aux multivers, album pour la jeunesse paru en octobre chez Saltimbanque Editions (56 p.

    Et si la Terre était colonisée par des extraterrestres ?

    Usbek & Rica Romane Mugnier  24/12/2018 


    Des fusées s'envolent dans un champ sous le regard d'une personne en veste rouge.Une personne en masque de Chewbacca est surveillée par deux robots.Une femme marche vers l'épave d'un vaisseau extraterrestre.Des vaisseaux flottent au-dessus de l'eau.Un homme regarde arriver des dizainesd'individus vêtus de combinaisons oranges.Une personne portant une masque de Chewbacca et deux voitures volantes, devant des éoliennes.Des points lumineux dans le ciel indiquent l'arrivée d'extraterrestres.Une femme aux cheveux blonds est observée par quatre robots.Une personne portant un masque de Chewbacca et tenant une arme regarde le paysage.Deux hommes et un robot regardent une usine.Des hommes en combinaison orange, accompagnés de robots, explorent la forêt.
    Comment pourrait se dérouler la rencontre entre les Terriens et des envahisseurs extraterrestres ? L'artiste américain Mako Miyamoto a essayé de transcrire la peur de l'inconnu dans sa série Further West.
    « Dans la série Further West, j'ai souhaité explorer l'idée d'une histoire de l'impérialisme et de la "manifest destiny" américaine, mais à l'envers. Les personnages de cette série photo devaient se sentir chez eux, qu'il s'agisse des habitants naturels de cette planète ou bien des aliens. Et je voulais créer une dichotomie entre humains et extraterrestres, entre conquérants et conquis. »

    Comment réguler l’exploitation de notre attention ?

    INTERNET ACTU   

    Dans Les marchands d’attention (The Attention Merchants, 2017, Atlantic Books, non traduit), le professeur de droit, spécialiste des réseaux et de la régulation des médias, Tim Wu (@superwuster), 10 ans après avoir raconté l’histoire des télécommunications et du développement d’internet dans The Master Switch (où il expliquait la tendance de l’industrie à créer des empires et le risque des industries de la technologie à aller dans le même sens), raconte, sur 400 pages, l’histoire de l’industrialisation des médias américains et de la publicité de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui. En passant d’une innovation médiatique l’autre, des journaux à la radio, de la télé à l’internet, Wu tisse une très informée histoire du rapport de l’exploitation commerciale de l’information et du divertissement. Une histoire de l’industrialisation des médias américains qui se concentre beaucoup sur leurs innovations et leurs modèles d’affaires, c’est-à-dire qui s’attarde à montrer comment notre attention a été convertie en revenus, comment nous avons été progressivement cédés à la logique du commerce – sans qu’on n’y trouve beaucoup à redire d’ailleurs.