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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 21 novembre 2018

Sucer la tétine de son bébé réduit le risque d'allergie

Univadis
16 nov. 2018

Lorsque la tétine de bébé tombe par terre, loin d'un point d'eau, de la maison et des outils de stérilisation, certains parents optent pour une méthode que certains jugeront peu ragoutante: ils sucent la tétine pour la nettoyer avant de la redonner à leur enfant.


Ce réflexe serait pourtant bénéfique pour la santé, si l'on en croit une étude de l'American College of Allergy, Asthma and Immunology de Seattle.


Les seniors vont mieux mais travaillent vieux

Par Lilian Alemagna et Amandine Cailhol — 
Daniel Suillaud, 66 ans, mécanicien-monteur chez Ervor, à Argenteuil, le 5 novembre 2013.
Daniel Suillaud, 66 ans, mécanicien-monteur chez Ervor, à Argenteuil, le 5 novembre 2013.Photo Gilles Coulon. Tendance Floue 

Dans son «portrait social» de la France, publié mardi, le statisticien se penche sur les 13,1 millions de «65 ans ou plus». Avec des conditions de vie globalement améliorées, ils travaillent cependant plus longtemps et risquent de vivre moins bien à la retraite que ceux qui les ont précédés et ceux qui les suivront. Et sont sujets à des inégalités, notamment entre hommes et femmes.

“Sidewalk Talks” : à San Francisco, une idée géniale pour lutter contre la solitude


  • Aude Raux 
  • Publié le 20/11/2018


    Des discussions de trottoir, entre psychotérapeutes et bénévoles. 
    Des discussions de trottoir, entre psychotérapeutes et bénévoles. © Instagram / @sidewalktalkorg

    Dans la foulée de la cité californienne, une quarantaine de villes dans le monde proposent désormais des “discussions de trottoir” dispensés par des psychothérapeutes et des bénévoles. Et à Paris, c’est pour quand ?


    mardi 20 novembre 2018

    L'économiste Brigitte Dormont pointe la médecine de ville « pas assez organisée »

    Marie Foult
    | 21.11.2018



    Brigitte Dormont
    Crédit Photo : DR

    L'économiste de la santé Brigitte Dormont, professeur à Paris Dauphine, a déjà connu diverses passes d'armes avec la médecine de ville. Invitée ce mercredi des 8e rencontres sur le système de santé, à l'initiative des députés Jean-Pierre Door (LR) et Olivier Véran (LREM), elle a posé une fois encore un diagnostic sans fard sur l'organisation et la tarification de la médecine libérale. 
    Les inégalités sociales restent marquées en France, déplore l'économiste, malgré des soins de haute qualité. « Les personnes à bas revenus recourent moins aux soins, ce qui implique un diagnostic plus tardif des cancers et une moins bonne survie », illustre Brigitte Dormont. Cette perte de chance des patients est due en partie à une médecine de proximité « pas assez organisée », selon elle. « Il y a une injustice ou une promesse non tenue du système, il faut prendre cela au sérieux », juge l'économiste, qui a fait le rapprochement avec l'injustice exprimée par le mouvement des gilets jaunes.

    Avant l'internat, 44 % des étudiants en médecine ont souffert de burn out, selon une étude mondiale

    Sophie Martos
    | 21.11.2018


    Près d'un étudiant en médecine sur deux a souffert d'épuisement professionnel au cours de ses études – entre sa première et sa dernière année avant l'internat – selon une méta-analyse* franco-canadienne publiée dans le journal spécialisé « European Psychiatry ».

    Les 10 mesures à mettre en oeuvre devant la situation d'urgence républicaine de la psychiatrie en France

    [publié le 09/11/2018]

    Paris, le 8 novembre 2018
    Ministère des Solidarités et de la Santé
    Madame Agnès BUZYN
    Ministre


    Madame la Ministre,

    Lors de son discours le 18 septembre 2018 à l’Elysée sur la Stratégie de Transformation du Système de Santé, le Président de la République a fait état de mesures urgentes à prendre pour les établissements psychiatriques.

    Un certain nombre de représentants institutionnels de la psychiatrie étaient intervenus quelques jours plus tôt pour « l’alerter solennellement sur la situation d’une gravité sans précédent à laquelle cette discipline est actuellement confrontée »*.

    Pour apporter notre contribution à la résolution de cette crise grave, nous pensons utile de vous transmettre dix propositions, que vous voudrez bien trouver annexées à ce courrier, de nature à répondre à l’urgence de la situation.

    Vous connaissez, Madame la Ministre, l’importance des enjeux actuels pour l’avenir de notre discipline dont vous avez voulu faire une priorité. Ces enjeux concernent l’ensemble des acteurs de la psychiatrie qu’ils soient publics ou privés mais aussi, et en premier lieu, les patients leurs proches et leurs familles. Vous savez aussi nos préoccupations majeures en matière de temps clinique passé auprès du patient et d’éthique professionnelle. C’est dire toute l’importance que nous donnons aux questions d’attractivité et de démographie des postes médicaux et de leurs conséquences sur les pratiques de l’ensemble des professionnels, notamment psychologues et infirmiers.

    Dans ces circonstances, nous sollicitons auprès de vous une réunion extraordinaire sous votre présidence du Comité de pilotage de la psychiatrie. En effet, pour être cohérents, les plans d’actions concrètes qu’exige cette situation de crise devront naturellement s’intégrer dans le cadre des travaux de cette instance, instance que l’ensemble des acteurs de la psychiatrie ont investie et au sein de laquelle ils se sont engagés dans de nombreux
    chantiers prioritaires pour l’amélioration de notre dispositif de soins et de prévention.


    Droits de l’enfant : les principales recommandations de Jacques Toubon

    Par Anaïs Moran — 
    Jacques Toubon en juillet 2016 à Paris.
    Jacques Toubon en juillet 2016 à Paris. Photo Martin Bureau. AFP 


    Le Défenseur des droits en appelle à une meilleure protection juridique des enfants en bas âge, de la naissance à six ans, alors qu'une nouvelle tentative d'interdire des châtiments corporels doit être débattue à la fin du mois à l'Assemblée.

    Comment les outils numériques aggravent les violences conjugales


     
    Par Martin Untersinger  Publié le 20 novembre 2018



    Une étude rappelle que les violences conjugales s’accompagnent quasi systématiquement de « cyberviolences ».
    Recevoir une avalanche de messages menaçants sur WhatsApp. Etre pistée par un logiciel espion installé sur son téléphone. Devoir fournir le mot de passe de sa boîte e-mail… Voilà quelques-unes des épreuves que doivent régulièrement traverser les victimes de violences conjugales et qu’a identifiées le centre Hubertine-Auclert, (centre francilien pour l’égalité femmes-hommes), dans un rapport publié mardi 20 novembre.

    Une enquête révèle que 86 % des Françaises ont déjà été victimes d'une forme d’atteinte sexuelle dans la rue

    | 19.11.2018


    La Fondation européenne d'études progressistes et la Fondation Jean Jaurès ont publié les résultats d'une enquête sur les violences sexuelles et le harcèlement de rue dans six pays (France, Italie, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis). Cette publication paraît alors qu'une marche contre les violences sexuelles et sexistes s'organise le 24 novembre dans plusieurs villes de France et que la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes se tiendra le lendemain.
    Au total, 6 025 femmes représentatives de la population féminine de plus de 18 ans ont été interrogées par auto-questionnaire en ligne du 25 au 30 octobre 2018.

    L’Etat envisage la prise en charge à 100 % des frais de santé des enfants placés

    La ministre de la santé Agnès Buzyn a déploré, dans une interview à « La Croix », un « gros déficit dans la prise en charge » des mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance.
    Le Monde avec AFP Publié le 20 novembre 2018

    Temps de
    Lecture 1 min.
     Agnès Buzyn a annoncé cette mesure à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant.

    Agnès Buzyn a annoncé cette mesure à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant. LUDOVIC MARIN / AFP
    Le gouvernement veut mettre en place une prise en charge à 100 % des frais de santé des quelque 340 000 enfants et adolescents confiés aux services sociaux, a annoncé mardi 20 novembre la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, au quotidien La Croix.
    « En termes de santé et d’éducation, les enfants protégés ne bénéficient pas des mêmes soins ni du même suivi que les autres. L’Etat pourrait, par exemple, s’engager à financer un parcours de santé axé sur les besoins de ces enfants, impliquant davantage les agences régionales de santé. »
    Par cette mesure, annoncée à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, les pouvoirs publics entendent remédier à un « gros déficit dans la prise en charge » des mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance, sur le plan de la santé physique comme psychologique, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) l’entourage de la ministre.

    [VIDÉO] Agnès Buzyn s'indigne des propos de Laurent Wauquiez comparant PMA et eugénisme nazi

    | 19.11.2018




    .
    GARO/PHANIE

    La procréation médicalement assistée (PMA) sera légalisée et remboursée pour toutes les femmes en France dès 2019. Une mesure qui n'est pas du goût du président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez, qui a osé comparer PMA et eugénisme nazi. Ce dimanche, devant les militants de Sens commun, courant conservateur des Républicains, il a affirmé que l'ouverture de la PMA « mènera nécessairement » à la gestation pour autrui (GPA), « la marchandisation des gamètes » et « l'eugénisme ». Et d'ajouter : « Tout ceci a un nom, c'est l'eugénisme, tout ceci a été fait par un régime, c'est le nazisme »
    Irresponsable
    Ces propos choquants ont fait réagir de nombreuses associations de lutte contre l'homophobie mais aussi la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, la ministre s'est indignée : « La fin ne justifie pas les moyens, quelle que soit l'opinion que l'on peut avoir sur la PMA. Aujourd'hui, aucune politique publique en France – et heureusement – n'induit de l'eugénisme (...) Aucun acte médical en France ne peut conduire à l'eugénisme, c'est dévoyer le sens des mots. C'est irresponsable pour un soi-disant responsable politique. »

    lundi 19 novembre 2018

    Le risque de suicide toujours plus élevé au sein des forces de l’ordre

    Soixante et un policiers et gendarmes ont mis fin à leurs jours depuis janvier. La présidente du Mouvement des policiers en colère est la dernière victime.
    Par Nicolas Chapuis Publié le 17 novembre 2018

    Temps de
    Lecture 11 min.

    Manifestation de policiers, à Paris, en décembre 2016.
    Manifestation de policiers, à Paris, en décembre 2016. BERTRAND GUAY / AFP
    Le compteur s’est figé sur le nombre 30. Les chiffres rouges se détachent sur fond noir, avec en arrière-plan le visage souriant de Maggy Biskupski. Le mouvement des policiers en colère a ajouté le nom de sa présidente à la liste déjà longue des agents qui se sont suicidés depuis le début de l’année 2018.

    Le suicide de mon fils homosexuel m’a conduite à reconsidérer ma foi chrétienne

    Résultat de recherche d'images pour "huffpost"
    17/11/2018

    Que vous disiez ou laissiez un responsable religieux dire à votre enfant qu’il a quelque chose qui cloche à cause de la personne qu’il aime, c’est du harcèlement.


    Comme tous mes enfants, Tyler était roux, ce qui est assez rare puisque cela ne concerne que 2% de la population mondiale. En fait, il a hérité d'un grand nombre de mes traits à la naissance. On m'a d'ailleurs toujours dit qu'il me ressemblait beaucoup.
    Tyler avait un don pour la musique. Cette passion, qui l'a attiré dès son plus jeune âge, constituait une grande part de son identité.
    Il possédait d'autres qualités non innées que je l'ai encouragé à développer: bien travailler à l'école, être un grand frère attentionné et un ami prévenant. Souhaitant partager ma foi avec lui, je l'ai emmené à l'église dans l'espoir de lui transmettre les valeurs auxquelles je croyais, et je l'ai entouré d'une communauté aimante et protectrice.
    Tyler était la somme de toutes ses caractéristiques, tant par sa nature que par son éducation. C'était un jeune homme plein de vie, intelligent et talentueux. Il s'est suicidé à 18 ans après avoir été violemment cyberharcelé à l'université. Ce qui me brise le cœur, c'est qu'il a été harcelé à cause de son homosexualité, une autre de ses composantes innées, conférées par le Seigneur. Pas plus que sa couleur de cheveux, il n'a choisi pour qui pencherait son cœur, mais il a été humilié et anéanti à cause de ça.
    Je ne suis plus celle que j'étais avant la mort de mon fils. Perdre l'enfant avec qui j'avais tant de traits communs, dont j'ai tenu la main, vérifié les devoirs, acclamé les récitals de violon a radicalement changé ma façon de voir le monde.
    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignagesque nous avons publiés.
    J'appréhende aussi différemment le harcèlement et les dégâts qu'il provoque. Ayant élevé mon fils au sein d'une communauté chrétienne, je veux m'adresser à chaque parent qui aimerait modifier une des caractéristiques divines attribuées à son enfant.

    Psychologie comportementale : la MDMA, principe actif de l'extasy, améliore la coopération

    Elsa Bellanger
    | 21.11.2018



    MDMA
    Crédit Photo : PHANIE

    Déjà expérimentée dans la prise en charge du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) en complément de la psychothérapie, la 3,4-méthylènedioxyamphétamine ou MDMA, le principe actif de l’ecstasy, pourrait avoir une utilité dans d’autres domaines de la psychiatrie. Une étude menée par le King’s College de Londres et publiée dans la revue Journal of Neuroscience (1) met en évidence l’influence de la MDMA sur les comportements coopératifs. Celle que l’on surnomme la « drogue de l’amour » pour sa tendance à favoriser l’empathie rendrait en effet plus coopératif avec les gens de confiance.

    Mort du psychanalyste Alain Didier-Weill

    Disciple de Lacan, le psychiatre et dramaturge, fondateur du Coût freudien et de la revue « Insistance », s’est éteint le 17 novembre à Paris, à l’âge de 79 ans.
    Par Elisabeth Roudinesco Publié le 19 novembre 2018

    Temps de
    Lecture 2mn

     Né le 16 juillet 1939, sous le patronyme de Didier, Alain Didier-Weill est mort à Paris, le 17 novembre 2018, à l’âge de 79 ans. Après des études de psychiatrie, il s’oriente vers la psychanalyse et suit une cure didactique, à partir de 1962, sur le divan de Jean Kestemberg (1912-1975), clinicien de la Société psychanalytique de Paris (SPP), juif d’origine polonaise, engagé comme médecin dans les Brigades internationales, puis résistant.

    Le Sénat ouvre la voie aux infirmier(e)s de famille

    16 novembre 2018

     Dans un communiqué diffusé à la presse, la FNI (Fédération nationale des infirmiers) salue l'adoption par le Sénat d'un amendement au PLFSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale) 2019 qui ouvre la possibilité d'expérimenter la désignation d'infirmières ou infirmiers de famille.

    Il s'agit d'une "avancée pour la qualité des prises en charge et la coordination", se félicite la FNI, qui a porté cette revendication, saluée par ailleurs par l'Ordre infirmier. C'est une " avancée majeure pour la qualité des soins et la coordination qui permet de donner une visibilité au triptyque médecin traitant/ Infirmier de famille/ pharmacien correspondant autour du patient", indique le syndicat d'IDEL. 

    Les réseaux sociaux, une nouvelle méthode de recherche scientifique





    Réseaux sociaux
    Photomontage / PHANIE

    Les Français parlent de plus en plus de leur santé sur le web. Trois citoyens sur dix ont déjà évoqué ce sujet sur la toile, dont 73 % sur les réseaux sociaux, révèle un sondage Odoxa pour le Healthcare data institute* (HDI) présenté ce jeudi. Les patients partagent beaucoup leur ressenti sur leur maladie ou échangent sur les effets secondaires des médicaments. Ces informations précieuses sont désormais mises au service de la recherche scientifique.

    En Chine, un robot joue les généralistes pour pallier le manque de médecins

    Camille Roux
    | 17.11.2018


    .

    En Chine, on ne mise pas sur les assistants médicaux pour remédier à la désertification médicale mais sur les robots. La société iFlytek a créé « Xiaoyi » (petit docteur en chinois), premier robot-médecin doté d'intelligence artificielle (IA), révèle Sciences et avenir. Après avoir obtenu haut la main son diplôme de médecine en 2017 – il avait décroché 456 points sur 600, 96 points au-delà de la note minimum requise – ce bijou de technologie se met désormais au service des patients.

    Revenu de base universel ou consommation de base universelle ?


    12 novembre 2018


    On relève ici un fait absent à ma connaissance des innombrables considérations que le projet de revenu de base universel (RBU) a déclenchées depuis son entrée dans le débat politique : il est distribué sous forme de revenu pécuniaire, c'est-à-dire en cash. Or on pourrait imaginer qu’il soit versé d’une autre façon, par exemple sous forme d’un panier de biens de base, c'est-à-dire en nature. Pourquoi ne s’agirait-il pas d’une « consommation de base universelle », d’une CBU, gardant la propriété de base du RBU qui est de ne pas poser de conditions préalables sur la personne qui le reçoit[1] ?

    La surprise, quand on pose cette question, est de s’apercevoir immédiatement qu’un tel panier existe déjà, et qu’il représente d’ailleurs une proportion très importante du revenu national dans les grands pays développés. Par exemple, riches comme pauvres ont accès à l’école publique gratuite pour leurs enfants. De même, dans certains pays, dont la France, l’accès à la santé est « universel ». Voici, rien qu’avec la santé et l’éducation, respectivement 15% et 10% du revenu des ménages préempté pour une distribution « universelle ». En quelque sorte, le RBU existe déjà, mais il payé en nature.

    Dysmorphophobie à l’adolescence, se méfier des apparences

    Publié le 15/11/2018

    Dans la littérature médicale, les sources internationales permettent d’évaluer notre approche d’un thème à l’aune d’autres cultures. La lecture du South African Journal of Psychiatry en apporte une nouvelle confirmation, à propos d’un cas clinique de dysmorphophobie chez une adolescente hospitalisée en psychiatrie.

    Apparentée dans le DSM-5 aux TOC (troubles obsessionnels compulsifs)[1], cette problématique débute souvent dès l’enfance ou l’adolescence, bien qu’elle ne soit souvent reconnue qu’à l’âge adulte. Elle peut poser un « défi diagnostique», résument les auteurs, car sa symptomatologie d’abord plutôt fruste commence volontiers « de façon infra-clinique, plusieurs années avant de réunir pleinement les critères » permettant d’affirmer l’existence effective d’une dysmorphophobie.

    La CGT demande un plan d'urgence pour la psychiatrie

    Publié le 16/11/2018

    Patrick Estrade, secrétaire de la CGT : «Nous avons besoin d'un budget décent et de moyens humains»./Photo DDM, RB.
    Patrick Estrade, secrétaire de la CGT : «Nous avons besoin d'un budget décent et de moyens humains»./Photo DDM, RB.
    Le syndicat CGT de l'hôpital a rencontré lundi la direction pour demander un plan d'urgence pour la psychiatrie. «La directrice des soins nous parle de mauvaise organisation. C'est inacceptable d'entendre ce discours. Nous avons besoin d'un budget décent et de moyens humains», précise Patrick Estrade, secrétaire de ce syndicat. Une grève nationale spécifique à la psychiatrie a eu lieu hier. Au centre Pinel, un rassemblement des équipes du pôle psychiatrie s'est déroulé dans la salle de réunion des syndicats. «La psychiatrie va mal, très mal même. La situation est critique partout en France» : le constat de Patrick Estrade est pessimiste. La dégradation continuelle des conditions de travail des agents de la psychiatrie est au centre des revendications. «Nous sommes confrontés à une sorte de maltraitance.