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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 29 octobre 2018

Agnès Buzyn : l'interview exclusive




Paris, le lundi 29 octobre 2018 - Bénéficiant d’un a priori très positif et confirmant lors de ses premières rencontres avec les professionnels de santé sa volonté de renouer un dialogue totalement rompu lors de la mandature précédente, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn a connu une première année contrastée. Tant en matière d’organisations des soins que de santé publique, certaines actions marquantes (abandon du tiers payant obligatoire, extension des obligations vaccinales...) n’ont cependant pas empêché sur d’autres points l’éclosion d’attentes encore non satisfaites. La stratégie de transformation du système de santé récemment présentée par le Président de la République n’a à cet égard pas pleinement convaincu tous les professionnels.

Pour évoquer les différents aspects de cette première année et pour se pencher sur les perspectives d’avenir, JIM.fr a longuement interrogé Agnès Buzyn. De l’organisation des soins hospitaliers et libéraux à la lutte contre l’alcool en passant par les violences obstétricales, un grand nombre de sujets qui concernent les professionnels de santé et leurs patients ont été abordés. Si le ministre n’a éludé presque aucune question, d’aucuns pourront regretter que certaines réponses ne soient pas totalement à la hauteur des attentes et manquent de précisions. Beaucoup reconnaîtront dans ce discours un sens aiguisé du diagnostic et une volonté d’entendre l’ensemble des doléances, mais déploreront parallèlement sur plusieurs points l’évitement de formules directes et d’engagements concrets.

JIM.fr : En quoi selon-vous, la Stratégie de transformation du système de santé permettra de redonner confiance dans leur métier et dans l’hôpital public aux professionnels de santé hospitaliers, notamment les médecins et les infirmiers ? [...]

[...] JIM.fr : Estimez-vous qu’une loi spécifiquement dédiée à la psychiatrie hospitalière  soit  nécessaire ? Quelle mesure vous semble essentielle dans ce domaine ?

Agnès Buzyn : J’ai déjà eu l’occasion de réaffirmer la priorité gouvernementale donnée à la psychiatrie et à la santé mentale. J’ai présenté en juin dernier, une feuille de route, comportant 37 mesures concrètes pour renforcer la prévention des troubles psychiatriques, la lutte contre les inégalités territoriales d’accès aux soins, la pertinence et la qualité des soins. [...]


Schizophrénie : la vitamine D pourrait diminuer la dépression

Charlène Catalifaud
| 25.10.2018


Une supplémentation en vitamine D permettrait de réduire le taux de dépression et d'anxiété chez les personnes atteintes de schizophrénie. C'est ce que montre une étude nationale française menée entre 2015 et 2017 par les centres experts en schizophrénie, publiée dans « Psychiatry Research ».

Depuis 14-18 la médecine soigne les "gueules cassées" mais bute sur les traumatismes de guerre

RTL Info
27 octobre 2018 




La cohorte d'éclopés et de "gueules cassées" de la Grande guerre a profondément modifié les pratiques médicales, fondant même une spécialité, la chirurgie faciale, mais la prise en charge des traumatismes psychologiques reste le parent pauvre de la médecine de guerre 100 ans plus tard, observe l'historienne Sophie Delaporte.

Cela fait 25 ans que cette historienne française se penche sur le sort des "gueules cassées", étendant son expertise à la médecine et à la psychiatrie de guerre et à d'autres conflits ("Visages de guerre, les gueules cassées de la guerre de Sécession à nos jours", Belin).


Voilà quel type de sport pratiquer pour lutter contre la dépression

On connaissait déjà les bienfaits de l’activité physique sur le corps et sur le mental. Une récente étude publiée dans la très prestigieuse revue The Lancet Psychiatry révèle que la pratique d’un sport à plusieurs pourrait être la meilleure forme d’ordonnance contre la dépression. Explications
Ce n’est pas l’équipe de France de football qui va nous contredire : la pratique d’un sport collectif, ça  booste le moral. Evidemment, cela aide d’autant plus quand on vient de remporter la Coupe du monde de foot ! Un constat qui vient d’être conforté par une étude scientifique récemment publiée dans The Lancet.


Crime à Palavas : la justice face à la maladie mentale

 



La cour d'appel de Montpellier s'est plongée ce jeudi dans le dossier d'irresponsabilité pénale de Bastien Nastorg, un jeune homme de 22 ans, qui  en plein crise psychotique a poignardé 13 fois un retraité, le 19 juillet 2017.

"On ne peut pas deviner quelle sera l'évolution pour Bastien.Pour l'instant et pour plusieurs années, il a besoin d'un traitement neuroleptique". Devant la cour d'appel de Montpellier, le docteur Jean-Claude Pénochet, expert-psychiatre, ne laisse que peu d'espoir à court terme: "Il est à craindre qu'il y ait un maintien des troubles psychiatriques et qu'une hospitalisation soit nécessaire."
Encadré par trois gendarmes, Bastien Nastorg, les yeux écarquillés, le corps secoué d'un léger tremblement, fixe le vide, sans réagir aux propos du médecin. 

«Les 21 vérités cachées sur la marijuana»: un livre pour savoir «dans quoi on s’embarque»

Coup d’œil

QUEBEC    27 octobre 2018

«Les 21 vérités cachées sur la marijuana»: un livre pour savoir «dans quoi on s’embarque»
Le Dr Antoine Kanamugire est psychiatre à l'Hôpital 
du Haut-Richelieu.
Crédit photo : Le Canada Français 
‒ Jessyca Viens-Gaboriau

Dépression, anxiété, psychose et manque de motivation: voilà quelques-uns des effets de la consommation excessive de cannabis. Des conséquences exagérées? Le Dr Antoine Kanamugire les reconnaît chaque semaine à la clinique externe de psychiatrie et à l’urgence de l’Hôpital du Haut-Richelieu.

Le psychiatre publie Les 21 vérités cachées sur la marijuana. Alors que la consommation de cette drogue est aujourd’hui légale, il faut absolument mettre la population en garde sur l’envers de la médaille, estime-t-il.



Allô, robot bobo !

Désormais remboursées par l’Assurance-maladie, les téléconsultations offrent de nombreux avantages et représentent une vraie révolution : le diagnostic réalisé par un logiciel, explique dans sa chronique, l’informaticien Serge Abiteboul.
LE MONDE  | Par 
Transformations. Après plusieurs décennies d’expérimentations, les téléconsultations sont désormais remboursées par l’Assurance-maladie… Pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour parvenir à une telle décision ?

Santé : des effets d’ici un an, promet Danielle McCann

  
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Isabelle Porter   29 octobre 2018

QUEBEC

La nouvelle ministre de la Santé, Danielle McCann, promet que, dès l’automne prochain, l’accès au système de santé sera plus facile au Québec. Reste à savoir comment elle s’y prendra pour atteindre un tel résultat.

[...] Questionnée sur un autre sujet — l’accès public à la psychothérapie —, la ministre réserve aussi ses commentaires pour plus tard, mais semble ouverte à l’idée d’agir. La création d’un programme pour améliorer l’accès à la psychothérapie avait été l’une des mesures les plus populaires de Gaétan Barrette, qui s’était engagé à y investir 35 millions de dollars par année.


Pour soulager la douleur chez l'enfant, l'AP-HP développe l'hypnose à domicile

| 22.10.2018


Pour mieux prendre en charge la douleur en pédiatrie, le pôle mère-enfant d’Hospitalisation à domicile (HAD) de l’AP-HP intègre à large échelle la pratique de l’hypnoanalgésie. Une technique complémentaire qui contribue à la prévention de l’apparition des phobies liées aux soins chez les plus jeunes.

samedi 27 octobre 2018

Présentation du numéro 29 de La clinique Lacanienne : "Qu'est-ce qu'un homme ?"




Arrêts de travail : le gouvernement veut faciliter le recours au mi-temps thérapeutique


Anne Bayle-Iniguez
| 25.10.2018


Agnès Buzyn a annoncé ce jeudi que le gouvernement avait décidé de « retenir » pour l'instant deux mesures du rapport d'étape sur la hausse des arrêts maladie, remis en fin de semaine dernière.

AAH en couple : le Sénat rejette la suppression des ressources du conjoint

Faire Face – Toute l'actualité du handicap

Franck Seuret   24-10-2018


« L'AAH s'articule avec la solidarité entre époux, a plaidé Sophie Cluzel devant le Sénat. La priorité doit être donnée à la mobilisation familiale des ressource
Une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH a été rejetée par les sénateurs Les Républicains et de La République en marche. Le gouvernement y était également opposé.
L’Assemblée nationale n’en avait pas voulu. Le Sénat vient également de dire non. Les sénateurs ont rejeté, ce mercredi 24 octobre, une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint, concubin ou pacsé pour le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH).

C’est la sénatrice communiste Laurence Cohen qui l’avait déposée. Elle reprenait ainsi la proposition de loi de la députée communiste Marie-George Buffet enregistrée à l’Assemblée nationale en décembre 2017. Son texte n’avait pas réussi à y rallier la majorité des voix.

Dans le Bas-Rhin, un zoo entretenu par des personnes déficientes intellectuelles s’ouvre au grand public

Denis Durand de Bousingen
| 24.10.2018


C’est un zoo « thérapeutique ». Dans le nord du Bas-Rhin, à Bischwiller, la fondation Sonnenhof a mis en place un parc animalier de 130 animaux issus de 15 espèces différentes, entièrement entretenu par les résidents, des personnes déficientes intellectuelles. Elle souhaite aujourd’hui ouvrir son zoo et ses activités équestres au grand public.

Une grande exposition et des événements pour les 20 ans du Creahm

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SUISSE

23.10.2018

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Le Creahm fête ses 20 ans, avec une grande exposition à Bluefactory. Plus d'une centaine d'œuvres des dix-huit artistes de l’atelier d'art différencié seront accrochées du 9 au 30 novembre. Théâtre et café scientifique sont aussi au menu.
Une grande exposition avec visites guidées, un café scientifique et une pièce de théâtre. Tel est le programme du 20e anniversaire du Creahm, présenté ce 23 octobre à la presse par son comité. L'exposition a lieu du 9 au 30 novembre, à Bluefactory. Elle accrochera près de 150 oeuvres des 18 artistes de l'atelier Creahm (Créativité et handicap mental). Diverses collaborations – avec la sculptrice et designer Stéphanie Baechler ou l'école professionnelle d'arts appliqués Eikon – seront aussi montrées à cette occasion. Deux étudiantes en histoire de l'art à l'Université de Fribourg proposeront 9 visites guidées de l'exposition (autres sur demande), en français, du 12 au 30 novembre. Des visites en allemand sont aussi prévues du 20 au 25 ou sur rendez-vous.

Urgences, prescriptions, homéopathie… : ce qu'il faut retenir de l'examen « turbo » du PLFSS en commission





plfss
Crédit Photo : S. Toubon


Les députés ont adopté dès mercredi en commission des Affaires sociales le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019 après moins de 48 heures de débat. Les élus ont fait un tri drastique parmi les 665 amendements déposés avant le début de l’examen : 305 ont fait l’objet d’un retrait ou d’une déclaration d’irrecevabilité (251 irrecevabilités financières), soit 45 % de l'ensemble. C'est deux fois plus que les deux années précédentes !

Le baclofène autorisé dans le traitement contre l’alcoolisme

Dans le cadre de cette autorisation de mise sur le marché, obtenue par le laboratoire Ethypharm, le baclofène ne pourra être prescrit qu’à une dose réduite et après échec des autres traitements.
Le Monde.fr avec AFP | 
Le baclofène, solution contre l’alcoolisme ? L’Agence du médicament (ANSM) a annoncé mardi 23 octobre avoir donné une autorisation de mise sur le marché (AMM) à ce produit pour le traitement de l’alcoolisme. L’ANSM a toutefois posé certaines conditions.

La dysmorphophobie : le côté sombre de la beauté

Publié le 15/09/2018








L’on ne parle pas souvent de la dysmorphophobie. Le trouble n’est pas rare pourtant, et, selon une enquête menée en Allemagne, concernerait près de 2 % de la population et jusqu’à 4 % des étudiants. La dysmorphophobie est une préoccupation excessive de son apparence avec une focalisation intense sur un défaut, qu’il soit réel ou non. Dans sa classification ICD10, l’Organisation mondiale de la santé place la dysmorphophobie dans l’hypochondrie. Le DSM-V l’inscrit en revanche dans les troubles obsessionnels et connexes, avec un critère diagnostique décrivant des comportements répétitifs ou des actes mentaux en réponse à cette préoccupation concernant le (ou les) défaut(s) perçu(s). Le trouble s’accompagne généralement d’une limitation significative des contacts sociaux et professionnels, mais aussi de troubles fonctionnels.

Myopie, rhume, entorse… «L’homme a tort de se croire au top de l’évolution»

Par Catherine Mallaval — 
Illustration Matthieu Bourel

Dans «Les spermatozoïdes tournent toujours à droite», le biologiste Nathan H. Lents analyse avec drôlerie et sérieux les défauts physiques des humains, moins performants que de nombreux animaux.

«Nous autres humains, sommes une bande de mal fichus.» Il a beau sourire, l’homme qui balance cette phrase comme si de rien n’était, à 10 heures du matin devant un petit café, ne plaisante pas du tout. Et nonobstant un physique athlétique (grand, svelte), cet Américain de passage à Paris s’inclut d’emblée dans la farandole des hommes (et des femmes) qui n’ont vraiment rien de créatures parfaites : «Je fais partie des 40 % de la population américaine et européenne qui sont myopes. Or la myopie n’est pas causée par une blessure, mais par un défaut de conception. Notre globe oculaire est tout simplement trop long. Avant d’atteindre l’arrière de l’œil les images sont nettes, puis cette netteté est perdue lorsqu’elles parviennent enfin au niveau de la rétine.»

« Inutile, mon travail ? Pas vraiment »

Non, les « bullshits jobs » ne sont pas la norme. Les Français continuent de trouver leur travail nécessaire, explique Annie Kahn dans sa chronique.
LE MONDE ECONOMIE | |  Par 
Chronique « Ma vie en boîte ». Les boulots « à la con » ont-ils effectivement envahi le marché du travail, comme le soutient l’anthropologue américain David Graeber, dont le livre Bullshit Jobs (Les Liens qui libèrent, 416 pages, 25 euros) vient d’être publié en français et connaît un fort retentissement médiatique ? La plupart des emplois, même les mieux rémunérés, seraient-ils totalement inutiles mais néanmoins maintenus parce que « la classe dirigeante a compris qu’une population heureuse, productive et jouissant de temps libre est un danger mortel », comme l’affirme l’auteur ?

Le syndrome d’Alice au Pays des Merveilles, de l’autre côté du miroir

Publié le 07/09/2018







Bien que n’étant pas toujours intégrées dans les nosographies officielles comme la CIM et le DSM, certaines problématiques sont décrites en référence à la mythologie (complexe d’Œdipe, malédiction d’Ondine[1]) ou à des œuvres littéraires : bovarysme, syndrome de Pickwick, syndrome de Peter Pan, effet Werther... The Australian & New Zealand Journal of Psychiatry publie deux courriers de lecteurs (exerçant au Canada, au Brésil, et en Australie) consacrés à une même affection, connue depuis 1955 sous plusieurs noms (syndrome de Todd, syndrome de Charles Bonnet), et en particulier sous l’appellation pittoresque de Alice in Wonderland syndrome (AIWS), syndrome d’Alice au Pays des Merveilles[2], une terminologie évocatrice de l’ensemble des distorsions visuelles éprouvées par la jeune héroïne du récit de Lewis Carroll, et retrouvées chez les patients qui en souffrent.

Suicide : 10 000 personnes mettent fin à leur jour, chaque année, en France

La Santé Publique

25/10/2018
En France, la lutte contre le suicide se poursuit. Mais actions de prévention et stratégie politique ne suffisent pas à diminuer réellement le nombre de tentatives et de décès.

Lutter contre le fléau du suicide

En France, chaque année, on compte 200 000 tentatives de suicide et 10 000 décès. Et même si le taux de suicide a baissé de 26 %, entre 2003 et 2014, selon l’Observatoire national du suicide, celui-ci reste l’un des plus importants en Europe.
Le problème du suicide touche plus fréquemment les hommes et il augmente avec l’âge. Ainsi, c’est entre 45 et 54 ans et après 75 ans que le taux de suicide est le plus important. Mais l’Observatoire national du suicide a aussi tenu à se pencher sur la question du suicide chez les adolescents. En effet, même s’ils ne sont pas les plus concernés, ce phénomène est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans. On compte ainsi 16 % des décès, en 2014, pour cette tranche d’âge.