Une étude constate qu'en plus des facteurs génétiques, l’environnement jouerait un rôle important dans cette maladie : on compte plus de nouveaux cas de schizophrénie dans les zones urbaines que dans les zones rurales.
Habiter en ville serait-il néfaste pour la santé mentale ? C'est en tout cas une des pistes de recherche de certains spécialistes. « Parmi les facteurs environnementaux connus de la schizophrénie, il y a la consommation de cannabis, la survenue de traumatismes psychologiques dans l’enfance » note le Dr Andrei Szöke, psychiatre aux Hôpitaux universitaires de Créteil et membre de la fondation Fondamental. « Avec cette étude, on constate que le fait d’habiter en milieu urbain – semble également jouer un rôle. On l’avait déjà démontré à l’étranger mais c’est la première fois qu’on le constate également dans nos propres frontières ».