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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 juillet 2017

La kétamine pour les agités extrêmes aux Urgences, ça calme !

26/06/2017


Après l’échec des tentatives d’apaisement, de l’intervention des agents de sécurité, voire même de la contention physique, les urgentistes ont parfois besoin de calmer rapidement des patients agités, violents, psychotiques ou intoxiqués, qui représentent un danger pour eux-mêmes, pour autrui et pour les soignants. Les drogues habituellement préconisées dans cette indication ont leurs propres imitations : lenteur d’action, dépression respiratoire, variabilité de la réponse individuelle.

lundi 3 juillet 2017

Malaise à l’hôpital public : il y a urgence !

Avec toujours plus de responsabilités et moins d’effectifs, les cadres de santé se retrouvent aux prises entre une exigence sur la qualité des soins et des impératifs de rentabilité. Maillon essentiel du système hospitalier, ils pourraient bien y perdre leur équilibre.

LE MONDE ECONOMIE  | Par 

« Le personnel hospitalier a pris de plein fouet la vague de réformes qui submerge les établissements publics depuis le début des années 2000. Tout le monde est à bout. »
« Le personnel hospitalier a pris de plein fouet la vague de réformes qui submerge les établissements publics depuis le début des années 2000. Tout le monde est à bout. » Denis Dubois pour Le Monde


Une infirmière de l’hôpital Cochin à Paris s’est suicidée mardi matin 7 mars sur son lieu de travail. La direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a dit « prendre très au sérieux ce nouvel événement tragique qui renforce sa détermination dans la prévention et la détection des risques psychosociaux et l’amélioration des conditions de travail ».

Le personnel hospitalier a pris de plein fouet la vague de réformes qui submerge les établissements publics depuis le début des années 2000. Tout le monde est à bout. Les cadres de santé se retrouvent tiraillés entre deux impératifs : répondre à l’exigence de qualité des soins et améliorer la performance économique.

Sous fond de rigueur budgétaire, c’est aujourd’hui la course contre la montre dans les services. Avec le passage à la T2A (tarification à l’activité, axe majeur du plan Hôpital 2007), les centres hospitaliers sont désormais facturés selon le volume et la nature des soins qu’ils réalisent, avec une démarcation entre ceux qui sont rentables et les autres. « J’ai choisi de prendre des responsabilités pour promouvoir la qualité des soins. Et je me retrouve écrasée par des logiques financières. L’hôpital doit faire du chiffre. Et les équipes, travailler en conséquence. Il faut sans arrêt auditer leurs pratiques. Les services de soins sont devenus des petites entreprises », assène Nathalie, cadre de santé en région parisienne.


Prise en charge chronométrée


Pour compresser davantage les dépenses de santé et intensifier les entrées des patients, un coup d’accélérateur est donné au « virage ambulatoire ». La règle du jeu : planifier tous les actes de soins sur une même journée pour libérer les patients le soir. Cette modalité de prise en charge chronométrée épuise les équipes paramédicales et l’encadrement.

Notre identité calculée est-elle notre identité ?

Par Hubert Guillaud
« Etre soi-même est devenu un travail difficile. Jusqu’à présent, les gens vivaient dans des situations relativement stables où l’identité était basée sur le lieu où ils étaient nés et de qui. Il y avait peu d’options en matière de choix de vie, et la mobilité sociale ou géographique restait faible. Les catégories sociales (la classe, le genre, la religion et l’appartenance éthique…) déterminant les possibilités de vies étaient essentiellement réparties et définies… », constate l’éditorialiste Rob Horning (@robhorning, son blog Marginal Utility) dans un remarquable article pour Real Life. Mais l’industrialisation et les médias de masse (notamment) ont fait s’effondrer ces catégories et ont rendu les normes sociales plus fluides et malléables. Peu à peu, « l’identité n’était plus assignée, mais devenait un projet pour se réaliser individuellement. Elle est devenue une opportunité et une responsabilité… ainsi qu’un fardeau. Désormais, chacun peut échouer à devenir quelqu’un ».
L’identité comme projet
Pour l’antipsychiatre Ronald David Laing, auteur notamment dans les années 60 du Moi divisé, la relative stabilité du « sentiment de soi » est terminée. Chaque interaction menace désormais de nous submerger, que ce soit par la peur de se perdre dans l’autre ou par celle d’être effacé par leur indifférence, explique Horning. Notre cohérence, notre continuité personnelle est entrée dans une zone de turbulence, qui crée une condition d’insécurité personnelle d’ordre ontologique. « Il n’y a pas que les gens déprimés qui sont fatigués de devoir devenir eux-mêmes ».

L’éventail des options s’élargit pour l’accueil des personnes âgées

Outre les traditionnels Ehpad et les résidences de services, les seniors peuvent se tourner vers des solutions d’habitat plus alternatives.

LE MONDE |  | Par 

Quand le maintien à domicile n’est plus possible, ou plus souhaité, diverses options d’hébergement existent pour les personnes âgées. Encore faut-il savoir à quelles portes frapper.
Quand le maintien à domicile n’est plus possible, ou plus souhaité, diverses options d’hébergement existent pour les personnes âgées. Encore faut-il savoir à quelles portes frapper. KÉVIN LAMARQUE / REUTERS

Vieillir chez soi ? C’est le souhait de plus de huit personnes sur dix, selon un sondage CSA de la mi-2016. Et quelques aménagements dans le logement (douche à l’italienne, barres d’appui, mobilier adapté, prises d’électricité en hauteur, téléassistance) suffisent parfois pour que ce maintien à domicile reste possible jusqu’à un âge avancé.

S’il arrive que ces solutions ne suffisent plus, ou que la solitude pèse, différentes structures peuvent être envisagées. Elles sont plus ou moins coûteuses, selon qu’elles sont publiques ou privées, et peuvent donner lieu à des aides, selon l’âge, le niveau de ressources et le niveau de perte d’autonomie. Parmi celles-ci, l’ASH (aide sociale à l’hébergement, versée par le département, si l’établissement est habilité), les aides au logement, et l’APA (aide personnalisée d’autonomie).


Migrants : Calabre, le front du refuge

Alors que l’Italie appelle l’Europe à ouvrir ses ports aux bateaux secourant les migrants, des villages du Sud ont inventé un modèle d’intégration des réfugiés qui a ressuscité des lieux à l’agonie.
LE MONDE  | Par 

Daniel, Nigérian arrivé il y a 9 mois, est serveur dans un petit restaurant du village de Camini, en Calabre (Italie), le 16 juin.
Daniel, Nigérian arrivé il y a 9 mois, est serveur dans un petit restaurant du village de Camini, en Calabre (Italie), le 16 juin. OLIVIER PAPEGNIES / COLLECTIF HUMA


La nuit n’aura pas suffi à apaiser la pierre de ses brûlures de la veille. Il est 8 heures tout juste et le soleil reprend son offensive sur le village perché de Camini, traquant l’ombre au fond des ruelles, ­taguant de son sceau de feu les maisons de ce coin perdu de Calabre.

Sylla lève les yeux vers l’astre, le jauge, avant de passer son avant-bras sur son front ; geste qu’il répétera des centaines de fois au fil de sa journée. D’un pas calculé pour durer jusqu’au soir, il entame l’ascension d’un des escaliers de cette bourgade à flanc de colline, pénètre dans une ­petite maisonnette d’où s’échappe un concert de marteau et de burin, et, une fois en équi­libre sur son échafaudage, il commence à ­dessiner l’encadrement d’une fenêtre.

Sylla est nigérien, la vingtaine. Si ses gestes ne le trahissent pas, les coups d’œil ­réguliers d’Hassan, son voisin de chantier, révèlent qu’il apprend encore. « Maître Hassan », comme on appelle désormais le Sénégalais, qui gratte la pierre en expert, a, lui, la pleine confiance du patron, Cosmano Fonte. Il a même si bien copié le maître que Cosmano, « quinqua » qui brasse là le mortier depuis ses 12 ans, se revoit jeune quand il observe ­Hassan, fier de lui avoir transmis comment panser les blessures des murs du village.

Si vous entendez des voix, un médium peut vous être utile

Repéré par Mathilde Dumazet — 

Entre 5 et 10% de la population mondiale entendrait des voix et une étude américaine montre que ces hallucinations auditives ne sont pas forcément associées à une pathologie mentale. Les personnes qui arrivent à les contrôler pourraient même aider celles qui en souffrent à mieux les maîtriser… sans pour autant remplacer complètement les traitements traditionnels.

The Whisper |Brian Smithsonvia Flickr CC License by
The Whisper |Brian Smithsonvia Flickr CC License by
Jeanne d’Arc, Jésus, Zidane, Amélie Nothomb ou Martin Luther King. Invariablement, les articles sur les voix intérieures entendues par près d’un dixième de la population mondiale associent ces quelques noms comme autant d’exemples de personnalités qui attesteraient de l’existence de la «pathologie». Pourtant, selon plusieurs études scientifiques, le phénomène est beaucoup plus répandu qu’on ne le pense.
Dans un long récit, Joseph Frankel s’est intéressé à la question pour The Atlantic. On y apprend notamment que dans les années 1970, les personnes qui déclaraient entendre des voix étaient quasiment systématiquement hospitalisées et diagnostiquées schizophrènes. Depuis quelques années, la recherche a creusé le sujet, notamment dans le cadre de la mise en place de traitements plus adaptés à chaque pathologie. Et les résultats montrent que, si ces voix sont aussi peu médiatisées, c’est car une partie de ceux qui les entendent s’en accommode parfaitement au quotidien.

Droits reproductifs, technologie, publicité sexiste : juin dans la vie des femmes

Par Isabelle Hanne Kim Hullot-Guiot Juliette Deborde et Constance Daire — 

Une femme au travail, des femmes afghanes travaillant pour une chaîne de télé, l'application du Planning familial et la secrétaire d'Etat aux droits des femmes Marlène Schiappa.
Une femme au travail, des femmes afghanes travaillant pour une chaîne de télé, l'application du Planning familial et la secrétaire d'Etat aux droits des femmes Marlène Schiappa.Photos AFP et Gilles Coulon/Tendance Floue



Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Vingt-deuxième épisode : juin 2017. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).

[...] Santé
Dans le Missouri, le droit à l’IVG et la contraception encore mis à mal
Les manifestants de la Women’s March, au lendemain de l’investiture de Donald Trump fin janvier, le craignaient : les droits reproductifs régressent aux Etats-Unis. Dernier exemple en date, une proposition de loi soutenue par le gouverneur républicain Eric Greitens qui fait en ce moment la navette entre la Chambre et le Sénat du Missouri.






Suicide, la religion est-elle toujours un facteur protecteur ?

Roxane Curtet
| 02.07.2017

Pratiquer une religion a été associé à des taux de suicides plus faibles dans différentes parties du monde comme aux États-Unis ou en Russie. Pourtant, appartenir à une religion ne réduirait pas le risque de suicide dans certaines régions d’Europe et d’Asie, selon des travaux de l’université d’État du Michigan et parus dans the Journal of Health and Social Behavior.

Une question qui vaut son pesant d’or : un patient peut-il refuser de payer ?

Paris, le samedi 1er juillet 2017 – C’est une situation qu’un nombre non négligeable de professionnels de santé a déjà dû affronter : le patient qui refuse de s’acquitter des honoraires demandés. Il ne s’agit pas du patient (bien connu) qui a égaré son chéquier ou qui n’a pas d’argent sur lui et qui promet de s’acquitter de sa dette à la première occasion. Il s’agit de celui qui, de manière délibérée, considère qu’il ne doit pas payer la consultation. Les praticiens font notamment face à ce type de rébellion quand ils ont accepté de délivrer un certificat d’aptitude à telle ou telle pratique sportive, ou quand ils ont renouvelé une ordonnance perdue ou arrivée à expiration. Dans certains cas également, les patients peuvent s’étonner d’avoir à payer quelque chose alors qu’aucune prescription n’a été délivrée. Plus rarement encore, certains malades, insatisfaits de la tournure de la consultation s’opposent à payer. Le peuvent-ils ?

samedi 1 juillet 2017

LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SOIGNANTS IMPACTENT LES SOINS SANS CONSENTEMENT

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Publié le 28 Juin 2017

L'impact des conditions de travail des soignants sur les soins sans consentement

Comme dans tous les lieux de privation de liberté, en psychiatrie, le respect des droits des patients hospitalisés sans consentement est directement lié aux conditions de travail des personnels soignants, pointe ce rapport de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), qui analyse les difficultés observées sur le terrain. En santé mentale, les recommandations de la CGLPL s'intéressent notamment à question des effectifs et de la supervision.
Depuis sa création, le CGLPL indique avec constance que le respect des droits fondamentaux en prison, en garde à vue, en rétention ou dans le cadre d’une hospitalisation sans consentement est directement tributaire du personnel et des ses conditions de travail. Ce rapport intitulé « Le personnel des lieux de privation de liberté », deuxième opus d’une collection d’analyses thématiques, propose une analyse concrète et transversale des observations relevées sur le terrain. Malgré leur diversité et la pluralité des situations qu’ils prennent en charge, les établissements visités par le CGLPL rencontrent des problématiques comparables: celle de l’équilibre entre les impératifs de sécurité et le respect des droits des personnes enfermées, celle des effectifs, celle de la formation, celle des relations de pouvoir et de dépendance qui s’instaurent inévitablement entre les personnes privées de liberté et les agents qui les prennent en charge et aussi celle de la violence.
Sur de nombreux points, la situation en psychiatrie fait l'objet d'une attention et de recommandations spécifiques. La CGLPL note d'emblée que si les soignants ont généralement choisi leur métier, la prise en charge de personnes privées de liberté représente une fonction « accessoire nécessaire par rapport au cœur de métier ». Les équipes soignantes doivent donc bénéficier de formation sur le statut et les droits de ces personnes prises en charge, ainsi qu’une aide à la prise de fonctionsL'absence de formation apparaît en effet d’autant plus grave « lorsque des professionnels non formés à cela qui doivent expliquer leurs droits aux personnes privées de liberté »…

La question des effectifs : « En psy, quand on a des hommes et des femmes, on peut se passer des murs… »
Dans les établissements de santé mentale, le manque d'effectifs est directement préjudiciable aux patients. La CGLPL relève ainsi que « dans la vie quotidienne, le temps consacré aux patients se limite parfois à répondre aux demandes pour : sortir de l’unité, fumer une cigarette ou utiliser son téléphone portable, notamment lorsque ces derniers font l’objet de nombreuses restrictions. Les entretiens menés en binôme avec le psychiatre ne peuvent pas toujours être réalisés alors qu’ils sont essentiels pour offrir une prise en charge cohérente. Nombre de soignants ont évoqué la nécessité de réintroduire du relationnel avec les patients et de la disponibilité pour que leur travail soit de qualité et qu’il ait un sens. »

L'hôpital psychiatrique de Fort Boyard scandalise une asso

Résumé : Diffusée pour la 1ère fois le 24 juin, l'attraction de l'hôpital psychiatrique de Fort Boyard fait hurler une association de personnes avec un handicap psychique. Une vision anxiogène et stigmatisante dans une émission phare du service public ! 


Par , le  
Ça ressemble vraiment à cela un hôpital psychiatrique ? De quoi frémir ! Le Boyard Psychiatric Hospital « scandalise » l'Unafam, association de personnes avec un handicap psychique. Cette séquence a été diffusée pour la première fois sur France 2 le 24 juin 2017. Jeté seul dans une pièce capitonnée, un candidat doit décrocher les boules rouges accrochées à sa camisole de force pour lui permettre de sortir. Dans cette cellule d'un autre âge, meublée d'une paillasse au sol, d'une cuvette de toilettes et du combiné seau-balai-serpillière, il se contorsionne dans tous les sens, et marche même au plafond dans une pièce qui tourne sur elle-même. Sur les murs sont écrits les mots : « Help », « SOS », « No future », « Fool »…

Centre hospitalier de Cholet Travaux de la chambre isolée de psychiatrie

Marchés Online

Critères d'attribution retenus :
Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération : 
- la qualité technique de l'offre : 55 %;
- le prix global et forfaitaire : 45 %.

[...] Type de procédure :
procédure adaptée.

Valeur totale finale (H.T.) : 36 541,40 euros.


vendredi 30 juin 2017

Migrants : le cri d'alarme de MDM

Dr Lydia Archimède
| 30.06.2017
« La situation de l’accueil en France des personnes en exil s’est encore dégradée », estime Médecins du Monde qui, après 7 mois d'activité d'appui et de veille médicale au Centre de premier accueil de Paris (CPA), s'apprête à passer le relais, ce samedi 1er juillet, aux autorités compétentes relevant du droit commun.

Stérilet Mirena : les femmes "maltraitées" par les hormones et la gynécologie ?

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Une étude scientifique sur les effets des hormones délivrées par le stérilet Mirena montre qu'elles touchent le cerveau, alors que de nombreux témoignages attestent de troubles psychiques endurés par les porteuses de ce dispositif intra-utérin. Une forme de "maltraitance médicale" par les hormones, cautionnée par une partie du corps médical, est-elle au cœur de cette affaire ?



12,4 millions de personnes hospitalisées en 2015, 91 milliards d'euros de dépenses

Mathilde Segard
| 30.06.2017
Plus de 12 millions de patients ont été hospitalisés une ou plusieurs fois en 2015, révèle la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES, ministère) dans un ouvrage sur les chiffres clés du secteur hospitalier français.

Robot et interface cerveau-machine : qui est responsable en cas d'accident ?

Fabienne Rigal
| 30.06.2017
Des chercheurs en neurotechnologies ont publié dans « Science » un article plaidant pour la mise en place de recommandations dans l’usage des interfaces cerveau-machine (ICM). Ces dispositifs, encore utilisés de façon expérimentale, permettent à des personnes sévèrement handicapées au niveau moteur de retrouver l’usage de leurs membresleur sensibilité, ou la possibilité de communiquer avec l’extérieur. Pour les auteurs, ce champ des neurosciences évolue très rapidement et il est nécessaire que nous anticipions les problèmes afin de mieux les prévenir. Des questions éthiques sont ainsi partagées entre l’usage des ICM et celui d’autres outils modernes comme les smartphones ou les systèmes semi-autonomes (les voitures sans conducteurs, par exemple). Les auteurs ont décidé de soulever les différents sujets d’inquiétude possibles, afin de favoriser une prise de conscience.