La récente déclaration de Mme Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonçant la situation de l'hôpital de Bourg en Bresse et les manquements des autorités ( ARS et HAS ), les réactions à minima du ministère et plusieurs articles de presse ont mis sur la place publique des faits que nous dénonçons depuis longtemps, notamment évoqués avec force lors du colloque au Sénat en septembre dernier. Faits qui ne peuvent que nous conforter dans nos prises de position et notre action que d’aucuns parfois trouvent exagérées ou déplacées. Nous avons écrit à quelques uns une tribune parue dans Libération, version électronique du jeudi 31/03 pour contribuer au débat et faire valoir la position des 39 au plus grand nombre.
Continuer à réagir et faire entendre d'autres voix sur l'actualité de la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) et poursuivre nos réflexions sur la contention et ses pratiques désormais trop banalisées et même référencées, sont plus que jamais d’importance.
Les journées de la « folie ordinaire» à Reims il y a plusieurs jours ont été un des lieux de ces expressions qui nous sont chères, tout comme à Avignon lors des journées du «Point de Capiton".
D’autres événements à venir, là où des actifs sont engagés dans le refus de cette imposition d'une psychiatrie oublieuse de son histoire sont des moments propices à des prises de parole dans ces événements programmés et inscrits dans les rendez-vous annuels ; nous pensons là l aux « XVèmes rencontres de la Criée de Reims » les 10 et 11 juin ou encore à l’évènement de St Alban les 17 et 18 juin. Peut-être aussi à Toulouse avec nos amis des « Psycausent » et encore ailleurs pourquoi pas ?
Tenir bon et ne rien lâcher ! »