Après l’agression massive de femmes qui fêtaient le Nouvel An sur une place de Cologne, une vague d’indignation partie d’Allemagne s’étend progressivement à toute l’Europe. A mesure qu’enflent les accusations de silence et de complaisance, rien ne semble contrecarrer ce nouvel épisode de panique morale, qui se fracasse sur l’islamophobie, désormais la mieux partagée. Afin de comprendre, sans excuser, ce qui suscite une telle émotion, il importe de démêler les faits, en tant que tels, de l’écho qui résonne dans les médias et les opinions publiques européennes.
Il est urgent de se démarquer des conclusions hâtives et partiales qui ne cessent d’être tirées sur la nature barbare et la culture rétrograde d’hommes nommés, en vrac, arabes, musulmans, bruns, réfugiés, migrants. Toutes ces appellations produisent déjà des dommages collatéraux. Reste à éviter d’alimenter un penchant très en vogue pour l’amalgame, qui met en gage des femmes devenues l’alibi d’un racisme anti-arabe que beaucoup d’entre elles, notamment en Allemagne, combattent énergiquement.
Enfourchez aujourd'hui votre bécane pour partir à la découverte de ce philosophe américain qui a tout plaqué pour devenir réparateur de motos. De son éloge du carburateur à son nouvel ouvrage sur l'attention, c'est avec le monde que Matthew Crawford propose de nous remettre en contact !
Ce 23 février dans les Côtes-d'Armor, la fondation Saint-Jean de Dieu, pour son hôpital psychiatrique Dinan/Saint-Brieuc et l'association Coallia, spécialisée dans le logement social, l'insertion et l'accueil médico-social, ont scellé un partenariat pour rapprocher leurs offres sanitaires, sociales et médico-sociales. L'objectif, précisé par les deux organismes dans un communiqué commun : "permettre à des patients hospitalisés au long cours ou ne nécessitant plus de prise en charge intensive en psychiatrie de trouver un lieu de vie adapté à leurs besoins, tout en garantissant le cas échéant un étayage des soins". Ainsi, des patients hospitalisés peuvent-ils être accueillis dans un Ehpad, un foyer ou une maison d'accueil spécialisé de Coallia. Et inversement des résidents bénéficier parallèlement de "séjours de rupture" au sein de l'établissement de santé privé d'intérêt collectif costarmoricain.
La schizophrénie peut être compatible avec un chez soi. Des psychiatres prônent une prise en charge des malades qui ne passe plus en priorité par l'hôpital psychiatrique, mais par un logement en ville. Interview de Charles Bonsack, responsable du service de psychiatrie communautaire du CHUV à Lausanne.
Si des précédentes études estimaient qu'un consommateur de marijuana avait plus de chances de développer des troubles psychologiques et neurologiques, un rapport de l'Université de Columbia affirme le contraire. A noter : la schizophrénie n’a pas été prise en compte.
L'Observatoire de la laïcité a adopté un guide sur la laïcité et la gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé. Les règles principales y sont rappelées, comme le devoir de neutralité des agents publics ou encore l'interdiction du prosélytisme, illustrées de cas concrets.
Information mise à jour : le guide "laïcité et gestion du fait religieux dans les établissements de santé" de l'Observatoire de la laïcité vient d'être mis en ligne sur le site.
L'Observatoire de la laïcité a constaté "la nécessité de porter à la connaissance des personnels et des patients les règles qui découlent du principe de laïcité". Il propose donc un guide*, adopté le 16 février en séance plénière, intitulé La laïcité et la gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé. Dans ce document, dont Hospimedia a eu copie, les règles sont donc rappelées, accompagnées de références aux textes de droit mais aussi de cas concrets. L'observatoire a relevé aussi un besoin de formations sur les questions de laïcité et de gestion du fait religieux dans le secteur hospitalier.
L’étude européenne Milestone est aujourd’hui entrée dans la "phase cruciale de recrutement" de ses patients français, annonce le CHRU de Montpellier par communiqué le 22 février. Cette étude, lancée en octobre dernier dans huit pays européens, vise à comprendre et améliorer la transition des jeunes entre services de pédopsychiatrie et structures de psychiatrie adulte (lire ci-contre). Mille adolescents atteignant l'âge officiel de transition seront recrutés, dont 150 au minimum en France, indique àHospimedia le Pr Diane Purper-Ouakil, responsable du pôle universitaire de psychiatrie et responsable de l’unité de médecine psychologique pour enfants et adolescents (MPEA) du CHRU de Montpellier. Le service de Diane Purper-Ouakil est le coordonnateur pour la France de l'étude. Outre le CHRU de Montpellier (MPEA Saint-Eloi et MPEA Peyre-Plantade), le CHRU de Lille, l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), le CH de Versailles et le CHRU de Tours y participent.
Contrairement à la présidence de la FHF Provence-Alpes-Côte d'Azur, favorable à des groupements hospitaliers de territoire (GHT) polyvalents intégrant les établissements de santé mentale, les commissions médicales d'établissement (CME) des CH Édouard-Toulouse et Montperrin dans les Bouches-du-Rhône défendent la création de GHT psychiatriques.
La commission médicale d'établissement (CME) du CH Montperrin, établissement spécialisé en psychiatrie situé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), a voté le 1er février une motion positionnant la communauté des médecins en faveur d'un groupement hospitalier de territoire (GHT) psychiatrique. Elle rejoint la position de la CME du CH Édouard-Toulouse à Marseille, qui s'est clairement opposée à l'intégration à un GHT polyvalent, dans une motion votée en novembre dernier.
Si le mal est souvent dit "injustifiable", "indicible", "incompréhensible", "irrationnel", "incommensurable", ou encore, "inhumain", toutes ces expressions tendent à faire oublier la banalité d’un mal beaucoup moins excentrique et bien plus humain. Dès lors, la question se pose : comment s’approprie-t-on ce mal et comment conjuguer avec au quotidien ?
François Euvé, rédacteur en chef de la revue "Études", auteur de "Crainte et tremblement : une histoire du péché" (Seuil, 2010)
Didier Fassin, anthropologue, sociologue, auteur de "L'Ombre du monde. Une anthropologie de la condition carcérale" (Seuil, 2015)
Élisabeth Roudinesco, psychanalyste, auteur de "Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre" (Seuil, 2014)
Michel Terestchenko, philosophe, auteur de "L'ère des ténèbres (le Bord de l'eau".
Doit-on interdire aux personnes handicapées leur droit à la sexualité au motif qu'assistance sexuelle vaut prostitution ? Évoquée de longue date par les associations, la question est remise sur le devant de la scène avec l'organisation prochaine d'une formation dédiée. Pas illégale, celle-ci pourrait éviter des "dérapages" chez les soignants.
A l’aube de la premier guerre mondiale, Alma Mahler (AM) et Oskar Kokoschka (OK) vivent une passion folle dont l’opéra AMOK reconstitue la trajectoire agitée. Au moment où l’Europe traverse de nouveaux bouleversements… leur histoire fascine.
Vers 1830, une maladie mentale d’origine malaisienne (l’amuk, ou «fureur incontrôlable») fait son apparition en Occident sous le nom d’amok. L’amok est accès de rage suicidaire qui saisit certains hommes et les contraint à courir droit devant eux en tuant tout ce qu’ils rencontrent sur leur chemin. Vers 1909, un jeune peintre autrichien exécute un tableau intituléAmokläufer («Coureur d’amok») qui préfigure la folie dans laquelle sa vie va sombrer.
Il s’appelle Oskar Kokoschka. Son histoire avec Alma Mahler donne AMOK, un opéra expressionniste, représenté les 25 et 26 février à la Chaux de Fond, en Suisse. Pour en construire la trame, Orianne Moretti, auteure et metteure en scène, s’est basée en partie sur les centaines de lettres échangées entre les amants, mais aussi sur l’histoire disséquée par Alfreid Weidinger(conservateur au Musée du Belvédère, à Vienne) et sur un passionnant décryptage de la chercheuse française Bénédicte Abraham. Sous ses airs de fresque hallucinée, l’opéra se base donc sur des faits réels. Les voici.
Alma Mahler naît le 31 août 1879 dans la Vienne fin de siècle et le contexte décadent de l’«Apocalypse joyeuse». Son père, Emil Schindler, est l’un des plus célèbres peintres paysagistes de l’Empire. Elle l’idôlatre. Quand il disparaît, l’année de ses 13 ans, Alma reste inconsolable. Sa mère se remarie avec un élève du «maître» : Alma devient la belle-fille de Carl Moll, un des chefs de file de la Sécession Viennoise. Elle a beau le haïr, c’est grâce à lui qu’elle fréquente l’avant-garde, dont elle devient rapidement une des diva. Elle est belle. Elle échange son premier baiser avec Klimt, dont elle est follement amoureuse. Elle flirte avec le compositeur Zemlinsky, le co-fondateur de la Sécession Olbrich, le peintre symboliste Khnopff, avant d’épouser Gustav Mahler qui, exige au préalable, qu’elle renonce à composer : il veut une vestale.
Par ailleurs, il est inhibé. Epouse chaste et dévouée ? Mère extasiée de deux beaux enfants ? Alma s’éteint, s’ennuie, devient alcoolique et finit par tromper Malher avec un jeune architecte allemand appelé Walter Gropius, rencontré en été 1910. Catastrophe : Walter Gropius «adresse à Monsieur Gustav Mahler une lettre enflammée qu’il destine à Alma et dans laquelle il lui propose de l’épouser», raconte Bénédicte Abraham.
C’est l’histoire d’une souris en acier invincible, Quenotte, du nom du doudou de l’auteur du récit, Franck Mario, qui fêtera bientôt ses 7 ans. Il vient quasiment chaque semaine dans le service d’hémato-oncologie pédiatrique du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) Jean-Minjoz, à Besançon (Doubs), pour traiter une leucémie aiguë lymphoblastique découverte en juillet 2015.
C’est là qu’il a rencontré Christelle Cuinet, biographe hospitalière. Professeure de lettres à mi-temps au lycée Pasteur-Mont-Roland, à Dole (Jura), pour quelques mois encore, elle propose aux patients de ce service de les accompagner pour écrire un livre.
La cinquième séance d’écriture de Franck, ce 8 février, se déroule dans la nouvelle maison des familles de l’hôpital, ouverte début 2015. Pour apaiser le garçon, quelque peu agité après une matinée difficile, Christelle Cuinet l’invite, d’une voix douce, à dessiner les géants qui figurent dans le récit. « Je fais ce livre pour mon frère de 11 ans, pour ma famille. Je suis l’auteur, c’est moi qui décide », annonce-t-il fièrement.
Le Dr Didier Trystram était arrivé en Martinique en 1969.
Le médecin psychiatre, Didier Trystram est décédé hier matin des suites d'un malaise qui l'a frappé alors qu'il assistait à la réunion de l'Amarhisfa (l'Association martiniquaise de recherche sur l'histoire des familles) dont il était un membre actif. Didier Trystram, qui aurait eu 80 ans le 15 mai prochain, était arrivé en Martinique en 1969, à l'époque où l'hôpital de Colson prenait son envol. Il se définissait comme de la troisième génération de psychiatres métropolitains en Martinique et le premier à choisir ce pays pour y vivre définitivement.
Deux gynécologues américains viennent de relancer de manière inattendue la polémique sur les excisions. Dans un récent article, les Drs Kavita Shah Arora et Allan J. Jacobs soutiennent que des excisions "minimalistes" permettant de respecter les traditions culturelles sans mettre en danger la santé des femmes, devraient être tolérées. "Nous ne disons pas que les interventions sur les organes génitaux de la femmes sont souhaitables, mais plutôt que certaines interventions devraient être tolérées par des sociétés libérales", écrivent les deux auteurs dans une revue spécialisée, le Journal of Medical Ethics.
C’est une révolution qui s’ébauche… dans une large indifférence. Elle devrait pourtant transformer la façon dont nous serons soignés « en ville », c’est-à-dire hors de l’hôpital. Aujourd’hui, lorsque nous consultons notre médecin traitant, celui-ci exerce encore souvent dans un cabinet individuel. Mais nous serons de plus en plus nombreux, demain, à consulter un médecin exerçant dans une structure collective.
Mieux : cette structure associera plusieurs professionnels de santé coordonnant leurs efforts autour des patients : médecins, mais aussi acteurs paramédicaux et médico-sociaux. Quels bénéfices en attendre, pour la santé individuelle et collective ? Avec quels effets sur les dépenses de santé ?
« On ne se posait pas ces questions il y a vingt à trente ans, quand le nombre des malades chroniques n’avait pas encore explosé », analyse Christian Saout, secrétaire général délégué du Collectif interassociatif sur la santé (CISS). Mais avec 15 millions de personnes atteintes de maladies chroniques en France, dont quelques millions nécessitent un accompagnement, du fait de leur vulnérabilité, les enjeux sont devenus énormes.
« Prenons l’exemple des cancers, qui tendent à se chroniciser grâce aux progrès de la médecine, poursuit Christian Saout. De surcroît, de plus en plus de traitements sont ambulatoires : ce sont souvent des médicaments que les patients prennent par voie orale, à leur domicile. Mais comment suivre ces patients en ville, qu’il s’agisse de les informer, de gérer les effets indésirables de leurs traitements… ? »
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Florence Rosier
Paris 20e, métro Pyrénées. Dans ce quartier populaire se niche un havre de soins : la maison de santé Pyrénées-Belleville. En ce matin de février, six personnes patientent dans la salle d’attente. « L’après-midi, la salle d’attente est bondée car nous consultons sans rendez-vous »,précise le docteur Mady Denantes, médecin généraliste.
En septembre 2013, elle a cofondé cette structure regroupant cinq généralistes et cinq infirmières, tous libéraux, qui consultent en journée sur place ou à domicile. A partir de 19 heures, une permanence de soins infirmiers est assurée.
Cette maison de santé est née de la rencontre, en 2011, du docteur Denantes et d’Isabelle Guéguen, infirmière. « J’avais un cabinet d’infirmière et je travaillais dans un foyer des Petits Frères des pauvres. Mais j’avais du mal à trouver des médecins qui s’engagent dans la prise en charge des SDF, qui souffrent d’énormes problèmes de santé », se souvient la jeune femme.
En roulant sur l'autoroute et en jetant un coup œil à ce modeste match de football à Bufalotta, en banlieue de Rome, la différence avec un match ordinaire est imperceptible.
Il faut aller sur le bord du terrain et observer attentivement le jeu pour soupçonner quelque chose. De nombreux joueurs sont étrangement raides dans leurs mouvements. Un ou deux d'entre eux grimacent et marmonnent et le gardien rampe dans la surface de réparation sans raison apparente.
Ce n'est qu'à ce moment qu'on devine la vérité : la moitié de ces joueurs sont schizophrènes. L'équipe du club Gabbiano a été créée et composée par un psychiatre afin de constituer une forme de thérapie psychiatrique aussi surprenante qu'efficace.
Mauro Raffaeli est à l'origine du concept du Gabbiano. Faisant une pause pendant le match - il aime jouer avec ses patients - il vient nous raconter son histoire.
« La notion de thérapie par le football m'est venue pour la première fois il y a quatorze ans. J'étais dans un hôpital à Rome et je traitais un des patients que vous voyez là-bas, Alessandro. Je lui faisais des injections dans les jambes et j'ai remarqué qu'il était musclé comme un athlète. Alors, je lui ai demandé s'il avait déjà pratiqué un sport et il m'a répondu 'Oui, le football'. »
"Mascarade", "pressions hiérarchiques", "malhonnêteté"... les mots de Thierry Dietrich ne sont pas tendres envers l'administration et le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Démissionnaire, le responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS) règle ses comptes pour sauver la démocratie sanitaire.
Dans le rapportDémocratie en santé : les illusions perduesdaté du 19 février, contribution au travail de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le pilotage de la démocratie sanitaire au sein du ministère des Affaires sociales et de la Santé (à télécharger ci-contre), le ton est peu orthodoxe. Son auteur, Thierry Dietrich, responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS), y consent lui-même. Et d'y annoncer par la même occasion avoir remis sa démission.
Thierry Dietrich n'y va pas par quatre chemin. Selon lui, "la démocratie en santé n'est qu'une vaste mascarade montée par les hommes et les femmes politiques pour faire croire à une certaine horizontalité de la décision publique en santé —alors qu'elle n'a jamais été aussi verticale. Et tout ceci au détriment des citoyens[...]."
Engagées dans un tour de France des pratiques professionnelles autour du handicap psychique depuis fin novembre 2014*, la FHF et la Fegapei ont accouché le 19 février dernier d'unouvragecollectif recensant les bonnes pratiques à l'adresse des secteurs sanitaires et médico-sociaux. Sur la base des échanges tenus lors de six ateliers collaboratifs à Lille, Lyon, Strasbourg, Nantes, Dijon et Aix-en-Provence, dix recommandations ont ainsi été mises en avant. L'objectif ? Qu'acteurs du sanitaire et du médico-social trouvent leur place dans le parcours du handicap psychique.
Les facteurs de risque de violence chez les patients schizophrènes sont connus : l’impulsivité, le trouble de personnalité antisociale, les co-morbidités addictives… Sur le plan clinique, M. Horn (CHRU de Lille) a rappelé que, parmi les patients délirants, ceux présentant un trouble d’identification des personnes, une « perte de familiarité », sont particulièrement à risque de passages à l’acte hétéro-agressifs. A. Dumais (université de Montréal) a présenté les résultats d’IRM fonctionnelles d’un groupe de patients schizophrènes ayant commis des actes violents, qui mettent en évidence une difficulté de ces sujets à réguler leurs émotions. Enfin, S. Leistedt (Tournai) a présenté une conférence sur l’apport des neurosciences dans l’expertise médicale.
Plusieurs expériences ont été menées ces dernières années pour tenter de démontrer l’efficacité de certaines thérapies par internet. L’objectif allégué est de favoriser l’accès aux soins de psychothérapie quand le manque d’offre, la distance ou la question financière sont des obstacles à la prise en charge. Le British Medical Journal publie les résultats d’une nouvelle expérimentation de ce type. Il s’agit cette fois de la prise en charge par thérapie cognitivo-comportementale (TCC) de patients atteints de dysmorphophobie. Pour ce trouble qui toucherait entre 0,7 % et 2,2 % de la population générale, les recommandations préconisent une prise en charge médicamenteuse et psychothérapeutique dont fait partie la TCC. L’accès à ce type de thérapie est toutefois souvent difficile.