Risque d’accoutumance à la nicotine, prédisposition aux allergies, tendance au dérèglement du métabolisme ou à la dépression… Voilà les conséquences, pour notre santé, des métissages qui ont eu lieu entre l’homme de Neandertal et Homo Sapiens, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. Voilà qui pourrait ternir à nouveau l’image de cette espèce disparue, qui s’était pourtant beaucoup améliorée ces dernières années. Car Neandertal n’était pas aussi fruste que nous l’avons longtemps cru. Est-ce la raison pour laquelle il a su séduire ses congénères Homo Sapiens (à moins que ce ne soit l’inverse) ? Quoi qu’il en soit, David Quammen en fait un portrait élogieux, en humain sophistiqué et pensant, dans cet article de Harper’s traduit parBooks en janvier 2015.
Quels que soient vos symptômes, vous ne souffrez pas de burn out. Cette maladie n'existe pas! Elle est absente des grandes classifications internationales des maladies mentales (DSM-V américain, CIM-10 de l'Organisation mondiale de la santé) encadrant la recherche internationale en psychiatrie. Et rien n'indique que cela soit envisagé prochainement.
«Le terme de burn out renvoie à une réalité mal définie», souligne l'Académie de médecine dans un rapport rendu public mardi. Une réalité qui va «d'un état de détresse psychologique, un état pathologique de syndrome d'inadaptation, à un facteur stressant chronique».
L'important, pour les psychiatres, reste de bien poser le diagnostic. Est-ce une dépression d'épuisement? Un état de stress post-traumatique? Un trouble de l'adaptation? Une pathologie anxieuse? Loin d'être une coquetterie d'académicien, il s'agit de bien nommer les choses pour mieux les traiter.
«Le malade c'est la plainte, et les personnes en burn out sont des malades, explique le Pr Bruno Falissard, polytechnicien et médecin pédopsychiatre. Mais pour parler de maladie, il faut un ensemble de caractéristiques statistiquement associées (phénotypes) qui permet de déterminer un diagnostic, un pronostic et une thérapeutique.»