C’est un monstre étrange, à la grosse tête dotée de lèvres charnues, pourvu d’une langue pendante, de mains immenses, d’un tronc rabougri et de jambes grêles. Cet être improbable est l’homoncule de Wilder Penfield (1891-1976), une représentation déformée du corps humain que le neurologue américain a mise au point dans les années 1930-1950, en mesurant chez des patients opérés du cerveau, mais conscients, quels mouvements étaient induits par la stimulation électrique de points précis de leur cortex.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 29 juin 2015
Le cas étrange des aveugles de l’imagination
Le Monde Blogs 28 juin 2015, par Pierre Barthélémi
Je vais vous demander de fermer les yeux et de visualiser mentalement le visage d'un parent, la maison ou l'appartement où vous avez grandi, un caniche ou une personnalité publique (ne mélangez pas les deux...). Allez-y et rouvrez les yeux sur ce texte quand ce sera fait.
A priori, l'exercice ne devrait pas vous avoir posé de problème particulier. Vous avez, comme le suggère l'illustration de ce billet, allumé votre projecteur interne et le diaporama s'est lancé, faisant apparaître des images mentales plus ou moins détaillées, plus ou moins nettes. Seulement voilà, ce que vous avez réussi très naturellement se révèle impossible pour certains, incapables de visualiser ce qui n'est pas sous leurs yeux. Aussi étrange que cela puisse sembler, tant on a l'habitude de recourir à cette capacité pour se remémorer des souvenirs, rêvasser ou faire preuve de créativité, le projecteur interne de ces personnes, leur œil intérieur, est hors service. Ainsi que l'explique une étude britannique parue début juin dans la revue Cortex, on peut littéralement considérer ces individus comme des aveugles de l'imagination.
Cette cécité mentale n'est pas à proprement parler une découverte. On peut par exemple citer une publication de 1883 de Jean-Martin Charcot, intitulée « Un cas de suppression brusque et isolée de la vision mentale des signes et des objets (formes et couleurs) » où le célèbre neurologue français évoque un patient fascinant, un certain Monsieur X..., négociant doté à l'origine d'une impressionnante mémoire visuelle et qui en est subitement privé. La description de son cas précise : « On lui demande la description de la place principale d'A...(la ville où il vit et travaille, NDLR), de ses arcades, de sa statue : Je sais, dit-il, que cela existe, mais je ne m'en puis rien figurer et je ne vous en pourrai rien dire ". » Plus loin, le texte ajoute : « Un informe griffonnage représente l'arbre qu'on l'a prié de tracer : Je ne sais pas, je ne sais pas du tout comment cela est fait ". »
Vaccins : « Nous payons la note du paternalisme »
Anthropologue de formation, Heidi Larson est maître de conférences à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, où elle dirige des travaux sur les questions de confiance envers les vaccins et les implications de ces attitudes dans les programmes vaccinaux. Elle a rédigé le rapport « The State of Vaccine Confidence 2015 » (« L’état de la confiance dans les vaccins »), qui analyse le sujet à l’échelle mondiale.
Les hésitations ou la défiance à l’égard des vaccins semblent s’accroître. Qu’en est-il réellement ?
Il existe un problème croissant de confiance envers les vaccins dans les couches les plus aisées de la population. On le constate aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, en Australie, au Japon. Mais ces doutes ou réticences se rencontrent aussi parmi les couches les plus défavorisées. Ainsi, le phénomène prend l’allure d’une courbe en U, où les populations des tranches les plus extrêmes de revenu montrent une défiance plus importante que celles aux revenus moyens. Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans la diffusion de messages de la part de groupes hostiles en tout ou partie aux vaccins. Néanmoins, là où un travail important a été accompli par les autorités sanitaires pour convaincre de l’utilité de certains vaccins, comme au Royaume-Uni avec celui contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, l’acceptation de la vaccination a progressé.
A Bobigny, les délinquants toxicomanes n’iront plus forcément en prison
Cette expérimentation est une petite révolution pour la justice française. Pendant deux ans, le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) va proposer à plus d’une quarantaine de délinquants toxicomanes ou alcooliques récidivistes de suivre un programme thérapeutique intensif au lieu de purger une peine de prison. Soit cinq heures d’activités et de soins par jour, cinq jours par semaine, pendant une année, afin de prendre en charge de façon approfondie l’addiction qui leur a valu de retourner une nouvelle fois devant la justice.
Discrètement mis en route depuis le mois de mai, avec déjà six bénéficiaires à l’issue de deux audiences, ce dispositif va être officiellement dévoilé mardi 30 juin par la garde des sceaux, Christiane Taubira. Plus de deux ans après la conférence de consensus sur la prévention de la récidive qui en avait établi le principe – via la création de la contrainte pénale –, le lancement de ce projet pilote devenait urgent pour ses promoteurs. A l’approche de l’élection présidentielle de 2017, il serait sans doute devenu compliqué de sereinement mettre en place une telle initiative, au vu des vifs débats suscités par la contrainte pénale.
La souffrance psychique au travail, un tabou qui se lève
23/6/15
D’après une étude de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) publiée mardi 23 juin, la proportion de salariés qui disent souffrir de troubles psychiques a augmenté depuis 2007.
Outre la dégradation des conditions de travail, cette hausse peut aussi s’expliquer par une plus forte sensibilisation à ce phénomène.
L’expression d’une souffrance au travail connaît une nette progression. En 2012, 3,1 % des femmes et 1,4 % des hommes salariés ont affirmé lors d’une visite médicale souffrir de troubles psychiques. Cinq ans auparavant, cette proportion était respectivement de 2,3 % et 1,1 %. C’est ce qui ressort d’une étude sur la souffrance psychique en lien avec le travail, publiée mardi 23 juin par l’Institut national de veille sanitaire (INVS).
Bientôt une loi pour protéger les personnes souffrant de troubles mentaux
MAROC
Par ALM 26-06-2015
Le projet de loi n°71-13 relatif à la lutte contre les troubles mentaux et à la protection des droits des personnes atteintes de ces troubles vient d’être soumis aux membres du gouvernement en vue de son approbation.
Après l’évacuation de Bouya Omar, nouvelle avancée sur la question de la santé mentale. Le projet de loi n°71-13 relatif à la lutte contre les troubles mentaux et à la protection des droits des personnes atteintes de ces troubles vient d’être soumis aux membres du gouvernement en vue de son approbation.
Il s’agit d’un texte très attendu visant à protéger les droits fondamentaux et les libertés des personnes souffrant de troubles mentaux.
Projet de loi sur la santé mentale : La protection juridique des droits personnels et patrimoniaux des malades est-elle suffisante
Après l’opération « coup de poing » effectuée par le ministère de la santé dans le sanctuaire de Bouya Omar où étaient retenus des centaines de personnes atteintes de troubles mentaux, voici que ce même ministère présente un projet de loi relatif à la santé mentale, dont la version date d’avant cette opération, mais qui remet cette problématique au centre de l’actualité.
Si l’opération menée à Bouya Omar était fondée et se justifiait par la situation dramatique des personnes retenues dans ces lieux, enchainées et objetde commerce de la part de leurs hôtes et gardiens, elle n’en demeure pas moins source d’interrogations graves sur ce qui fut un véritable déplacement forcé de populations, sans planification et observation des dispositions nécessaires en pareil cas, rarissime et appelant à un traitement adapté, portées au préalable à la connaissance de l’opinion publique et informant celle-ci sur les interventions des parties concernées et juridiquement habilité à cet effet et donnant des assurances sur le sort des personnes déplacées.
DES OUTILS MOBILES POUR LES SOINS PSYCHIATRIQUES, L’EXEMPLE DE L’ÉCHELLE D’ÉVALUATION DE L’EXPÉRIENCE PSYCHOTIQUE
L’introduction de l’informatique, à la fin des années 90’ dans les services de psychiatrie,
a surtout répondu à des questions de gestion hospitalière ou à la tenue du
dossier plutôt qu’elle n’a servi l’activité clinique directe.
Dans certains milieux, elle a même probablement réduit le contact face à face entre le soignant1
et
le patient. Le projet Back to the patient2
vise à développer des outils informatiques sur tablette utilisable
directement dans le soin au patient. Ces outils sont conçus dans une perspective de rétablissement:
ils visent à augmenter le pouvoir du patient dans la gestion de sa santé, à développer une
identité différenciée de la maladie et à développer un rôle social actif. Ils peuvent servir à l’évaluation
des difficultés et des besoins, à l’évaluation clinique ou à l’intervention thérapeutique. Le but premier
de cette série d’outils est de donner la parole au patient et d’évaluer son point de vue afin de l’intégrer
dans le plan thérapeutique.
L’échelle d’évaluation de l’expérience psychotique (EEEP) a été développée en collaboration étroite
entre l’équipe du pôle de recherche en psychiatrie et santé mentale de l’Institut et la Haute École de
la Santé, La Source et l’équipe d’HorizonSud3
. Cette échelle a pour objectif d’identifier la façon dont la
personne conçoit son trouble psychotique, notamment les causes explicatives du trouble, le pronostic
fonctionnel perçu, les symptômes psychotiques expérimentés et leurs conséquences fonctionnelles.
Il s’agit d’un questionnaire structuré présenté à l’aide de cartes imprimées que le patient doit trier
et classer en interaction avec le praticien. Le format ludique et interactif de l’évaluation permet de
mieux comprendre le point de vue du patient. Ce questionnaire est inspiré de plusieurs questionnaires
existants, notamment du Illness perception questionnaire4
(Questionnaire de la perception de
la maladie), du Peters et al. Delusions Inventory (Inventaire des idées de Peters et collaborateurs), du
Psychotic Ratings Scales [PSYRATS] (Les échelles d’évaluation de la psychose) et du Safety Behaviour
Questionnaire [SBQ] (Questionnaire des comportements de recherche de sécurité).
Sexus nullus, ou l'égalité de Thierry Hoquet
Résumé
:
« De
la maternelle au baccalauréat, l’école est mixte, les enfants sont élevés
ensemble, sur des programmes communs, avec des examens communs. Il est révolu
le temps où, pour obtenir le certificat d’études, les filles devaient subir une
épreuve de couture et les garçons de travaux manuels. À la majorité, qui est la
même pour tout le monde, il n’y a plus en France de service militaire. Tous les
citoyens de plus de dix-huit ans ont le droit de vote et paient leurs impôts de
la même manière. L’instauration, en 2013, du mariage pour toustes a supprimé le
dernier bastion où la différence des sexes pouvait faire sens : aujourd’hui,
nos concitoyens et concitoyennes se marient avec la personne de leur choix, à
l’exception de leurs consanguins. Ainsi, dans de multiples composantes de la
vie publique la République se passe très bien de connaître le sexe des
individus. Pourtant, on le fait toujours figurer à l’état civil. Au nom de
quoi ? »
Des amis de Vincent Lambert se mobilisent pour le laisser partir
AFP
Des membres d’un collectif d’anciens camarades de promotion de l'école d’infirmier de Laon où Vincent Lambert a étudié, se sont rassemblés samedi devant le CHU de Reims où il est hospitalisé.
«Laissons partir Vincent...». Onze des anciens camarades de promo de Vincent Lambert se sont réunis dans la cour de l’hôpital Sébastopol du CHU de Reims, où le patient tétraplégique en état végétatif est maintenu artificiellement en vie depuis son accident de voiture en 2008
Les anxiolytiques, c'est bon… pour l'anxiété
ERIC FAVEREAU
A CHAUD
Ce lundi matin, la Haute Autorité de santé rend un avis, positif, sur l'intérêt thérapeutique de ces molécules.
«Bonne efficacité, mais il ne faut pas en abuser trop longtemps.» Ce lundi matin, la Haute Autorité de santé (HAS) rend publique une nouvelle évaluation de l’intérêt des benzodiazépines, ces molécules utilisées contre l’anxiété.
dimanche 28 juin 2015
Un tiers des salariés a été en arrêt de travail en 2014
19.06.2015
34 % des salariés d’entreprises de plus de 50 employés déclarent avoir eu au moins un arrêt de travail en 2014 (hors congés maternité et paternité), selon un sondage* Opinionway pour Rehalto.
Ce taux est moindre pour les employés (27 %) mais il atteint 41 % pour les ouvriers et 42 % et les employés du BTP. Le taux moyen d’absentéisme dans les entreprises françaises est de 2,5 % en 2014 et peut atteindre 4,3 % dans le secteur de la santé et de l’action sociale.
Selon ce même sondage, les salariés ont déclaré en moyenne 10 jours d’arrêts de travail l’an dernier. Plus de la moitié des arrêts (58 %) ont pour origine une « maladie ordinaire » (grippe, rhume, angine...), tandis que 29 % sont consécutifs à des troubles musculo-squelettiques, 16 % à un accident ou un traumatisme, 14 % à des troubles psychologiques et 7 % à une maladie grave (cancer, maladie neurologique).
Un peu de safran contre la dépression
09/06/2015
Si vous souhaitez investir hors des sentiers battus, la culture du safran peut se révéler très rémunératrice, puisque cette épice constitue un produit « deux fois plus cher que l’or[1]. » Outre son rôle culinaire et son intérêt économique, le safran (obtenu par déshydratation des stigmates du Crocus sativus) pourrait avoir une place… comme « traitement d’appoint contre la dépression majeure », selon une étude réalisée à l’Université de Mashhad (Iran).
Certes, il faut tenir compte du contexte : l’Iran est un grand producteur de safran, lequel serait même ici « le meilleur du monde » ; l’étymologie du mot « safran » viendrait d’ailleurs (via le latin safranum) du persan zarparan (signifiant « or-plume », par allusion à la légèreté des stigmates de la fleur) et, dans la médecine traditionnelle iranienne, le safran passait déjà pour avoir les vertus d’un antidépresseur[2]. Mais l’étude en question semble confirmer cet usage coutumier du safran, et plus précisément de la crocine, (un caroténoïde, principal « composant actif » du safran).
Le CESE veut renforcer la législation contre l’usage du cannabis
24.06.2015
À l’occasion de la présentation de son avis sur « les addictions » adopté, aujourd’hui en séance plénière, le conseil économique social et environnemental (CESE) a plaidé pour l’ouverture d’un débat public sur la sanction de l’usage de cannabis.
La consommation de cannabis est actuellement considérée comme un délit puni par une peine maximum d’un an d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. « Dans les faits, cette peine n’est jamais appliquée note la pharmacienne Gisèle Ballaloud, rapporteuse de l’avis du CESE, cela entretient l’idée que fumer du cannabis n’est pas très grave, et que l’on peut s’en tirer avec quelques conseils. Nous pensons donc que transformer cette peine en une contravention qui serait appliquée de manière systématique. »
Pour le CESE, le passage d’une sanction pénale à une contravention n’est donc pas une forme de dépénalisation mais au contraire un renforcement de la législation dans la mesure où la contravention serait appliquée dès la première interpellation.
La prévalence de la souffrance psychique liée au travail en augmentation
24.06.2015
Selon les données du Programme de surveillance des maladies à caractère professionnel (MCP), mes taux annuels de prévalence de la souffrance psychique liée au travail sont en hausse. Les résultats publiés ce mardi dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadière » montrent qu’entre 2007 et 2012, le taux est passé chez les hommes salariés de 1,1 % à 1,4 %.
Chez les femmes, ce taux a progressé de 2,3 % à 3,1 % et était « chaque année, 2 fois plus élevé » que chez les hommes, relèvent Imane Khireddine et col.
Troubles anxieux et dépressifs plus fréquents
Concernant les différents troubles répertoriés, les auteurs notent un changement à partir de 2010. Jusqu’à cette date, « l’épisode dépressif léger était, pour les hommes comme pour les femmes, l’entité la plus souvent rapportée par les médecins du travail... avec plus du tiers des situations », soulignent-ils. À partir de 2011, les troubles anxieux et dépressifs mixtes arrivent en tête dans les 2 sexes, « représentant également plus d’un tiers des affections déclarées », précisent Imane Khireddine et col.
Philosopher avec la jeunesse Robert Misrahi
La jeunesse n'est pas seulement l'avenir d’une nation, elle en est la vie présente. Se préoccuper de son sort exige qu’on en connaisse au préalable la nature générale. L’enthousiasme et l’éducabilité s’avèrent alors les bases de sa liberté véritable. Mais le grand Désir de joie est freiné ou dévié par des obstacles qui certes appellent une réponse politique, mais celle-ci ne saurait être efficace sans une action préalable sur la conscience de la jeunesse et par cette conscience.
Alès : drame à l'hôpital psychiatrique, une patiente s'immole par le feu
28-06-15
L
e drame est survenu ce dimanche matin, vers 9 h 30, dans le service psychiatrie de l'Hôpital d'Alès.
Une patiente hospitalisée en psychiatrie au centre hospitalier d'Alès a tenté de s'immoler par le feu, à l'intérieur même des locaux, ce dimanche matin vers 9 h 30. Le personnel présent dans le service est intervenu immédiatement pour éteindre le feu et sauver la patiente.
L’appauvrissement des mères après une séparation n’est pas simulé !
Le Monde.fr |
Collectif
Suite à une séparation, les parents qui n’ont pas la garde de leurs enfants s’appauvriraient-ils davantage que les parents gardiens ? C’est ce que montrerait une étude réalisée par Pierre-Yves Cusset et Mahdi Ben Jelloul, publiée le 18 juin, et dont de nombreux médias ont repris les conclusions sans en interroger la validité. Or, ce constat pour le moins surprenant va à l’encontre de tous les résultats statistiques sur l’évolution des ressources des parents suite à une séparation : sans exception, ils montrent un appauvrissement bien plus fort des parents gardiens (qui sont la plupart du temps les mères). Le contraire serait étonnant pour celles et ceux qui ont en tête les données sur la pauvreté des familles monoparentales, composées à 85 % d’une mère et de ses enfants. En revanche, il réjouit les associations de pères, qui se sentent légitimées dans leur croisade contre une justice qui servirait avant tout l’intérêt des « bonnes femmes ».
Malgré ses atours de scientificité (à grand renfort de chiffres) et son apparence de sérieux (elle provient du Commissariat général à la stratégie et à la prospective - France stratégie -, organisme rattaché au Premier ministre qui fait des recommandations au gouvernement), le constat présenté à partir de cette étude est donc faux. Il ne repose en effet sur aucune enquête empirique, sur aucun recueil de données réelles. À partir de situations fictives, il propose une simple simulation fiscale (comme on peut estimer le niveau de ses impôts sur internet).
L’importance du réseau au cœur de la 5ème rencontre de psychiatrie
ILE DE LA REUNION 21 juin 2015
La cinquième journée de rencontre de psychiatrie du pôle Est s’est déroulée vendredi après-midi à Sainte-Marie. Le pôle Est comporte une dizaine de structures allant de l’espace hospitalier à l’équipe mobile de géronto psychiatrie. Le thème retenu cette année « Le travail de réseau dans toute sa dimension » a réuni près d’une centaine de personnes au village Bienvenue.
Ce réseau, composé de professionnels médicaux, paramédicaux et de différents acteurs de terrain, est destiné à répondre aux exigences de la population en terme de prise en charge et de prestation.
samedi 27 juin 2015
400 millions $ par an pour la psychothérapie
LE JOURNAL DE MONTREAL JOHANNE ROY 25 juin 2015
Un programme d’assurance-psychothérapie sur le modèle du régime public d’assurance-médicaments s’élèverait autour de 400 millions $ par an, mais générerait des économies substantielles en antidépresseurs et autres, estime le Collectif pour l’accès à la psychothérapie.
«Il y aurait des économies immédiates et à long terme, ainsi qu’une population en meilleure santé. Les troubles anxieux et dépressifs touchent chaque famille au Québec. Ceux qui n’ont pas d’assurances privées adhéreraient au programme public d’assurance-psychothérapie selon des modalités semblables à celles de l’assurance-médicaments», souligne le porte-parole du Collectif, David Levine.
M. Levine se réjouit que l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) préconise que la psychothérapie puisse faire partie du panier de services assurés par l’État pour les personnes souffrant de troubles anxieux ou dépressifs.
Plus efficace à long terme
L’INESSS poursuivra ses travaux afin de définir le type de modèle à privilégier et les répercussions budgétaires d’un accès plus équitable à la psychothérapie. Dans l’avis qu’il vient de publier, l’Institut conclut que l’efficacité de la psychothérapie est similaire à celle de la pharmacothérapie chez les patients atteints de troubles anxieux ou dépressifs.
vendredi 26 juin 2015
Tell about your mother
The New York Times Magazine By CASEY SCHWARTZ
Can brain-scanning help save Freudian psychoanalysis ?
Can brain-scanning help save Freudian psychoanalysis ?
In 1900, Sigmund Freud, a Viennese specialist in
nervous disorders, began treating the 18-year-old daughter of a rich
acquaintance. Freud, who was 44, was just beginning to practice psychoanalysis,
a form of therapy that would become known as ‘the talking cure.’ The girl, whom
Freud would later refer to as ‘‘Dora,’’ had a cluster of inexplicable symptoms:
Her mood was low, she was prone to losing consciousness and, for weeks at a
time, she could not speak above a whisper. Freud diagnosed hysteria, a term
commonly used in fin de siècle Europe to refer to a disorder in which
psychological stress was expressed through physical symptoms. Freud traced
Dora’s condition in part to her father’s sexual infidelities that she had felt
obliged, from early adolescence, to help orchestrate. When Dora told Freud, in
the course of the analysis, that her father’s friend — Herr K., a married man
decades her senior — had accosted her in his empty office building, trying to
kiss her on her lips, Freud, trained in biology and swept up in his own
scientific detachment, couldn’t empathize with her distress. One day, after
only 11 weeks of treatment and still far from cured, she stood up at the end of
a session, wished Freud a happy new year and never returned.
Les hôpitaux de Marseille mobilisés pour sortir d’une grave crise
LE MONDE | | Par Luc Leroux (Marseille, correspondant)
Endettement, absentéisme, clientélisme… Pour tenter de sortir l’hôpital public à Marseille d’une crise profonde et durable, l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) organise, jeudi 25 et vendredi 26 juin, des états généraux, fruit d’une « vraie introspection des 15 000 agents », censés dessiner les pistes pour sauver le troisième CHU de France. Des journées organisées alors que, dans toute la France, les fédérations CGT, FO et SUD des secteurs de la santé appellent à la grève, jeudi, contre l’austérité et pour défendre l’hôpital public.
La CGT tire le signal d'alarme
Publié le 27/06/2015
L'entrée de l'hôpital Pinel à Lavaur./Photo DDM, archives.
«Nous n'avons pas entendu une prise de position tardive du dernier conseil de surveillance de l'hôpital» pour tirer la sonnette d'alarme et dénoncer les difficultés financières de l'hôpital public en général et du CH Lavaur en particulier. Tous confrontés à un sous-financement chronique», affirme dans un communiqué le syndicat CGT du centre hospitalier. Lors du dernier conseil de surveillance, à l'unanimité, le projet de budget a été rejeté. «Nous sommes au maximum au niveau activité et malgré cela notre situation reste fragile. Toutes les équipes soignantes, administratives, logistiques et techniques font preuve d'un investissement sans faille, toutes au service des patients.
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