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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 14 août 2014

En 2050, plus de 40 % des naissances mondiales auront lieu en Afrique

LE MONDE Par 
Présenté à Johannesburg (Afrique du Sud), mardi 12 août, un rapport de l’Unicef sur la démographie africaine souligne l’importance des défis auxquels le continent va être confronté au cours des prochaines décennies.
Au Nigeria, la population de la capitale, Lagos, devrait doubler d'ici à 2030, date à laquelle elle atteindrait, selon l'Unicef,  24 millions d'habitants.
Hausse exponentielle de sa population, urbanisation galopante : les tendances sont connues, mais l’actualisation des projections par l’agence des Nations unies pour l’enfance offre un nouvel éclairage. L’Afrique va vivre « une transition démographique d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent », soulignent clairement les auteurs du rapport « Afrique : génération 2030 ».
Sa population va continuer à croître à un rythme soutenu jusqu’à la fin du XXIe siècle. En 1950, l’Afrique ne représentait que 9 % de la population mondiale. En 2050, un quart de l’humanité sera africain, puis 40 % d’ici à 2100. L’Afrique, qui a 1,2 milliard d’habitants aujourd’hui, en comptera 2,4 milliards en 2050, puis 4,2 milliards à la fin du siècle.
LAGOS ATTEINDRE 24 MILLIONS D’HABITANTS EN 2030
Autre fait majeur : l’urbanisation observée ces dernières décennies va se poursuivre à un rythme effréné.

Florence et le piège de la culpabilité

Le Monde.fr | Par 
Florence et sa fille.
« L’institutrice nous a convoqués  : votre fille ne sait pas utiliser une paire de ciseaux. » La fille en question, 4 ans, est en grande section de maternelle. Jusque-là, tout va bien. Elle a le profil « chouchoute de la classe », un frère aîné sans souci, deux parents qui travaillent ; lui, dans une start-up numérique, elle, dans la presse spécialisée. L’histoire dérape donc avec des ciseaux. Qui envoient les parents au CMPP (Centre médico-psycho-pédagogique). La psychomotricienne ne repère pas de problème particulier. « Je me suis dit : c’est la faute des ciseaux. Je suis allée acheter une paire pour gaucher que j’ai laissé traîner sur la table. Elle s’est exercée toute seule et je l’ai entendue crier : “Ça y est !” » Personne n’avait encore détecté qu’elle était gauchère. « Elle est retournée à l’école le lendemain avec ses nouveaux ciseaux… Qu’elle a sortis en douce à la récréation pour couper les cheveux des autres gamins… Au moins, elle savait les utiliser ! »

Sylvie ou la volonté de bien faire

LE MONDE CULTURE ET IDEES | Par 
« Nous, on n’a pas de métier », remarque Sylvie avec un sourire de gamine. « Ce sont les hommes qui travaillent. » Cette bonne blague, elle la partageait avec ses amies, quand les enfants étaient encore petits et qu’il « fallait toujours avoir un plan A, un plan B, un plan C » en cas de pépin. Aujourd’hui que son fils a 21 ans et sa fille 17, elle se reconnaît dans ses amies qui ont « entre 30 et 50 ans » : « Elles vivent ce que je vivais à l’époque. » 
« Pas de métier », pour Sylvie, c’est agent hospitalier, puis aide-soignante, puis infirmière, puis responsable d’un service de soins à domicile dans la région parisienne. Un travail, pour le père de ses enfants, c’est artisan. « J’étais dans le public et lui dans le privé. » Soit des horaires fixes pour elle et pas pour lui. Devinez qui s’organise. « C’était plus simple. »

« Je partais à 6 heures du matin. Mon mari commençait tôt aussi. Pour la crèche, c’était compliqué. Les beaux-parents faisaient le relais. » Sylvie termine sa journée, vers 15 heures.« J’étais toujours là pour la sortie de l’école. Ils n’ont jamais été à la cantine ou à la garderie. » Leur père rentre plus tard. Et il fait de la musique. Il joue dans deux groupes. Ce qui fait deux répétitions par semaine. « Si j’avais voulu sortir un autre soir,nuance Sylvie, j’aurais pu, moi aussi. » Longtemps, elle travaille le week-end, une bonne époque, à tout prendre. Les enfants sont encore tout petits : « Leur père s’en occupait. Avant de partir, je préparais les mesures des biberons, tout était bien expliqué. »

« Le bronzage est une drogue dure »

14/08/2014
Crédit photo : S. Toubon
Cliché, recette de grand-mère ou lieu commun, « le Quotidien », avec l’aide de quelques experts, s’attaque aux idées reçues en matière de santé et de bien-être estival.
C’est une inversion des valeurs et des comportements qui s’est déclarée dans les pays occidentaux au cours de la seconde moitié du vingtième siècle. Jusqu’alors, la peau claire était réputée plus séduisante que la peau bronzée, elle était l’apanage d’un statut social supérieur. Depuis, c’est le teint hâlé qui est recherché toute l’année, diffusant une image saine, esthétique et désirable.
Les adeptes du bronzage, pour ne pas dire ses addicts, s’exposent aux rayons UV, naturels et artificiels, au mépris de ses effets négatifs : accélération du creusement des rides, vieillissement cutané prématuré, apparition de tâches. Et surtout recrudescence de l’augmentation de fréquence des cancers de la peau. Le plaisir de la bronzette est plus fort que l’information sur la prévalence des mélanomes. Et que l’édiction de mesures réglementaires restrictives adoptées à l’encontre de l’industrie des cabines UV.

mercredi 13 août 2014

Plus du quart des césariennes pourraient être évitées

Le Monde.fr | 
Des gynécologues-obstétriciennes contrôlent l'état général d'un nouveau-né, le 27 juillet 2001 à l'Hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, à la fin d'un accouchement par césarienne.
En France, les césariennes se sont multipliées ces quatre dernières décennies dans les cliniques et hôpitaux pratiquant des accouchements. Or, d'après cinq chercheurs, dont deux de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), 28 % de celles qui sont pratiquées en France auraient pu être évitées. L'étude, publiée dans la revue ACTA, a été menée sur un échantillon de près de 15 000 femmes sur quatre ans.
D'après les chiffres de 2009, un accouchement sur cinq est aujourd'hui réalisé par césarienne, contre 14 % en 1991. La proportion a même doublé en trente ans, mais reste bien inférieure à celle de pays comme l'Italie (38 %), le Mexique (42 %) ou les Etats-Unis (environ 30 %).

Cour de cassation : une clinique ne peut se voir imposer une surveillance renforcée des malades

 05/05/2014


Il ne peut pas être exigé de tout établissement de soins une surveillance renforcée des patients comme dans les établissements psychiatriques. Selon la Cour de cassation, une clinique ne peut pas être déclarée responsable des blessures provoquées sur lui-même par un patient devenu subitement agité et agressif.
La Cour était saisie du cas d’un vieillard hospitalisé dans une clinique gériatrique pour un petit accident vasculaire cérébral, qui s’était blessé dans un accès d’agitation soudain, en arrachant sa perfusion et en faisant une fugue nocturne.
« La clinique, en tant qu’établissement de gériatrie, ne pouvait se voir imposer un dispositif renforcé comparable à celui d’un hôpital psychiatrique », a estimé la Cour. Elle n’est donc pas tenue à la surveillance constante d’un malade qui n’est pas agité.

La méditation non directive semble plus efficace

19/05/2014






Crédit photo : PHANIE
Selon une petite étude norvégienne, il vaudrait mieux privilégier la méditation d’inspiration non directive plutôt que guidée. Des neuroscientifiques de l’Université d’Oslo ont en effet constaté à l’IRM un meilleur contrôle de l’activité cérébrale chez 14 sujets ayant l’habitude de méditer.

Vie professionnelle, vie personnelle : une frontière de plus en plus floue

Le Monde.fr | Par 

L'institut Ipsos a s'est penché pour Edenred sur la perception des nouvelles technologies par des salariés de huit pays européens.

Blurring or not blurring ? Depuis le début de la décennie, la frontière s'estompe de plus en plus entre la vie professionnelle et la vie privée avec la multiplication des smartphones, iPhones, tablettes ou Ipad. Le rapport au travail évolue, et un nouveau mot est même apparu pour l'illustrer : le « blurring », tiré du verbe anglais to blur qui signifie effacer. Toute la question est de savoir comment accompagner ce mouvement.
Pour la première fois, Ipsos avec Edenred, spécialiste des services prépayés aux entreprises, a évalué l'impact de cette mutation auprès de 8 800 salariés interrogés en janvier dans huit pays européens, dans le cadre leur neuvième baromètre annuel présenté mardi 20 mai, pour évaluer le bien être et la motivation des salariés européens.

Jeu, musicothérapie, hygiène... l'Institut du bien vieillir Korian mène de front plusieurs projets


Entre recherche sociétale et pratique, l'Institut du bien vieillir Korian mène en parallèle plusieurs études. Parmi elles, une réflexion menée sur le jeu, la musicothérapie ou encore la mise en place d'une dynamique collective pour améliorer l'hygiène des mains en Ehpad.

Lancé en décembre dernier, l'Institut du bien vieillir Korian mène en parallèle plusieurs projets, certains plutôt prospectifs et d'autres plus pratiques. Dans le champ sociétal, il s'interroge notamment sur la notion "vieillir demain", "à une échéance de 10 ou 15 ans", précise le Dr Philippe Denormandie, directeur général adjoint du groupe Korian et directeur de l'institut. "Nous avons engagé un travail sur les signaux faibles. Nous sommes en train d'identifier quelques grandes hypothèses pour savoir comment l'on va vieillir demain, est-ce que cela sera en communauté, avec une organisation intergénérationnelle ou transfrontalière ?", explique-t-il. Après avoir identifié ces tendances, l'institut va lancer une étude, afin de valider ou non ces hypothèses, "auprès des générations qui seront les grands seniors de demain". Ces tendances vérifiées seront alors présentées au mois de novembre prochain.

CHNP: Une prise en charge difficile hors hôpital

LUXEMBOURG 2014-06-13


Le CRP Santé clôture aujourd'hui un séminaire de deux jours consacré au maintien dans un logement des personnes en situation de handicap psychique. Un casse-tête dans un pays comme le Luxembourg.

Si pour des personnes lambda il est difficile de se loger au Grand-Duché, pour des personnes fragilisées, et qui sont pour beaucoup sans ressources, c'est un parcours du combattant.




mardi 12 août 2014

Quand la psychanalyse dévoile le voile

01/08/2014

Contrairement à ce qu’on pourrait croire a priori, la psychanalyse existe aussi en Iran[1] et sa présence est illustrée dans un article au titre explicite, Le divan et le tchador, publié par le magazine L’Année psychanalytique internationale. En Iran, le tchador constitue autant « un symbole social qu’un objet psychique, porteur de représentations symboliques tant des fonctions maternelles que paternelles pouvant parfois entrer mutuellement en conflit. » Selon les auteurs (rappelant que la tradition de couvrir la chevelure féminine d’un voile n’est pas propre à l’Islam, mais « partagée par le judaïsme et le christianisme », même si cette pratique y demeure moins vivace que chez les Musulmans), ce voile traditionnel revêt plusieurs fonctions : « reste de contenance maternelle », « refuge psychique au service de la résistance ou de la défense », équivalent du concept de « moi-peau » proposé par Didier Anzieu[2]…

Quand le psy doit-il décrocher ?

08/08/2014

Reprenant un article paru dans The International Journal of Psychoanalysis[1], L’Année psychanalytique internationale évoque une question très rarement traitée dans la littérature spécialisée : à quel âge un psychanalyste doit-il prendre sa retraite ? S’il n’existe pas d’âge optimal pour arrêter d’exercer, tout psychanalyste (comme n’importe quel être humain) doit « tenir compte de son âge objectif » pouvant entraîner une érosion de ses compétences professionnelles. Après des années de supervision, certains voient ainsi leur analyste superviseur les lâcher au milieu du gué, car son âge avancé le contraint à un arrêt brutal.

Évolution de l’héroïnomanie aux États-Unis

Publié le 11/08/2014


Des reportages dans les médias grand public ont montré que l’héroïnomanie aux États-Unis s’est déplacée progressivement depuis les centres urbains défavorisés (low-income urban areas) vers des régions plus diversifiées qu’auparavant (banlieues, zones rurales) et qu’elle frappe surtout, désormais, la population blanche. Une recherche réalisée dans ce pays y décrit l’évolution de la consommation d’héroïne depuis une cinquantaine d’années, avec l’intention de vérifier notamment l’impact allégué des prescriptions médicales de médicaments opiacés sur ce type de toxicomanie.

Congrès sur la psychiatrie en Afrique du Sud

Le Cap, Afrique du Sud - Le plus grand congrès mondial sur la psychiatrie infanto-juvénile s'est ouvert ce lundi à Durban, en Afrique du Sud,  en présence de plus d'un millier de délégués représentant 64 pays.
L'Association internationale pour la psychiatrie infanto-juvénile et les Professions associées organisent cet événement pour la première fois sur le continent africain.

Lacan et la boîte de mouchoirs

06/06/2014

Renouant avec la tradition littéraire du XIXe du roman-feuilleton dans une forme réactualisée, Lacan et la boîte de mouchoirs rassemble sept séances de psychanalyse. L’auteure

La folle vie de l’abbé

«L’envie d’être belle me reprit avec fureur ; je fis faire des habits magnifiques, je remis de beaux pendants d’oreilles… Les rubans, les mouches, les airs coquets, les petites mines, rien ne fut oublié… Je croyais être encore aimable, et je voulais être aimée.» L’auteur de ces lignes s’appelle l’abbé de Choisy. Ecrivain, académicien, diplomate, mais aussi prêtre, il a vécu habillé en femme, entretenant des liaisons avec les deux sexes. Personnage baroque du XVIIIe siècle égaré dans le XVIIe, ce contemporain de Louis XIV a défié son temps par la liberté de ses mœurs.
François-Timoléon de Choisy naît à Paris le 16 août 1644, au sein d’une famille de notables. Son père est chancelier du frère de Louis XIII, le duc d’Orléans. Séductrice, arriviste forcenée, sa mère, Olympe, a été mêlée aux pires intrigues du règne («Il n’y avait rien où elle ne voulût se fourrer», disait la fille du duc d’Orléans). Elle saura pourtant se ménager les entrées du jeune Louis XIV, et sans doute un accès momentané à sa couche, gagnant au passage une rente à vie.
Ce personnage dévorant reporte son ambition sur son plus jeune fils. Comme le note le biographe Dirk van der Cruysse, elle met dans sa passion maternelle «l’extravagance qui la caractérise en toute chose».Seul (petit) problème, l’enfant appelé à suivre son exemple a un zizi. Qu’à cela ne tienne, elle s’en passera. Dans ses souvenirs, l’intéressé confie que ses goûts lui sont venus «presque en naissant» : «Ma mère m’a accoutumé aux habillements des femmes ; j’ai continué à m’en servir dans ma jeunesse.»

lundi 11 août 2014

L'homme moderne, espèce controversée

LE MONDE | Par 
Exposition sur les origines de l'humanité, à Bonn, en 2006.
Il y a trois livres dans Survivants. Le paléoanthropologue britannique Chris Stringer (National History Museum de Londres) y a mis à la fois une autobiographie scientifique, une histoire de sa discipline racontée sur un ton volontiers polémique et, enfin, une réflexion personnelle sur les origines et la singularité de l'homme moderne (Homo sapiens).
LES THÉORIES SUR NOS ORIGINES
Ces trois récits qui s'entremêlent, et parfois se confondent, donnent la mesure des immenses progrès réalisés ces trois dernières décennies dans la recherche en paléoanthropologie et montrent comment apparaissent ou périclitent les théories sur nos origines.
Chris Stringer est l'un des premiers paléoanthropologues à avoir suspecté une origine africaine récente de l'humanité actuelle. Selon la théorie concurrente – dite multirégionale, encore assez implantée en France –, les hommes préhistoriques présents depuis environ 2 millions d'années sur les différents continents évoluent localement, mais indépendamment, vers l'humanité moderne. En Europe, l'homme de Neandertal (Homo neanderthalensis) aurait évolué vers les Européens actuels, en Asie, les Homo erectus locaux (homme de Pékin, homme de Java) auraient donné les populations asiatiques d'aujourd'hui, etc.
Dans les années 1970, c'est cette vision qui domine le monde académique.

La contraception « naturelle » de plus en plus prisée

LE MONDE | Par 
On croyait oubliées les méthodes de contraception naturelles. Les Françaises s'en étaient détournées du fait de leur moindre efficacité depuis l'arrivée de la pilule. Pourtant, aujourd'hui, près d'une femme sur dix opte pour ces techniques d'observation du cycle d'ovulation ou pour le retrait. Le chiffre, révélé par une étude Ined-Inserm en mai, surprend.
Anne-Sophie S., Brestoise, est l'une d'elles. Son compagnon n'en est pas vraiment satisfait, mais c'est ainsi, elle a opté pour le retrait avant éjaculation. « Pour lui, ce n'est pas facile, reconnaît-elle. Ça gâche un peu les choses, et met de la tension dans le couple, je lui dis tout le temps de faire gaffe. »
Depuis qu'a éclaté le scandale des pilules de troisième et quatrième générations, elle a arrêté la sienne, aussi « pour des raisons écologiques ». Elle est allergique au préservatif et sait qu'elle pourrait se faire poser un stérilet. Elle le fera peut-être quand elle aura de l'argent. A 22 ans, elle n'a jamais trouvé de travail fixe depuis l'obtention de son BTS d'assistante de gestion. Son compagnon est aussi sans emploi. Alors, tous les mois, ils attendent ses règles « avec inquiétude ». Selon l'étude Ined-Inserm consacrée aux choix contraceptifs depuis la crise des pilules, le recours aux méthodes naturelles a bien plus augmenté chez les femmes en difficulté financière et/ou sans diplôme. Le refus d'imposer à son corps des hormones a aussi joué.

Amour canon

BERNADETTE SAUVAGET


Après tout, ce ne fut qu’une histoire de coup de foudre. Banale, en somme. Sauf que la scène eut lieu dans une abbaye bénédictine, à la Pierre-qui-Vire, plantée au milieu des forêts de l’âpre Morvan, un lieu réputé, intellectuellement et spirituellement. «Marie-Pierre est entrée dans mon bureau et je suis immédiatement tombé amoureux d’elle ; c’était comme si Dieu me l’avait envoyée», raconte le «foudroyé».

Non, on n'est pas schizophrène partout de la même façon

La Libre.be A.W. Publié le

La schizophrénie, cette maladie mentale qui se caractérise notamment par des hallucinations auditives, toucherait 50 millions de personnes à travers le monde. Mais, note un intéressant article de Slate, tous les schizophrènes ne se ressemblent pas! Ainsi, d'un continent à l'autre, d'une culture à l'autre, les troubles rencontrés par les personnes touchées diffèrent énormément.
Citant une récente étude de l'université de Stanford publiée dans le "British Journal of Psychiatry", Slate rapporte que les hallucinations auditives des sujets américains n'ont rien à voir avec celles des sujets Ghanéens ou Indiens. Pour arriver à cette conclusion, l'anthropologue Tanya Luhrmann et ses collègues chercheurs à Stanford ont interrogé soixante schizophrènes. 

Le risque de schizophrénie doublé en cas de carence en vitamine D

Vincent Richeux avec Deborah Brauser
05 août 2014

Ispahan, Iran – Une carence en vitamine D, avec un taux sérique <20 a="" analyse="" d.="" d="" de="" des="" deux="" en="" galement="" insuffisance="" iranienne="" le="" les="" ml="" montrent="" multiplie="" nes="" ng="" nie="" p="" par="" pass="" patients="" pr="" que="" qui="" r="" revue="" risque="" s="" schizophr="" selon="" sentent="" sultats="" tiers="" tudes="" une="" velopper="" vingtaine="" vitamine="">
La vitamine D a connu un regain d’intérêt ces dernières années, plusieurs études ayant établi un lien de cause à effet entre un déficit et certaines pathologies, tels que des infections respiratoires, un diabète, une fragilité osseuse ou encore des troubles digestifs. Des corrélations qui ont conduit à une importante hausse des dosages en routine,
Il n’y a pas de consensus sur la valeur normale de 25-hydroxyvitamine D sérique (25(OH)D). L'insuffisance en vitamine D est fréquemment associée à une concentration moyenne en 25(OH)D <30 concentration="" d="" devient="" ficit="" le="" ml.="" ng="" p="" pour="" re="" s="" une="" v="">

La schizophrénie de mieux en mieux décrite

Par Stéphany Gardier - le 05/08/2014
L'analyse du génome de 150.000 personnes a permis de mettre en évidence 108 régions de l'ADN dont les variations contribuent à la maladie.
Une étude, d'une ampleur inégalée, apporte un éclairage nouveau sur les bases génétiques de la schizophrénie. L'analyse du génome de 150.000 personnes a permis de mettre en évidence 108 régions de l'ADN dont les variations contribuent à la maladie.
La schizophrénie touche environ 1% de la population générale et compte parmi les maladies psychiatriques les plus fréquentes. Cependant, les traitements utilisés reposent sur des molécules développées il y a plus de cinquante ans. L'étude publiée par un consortium de recherche international dans la revue Nature du 22 juillet pourrait donner un important coup d'accélérateur à la compréhension des bases génétiques de la maladie et ainsi ouvrir de nouveaux horizons thérapeutiques. Issus de plus de 80 institutions de recherche, les scientifiques ont identifié 108 régions du génome humain impliquées dans la maladie.
«Le fait que la schizophrénie soit en partie d'origine génétique est connu depuis longtemps», rappelle Stéphane Jamain, chercheur dans l'unité Inserm de psychiatrie génétique du groupe hospitalier Chenevier-Mondor. «Mais les mécanismes moléculaires sont encore peu connus, notamment parce que la maladie est très hétérogène.» Le tableau clinique est aujourd'hui bien décrit (hallucinations, tendance au repli sur soi, troubles cognitifs, etc.), mais il s'avère très variable d'un patient à l'autre. «Un peu comme dans l'autisme, il serait plus juste de parler de spectre de schizophrénie, plutôt que de “la” schizophrénie», précise Stéphane Jam

Santé mentale: il manque 500 places en résidences

 08 août 2014

Même si environ 1200 personnes atteintes de problèmes de santé mentale vivent dans des appartements supervisés, l’Institut Douglas estime que 500 places manquent dans son réseau résidentiel de l’ouest de l’île.
Les appartements supervisés qu'offre Nancy Auger sont grands et bien éclairés. 




«Il n'y a pas assez de gens comme Nancy Auger qui se dévoue dans des projets de type résidentiels, exprime Mme Racine. En tout et partout, à Montréal, il y a une centaine de places disponibles en appartements supervisés, ce qui n'est clairement pas assez pour la demande.

Un hôpital de Vancouver travaille avec les patients à l'élaboration d'un site Web interactif sur la santé mentale

Des patients en santé mentale aident à « changer les étiquettes » à la 6e Conférence internationale sur les soins axés sur le patient et la famille, tenue à Vancouver (C.-B.), du 6 au 8 août 2014
VANCOUVER, le 7 août 2014 /CNW Telbec/ - En collaboration avec les patients et leurs familles, un hôpital de Vancouver a créé une ressource en ligne, innovante et interactive, sur la santé mentale. Le site Web de l'hôpital St. Paul, intitulé « Changeons les étiquettes », veut modifier les perceptions de la santé mentale tout en aidant les patients et les familles à obtenir les services dont ils ont besoin.

« Nous avons participé très activement à toutes les étapes de l'élaboration du site, même aux décisions sur les liens et les ressources à inclure. En tant que parent d'un enfant adulte atteint d'une maladie mentale grave, j'ai appris que les membres de la famille ont un rôle crucial à jouer au sein d'une équipe de soutien en santé mentale », déclare Gain Windsor, dont la fille est traitée à l'hôpital St. Paul. « Je voulais que le site Web de l'hôpital sur la santé mentale traduise l'importance que revêt l'implication des membres de la famille dans le rétablissement de leurs proches. »

Le site Web (http://mentalhealth.providencehealthcare.org) comprend une visite virtuelle guidée qui aide les patients à comprendre leur passage à l'hôpital ainsi que l'information détaillée sur les programmes de santé mentale, la recherche à l'hôpital St. Paul et les récits sur les personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Parallèlement à la mise en ligne du site Web, le programme de santé mentale de l'hôpital a lancé une campagne intitulée « Changeons les étiquettes » pour s'attaquer à la stigmatisation associée à la maladie mentale et aider les patients et leurs familles à accéder aux ressources dont ils ont besoin.

Les gènes jouent un rôle essentiel dans le développement d'une maladie mentale (étude)

6 Août 2014

Vivre dans un quartier défavorisé n'augmente pas le risque de développer une maladie mentale, souligne une nouvelle étude suédoise, qui met l'accent sur le rôle essentiel que jouent les gènes dans le développement de ce genre de maladie


Plusieurs études antérieures avaient conclu que les personnes vivant dans des zones socialement défavorisées, qui connaissent un taux de criminalité élevé, courent un risque plus élevé de développer une maladie mentale par rapport à ceux qui vivent dans des régions plus aisées.