Cliché, recette de grand-mère ou lieu commun, « le Quotidien », avec l’aide de quelques experts, s’attaque aux idées reçues en matière de santé et de bien-être estival.
C’est une inversion des valeurs et des comportements qui s’est déclarée dans les pays occidentaux au cours de la seconde moitié du vingtième siècle. Jusqu’alors, la peau claire était réputée plus séduisante que la peau bronzée, elle était l’apanage d’un statut social supérieur. Depuis, c’est le teint hâlé qui est recherché toute l’année, diffusant une image saine, esthétique et désirable.
Les adeptes du bronzage, pour ne pas dire ses addicts, s’exposent aux rayons UV, naturels et artificiels, au mépris de ses effets négatifs : accélération du creusement des rides, vieillissement cutané prématuré, apparition de tâches. Et surtout recrudescence de l’augmentation de fréquence des cancers de la peau. Le plaisir de la bronzette est plus fort que l’information sur la prévalence des mélanomes. Et que l’édiction de mesures réglementaires restrictives adoptées à l’encontre de l’industrie des cabines UV.