Paris, le samedi 12 juin 2014 - Parmi les tours de passe-passe les plus bluffant des écrivains, leur facilité à se glisser dans la peau d'énergumènes n'ayant aucun rapport avec eux est un des plus réjouissants. Quand beaucoup se plaisent à jeter sur le papier les traits d'un héros leur ressemblant comme un frère, d'autres préfèrent naviguer dans des eaux moins connues. C'est le défi que s'est par exemple lancée la nouvelle coqueluche de la littérature policière britannique, Emma Healey. À 29 ans, cette jeune femme a signé un premier roman à suspens trépidant dont l'héroïne principale est Maud, 70 ans depuis longtemps sonnés, qui souffre de maladie d'Alzheimer.
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J’écris ton nom
Pour se découvrir, se reconnaître, s'aimer Liberté et Tamil les héros du film indien « Coucou » ne peuvent que se fier à leur peau. Ils sont en effet tous deux aveugles et doivent donc inventer une nouvelle grammaire amoureuse. Cependant, le principal obstacle à leur union ne sera pas ce handicap, mais bien plus certainement la misogynie de Tamil qui accepte difficilement que Liberté, plutôt que de se contenter d’être une sage jeune femme aveugle ait choisi de se lancer le défi de devenir institutrice.
Le personnel infirmier et aide-soignant du tout nouvel hôpital Pierre-Paul Riquet s'est mis en grève ce mardi pour dénoncer les conditions de travail dans ce nouvel outil qui compte 25 blocs opératoires.
Depuis Montaigne et ses pages sur sa «maladie de la pierre» (calculs rénaux avec coliques néphrétiques), l’autopathographie est une spécialité française. Auto-patho-graphie : genre littéraire qui consiste à décrire de l’intérieur les affres de la maladie. Songez à Jacques Audiberti notant les progrès de son cancer de l’intestin dans Dimanche m’attend.A Matthieu Galey enregistrant dans sonJournal l’avancée de sa sclérose latérale amyotrophique. A Annie Ernaux faisant face au cancer du sein. A Hervé Guibert, bien sûr, vivant-écrivant son sida. A deux ou trois auteurs très contemporains nous entretenant de leur cancer de la prostate de manière quasi entomologique. A cent autres.
La France est la première destination touristique mondiale, ce dont nous nous félicitons. C’est aussi le pays qui sait le mieux transformer la pathologie en littérature, ce dont nous nous félicitons encore plus. Cette remarquable aptitude est reconnue par la planète entière puisque les 21 et 22 novembre se tiendra à la Queen’s University de Belfast un colloque intitulé «French Autopathography: Disability, Disease and Disorders from First-Person Perspectives». Oui, c’est bien un art français, mais il reste à disséquer. Pour nourrir leurs deux journées de paix, de littérature et de paracétamol, les organisateurs du colloque ont lancé un appel à contribution pas piqué des hannetons. «Coïncidant avec l’essor du nombre de cas de cancer et de sida à partir des années 80, la multiplication des récits de maladies ou d’invalidité par les patients eux-mêmes a fourni des perspectives nouvelles qui viennent en renfort de la littérature médicale traditionnelle et des récits à la troisième personne»est le début du texte. La suite appelle les chercheurs à réfléchir autour de thèmes comme Caractères structuraux et idéologiques de l’autopathographie francophone, et autre Langue française et douleur (ici, nous précise-t-on, il ne faudra pas oublier l’observation d’Elaine Scarry selon laquelle «la douleur physique ne fait pas que résister au langage, elle le détruit»).
L’autopathographie française a une grande qualité : elle évite de faire du pathétique avec du pathologique.
Les progrès thérapeutiques n’effacent en rien l’épreuve de «l’après». Une enquête rendue publique ce mardi s’y consacre.
Deux ans après. C’est loin mais encore si présent. Deux ans après le diagnostic d’un cancer, puis le traitement, puis la reprise de la vie de tous les jours. De plus en plus de personnes sont atteintes par cette maladie : près de 350 000 nouveaux cas par an. Plus des deux tiers d’entre elles vivront plusieurs années avec les marques de ce mal, avec le risque de rechute, avec les effets secondaires de la maladie et de ses traitements. Et aussi avec le regard d’autrui. Pour mieux connaître et comprendre les difficultés du retour à la vie normale, l’Institut national du cancer (Inca) avait prévu il y a cinq ans de conduire une«enquête de grande envergure interrogeant les personnes atteintes d’un cancer deux ans après le diagnostic».Un travail qui s’inscrit dans le nouveau plan cancer annoncé par François Hollande.
Ce mardi, cette série d’enquêtes et de recherches menée auprès de 5 000 personnes sur l’avant et l’après-cancer avec, en appui, les statistiques de l’assurance maladie, est rendue publique au cours d’un colloque (1).
« Je trouve absurde et violent que le destin d’une personne qui vit un drame aussi particulier, c’est-à-dire vivre intubée, soit choisi par quelqu’un d’autre, quelqu’un assis derrière un bureau. C’est violent, illogique, irrationnel, illégitime. C’est pour cette raison que nous avons déjà interrompu des traitements. »
C’est en ces termes d’une extrême clarté, que le neurologue Mario Sabatelli a lancé un nouveau pavé dans la mare des discussions sur la fin de vie ou le droit à l’euthanasie. Mais ils sont surprenants et gênants pour une partie de l’Italie, cet éminent professeur dirigeant le service SLA de la polyclinique catholique Gemelli. C’est-à-dire l’hôpital des Papes. Dans cette structure conventionnée avec la sécurité sociale italienne, plusieurs souverains pontifes ont été hospitalisés comme Jean Paul II et aussi Benoît XVI.
Une circulaire du 22 mai parue au Bulletin officiel (BO) du ministère de la Justice rappelle aux magistrats du Parquet qu'ils sont tenus d'informer les patients qui doivent être hospitalisés sans consentement, suite à une décision d'irresponsabilité pénale pour trouble mental, de l'avis qu'ils ont transmis au préfet et du régime de mainlevée des soins – plus ou moins strict – qui pourra leur être appliqué.
Dans cette circulaire, sont plus globalement présentées les dispositions de la loi du 27 septembre 2013 modifiant la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques. Elle a en effet apporté plusieurs modifications aux dispositions du Code de la santé publique (CSP) concernant les personnes déclarées pénalement irresponsables en raison d’un trouble mental, en conséquence de la décision du Conseil constitutionnel du 20 avril 2012 (lire ci-contre). Les Sages avaient censuré plusieurs dispositions du CSP prévoyant, pour certaines catégories de malades ayant fait l’objet d’un signalement de l’autorité judiciaire ou supposés présenter un état dangereux particulier, un régime plus restrictif de levée de l'hospitalisation sous contrainte. La loi du 27 septembre 2013 a en effet réduit les cas dans lesquels les irresponsables pénaux sont soumis à ce régime plus restrictif. Ces dispositions s'appliquent non seulement lorsque l'hospitalisation sous contrainte a été ordonnée par le préfet à la suite d’une décision judiciaire mais également lorsqu’elle a été directement ordonnée par l’autorité judiciaire en application de l’article 706-135 du Code de procédure pénale.
Le projet, initié et porté par un Toulousain, a su fédérer malades, soignants et accompagnateurs, pour parler de ces maladies durant les 800 kilomètres du parcours.
Relier Toulouse à Paris en vélo, l'idée pourrait paraître saugrenue. Certains auraient dit folle. Pour Michel Lacan, le Toulousain à l'origine du projet (lire l'encadré), c'est tout le contraire. Responsable régional de l'UNAFAM (union nationale de familles et amis de personnes malades psychiques), et grand adepte de vélo, il avait proposé ce projet l'an dernier, lorsqu'un collectif d'associations militait pour que 2014 soit «grande cause nationale pour la santé mentale et les troubles psychiques». Une dénomination que n'a pas retenue le Premier ministre. Ce qui n'a pas empêché la poursuite du projet.
«Les motivations sont multiples» explique Michel Lacan, «à commencer par lutter contre la stigmatisation des personnes en souffrance psychique, en leur permettant d'avoir des activités comme tout le monde. D'une certaine manière, c'est leur donner la parole pour s'exprimer eux-mêmes, sans intermédiaires, en montrant ce dont ils sont capables».
a récente fusillade sur le campus d’une université à Santa Barbara, en Californie, qui a fait six morts, a relancé un débat au Congrès sur la façon d’empêcher les armes de tomber aux mains de personnes mentalement instables. Comme les efforts pour réglementer les ventes d'armes ont largement échoué, certains législateurs font pression pour réformer les soins psychiatriques, et pour reporter les efforts de prévention sur les malades mentaux les plus instables.
On attribue aujourd’hui à Elliot Rodger, le jeune tueur de Santa Barbara, la vidéo postée sur YouTube avant la fusillade sur le campus de Santa Barbara. Ses parents avaient averti la police quant aux dangers présentés par son instabilité mentale – en vain.
Lors d'un forum au Capitole, ici à Washington, le député Tim Murphy a souligné que la tuerie de Santa Barbara était consécutive à celle survenue dans une école primaire à Newtown, dans le Connecticut ; de celle qui avait éclaté dans une salle de cinéma à Aurora, dans le Colorado, et une autre à Tucson, en Arizona. Tous les assassins présumés avaient une chose en commun, a ajouté M. Murphy.
L'auteure est une professionnelle en communication. Elle réside à Montréal.
L'auteure soutient que des milliers d'organismes communautaires spécialisés dans l'accompagnement de gens souffrant de maladies mentales ont vu leur budget sabré par le gouvernement, ce qui risque de causer des problèmes dans la société.
Le vol du poupon d'un jour a captivé la population entière du Québec. Les médias sociaux se sont enflammés et, heureusement, l'histoire s'est bien terminée. La presse n'a pas tardé à tirer profit de cet événement en mettant sur la sellette le manque de sécurité dans les hôpitaux, alors qu'un tel enlèvement est rare. À quand remonte le dernier ? Au début des années 90.
Ce qui n'est pas un fait anecdotique par contre, c'est qu'au Québec, une personne sur cinq sera atteinte d'un trouble mental dans sa vie, notamment de dépression ou d'épuisement professionnel. La maladie affectera l'entourage de ces personnes et pourra même, comme dans le cas de madame Poulin-Collins, être la cause de préjudices. Même si les campagnes de sensibilisation martèlent l'importance de demander de l'aide lorsque l'on se sent sous l'emprise d'un tel mal, l'accessibilité à des soins psychiatres est gravement problématique au Québec.
Si vous souffrez de maladie mentale, vous êtes chanceux de vivre ou de travailler dans la ville de Laval ou celle de Québec. Dans ces deux cas, le délai de traitement peut aller jusqu'à maximum de deux mois. Pour Montréal ou les régions de l'Outaouais, Lanaudière ou les Laurentides, vous devriez faire preuve de patience avant d'être vu. Il pourrait s'écouler des années avant 'apparition des premiers symptômes et la pose d'un diagnostic.
Le Québec a adopté jeudi un projet de loi sur "les soins de fin de vie" comprenant les soins palliatifs et "l'aide médicale à mourir" dans certains cas exceptionnels, devenant la première province canadienne à le faire. Sans attendre son adoption, le gouvernement conservateur canadien avait désapprouvé ce projet, l'associant au "suicide assisté" et à "l'euthanasie", interdits par le code pénal du pays.
Reconnu, connu, et recherché, Moustapha Safouan l’est depuis longtemps. Cet ancien élève de l’université du Caire, né à Alexandrie, qui termina ses études à la Sorbonne et fut l’un des élèves et des analystes en contrôle de Jacques Lacan est une personnalité centrale dans la pensée analytique en France et dans le monde. Après plusieurs ouvrages qui contribuent à la pensée analytique, Safouan publie Psychanalyse, un recueil de trois grands essais reliés par une visée historique. Samedi 14 juin prochain, l’association d’analyste Espace Analytique y consacre son salon de lecture.
L’ouvrage conséquent s’ouvre avec le style et le recul qui fait la marque de Safouan : « Que peut-on dire de la psychanalyse après en avoir fait son activité principale pendant plus de soixante ans ? ». La clarté des écrits de Safouan, faite de cette fausse simplicité que seuls les orientaux savent trouver dans la langue française, ne se dément pas. En plus de quatre cents pages, nous voguons avec légèreté au travers de trois grands océans : la naissance du mouvement psychanalytique au temps de Freud, l’Eros aux travers d’une vision globale de la théorie psychanalytique, et l’évolution du mouvement psychanalytique de Jacques Lacan à nos jours.
La conscience se réduit-elle à un processus neuronal ? Telle est la question massive qu’affronte le philosophe des sciences Michel Bitbol en mettant la philosophie et la neurobiologie face à face, dans un ambitieux voyage.
Le centre hospitalier la Chartreuse et l’université de Bourgognecollaborent ensemble et présentent “l’espace psychothérapique”. Ce pôle clinique, de formation et de recherche est présent dans les bâtiments du centre hospitalier.
“L’ Espace Psychothérapique est destiné aux étudiants psychologues et aux psychiatres : il constitue un lieu spécifique d’expertise et de suivi clinique, de formation clinique et a pour objectif de développer des recherches dans le domaine des psychothérapies tout en favorisant les échanges sur les pratiques professionnelles entre les cliniciens”, précise le communiqué.
A lire ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse :
Un partenariat inédit entre le CH La Chartreuse et l’université de Bourgogne
Impact sur la qualité de vie, la situation professionnelle, le lien social... Malgré des progrès, deux ans après un diagnostic, le poids du cancer sur le quotidien des malades reste un gros point noir de la prise en charge et de l’accompagnement, conclut une nouvelle enquête menée par l’INCa et l’Inserm, dont les résultats ont été présentés ce matin à Paris, à l’occasion d’un colloque organisé à la bibliothèque nationale de France.
Prévue dans le cadre du plan cancer II (2009-2013), cette étude « VICAN 2 » a été menée en 2012 auprès de 4349 personnes atteintes de cancer deux ans après leur diagnostic selon une méthodologie un peu différente de celle employée au cours du premier volet de l’enquête conduite en 2004.
Dans une ordonnance, le tribunal administratif de Melun ordonne ce 5 juin à l'intersyndicale CFDT, CGT, FO et Sud de "libérer sans délai" les locaux administratifs et la cour d'honneur qu'elle occupe depuis le 2 juin au GH Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne) et ce, dans le cadre d'une mobilisation contre un projet de refonte de la durée quotidienne du travail. Celle-ci doit passer le 1er août de 8 heures à 7 heures 36, engendrant une baisse du nombre de jours de RTT de 27 à 23,5 jours cette année, puis à 18 jours en 2015 (lire ci-contre). Pour le juge, cette évacuation présente "un caractère d'urgence et d'utilité eu égard à la circonstance que cette occupation empêche le fonctionnement régulier du service public hospitalier". Il pointe un risque sur la confidentialité de certains dossiers (qualité et gestion des risques, finances et contentieux) et la sécurité (accès rendu difficile pour les services de secours), une direction "susceptible d'être paralysée" et des dégâts matériels. À défaut d'évacuation spontanée, le tribunal ne retient pas d'astreinte financière mais autorise l'établissement à recourir à la force publique.
Les personnels de l'Ehpad Clos Les Muriers du groupe Korian et la direction ont signé un protocole de fin de grève mercredi dernier. Les personnels réclamaient, entre autres, 13e mois et postes supplémentaires.
Après 5 journées de grève, l'Ehpad du groupe Korian, Clos des Muriers (Fondettes, Indre-et-Loire), a signé mercredi 4 juin un protocole de sortie de conflit avec les quelque 25 salariés qui manifestaient depuis samedi pour l'amélioration de leurs conditions de travail. Une partie de l'équipe de cet établissement de 85 lits, qui associe une unité d'hébergement pour personnes âgées désorientées (Uhpad), un accueil de jour et une unité de gérontopsychiatrie, avait en effet cessé son activité depuis samedi matin 30 mai, suite à l'annonce d'une modification du planning, l'une des aides-soignantes (ASD) étant assignée à l'accompagnement d'une professionnelle en remplacement.
Parce qu'un patient agité et délirant, une personne âgée aux pensées suicidaires ou une adolescente mutique et prostrée ne relèvent pas nécessairement de la psychiatrie, un atelier au congrès de la SFMU a permis d'échanger autour de cas cliniques concrets sur les "pièges" que peuvent représenter les troubles du comportement aux urgences.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| Propos recueillis par Pascale Santi
Un an après la publication de la cinquième édition du DSM-5 par l'Association américaine de psychiatrie, ce manuel, qui classe les troubles mentaux, continue de susciter des controverses. Aux Etats-Unis, les instituts américain pour la santé mentale (National Institute of Mental Health) se sont ainsi désolidarisés du DSM-5.Cet ouvrage a été publié pour la première fois en 1952, avec une liste de moins de cent pathologies. Depuis 1980, il a évolué vers une approche de plus en plus catégorielle des maladies mentales, pour devenir un outil incontournable dans le monde de la santé mentale (supplément « Science & Médecine » du 15 mai 2013). Cette classification est utilisée pour les recherches cliniques, les études épidémiologiques ou l’évaluation des molécules (antidépresseurs, anxiolytiques et autres neuroleptiques). David Kupfer, directeur du comité d’élaboration du DSM-5, professeur de psychiatrie à l’université de Pittsburgh, président du conseil scientifique de la fondation FondaMental, revient sur cet outil diagnostique, qui sera traduitprochainement en français.
Le « DSM-5 » n’encourage-t-il pas une inflation de pathologies ?
D’abord, il n’y a pas 350 pathologies, comme je l'ai souvent lu, mais 157, contre 297 en 1994, classées par grandes catégories. Qu'il s'agisse de l'autisme, des troubles de l'attention, de la dépression, de la schizophrénie ou des troubles bipolaires, il est très important de détecter les symptômes de ces maladies le plus tôt possible. Or, bien souvent, ce n’est pas le cas. Par exemple, nous avons étudié un grand nombre de personnes entre 15 et 25 ans présentant des troubles bipolaires. Nous nous sommes aperçus que ces personnes attendaient en moyenne sept à dix ans avant d'avoir un bon diagnostic aux Etats-Unis, dix ans en France. C'est beaucoup trop long, et cela engendre des traitements inadaptés, voire pas de traitement du tout.
Avec le DSM-5, nous mettons en avant ce que nous pensons être les signes cliniques des troubles bipolaires en se concentrant sur la dépression et les accès maniaques. Avant cela, nous cherchons à identifier les premiers changements d'humeur ou de niveau d'activité et d’énergie, qui sont, selon le DSM-5, les premiers signes de la maladie. La détection des maladies mentales doit être précoce. Car, comme pour toutes les maladies chroniques, on a alors plus de chances d'avoir un traitement adapté. Pour traiter les maladies mentales, il faut une prise en charge globale : traitement médicamenteux, psychothérapie, hygiène de vie...
Janssen-Cilag International NV a annoncé aujourd’hui que la Commission européenne a approuvé l’extension de l’antipsychotique atypique INVEGA® (palipéridone ER), indication orale contre la schizophrénie, pour inclure les adolescents âgés de 15 ans et plus.1 La décision de la Commission européenne fait suite à un avis positif du comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments en avril 2014.2
« Cette décision signifie qu’INVEGA® représente désormais une option de traitement supplémentaire disponible pour les médecins et pour les jeunes qui souffrent de schizophrénie », a déclaré Andreas Schreiner, Chef de l’European Therapy Area, Neuroscience and Pain. « Nous nous réjouissons donc que la Commission européenne ait approuvé INVEGA® pour le traitement de la schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus. »
L’approbation est basée sur les résultats de trois études pivots de phase 3 portant sur INVEGA® chez les adolescents. Ces résultats ont démontré qu’INVEGA® dispose d’un profil d’innocuité et d’efficacité chez les adolescents similaire à celui observé chez les adultes souffrant de schizophrénie.3,4,5 Dans la première étude, une étude de six semaines randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, des posologies de 3 mg, 6 mg et 12 mg d’INVEGA® une fois par jour ont amélioré les symptômes de la schizophrénie chez les adolescents.3