Une jeune femme à la recherche de son identité se fait hospitaliser en psychiatrie. A partir du 27 avril, téléspectateurs et internautes sont invités à explorer les méandres de son inconscient et à l’accompagner au quotidien. Un dispositif crossmédia sur tous les écrans : tv (14 épisodes), web (le replay du programme, le suivi de l’activité de Kate sur la Toile, les contributions des internautes, intégrées au programme dès le troisième épisode), tablette et smartphone (interactions en direct lors de la diffusion du programme), et réseaux sociaux (le profil de Kate, tel qu’elle l’anime dans la série).
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
dimanche 14 avril 2013
L'ACCÈS AUX SOINS EN EUROPE EN TEMPS DE CRISE ET DE MONTÉE DE LA XÉNOPHOBIE
Sortie du rapport MdM sur l'accès aux soins des plus pauvres en Europe
A l’occasion de la journée internationale de la santé le 7 avril, Médecins du Monde organise une conférence de presse le mardi 9 avril à 10h au centre de presse international - Résidence Palace, Rue de la Loi 155, 1040 Bruxelles, pour présenter son rapport sur l’accès aux soins des plus précaires en Europe.
L'homoparentalité ? Ni Lacan ni Lévi-Strauss ne s'y opposeraient
Carina Basualdo © D. R.
Carina Basualdo est psychanalyste à Paris et anthropologue. Maître de conférences en psychopathologie à l’université Paris X-Nanterre. En 2011, elle a publié Lacan (Freud) Lévi-Strauss, Chronique d’une rencontre ratée (éditons du Bord de l’eau). C’est donc en tant que spécialiste de Lacan et de Lévi-Strauss qu’elle répond à Sylviane Agacinski et à qui tenterait de se prévaloir de l’un ou de l’autre pour opposer à la légalisation de l’homoparentalité l’existence prétendue d’invariants symbolique et anthropologique.
Sylvia Duverger : A l’appui de leurs mises en garde à teneur plus ou moins apocalyptique, des détracteurs et des détractrices de l’homoparentalité ont invoqué les savoirs psychanalytique et anthropologique.
Résumons leur argumentation. Il y aurait un invariant biologique – la différence des sexes, condition sine qua non de la procréation et de la survie de l’espèce. Son élaboration symbolique, dans les structures de la parenté, serait un invariant anthropologique. L’ouverture du mariage et de la parentalité aux couples de même sexe dénierait la différence des sexes, nécessaire à la structuration subjective, les enfants de parents de même sexe perdraient le sens de la finitude humaine, qui requerrait l’altérité de l’autre sexe…
«La situation des enfants de "Kinshasa Kids" ne peut pas laisser indifférent»
Photo Marc-Henri Wajnberg
Sekemwadi. Qu’est-ce que le phénomène kuluna à Kinshasa? quelle est son origine ? Quelle difference il y a-t-il entre le phénomène kuluna («bandits des rues») et les enfants des rues, que l'on appelle les «shegués» ? Les shegués sont-ils tous des «kuluneurs» ?
Marc-Henri Wajnberg. Les shegués sont des enfants des rues. Ils ont été rejetés par leurs parents. Les raisons en sont multiples, cela peut être pour une cause de famille décomposée, pour cause de précarité financière. La guerre a amené sont lot d’orphelins, une partie de ces enfants sont considérés comme sorciers (shegués), mais pas tous. Dans la rue les enfants vivent en bande, certains parviennent à survivre en trouvrant de petits travaux. D’autres finissent pas tourner mal et rejoignent des bandes plus âgées, violentes, que l’on appelle les «Kuluna».
Sésame. Bonjour, quelle fabuleuse découverte que ce film qui nous montre l’Afrique telle qu’elle est, riche en humanité, solidarité entre les enfants et ce de façon spontanée, mais ont-ils d’autres choix ? La femme qui tient le restaurant a l’air d’avoir trouvé une issue ... mais combien s’en sortent ainsi ?
M-H. W. Bonjour Sésame. Merci pour votre appréciation du film. Il est très difficile de s’en sortir quand on est shegués, car l’Etat ne fait rien (ou bien peu) pour s’occuper de la réinsertion de ces enfants. La réinsertion est gérée par des associations privées, en général des ONG, financées par l’aide internationale.
La femme qui tient le restaurant, c’est Joséphine, elle est musicienne dans l’orchestre OSK, (Orchestre Symphonique Kimbanguiste), elle n’est évidemment pas du tout une shegué. Elle a une famille, se débrouille par différents travaux qui lui permettent de survivre, son restaurant, et la vente de vêtements qu’elle va acheter en gros à Brazzaville.
Jacques. Pourquoi finalement n’avez-vous pas réalisé le documentaire sur les enfants shegués? Trop compliqué? Y reviendriez-vous?
M-H. W. Je l’ai réalisé, il s'appelle «Enfants sorciers, Kinshasa», il sortira bientôt sur France 5.
Presse Citron
Néo-natalité : des iPad pour permettre aux mamans de communiquer avec leur nouveau-n
Le Cedars-Sinai Hospital de Los Angeles vient de lancer un programme qui permet aux jeunes mamans séparées de leur nourrisson à la naissance de communiquer avec lui via FaceTime sur iPad.
Communiquer avec son bébé juste après la naissance de ce dernier est un réflexe naturel chez les jeunes mamans. Une pratique qui peut être entravée, voire rendue impossible par différents éléments : accouchement difficile ou complications en suite de couche, prématurité, nourrisson nécessitant un isolement ou des soins intensifs…
L’hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles, souvent en pointe dans l’intégration des nouvelles technologies, vient de mettre en place un programme qui permet aux mamans séparés momentanément de leur nouveau-né de communiquer quand même avec lui. Le Neonatal Intensive Care Unit (Centre de soins intensifs de néo-natalité) de l’hôpital propose BabyTime, un dispositif de communication à base d’iPad.
Presse Citron
Et si le Cerveau Humain devenait la prochaine manette de Jeu Vidéo ?
Le jeu vidéo, longtemps méprisé par une certaine élite artistique, a totalement renversé la situation en l’espace de quelques années. Mais quid de la manière de jouer ? Scénarios d’évolution possible.
Le jeu vidéo, longtemps méprisé par une certaine élite artistique, a totalement renversé la situation en l’espace de quelques années. Il est passé du statut de distraction plus ou moins avouable, à celui de divertissement populaire reconnu pour son sens de l’art et du storytelling. De la borne d’arcade à la Xbox 720, du gameplay de Space War (MIT) au chef-d’œuvre Journey, tout ou presque a évolué pour s’adapter aux usagers du 21ème siècle.
Toutefois, une composante est restée identique depuis 1962, il s’agit de notre manière de jouer. De la console de salon, au smartphone en passant par l’ordinateur, chaque interaction passe par nos doigts. Il aura fallu attendre l’émergence de périphériques comme EyeToy et plus récemment Kinect pour voir évoluer cette composante majeure.
Ces objets intelligents permettent désormais de contrôler nos jeux vidéo sans utiliser de manette. Une révolution qui trouve d’ailleurs son application bien au-delà du divertissement, puisque les médecins, les militaires, mais aussi les publicitaires se la sont accaparés.
Le bouleversement de l’éco-système vidéoludique
Significatif, le renouveau des interfaces instituées par Kinect n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend. Ainsi, l’expérience utilisateur pourrait bientôt se tourner vers de nouvelles interfaces qui nous font tous rêver, mais que nous n’aurions pu imaginer voir appliqués concrètement un jour. Il s’agit des très sérieuses BCI (Brain Computers Interfaces).
En effet, qui n’a jamais rêvé d’agir directement par l’esprit ? Chose impossible jusqu’ici, cette pratique se développe de manière plus ou moins efficace dans quelques secteurs d’activité. Nous pensons en premier lieu aux constructeurs de matériel biomédical. Ensuite, aux développeurs de logiciels mais aussi de jeux vidéo, légitimes, puisqu’ayant également un pied dans tout ce qui concerne la construction d’interfaces…
Les initiatives se multiplient à l’image de OpenVibe2, soutenu par l’Agence nationale de la recherche(ANR) et dont les résultats ont été présentés en janvier dernier. Il existe même des casques dédiés, appelés EEG, tels que le NeuroHeadSet d’Emotiv ou encore le MindWave de NeuroSky qui comporte bien moins d’électrodes que le précédent mais qui est aussi moins cher (comptez quelques centaines d’euros).
A l’image d’un smartphone, ces terminaux EEG offrent un accès à un catalogue d’applications pour multiplier les expérimentations entre cerveaux et machines. Il est déjà possible de télécharger des applications directement sur les sites internet des fabricants (Emotiv ou NeuroSky) ou bien sur des sites internet de concepteurs de logiciels compatibles avec ces BCI.
Les relations humaines sont fragiles et nécessitent des efforts pour être préservées
La lecture de la semaine est un élément dans la discussion qui a eu lieu ces dernières semaines dans la presse américaine au sujet de la politesse dans les réseaux. C’est un papier publié sur le site de Wired par Evan Selinger (@EvanSelinger), qui enseigne au département de philosophie duRochester Institute of Technology. Il s’intitule “comment nous transformons les natifs numériques en sociopathes de l’étiquette”.
Evan Selinger réagit à un article publié il y a quelques semaines dans le New York Times par Nick Bilton. Dans son article, qui a suscité pas mal de discussions sur les réseaux américains, Bilton expliquait qu’il fallait en finir avec la trop grande politesse dans nos échanges numériques, il dénonçait le temps perdu à recevoir et envoyer des messages disant simplement “merci”, qu’il fallait aller au plus vite, ne pas saturer les répondeurs de messages inutiles, utiliser les voies les plus concises, les plus rapides, les plus efficaces.
Lettre aux enseignants
LE MONDE | Par Sandrine Blanchard
Vie moderne
Chers enseignants,
Dans les boîtes aux lettres, les parents ont tout de suite reconnu votre courrier. Ces enveloppes, écrites de leur main, fournies en début d'année pour que vous puissiez leur envoyer ces fameux bulletins scolaires. Celui du deuxième trimestre a une "saveur" particulière : on se demande si les bonnes résolutions prises à la fin du premier auront porté leurs fruits. On s'inquiète qu'il n'y ait plus qu'à peine trois mois pour redresser la barre. Et on se promet de rester zen, au moins cinq minutes. "On a reçu ton bulletin !", lancent avec entrain les parents. "Ah, ouais...", répondent sans enthousiasme les premiers concernés. Mauvais signe...
C'est à la fois long et court de lire le bulletin d'un collégien ou d'un lycéen. Long, si on se met à étudier les colonnes de chiffres indiquant, pour chaque matière, la moyenne de l'élève, celle de la classe, la pire, la meilleure ; court, si on se rue instinctivement, en bas de la page, surl'"appréciation globale". Et là, vous avez une farouche tendance à toujours pointer ce qui ne va pas, à appuyer sur les lacunes, les échecs. A force, les parents deviennent comme vous et ne voient que le négatif.
Turbulences enfantines
LE MONDE |
On les voudrait angéliques, mais ne seraient-ils que des monstres, dignes des pires infamies, vandales à leurs heures perdues, avec cette fâcheuse tendance à jouer avec nos nerfs ? Ô parents à la solde d'odieux garnements, aux nuits écourtées, aux jours malmenés, n'y a-t-il pas quelque exutoire en ligne pour apaiser les affres dans lesquelles nous sommes plongés ? Engagez-vous, qu'ils disaient ? Pourquoi ne pas avoir été indifférent à l'appel de ce nécessaire prolongement de soi ?
Le Tumblr "N'oubliez jamais la capote" offre d'évaluer sur pièces l'ampleur des dégâts dont sont capables - et coupables - ces créatures infernales en couches et culottes courtes. Les contributeurs ne sont autres que des parents qui ont immortalisé ces scènes où l'imagination débordante des bambins a atteint des sommets... de vandalisme !
Ce Tumblr "nous montre qu'il ne faut vraiment, vraiment pas se décider à faire un enfant sur un coup de tête", prévient Sophie-Pierre Pernaut sur Madmoizelle. com.
Bien-être des enfants : la France seulement au 13e rang des 29 pays développés
Selon le dernier rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), la France n’arrive qu’en 13ème position au classement de 29 pays développés en fonction du bien-être global de leurs enfants. Les pays ont été classés selon la note moyenne obtenue dans cinq dimensions de la vie des enfants : bien être matériel, santé et sécurité, éducation, comportements et risques, logement et environnement.
Champion toute catégorie, les Pays-Bas arrivent dans les 5 premières places pour toutes les dimensions de ce classement. Et les enfants eux-mêmes sont de cet avis puisqu’ils arrivent aussi en tête de l’évaluation du bien-être subjectif avec 95 % des enfants qui déclarent un niveau de satisfaction élevé.
À médecin en bonne santé, patient observant
Ne vous plaignez plus du manque d’observance de vos patients en matière de prévention, si vous n’êtes pas vous-même en règle sur vos vaccinations et dépistages.
Des chercheurs de Colombie britannique et d’Israël montrent, dans une étude sur un nombre important de patients et de praticiens, qu’il existe une forte corrélation positive entre les pratiques des médecins et de leurs patients, quant aux mesures recommandées pour le maintien de la santé.
mercredi 10 avril 2013
LE JURA LIBERTAIRE
[Bibliotheque 152 à Saint-Jean-du-Gard] Médecine, psychiatrie et patin couffin
Lundi 8 avril à 19h
Rencontre sur l’accès aux soins en France, avec Joël, médecin
Rencontre sur l’accès aux soins en France, avec Joël, médecin
Vendredi 12 avril à 19h
Rencontre avec la revue “Sans remède”
Rencontre avec la revue “Sans remède”
Sans Remède est un journal sur le pouvoir psychiatrique et la médicalisation de nos vies, alimenté par des vécus, des confrontations et des points de vus, dans une perspective critique.
Un bout de l’équipe de rédaction sera là pour vous présenter son dernier numéro et un montage du documentaire Sainte Anne, hôpital psychiatrique.
Sur place des exemplaires papier de la revue seront disponibles. Le canard est d’ores et déjà lisible et téléchargeable sur sansremede.fr (à noter dans le numéro 2 un article sur le documentaire Sainte-Anne, hôpital psychiatrique).
Les présentations et discussions seront évidemment suivies de repas fraternels et sororaux préparés par tous.
Hôpital d'Auch : le compte n'y est pas pour le personnel
Infirmiers et aides-soignants réclament toujours des renforts pour le nouveau service des urgences
Infirmiers et aides-soignants se relaient devant les urgences. les infirmiers bloquent le demenagement des urgences 20130403_photo_BE7R8709_2 (Philippe Bataille)
L’inauguration du nouveau service des urgences de l’hôpital d’Auch, en travaux depuis un an et demi, n’aura, finalement, pas lieu mercredimatin, comme prévu depuis des mois. La mobilisation des infirmiers et aides-soignants, depuis dix jours, a poussé la direction et le conseil de surveillance à surseoir la cérémonie.
Les infirmiers et aides-soignants réclament des postes pour pouvoir faire face à l’augmentation de patients avec l’ouverture du service, pour le moment encore vide.
A Bichat, on attend le départ des chefs de service pour caser les patients
LE MONDE |
Aux murs, du bleu et du rouge aident à hiérarchiser et fluidifier les demandes de soins en fonction de la gravité des cas. Dans les couloirs, aucun patient en attente sur un brancard... En cette fin d'hiver, alors que le pic de grippe s'achève, les urgences de l'hôpital Bichat, dans le nord de Paris, présentent les signes extérieurs d'un service modèle.
En coulisse, l'engorgement n'est pourtant jamais loin. "Dans le rouge six mois dans l'année et en difficulté le reste du temps, nous sommes arrivés à un point où la situation est intenable", tempête Enrique Casalino, le chef des urgences du groupe hospitalier universitaire Paris Nord-Val de Seine (HUPNVS), qui regroupe 5 établissements hospitaliers, dont Bichat. Dans ce dernier, en 2011, sur les 85 000 passages aux urgences, 17 500 ont donné lieu à des hospitalisations.
S'il juge ce service "proche du collapsus", c'est parce qu'il doit en permanence fonctionner à flux tendu. Chaque jour, il faut impérativement trouver des lits disponibles, à l'intérieur de l'hôpital comme à l'extérieur, pour libérer la zone tampon – l'unité d'hospitalisation de courte durée – de 24 lits des urgences. "Cette recherche nous pourrit la vie, explique-t-il. Pour les trouver, je dois sacrifier des aides-soignants et des cadres qui pourraient faire autre chose, notamment être auprès des malades." Une démarche quotidienne également chronophage pour les médecins.
Des "gestionnaires de lits" pour sauver les urgences
LE MONDE |
François Béguin
Comment sauver les services d'urgence de l'engorgement alors que les caisses sont vides ? A défaut d'annoncer la création de nouveaux lits, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a expliqué le 4 mars en présentant son pacte de confiance pour l'hôpital la nécessité de s'attaquer aux questions d'organisation, prenant comme exemple de bonne pratique la mise en place de "gestionnaires de lits".
Ce poste, aussi appelé "bed manager", doit permettre d'optimiser l'organisation des hospitalisations. Il est là pour gérer les lits et les patients comme un aiguilleur du ciel gère les décollages et atterrissages d'avions sur un aéroport. En contact avec tous les services, il a une vision à court et moyen terme des entrées et sorties et répartit les lits – dits d'aval – au mieux en fonction des demandes et des contraintes de chacun.
Loir-et-Cher - Blois - Social
Conflit en psychiatrie : " En voie d'apaisement "
09/04/2013
Hier se tenait au centre hospitalier le comité technique d'établissement (CTE). A cette occasion, la CGT avait d'abord envisagé de s'inviter avec une délégation du personnel pour protester contre la fermeture provisoire de 25 lits dans le service psychiatrie récemment décidée par la direction et contre le redéploiement d'agents (Lire NR du 3 avril). Elle y a finalement renoncé et le CTE a pu se dérouler normalement.
"La psychiatrie citoyenne, alternative aux hôpitaux psychiatriques?"
Par CdeBoisredonSparknews (Express Yourself), publié le
Réintégrer les personnes souffrant de troubles psychiques et sociaux sans passer par la case "hôpital psychiatrique": c'est l'objectif de l'association Les Invités au Festin. Une vidéo présentée par Sparknews.
Connaissez-vous le concept de "psychiatrie citoyenne"? L'association Les Invités au Festin, fondée par Marie-Noëlle Besançon, médecin psychiatre, favorise la réintégration de personnes souffrant de troubles psychiques et sociaux. Le principe est simple: créer des lieux de vie où chaque membre de la société puisse trouver une place. La première maison citoyenne, appelée la "Maison des Sources", a vu le jour à Besançon en 2006 dans un ancien cloître rénové.
En changeant le regard de la société sur les individus souffrant de troubles psychiques, l'association propose une alternative àl'hôpital psychiatrique. Cette alternative est d'ailleurs complète puisqu'elle encourage une réinsertion de la personne dans la sphère professionnelle. Regroupant des activités multiples (logement, friperie...) elle permet à ceux qui le souhaitent de se familiariser avec le monde du travail.
Faire de la psychanalyse en Iran
La psychanalyse et la République islamique peuvent-elles faire bon ménage ? Les Iraniens sont-ils capables de faire de la libre association alors qu'ils sont censés vivre sous le joug d'un totalitarisme sans merci ? La psychanalyse, élaborée en Occident, peut-elle fonctionner en Iran ? Toutes ces questions, un livre très étonnant, Doing Psychanalysis in Tehran* ("Faire de la psychanalyse à Téhéran", inédit en français), y répond.
Cet ouvrage est l'autobiographie d'une psychanalyste iranienne, Gohar Homayounpour, formée aux Etats-Unis, qui est rentrée dans son pays natal après vingt années passées à l'étranger. Elle a monté son propre cabinet à Téhéran et y reçoit des patients de toutes les couches de la société. Elle est la preuve que, oui, il est tout à fait possible de faire de la psychanalyse en Iran. Ses cinq années de pratique ont donné naissance à ce roman autobiographique qui, pour reprendre les mots de l'auteure, est "une tentative d'écrire sous la forme d'une séance de psychanalyse".
"Police blues"
LE MONDE TELEVISION |
Au bout de la route, la haute bâtisse, nichée entre la forêt et les champs, s'offre comme un havre de paix. Une halte vitale pour ces policiers venus reprendre pied après avoir sombré dans l'alcool ou la dépression. Et aussi un lieu d'écoute unique, à plus d'un titre. En effet, seul centre de soins en France, Le Courbat accueille chaque année quatre cents policiers venus panser leurs bleus à l'âme et confier leur détresse, face à un métier qui les a parfois poussés à l'extrême.
Le déficit de la Sécu a été ramené à 13,3 milliards d'euros en 2012
Le Monde.fr avec AFP |
Le déficit du régime général (salariés du privé) de la Sécurité sociale s'est amélioré en 2012, à 13,3 milliards d'euros contre 17,4 milliards d'euros en 2011, ont indiqué mardi les ministères du budget et des affaires sociales.
Dans le détail, le solde de la branche maladie reste le plus déficitaire à - 5,9 milliards d'euros (- 8,6 milliards en 2011), celui de la branche retraite s'établit à - 4,8 milliards (- 6 milliards en 2011). Les déficits des branches famille (2,5 milliards contre 2,6 en 2011) et accidents du travail (0,2 milliard comme en 2011) se stabilisent. En revanche, le déficit du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui finance le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs, se creuse en 2012, à - 4,1 milliards d'euros contre - 3,4 milliards en 2011.
"Malgré la dégradation du contexte économique, le déficit du régime général pour 2012 se réduit ainsi de 4,1 milliards d'euros par rapport à 2011 et s'établit au niveau prévu dans la dernière loi de financement de la Sécurité sociale", font valoir les ministères. L'amélioration de la situation de la branche maladie "traduit notamment une meilleure maîtrise des dépenses d'assurance-maladie", soulignent-ils.
Lavelanet. Pour déstigmatiser la maladie mentale
Les problèmes de santé mentale suscitent assez souvent l'incompréhension, ils sont parfois inquiétants. De plus, ils sont encore mal connus du grand public. Depuis des années, bon nombre d'associations organisent une semaine d'information sur le sujet. Dernièrement, à la mairie, l'Unafam et l'UDAF ont choisi d'y participer.«Il s'agit de parler de la maladie mentale, ça permet de mieux la comprendre, d'éviter la stigmatisation, de favoriser les soins et l'insertion dans la cité, explique Bernard Fillon, délégué de l'Unafam. Les familles ont besoin d'être écoutées».
Dans la salle d'honneur, un film sur la maladie, «Les Voix de ma sœur», a été suivi d'un débat réunissant des soignants, des malades, des parents et des amis de malades.
L'hôpital en France
Histoire et architecture
Histoire et architecture
Histoire et architecture des hôpitaux français
Comment est-on passé de la salle commune à la chambre individuelle ? Comment l’hôpital, d’abord hospice, est devenu établissement de soins ? Quelle est l’histoire des maternités, des lazarets, des asiles d’aliénés ? Autant de réponses à découvrir dans le voyage architectural à travers toute la France auquel invite ce bel ouvrage illustré de 592 pages, qui retrace l’histoire de l’hôpital et de son architecture en France du Moyen-Âge à nos jours.
mardi 9 avril 2013
Maladie mentale et fécondité : y a-t-il « pression de sélection » ?
Publié le 02/04/2013 |
D’un point de vue évolutionniste, puisque les maladies mentales ne confèrent a priori aucun avantage adaptatif aux intéressés, les facteurs de susceptibilité génétique pour ces affections devraient se tarir au fil des générations, sauf si d’autres mécanismes contrecarrent cette évolution. Mais on ignore comment ces prédispositions génétiques aux maladies mentales se maintiennent au cours du temps dans la population, malgré une « pression de sélection négative » à leur égard.
Fruit d’une collaboration britannique et suédoise, une vaste étude épidémiologique [1] évalue « l’aptitude à la reproduction de sujets avec schizophrénie, autisme, troubles bipolaires, anorexie mentale, ou addiction », cette fécondité des patients étant comparée à celle de leurs fratries non affectées par ces mêmes problématiques. Excepté pour les femmes déprimées, on constate que le fait d’être concerné par l’un de ces diagnostics psychiatriques s’accompagne d’une « baisse significative » de la fécondité (Intervalle de Confiance à 95% [0,23–0,93], p< 10-10), cette réduction se révélant « toujours plus marquée chez les hommes que chez les femmes », ce qui pourrait suggérer une « sensibilité masculine particulière » (en matière de vulnérabilité génétique aux maladies mentales).
Pas d’égalité des soins pour les malades mentaux souffrant d’une pathologie organique
Publié le 28/03/2013 |
Issue d’une collaboration entre des praticiens exerçant au Royaume-Uni ou en Nouvelle-Zélande, une étude a cherché à savoir si les patients atteints de maladie mentale bénéficient toujours des mêmes prescriptions que tout un chacun lorsqu’ils souffrent d’une maladie somatique. Autrement dit, sans langue de bois : les « fous » sont-ils aussi ou moins bien soignés que les autres ?
Autisme : quel était l’âge du grand-père ?
Publié le 08/04/2013
Au cours de la dernière décennie, plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence une relation positive entre l’âge du père au moment de la naissance et le risque d’autisme. Une méta-analyse récente a estimé que la probabilité d’avoir un enfant autiste est 2,2 fois plus élevée pour les pères de plus de 50 ans que pour ceux de moins de 30 ans.
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