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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 27 septembre 2012

Un laboratoire de Lille III à la pointe pour repérer et soigner la schizophrénie

16.06.2011
 La manipulation d'un simple pendule par le patient schizophrène permet à Yvonne d'affiner ses constatations.
La manipulation d'un simple pendule par le patient schizophrène permet à Yvonne d'affiner ses constatations.

Yvonne Delevoye-Turrell, chercheuse au laboratoire URECA (1) de Lille III, qui étudie les anomalies cognitives, c'est-à-dire des fonctions psychiques supérieures, dans la schizophrénie, montre la voie d'une nouvelle thérapie.
PAR JEAN-MARIE GUICHARD

Suite aux recherches menées depuis plus de vingt ans, notamment aux USA et au Canada, mettant en évidence, chez les schizophrènes, des dysfonctionnements en matière de synchronisation temporelle, de réactivité à une demande et autres difficultés de concentration, l'universitaire a entrepris de mettre ces données en évidence au moyen de tests effectués par des patients volontaires. Après une thèse en neurosciences du comportement, en 2000, elle mène actuellement un projet destiné à mettre en évidence les apports bénéfiques de la pratique sportive en matière de thérapie comportementale. « C'est un travail de longue haleine mené avec la participation de patients volontaires pour pratiquer nos tests neuropsychologiques : saisir un pendule, réagir sur ordinateur à des impulsions auditives ou visuelles, se placer devant une caméra... Des actions simples mais riches d'enseignement.

"Le sport, qui demande maîtrise de soi, précision des mouvements, attention, peut en effet améliorer les facultés cognitives des patients", explique-t-elle.

Lire la suite ici (si le cœur vous en dit
)

mercredi 26 septembre 2012

Les élus parisiens enjoignent l'AP-HP à clarifier son projet d'accueil de patients fortunés étrangers

Equateur: les salaires des infirmiers de la zone de santé d’Ikela détournés
septembre 25, 2012
Un groupe d'infirmières d'un hôpital de la RDCUn groupe d'infirmières d'un hôpital de la RDC

Plus d’une cinquantaine d’infirmiers et d’agents administratifs de la zone de santé d’Ikela dans la province de l’Equateur accusent le médecin chef de zone intérimaire d’avoir détourné leurs salaires et primes de juillet 2012 qui s’élèvent à un million 200 mille Francs congolais (soit plus de 1 318 dollars américains). Ils menacent d’arrêter le travail s’ils n’entraient pas en possession de leur dû.




Le plus beau jour de sa vie, dit-on

LE MONDE | 
Alors que l'on devrait bientôt célébrer, en France, des mariages entre personnes de même sexe, Jean-Claude Kaufmann, sociologue, publie un beau livre sur cette institution. A partir de témoignages et de photos, il retrace son évolution de 1940 à nos jours. Durant la Seconde Guerre mondiale, on manque de tout et les mariages prennent une tournure romantique : on s'unit envers et contre tout. En témoignent Etienne et Margherita, doublement dans l'illégalité. Lui est un prisonnier évadé, recherché par la police allemande ; elle est italienne, sans permis de séjour. Dans les années 1950-1960, le mariage est un véritable rituel, avec longue robe blanche, voitures décorées et grandes tablées, sans oublier la traditionnelle pièce montée. Dans les années 1970, la libération sexuelle, avec l'apparition de la pilule en 1967 en France, bouleverse les traditions : Christine avoue qu'elle aurait été "fort vexée de [se] marier vierge". Au XXIe siècle, le couple prend la cérémonie en main. On se veut original, comme Nadine et Alain, membres d'un club de plongée, qui profitent d'une bénédiction subaquatique avec bouteilles de plongée, chapeau haut-de-forme et voile de mariée... 
A lire
Mariage, de Jean-Claude Kaufmann. Ed. Textuel, 177 p., 39,90 €.


La HAS dit stop à la prescription systématique de somnifères chez les seniors

Championne d’Europe de la consommation de somnifères, la France affiche un niveau d’usage particulièrement élevé chez les plus de 65 ans. Près d’un tiers d’entre eux (27,4 %), soit environ 3,5 millions de personnes, est exposé de manière chronique auxbenzodiazépines et médicaments apparentés. Or, dans plus de la moitié des cas, ces traitements ne seraient pas indiqués, souligne la Haute Autorité de santé (HAS) qui relance une campagne de sensibilisation à destination du grand public et des professionnels de santé, médecins et pharmaciens.

Une prof en colère

LE MONDE | 
Abandonnés sur canapés" ! Voilà comment Mara Goyet, professeur d'histoire-géographie dans un collège parisien, voit désormais ses élèves. Lorsqu'elle leur demande de dessiner le plan de leur chambre, en guise d'introduction à la cartographie, elle n'a d'yeux que pour ce nouvel envahisseur : le canapé... D'abord, il y avait eu la télé, demain ce sera le frigo, prédit-elle, désolée que ceux qu'on a pris pour des enfants-rois soient en définitive des pauv'gamins abandonnés, relégués seuls au fond de leur chambre-studio.

Vif débat chez les psys sur l'homoparentalité

LE MONDE | 
Un couple de femmes de la Marne et leurs quatre enfants en 2011.
Un couple de femmes de la Marne et leurs quatre enfants en 2011. | AFP/FRANCOIS NASCIMBENI

Un enfant peut-il avoir deux pères ou deux mères et se développer normalement ? Alors que le gouvernement s'apprête à ouvrir le mariage et l'adoption aux homosexuels, les pédopsychiatres et les psychanalystes sont divisés. Premier argument des opposants : l'enfant a besoin de s'identifier à du masculin et à du féminin. Il lui faut de la différence sexuelle, de l'"asymétrie", explique Maurice Berger, chef de service en psychiatrie de l'enfant au CHU de Saint-Etienne. "Le désir qui a présidé à sa conception, les échanges qu'il a dès les premiers jours de sa vie ne sont pas les mêmes dans le cas d'un père et d'une mère", poursuit-il.

Homoparentalité : ce qu'en disent les enfants

LE MONDE | 
Karine (à droite) et Elodie avec leur enfant, le 23 janvier 2006 dans leur maison d'Arthon-en-Retz.
Karine (à droite) et Elodie avec leur enfant, le 23 janvier 2006 dans leur maison d'Arthon-en-Retz. | AFP/FRANK PERRY

Pierre, 10 ans, a un papa et deux mamans. Il appelle maman "celle qui m'a fait naître", et l'autre, maman-Sami, du nom du héros de Scooby-doo, son dessin animé préféré. Il ne voit que des avantages à cette situation. "J'ai une plus grande famille", dit-il. Trois parents, cinq grands-parents, ça fait plus de monde pour s'occuper de lui. "Avec une seule maman, j'irais plus souvent à l'étude", relève le petit garçon. Lyns, lui, a 7 ans. Il a deux papas, "un qui dit plus oui, et un qui dit plus non". Quand ses copains lui demandent où est sa maman, il répond qu'elle est en Haïti, où il a été adopté.

Enfants d'homos : des études scientifiques positives mais aux multiples biais

LE MONDE | 
Un couple gay et leur fils conçu grâce à une mère porteuse, à New York en 2008.
Un couple gay et leur fils conçu grâce à une mère porteuse, à New York en 2008. | AFP/EMMANUEL DUNAND

Plus de 700 articles scientifiques ont été consacrés, depuis le début des années 1970, à l'homoparentalité dont 10 % au développement des enfants. "La tendance générale est qu'il n'y a pas de différences massives entre les enfants élevés dans des familles homoparentales et les autres", commente Olivier Vécho, maître de conférences en psychologie à Paris-X Nanterre. De petites différences peuvent apparaître : les enfants de parents homosexuels manifestent une estime de soi plus faible, mais expriment plus leurs émotions. Dans les relations avec les amis d'école, certaines études montrent que les enfants d'homos sont plus à l'aise, d'autres qu'ils le sont moins... Aucun impact n'est relevé sur l'orientation sexuelle.
De la mécanique quantique au diagnostic psychiatrique, existe-t-il une réalité accessible à la connaissance ?
Publié le 21/09/2012 
Un phénomène existe-t-il indépendamment de tout observateur ? Cette question est récurrente depuis l’aporie médiévale sur l’arbre tombant dans une forêt déserte où nul n’assiste à sa chute : l’arbre fait-il alors du bruit, ou non ? Au XVIIIème siècle, l’évêque George Berkeley prétendait que « rien n’existe à moins d’être perçu », mais il prêtait toutefois un statut de réalité objective à l’univers, indépendamment de tout observateur, en affirmant que même la chute d’un arbre dans une forêt déserte provoque encore du bruit, car il reste toujours au moins « Dieu pour l’entendre. »
La confiance dans les essais thérapeutiques dépend de qui finance
Publié le 24/09/2012
Une grande proportion d’essais cliniques portant sur de nouvelles thérapeutiques est financée par l’industrie pharmaceutique.
Ce soutien financier affecte-t-il la confiance que les praticiens accordent aux résultats de ces études ?
Souvent évoquée, cette question n’avait pas été jusqu’alors abordée scientifiquement.
C’est la raison pour laquelle Kesselheim et coll. ont tenté d’y répondre dans une étude randomisée, menée auprès de 503 médecins internistes libéraux, volontaires, recrutés par randomisation.

Hyperactivité: il faut associer médicaments et rééducation

INTERVIEW - Un colloque est consacré au trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) le 28 septembre à l'université Paris­-Nanterre. Selon Pierre Laporte, psychologue clinicien spécialisé en neuropsycholo­gie, de nouvelles pistes permettent d'améliorer ce syndrome.

Comment rétablir le service public hospitalier ?

24.09.12 - 14:36 - HOSPIMEDIA 
Le rétablissement du service public hospitalier, une nouvelle fois brandi par Marisol Touraine lors de la présentation de son Pacte de confiance, le 7 septembre dernier, pose question : s'agit-il d'une mesure uniquement symbolique ou d'une réforme de fond en faveur des établissements publics ? Début de réponse.

Le premier débat sur la fin de vie, entre posture et émotion

LE MONDE | 
Venir dans une université déserte, un week-end, pour parler de la mort, cela sonnait un peu comme un défi. Plus de 150 personnes se sont pourtant pressées au premier débat public sur la "fin de vie" organisé par la mission de réflexion du professeur Didier Sicard, samedi 22 septembre, à Strasbourg. Une preuve que, sept ans après la loi Leonetti sur les droits des malades en fin de vie, bien des interrogations demeurent.
Evidemment, cette réunion "expérimentale", première d'une série de huit, n'a pu éviter deux écueils attendus: l'affrontement entre ceux qui militent pour le suicide assisté ou pour l'euthanasie et ceux qui y sont farouchement opposés; et la présence en grand nombre de professionnels et d'experts, au détriment des "citoyens lambda" invités au premier chef à s'exprimer.

"Les malades sont culpabilisés de vouloir hâter leur propre mort"

LE MONDE | 

Une manifestation en faveur des soins palliatifs à Paris en janvier 2011. | AFP/JACQUES DEMARTHON

C'est un texte coup de poing qui devrait secouer les médecins et soignants des soins palliatifs. Sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Philippe Bataille publie, mercredi 19 septembre, A la vie, à la mort. Euthanasie, le grand malentendu (Autrement, 128 pages, 12 euros). Ce récit est le fruit de plusieurs années d'observation dans une unité de soins palliatifs de la région parisienne.

La mission sur la fin de vie "à la rencontre des citoyens"

LE MONDE | 
Le dernier dimanche d'août, l'Elysée a convié une vingtaine de personnes à une projection privée du film de Stéphane Brizé, sorti en salles mercredi 19 septembre, Quelques heures de printemps, dans lequel une femme (Hélène Vincent), atteinte d'une tumeur au cerveau, se rend en Suisse pour un suicide assisté - "Au moins, ça fait quelque chose que je décide", dit-elle avant de passer à l'acte. Au sein de ce public choisi, Didier Sicard, président de la mission de réflexion sur la fin de vie qui doit rendre son rapport au président de la République le 22 décembre, ne pouvait voir meilleur signe de l'importance que François Hollande accorde à ce sujet.

dimanche 23 septembre 2012

Arreau. Mobiliser pour la psychiatrie

Le collectif pour la psychiatrie nous prie d'insérer : «Le 24 septembre, refusons le racket pour les malades en psychiatrie. Pourquoi créer une sélection entre les malades psychiatriques, l'hôpital de Lannemezan se modernise et c'est tant mieux, mais pour accéder à ce minimum de confort, une chambre particulière, il faut payer 41 € par jour en hospitalisation libre ?
Une hospitalisation en psychiatrie constitue un moment douloureux pour les malades et leur famille, ce n'est pas un séjour au soleil. Dès l'annonce de la mise en place de cette décision directoriale, le 1er août, notre collectif a écrit au président de la République, le directeur de l'Agence régionale de santé est chargé de nous répondre. Nous avons écrit aux députés, sénateurs, des Hautes-Pyrénées et du Comminges ainsi qu'aux présidents des deux conseils généraux.
À ce jour, aucune réponse.
Qui va payer 1.230 € par mois, quand les mutuelles ne paieront plus, les familles, les aides sociales ? Le secteur privé risque de se développer pour les malades psychiatriques les plus légers ! Rassemblement devant le conseil général, lundi 24 septembre, à 11 heures, lors de la séance publique d'examen du projet régional de santé.»

La psychiatrie prise à la gorge
La fédération de Force ouvrière est allée à la rencontre du CHD La Candélie où les restrictions budgétaires ont un impact délétère sur l'offre de soins et la qualité de vie des personnels.
Dans le cadre d'une tournée de la fédération Force Ouvrière des personnels des services publics et de santé en Aquitaine, une réunion s'est tenue hier au CHD de La Candélie à la rencontre des personnels hospitaliers. L'occasion de prendre la mesure de la situation de différents établissements dont La Candélie et des problèmes auxquels sont confrontés les soignants, agents administratifs et techniques. «Dans un contexte marqué par des tensions budgétaires, la psychiatrie n'échappe pas à ces vagues de restrictions et d'austérité», souligne Didier Bernus, secrétaire fédéral.
Un secteur menacé par l'insuffisance de moyens budgétaires et les dispositions de la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoire) dont FO réclame l'abandon. Le syndicat monte au créneau pour les retraites, lutte en faveur du retrait du jour de carence, s'oppose à la ratification du TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) «qui constitutionnalise l'austérité». «Nous avons présenté des cahiers revendicatifs sur les salaires, les postes, les grilles indiciaires. Face à des attentes concrètes, nous attendons des réponses».

Hausse de 0,5 %

Autre problème crucial : des budgets en augmentation de 0,5 % quand le ministère de la Santé alloue sur le principe 2,5 %. Une hausse dérisoire de 0,5 % obligeant les établissements à rogner et à faire des choix. Entre l'effectif théorique, aujourd'hui, c'est 30 à 40 postes tous secteurs confondus, qui ne sont pas pourvus et recrutés à La Candélie faute de pouvoir les payer. Résultat, un impact négatif sur l'accès aux soins et des conditions de travail dégradées pour les personnels soumis à une quantité d'heures supplémentaires irrécupérables dans le contexte actuel, qui se transforment en jour de congés impossibles à poser : «On ne voit pas d'autre choix se dessiner que de les placer sur un compte épargne temps», déplore Didier Bernus. Incidences sur les salaires, valeur du point d'indice bloquée, salaire catégories C à peine hissé à hauteur du SMIC, baisse du pouvoir d'achat…
«Il ne peut pas y avoir de qualité de soins sans qualité de vie», objecte une salariée.
Didier Michaud, secrétaire FO, dresse un constat amer : «Il n'y a plus de soins à La Candélie, juste du gardiennage. On compte deux agents pour 21 patients quand normalement, il en faudrait un pour 5». Il estime que les conditions de travail se sont dégradées au fil des années depuis 1985.
FO appelle aujourd'hui à la tenue d'une conférence de la psychiatrie en Aquitaine début décembre.

L'écrivain belge Henry Bauchau est mort à 99 ans


Publié le 21.09.2012

L'écrivain, poète et dramaturge belge d'expression française Henry Bauchau, marqué par la psychanalyse, est mort dans la nuit de jeudi à vendredi dans son sommeil à l'âge de 99 ans, a annoncé son éditeur Actes Sud.
Son roman "Le Boulevard périphérique" avait été couronné en France par le Prix du livre Inter en 2008.

64 % des Français jugent le système de santé inéquitable

Le regard pessimiste des Français à l’égard du système de santé est tenace. Selon un nouveau sondage*, 64 % d’entre eux le jugent inéquitable et inapte à réduire les inégalités. Et 71 % d’entre eux pensent que nous n’avons pas les mêmes chances à l’égard de la santé.

Pilule de troisième génération : le Planning familial questionne le déremboursement

20 septembre 2012

L'organisme demande une réévaluation d'ensemble de la politique de contraception.

Le Planning familial demande un «vrai travail» de réflexion sur le remboursement de toutes les méthodes contraceptives, après l’annonce mercredi soir par le gouvernement du déremboursement des pilules dites de troisième génération.

La violence scolaire, au-delà des clichés

20 septembre 2012

AU RAPPORT Alors que plusieurs agressions d'enseignants ont été récemment médiatisées, une étude inédite est publiée. Principale observation : les personnels du premier cycle sont plutôt heureux.

La maternité des Lilas sauvée de la fermeture


La célèbre maternité des Lilas en Seine-Saint-Denis semble sauvée de la fermeture. Alors que son avenir était menacée, l’ARS d'Ile-de-France a annoncé jeudi qu'elle allait débloquer une aide de six millions d'euros pour financer sa reconstruction. Dans un comuniqué, l'ARS se félicite des «l'aboutissement du partenariat» entre la maternité et le groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon et sur cette base a décidé l'octroi de son aide. La capacité d'accueil de la maternité sera étendue pour permettre la prise en charge de 2.500 naissances par an. Ces derniers mois, des centaines de personnes, dont plusieurs personnalités politiques, s'étaient mobilisées pour défendre cet établissement, haut lieu de l'accouchement sans violence et symbolique des droits de la femme, en particulier concernant l'avortement.
Russie : un journaliste d'opposition interné d'office en psychiatrie

MOSCOU - Un journaliste d'opposition de Gorno-Altaïsk (Sibérie) placé par décision judiciaire en hôpital psychiatrique dénonce une mesure inspirée par le pouvoir local pour le faire taire, ont indiqué jeudi une ONG et l'intéressé.


Selon le Centre d'information sociale, une ONG russe, le tribunal de Gorno-Altaïsk a entériné mercredi, à huis clos, le placement en hôpital psychiatrique de Rouslan Makarov, qui travaille pour le journal local Listok.

Didier Bourdon tourne le téléfilm 15 jours ailleurs, pour France 2.

Pression insoutenable, concurrence déloyale d’une jeune adjointe : Vincent a fait un « burn out » en pleine réunion de travail. Avec l’accord de son épouse, il est interné en psychiatrie. Délaissé par une équipe soignante débordée, il se lie d’amitié avec Hélène, jeune femme psychotique, qui est la seule à le faire parler, à le dérider. Hélène lui confie qu’elle rêve de sortir au plus vite pour retrouver son fils, Lucas, dont on lui a retiré la garde. Le Juge des Libertés refuse à Hélène sa sortie d’essai, ce qui la met en rage et provoque sa mise en chambre d’isolement. Lorsque Vincent quitte l’hôpital, Hélène trompe la surveillance des infirmiers, fugue et le supplie de l’aider à revoir Lucas. Vincent n’a pas le coeur de la dénoncer et accepte cette mission…
Didier Bivel tourne actuellement en région parisienne "15 jours ailleurs", ficiton destiné à une diffusion sur France 2.
D’après une idée de Jean-Pierre Sinapi et Jean-Marc Culiersi.
Scénario et dialogues Philippe Bernard.
Produit par Elizabeth Arnac.
Une production Lizland Films.

La Sécurité sociale, un bouclier contre la crise

Publié le 13/09/2012
Si elle amortit les effets de la crise tout en limitant les inégalités sociales, la Sécurité sociale doit être réformée, explique Bertrand Fragonard, ancien président du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (Hcaam), dans son livre "Vive la protection sociale !". Pour cet expert, des efforts de maîtrise sur la retraite et l’assurance maladie permettront de couvrir de nouveaux risques sociaux.

La HAS lance dès fin 2012 des expérimentations sur le travail en équipe

19.09.12 - 17:47 - HOSPIMEDIA 
Trois projets de la Haute autorité de santé (HAS) visent à réduire les risques via le développement d'une dynamique d'équipe, informe l'agence dans dans son Journal de l'accréditation des médecins n°25 (septembre-octobre 2012).
Une expérimentation du Medical team training (MTT), transposition du modèle de formation de l'industrie aéronautique intitulé Crew ressource management (CRM), intégrera ainsi le programme de travail de la HAS pour 2012-2013. La démarche sera testée auprès de plusieurs équipes de soins afin de définir les conditions de réalisation et d'élaborer un cahier des charges. Considérant qu'il ne suffit pas de mettre ensemble des professionnels compétents pour obtenir une équipe, "le CRM privilégie l'acquisition de compétences non techniques (cognitives et interpersonnelles) afin d'améliorer la communication, la prise de conscience des situations à risques, la résolution des problèmes, la prise de décision et globalement la performance en équipe", résume la HAS.

samedi 22 septembre 2012

Le Pr Jean-Louis Senon appelé à préparer une conférence de consensus sur la prévention de la récidive

19.09.12 
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a installé le 18 septembre un comité indépendant d’organisation afin de préparer la conférence de consensus de prévention de la récidive, qu'elle souhaite organiser début 2013, indique un dossier de présentation du ministère. La Garde des Sceaux a choisi "la méthode de la conférence de consensus, inspiré du monde médical, pour établir les connaissances et outils construits avec rigueur et pragmatisme, afin d'éclairer les choix politiques de la ministre en matière pénale".
Ce comité, présidé par Nicole Maestracci, première présidente de la cour d'appel de Rouen, réunit vingt personnalités, élus, représentants français et étrangers issus des milieux universitaires et de la recherche, magistrats, professionnels pénitentiaires et de la sécurité publique, représentants d'institutions et d'associations. Y participera notamment le Pr Jean-Louis Senon, psychiatre et Professeur des universités-praticien hospitalier au CHU de Poitiers.

CASSE-TÊTE – Des migraines dues à une prise trop importante d’antimigraineux

Vous en êtes à votre troisième cachet d'aspirine de la journée et le marteau-piqueur qui ravage l'intérieur de votre crâne ne semble toujours pas décidé à s'arrêter ? Votre migraine persistante n'est peut-être que la conséquence d'un excès de médicaments. C'est en tout cas ce qu'affirment des scientifiques de l'Institut britannique pour la santé et l'excellence clinique (NICE), dont les recherches sont analysées par le Guardian mercredi 19 septembre.


Le plan Alzheimer III prolongé par François Hollande

Maladie d'Alzheimer : des espoirs déçus

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Série noire dans la recherche de nouveaux traitements contre la maladie d'Alzheimer. En un mois, trois molécules (deux visant à ralentir l'évolution de la maladie et une à la prévenir) ont échoué lors de vastes essais cliniques. Il en est ainsi du bapineuzumab, un médicament en phase finale d'évaluation dont les résultats, très attendus, ont été présentés mardi 11 septembre au 16e congrès de la Fédération européenne des sociétés de neurologie (EFNS) à Stockholm (Suède).


Les généralistes débordés par la dépression des patients
Publié le : 19 Septembre 2012 par Mathias Germain
Avec la crise économique, les consultations pour dépression se multiplient. Selon une étude,  les généralistes sont parfois amenés à prescrire des médicaments là où des pscychothérapies seraient plus efficaces.

« Le Magasin des suicides » : réjouissant !

Une ville grise, des habitants déprimés. A priori, le film de Patrice Leconte ne respire pas l'enthousiasme. Ce serait compter sans sa fantaisie! DR

Le nouveau film de Patrice Leconte, réalisateur de « Ridicule », est un film d'animation au titre peu engageant. Pourtant, « Le Magasin des suicides » cache bien son jeu : il est en réalité enthousiasmant et drôle...
Chez les Tuvache, de père en fils, on cultive la morosité. Disons plus exactement que votre désespoir fait leur joie de vivre. Enfin, leur vie. Parce que les Tuvache tiennent l'un des seuls magasins florissants de leur ville : le magasin des suicides. Satisfait ou remboursé, tant que les clients ne reviennent pas (ce serait un comble), ils sont contents.
Il faut dire que, dans la ville, tout est gris. Plus un rayon de soleil, plus une couleur. Rien, en somme, qui donne envie de ne pas se pendre. Mishima et Lucrèce Tuvache sont donc devenus les maîtres de leur art. Ils aident à la fin de vie avec succès, vendant poisons, animaux venimeux et autres armes blanches, conseillant le client sur la meilleure façon de mettre fin à sa vie. De quoi faire vivre la famille, puisqu'ils ont deux enfants aussi cernés et déprimés qu'eux, Vincent et Marilyn.

mercredi 19 septembre 2012

La France malade : 12 millions de français souffrent de troubles psychiatriques

Selon un article publié par la revue European Neuropsychopharmacology, les autorités français ont très largement sous-estimé le nombre de  français souffrant d’une pathologie mentale qui toucherait en fait 12 millions de personnes sur 69 millions.
Une unité d'hospitalisation spécifique aux personnes détenues inaugurée au CH du Rouvray
18.09.12 
Une unité spécifique d’hospitalisation pour personnes détenues est inaugurée ce 18 septembre au CH du Rouvray à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), a annoncé l'ARS Haute-Normandie dans un communiqué. Cette inauguration sera réalisée en présence de Robert Badinter, ancien ministre de la justice, et ancien président du Conseil Constitutionnel, qui a accepté de donner son nom à cette unité, ouverte depuis le 3 juillet dernier (lire aussi notre synthèse du patrimoine du 12/09/2012 et notre brève du 06/06/2012).