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Les médecins de terrain veulent à tout prix rencontrer Agnès Buzyn. Le ton monte d’un cran dans les rangs de plusieurs syndicats hospitaliers, dont une cinquantaine de représentants se sont réunis samedi dernier au Sénat. Mi-septembre, les urgentistes de l'AMUF, les praticiens d'Avenir hospitalier et du SNPHAR-E, la branche médecins de Force ouvrière, trois organisations de psychiatres (SPH, USP et SPEP) et plusieurs médecins d'Auvergne-Rhône-Alpes envoyaient une lettre ouverte à Agnès Buzyn. Ils y évoquaient la dégradation du service public hospitalier, de l’accès au soin et des conditions d’exercice du métier. Cinq mois après ce cri de colère signé par 400 professionnels, la pétition a recueilli 1 200 signatures. Les médecins hospitaliers réclament désormais un moratoire pur et simple sur les fermetures de lits, de services, d'hôpitaux ainsi que l’arrêt des réorganisations dans le cadre des groupements hospitaliers de territoire.