La mesure était réclamée depuis des années par les associations d’aide aux toxicomanes les plus précaires, qui s’injectent leur dose à la va-vite dans les toilettes publiques, les parkings, les halls d’immeuble ou directement sur les trottoirs de certains quartiers, comme celui de la gare du Nord, à Paris.
Alors que longtemps le pays n’en a pas voulu, une salle de consommation à moindre risque, qualifiée de « salle de shoot » par ses opposants, va ouvrir pour la première fois ses portes en France. Inaugurée mardi 11 octobre par la ministre de la santé, Marisol Touraine, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, elle sera accessible quelques jours plus tard.