Recours croissant aux nouvelles technologies et aux communautés de patients ; modifications profondes de la conception et du déroulé des études cliniques… Le développement et l’évaluation des nouvelles molécules thérapeutiques sont en pleine mutation. Le domaine des maladies génétiques a été parmi les premiers à faire bouger les lignes. « Nous devons être dans une créativité permanente car le modèle traditionnel des essais n’est pas adapté aux maladies rares », confirme Frédéric Revah, directeur général du Généthon. De fait, les essais thérapeutiques ne peuvent ici, par définition, être menés sur de vastes populations de malades.
A partir de 1966, il fréquente le groupe des Cahiers pour l’analyse et, trois ans plus tard, il rencontre Lacan, sans pour autant devenir psychanalyste ni céder au charme du personnage qui devient alors pour lui un « compagnon essentiel autant que malaisé » de son propre itinéraire intellectuel. Vingt-cinq ans plus tard, en 1994-1995, alors qu’il délivre un séminaire très suivi à l’ENS, il revient à l’œuvre de Lacan pour l’inscrire, à la suite de celles de Nietzsche et de Wittgenstein, dans le sillage d’une « antiphilosophie ».