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Parvis des droits de l’homme (esplanade du Trocadéro), Paris, le 2 novembre 2008. À l’occasion de la Toussaint 2008, Une membre de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) participe à un rassemblement lors de la première “journée mondiale” pour la légalisation de l’euthanasie. © Boris Horvat/AFP
L’aide à mourir revient dans le débat public à travers une décision de justice qui interroge. Début mai, le tribunal judiciaire d’Angers a relaxé un vétérinaire mis en cause pour avoir prescrit des médicaments à un ami gravement malade afin qu’il se suicide. Les juges ont estimé qu’il y avait « état de nécessité », qu’il s’agissait d’éviter d’inutiles et inéluctables souffrances. C’est la première fois que cet argument est retenu dans un tel cas et il pourrait bien faire évoluer la législation. L’« aide à mourir », sous la forme de l’euthanasie ou du suicide assisté, va-t-elle bientôt être reconnue, après des décennies de débats accrochés ? Analyse.