Par Christelle Destombes Publié le 09/06/2021
Alors que les assises de la santé mentale et de la psychiatrie doivent s'ouvrir bientôt, les associations du secteur médicosocial se sentent oubliées, explique Laurie Fradin, conseillère technique Santé-ESMS à l’Uniopss.
Annoncées par Emmanuel Macron en début d’année, les assises de la santé mentale et de la psychiatrie devraient se tenir d’ici juillet. Pilotées par l’Élysée et Matignon, ces assises sont dotées d’un comité d’orientation qui fait peu de place au médicosocial. Seize organisations, rassemblant des personnes concernées, des familles, des professionnels et des bénévoles, ont interpellé le chef de l’État sur la méthode d’élaboration et la préparation de ces assises, dans une lettre ouverte diffusée le 3 juin. Explications avec Laurie Fradin, conseillère technique Santé-ESMS à l’Uniopss.
Dans quel contexte publiez-vous cette lettre ouverte ?
Cela part d’un constat : les assises ont été annoncées en janvier par le président de la République. Depuis janvier, nous avons envoyé différents courriers au ministre de la Santé, au délégué ministériel à la santé mentale, à la DGOS, pour pouvoir contribuer à ces assises. Nous n’avons eu aucun retour des pouvoirs publics. Le comité d’orientation des assises s’est mis très récemment en place et aurait eu une première réunion.
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