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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 2 juin 2018

Corine Pelluchon : « Aucune loi ne peut définir une bonne mort »

Faut-il dépénaliser l’euthanasie ? Le suicide assisté ? Dans une tribune au « Monde », la philosophe examine les risques et les écueils d’une législation sur la fin de vie.
LE MONDE 
Par Corine Pelluchon
Tribune. Les personnes s’exprimant sur le suicide assisté adoptent souvent des positions clivantes en disant que cet acte est l’ultime liberté ou en déclarant que Dieu seul doit choisir le jour et l’heure de leur trépas. Vivant dans une société où ils ne contrôlent plus grand-chose, les individus ont besoin de certitudes sur ce que doit être une bonne mort et pensent pouvoir les imposer aux autres. Ils diminuent aussi par là le scandale de la mort, le fait qu’elle est une question sans réponse et une limite indépassable, que l’on ne peut qu’endurer, mais non maîtriser ni vraiment anticiper.

Soigner à perdre la raison !

 

Madame la Ministre, entendez-vous cette rumeur qui gronde, ce bruit sourd qui jaillit des entrailles de l'hôpital ? Percevez-vous les cris de colère de ceux qui y consacrent toute leur énergie ? Entrez, n'ayez pas peur, venez faire l'état des lieux avec nous, regardez les corps épuisés de ces malheureux qui oeuvrent jours et nuits pour maintenir en vie ce vieux mastodonte à l'agonie, intéressez-vous aux combats de ces désespérés en lutte avec l'impossible exercice qui consiste à  conjuguer le "plus de tout" avec le "moins que rien". Plus de patients, plus de qualité, plus de travail, plus d'efficience, plus d'efficacité, plus de rendement, plus de sacrifices... Moins de moyens, moins de personnel, moins d'argent, moins de lits, moins de temps…
Dépression Burn-out
Le constat est sans appel : les soignants sont épuisés et ce n'est certes pas une nouveauté. Et pourtant, il est question de les saigner encore un peu plus.
Ces quelques mots, j'aurais pu vous les écrire, Madame Buzyn… j'aurais également pu les adresser à votre prédécesseure et à ceux qui étaient en poste avant elle. J'ai cru en vous, je l'avoue. J'ai eu espoir que vous comprendriez le malaise qui pèse sur l'hôpital. J'ai bêtement imaginé que vous pourriez être non seulement une oreille mais aussi une voix, la voix qui porte nos revendications. J'ai pensé que, tout comme nous, vous aviez usé vos blouses dans ces couloirs aseptisés. Je me suis inventée une histoire dans laquelle nous avions la même vision du "prendre soin", le même sang qui coulait dans les veines. Je me suis lourdement trompée. L'habit ne fait pas le moine dit le proverbe… et je suis sans doute une trop grande rêveuse…
“L'hôpital public est en burn-out”, selon le président de la FHF. S'agit-il de l'hôpital ou de ceux qui y travaillent ?

Violences à l'hôpital : psychiatrie et urgences en première ligne, forte hausse des établissements concernés

Loan Tranthimy
| 31.05.2018





violence
Crédit Photo : S. Toubon

L'Observatoire des violences en milieu de santé (ONVS, rattaché au ministère), a dévoilé, à l'occasion du salon Paris Healthcare Week, les premiers résultats (non exhaustifs) des signalements des atteintes aux personnes et aux biens déclarés dans les établissements hospitaliers et médico-sociaux en 2017 (rapport 2018).  
Les établissements hospitaliers et médico-sociaux déclarent de plus en plus les violences et incivilités, « ce qui ne signifie pas que la violence augmente dans les structures », nuance l'observatoire. En 2017, 446 établissements (+25 %, la plus forte augmentation depuis 2012) ont fait remonter exactement 22 048 événements dont 80 % concernent des atteintes aux personnes (violences verbales, physiques, menaces, incivilités, etc.) et 20 % des atteintes aux biens. Fait marquant l'an passé : les violences verbales (insultes, injures, etc.) sont majoritaires parmi les atteintes aux personnes (51,3 %).

Directeurs et praticiens défendent la place de la psychiatrie publique dans la stratégie autisme

Les représentants de la Conférence des présidents de CME de CHS et de l'Adesm ont échangé à l'occasion de la Paris Healthcare Week sur la place de la psychiatrie publique dans la stratégie autisme et défendu le rôle de la discipline en matière de repérage, diagnostic, recherche et participation à des prises en charge innovantes et décloisonnées.

Laurence Brunet : « Il faut inventer de nouvelles figures de parentalité »

Pour la juriste, les réticences françaises envers la gestation pour autrui viennent de la façon dont notre législation, s’inspirant du droit romain, définit le père et la mère.
LE MONDE IDEES  | Propos recueillis par 

JESSY DESHAIS
Laurence Brunet est chercheuse associée à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (université de ­Paris-I). Elle a coordonné, en 2013, une étude juridique commanditée par le Parlement européen sur la gestation pour autrui (GPA) dans l’Union européenne.
La GPA suscite en France une grande réticence, notamment parce qu’elle dissocie les deux figures réunies dans la maternité « classique » : la mère d’intention, qui accueillera l’enfant à la naissance, et la gestatrice. Comment expliquez-vous que cette figure se soit imposée sans difficulté au Royaume-Uni, au Canada, en Israël ou aux Etats-Unis, et qu’elle ait tant de mal à être acceptée en France ?
Si la figure de la mère d’intention est si difficile à concevoir en France, c’est que les droits d’inspiration romaine comme le droit français reposent depuis des millénaires sur l’idée que la mère est « toujours certaine » – c’est le sens de l’adage latin « mater certa semper est ». Au regard de la loi française, elle est désignée non par un acte juridique, mais par l’accouchement.
Les deux mille ans de chrétienté dont nous sommes les héritiers ont consolidé cette vision naturaliste : en France, la maternité est considérée comme une essence. Dans les creux de la jurisprudence du XIXe siècle, les choses étaient parfois plus subtiles, mais ni la loi ni le contrat ne peuvent se substituer à cette loi de la nature.

La dépression en maux et en images

Ce témoignage, sous forme de roman graphique, fait aussi fonction de guide pour mieux comprendre cette maladie mentale.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  |
Par 
Le livre. Pendant une dépression, certains puisent du réconfort dans la lecture, qui est de plus en plus reconnue comme un outil thérapeutique – on parle de « bibliothérapie ». D’autres, écrivains professionnels ou non, célèbres ou anonymes, éprouvent un besoin irrépressible d’écrire, de raconter sous forme de témoignage ou de fiction le voyage souvent vertigineux qu’a été pour eux cette maladie mentale.

vendredi 1 juin 2018

Faut-il avoir vraiment si peur de la maladie d’Alzheimer ?




Paris, le samedi 2 juin 2018 – Elle compte désormais parmi les pathologies les plus redoutées par les Français. Les enquêtes d’opinion qui posent ponctuellement cette question voient en effet la maladie d’Alzheimer se placer en deuxième position derrière le cancer. Des reportages sur des êtres aimés qui ne reconnaissent plus rien ni personne, agissent avec violence, parlent par borborygmes sont régulièrement diffusés : comment ne pas avoir peur d’une telle déchéance pour soi et pour nos proches ? Hantise partagée par tous, la maladie d’Alzheimer est également devenue un enjeu politique quand Nicolas Sarkozy en a fait sa priorité. Cette impulsion a transformé la maladie d’Alzheimer en un nouvel enjeu médiatique pour attiser la curiosité et la peur. Bientôt, les articles promettant un « vaccin contre Alzheimer » ou mettant en garde contre le « fléau Alzheimer » se sont multipliés.

Évolution des génomes et développement

LES COURS DU COLLÈGE DE FRANCE
31/05/2018
59 MIN

Comment, chez les animaux complexes que nous sommes, la génétique s’avère-t-elle une science du compromis? s'interroge Denis Duboule. Pourquoi n’avons-nous guère plus de gènes dans notre génome que la mouche du fruit?
Disposition des gènes au sein des quatre complexes HoxA, HoxB, HoxC et HoxD, sur quatre chromosomes humains / Corbeaux freux et Choucas sur des fils électriques, Allemagne
Disposition des gènes au sein des quatre complexes HoxA, HoxB, HoxC et HoxD, sur quatre chromosomes humains / Corbeaux freux et Choucas sur des fils électriques, Allemagne Crédits : Wiki commons / Arterra,UIG pour Getty
"Comment la différence de complexité peut-elle émerger à partir de programmes génétiques relativement similaires", "Comment la nature ne sait-elle pas faire l’inqualifiable?", "Ne serait-ce pas notre ADN qui nous possède, plutôt que l’inverse?", demande le généticien. 
Quelles sont les relations conflictuelles entre "l’ontogenèse", l'histoire d'un individu particulier, et la "phylogenèse", l'histoire évolutive de l'espèce à laquelle appartient cet individu? 
Directeur du laboratoire de Morphogenèse Moléculaire à l’Université de Genève et du laboratoire de Génomique du Développement à l’Ecole Polytechnique fédérale de LausanneDenis Duboule travaille sur les mécanismes de régulations génétiques qui interviennent dans le développement des mammifères.
Portrait de Nicolas Copernic / Photographies de Charles Darwin / Sigmund Freud / une mouche à fruit (Drosophile)
Portrait de Nicolas Copernic / Photographies de Charles Darwin / Sigmund Freud / une mouche à fruit (Drosophile) Crédits : Wiki commons

Nous sommes bien plus que nos gènes

COLLÈGE DE FRANCE    CONFÉRENCES

30.05.2018

Au dessus de la génétique, il y a l’épigénétique, ou l’étude des changements d’expression des gènes qui n’impliquent pas de mutation génétique. Quelle part joue l'épigénétique dans le développement d'un individu ? L'hérédité ? L'évolution des espèces ?
Nous sommes bien plus que nos gènes
Nous sommes bien plus que nos gènes Crédits : Jara Dekker / EyeEm - Getty
Lire la suite et écouter la conférence ...

"Réaliser des films, c'est exposer son subconscient : vous voyez surgir des objets, des fantômes." Brian De Palma

LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE) par Olivia Gesbert


31/05/2018 27 MIN

Pas de mission impossible pour De Palma


Olivia Gesbert s'entretient avec le cinéaste Brian De Palma et Susan Lehman qui font paraître le roman noir "Les serpents sont-ils nécessaires ?" (Rivages noir, mai 2018).
 Brian de Palma sur le tournage de Femme fatale avec Antonio Banderas
Brian de Palma sur le tournage de Femme fatale avec Antonio Banderas Crédits : Etienne George Getty
Avec notamment Phantom of the Paradise (1974), Carrie (1976), Blow Out (1981), Scarface (1983), Les Incorruptibles (1984), Body Double (1987) (et bien d'autres), Brian De Palma est un des rares cinéastes contemporains dont plusieurs films ont marqué l’histoire du cinéma par leur virtuosité, leur côté sulfureux ou subversif et leur accueil critique et public.

Directeurs et praticiens défendent la place de la psychiatrie publique dans la stratégie autisme

Les représentants de la Conférence des présidents de CME de CHS et de l'Adesm ont échangé à l'occasion de la Paris Healthcare Week sur la place de la psychiatrie publique dans la stratégie autisme et défendu le rôle de la discipline en matière de repérage, diagnostic, recherche et participation à des prises en charge innovantes et décloisonnées.

Irène Théry : « Il faut reconnaître les familles issues d’un don »

Notre droit nous a figés dans une vision fausse du don de gamètes, souligne la sociologue dans une tribune au « Monde ». Selon elle, il faut inciter les parents à sortir du secret pour donner à l’enfant l’accès à ses origines.

LE MONDE IDEES  | Par 

Tribune. Les lois bioéthiques françaises qui régissent la procréation médicalement assistée (PMA) avec tiers donneur sont ambiguës. D’un côté, elles sont très attentives à organiser le don de sperme, d’ovocyte ou d’embryon, sécuriser les donneurs, préserver les parents. Mais de l’autre, elles sont aujourd’hui un véritable obstacle à ce que les familles qui en sont issues puissent avoir leur place au soleil dans le paysage familial, car elles n’ont eu de cesse de les renvoyer du côté du secret, voire du mensonge. Comme si, pour être une famille comme les autres, il fallait commencer par se dénier soi-même et se faire passer pour une famille par le sang, quitte à imposer à l’enfant une identité narrative tronquée, et parfois falsifiée.

Violences sexistes à l’école : les garçons sont aussi des victimes

Baisers forcés, voyeurisme, SMS et MMS intimes… Un rapport publié jeudi questionne les violences liées au genre du primaire jusqu’au lycée

LE MONDE  |    Par 

Parents inquiets, ce rapport n’est pas pour vous. La somme qu’Eric Debardieux, ex-délégué ministériel à la prévention du harcèlement en milieu scolaire, publie jeudi 31 mai raconte la répétition d’une violence quasi « ordinaire » pour les 600 000 à 700 000 élèves qui en sont les victimes. Insultes, coups, ostracisme… plus de 1 élève sur 2 en fait l’expérience à l’école, 1 sur 3 au collège. La violence physique diminue de beaucoup au lycée, mais encore un quart des lycéens déclarent des insultes, un tiers une mise à l’écart, selon le chercheur. L’ancien « M. violence scolaire » auprès de ministres de gauche comme de droite est salué pour avoir contribué à faire reconnaître, en France, le harcèlement scolaire – avec trente à quarante ans de retard sur d’autres pays.

La pratique avancée infirmière se dévoile un peu plus encore à l'aube de la publication du décret

30/05/18 
Un passage obligatoire à l'université même pour les diplômés des deux masters existants, une négociation conventionnelle spécifique et la possibilité d'accéder au master même pour les diplômés ancienne formule. Alors que le projet de décret principal a été transmis au conseil d'État, les contours de la pratique avancée se précisent encore.

Des infirmières troublées à Argyll

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MARIE-CHRISTINE BOUCHARD    28 mai 2018 

QUEBEC


Les infirmières n’ont pas été surprises mais elles ont été fort troublées à la lecture du rapport accablant qu’a déposé le Protecteur du citoyen à l’endroit du CHSLD Argyll vendredi.
« On nomme Argyll dans ce rapport, mais c’est dans l’ensemble des CHSLD du Québec que l’on vit présentement des problèmes importants. Décider qui on lave, qui on ne lave pas, c’est la réalité dans les CHSLD. La charge mentale des infirmières et du personnel soignant est élevée partout. En arrivant au travail, elles commencent leurs quarts de travail en sachant qu’elles n’auront pas le temps de faire tout ce qu’elles ont à faire, non pas en raison d’une urgence, mais parce que c’est rendu la norme. Quand ça arrive un jour, ça va. Mais quand c’est rendu la norme, c’est épuisant », déplore Sophie Séguin, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - syndicat des professionnels en soins des Cantons-de-l’Est (SPSCE-FIQ), le syndicat qui représente le personnel en soins infirmiers et cardio-respiratoires du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.

L’obésité infantile : aspects psychologiques

16/05/2018


E. RIQUIN
Pédopsychiatre, CHU d’Angers
L’obésité de l’enfant et de l’adolescent représente une préoccupation majeure de santé publique. Chacun souhaite pouvoir trouver des solutions, saisissant les enjeux d’une prise en charge précoce, améliorant les résultats à court et long termes en prévenant le développement des comorbidités. Néanmoins, les résultats des traitements médicaux (alimentation équilibrée et pratique sportive) de l’obésité de l’adolescent sont souvent peu satisfaisants (1,2). Le symptôme obésité persiste, coûte que coûte et quoi que les médecins et soignants puissent proposer. C’est dans ce contexte que la chirurgie bariatrique a été questionnée dès l’adolescence (3,4).

Pour une information accessible à tous : Santé publique France publie un guide pratique

Coline Garré
| 31.05.2018


Comment s'adresser au plus grand nombre, pour permettre à chacun l'exercice de ses droits ? Santé publique France, avec le soutien de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, publie un guide pratique pour une information accessible, élaboré par la Chaire interdisciplinaire de recherche en littératie et inclusion (CIRLI) de l'Université du Québec en Outaouais. 

Violences à l'hôpital : psychiatrie et urgences en première ligne, forte hausse des établissements concernés

Loan Tranthimy
| 31.05.2018


L'Observatoire des violences en milieu de santé (ONVS, rattaché au ministère), a dévoilé, à l'occasion du salon Paris Healthcare Week, les premiers résultats (non exhaustifs) des signalements des atteintes aux personnes et aux biens déclarés dans les établissements hospitaliers et médico-sociaux en 2017 (rapport 2018).  
Les établissements hospitaliers et médico-sociaux déclarent de plus en plus les violences et incivilités, « ce qui ne signifie pas que la violence augmente dans les structures », nuance l'observatoire. En 2017, 446 établissements (+25 %, la plus forte augmentation depuis 2012) ont fait remonter exactement 22 048 événements dont 80 % concernent des atteintes aux personnes (violences verbales, physiques, menaces, incivilités, etc.) et 20 % des atteintes aux biens. Fait marquant l'an passé : les violences verbales (insultes, injures, etc.) sont majoritaires parmi les atteintes aux personnes (51,3 %).

PETIT MANUEL DE CONTRE RADICALISATIONS

Copyright © 2018 Fondation Européenne pour la Psychanalyse, Tous droits réservés. 

«AU JAPON, LE BAIN PUBLIC EST RÉVÉLATEUR D’UNE MANIÈRE D’ÊTRE AVEC AUTRUI»

Par Arnaud Vaulerin   — 

Des Japonais dans un bain public, vers 1930.

Des Japonais dans un bain public, vers 1930. Photo Adoc-Photos

La chaleur et la moiteur, la propreté et la nudité. L’expérience du bain japonais, territoire de l’insouciance et de l’abandon, reste un moment rare, qui manque une fois quitté l’archipel. Dans un livre personnel qui oscille entre journal intime et essai discursif, Akira Mizubayashi s’immerge Dans les eaux profondes du bain japonais . En évoquant la coutume du sentô («bain public») qui est en train de disparaître, l’écrivain revisite avec nostalgie une certaine forme de sociabilité japonaise pour mieux sonder les travers de la démocratie nippone. Entre Kyoto et Tokyo, il revisionne le cinéma d’Ozu et son Printemps tardif, de Naruse et ses Nuages flottants, mais aussi celui de Miyazaki, Kore-eda et Eastwood. Lecteur empathique et boulimique, il convoque Rousseau, Soseki, Patrick Boucheron et son Trecento italien. Et au milieu de pages intimistes sur les siens, il se livre, en vigie inquiète, sur son pays.



Enfants sourds à l’école, le chant du signe

Par Marlène Thomas, Photos Fred Kihn — 
Oceana (à gauche) et Elyna (en bas à droite) sont scolarisées dans une classe bilingue français langue des signes, à Champs-sur-Marne.
Oceana (à gauche) et Elyna (en bas à droite) sont scolarisées dans une classe bilingue français langue des signes, à Champs-sur-Marne. Photo Fred Kihn

Par manque de demande des familles, l’apprentissage de la langue des signes est délaissé par les écoles au grand dam de ses défenseurs. Les classes mixtes, qui mêlent les enfants entendants et sourds, se raréfient.

Qualité des soins en Bretagne : les médecins et infirmiers tirent la sonnette d’alarme

BREIZH-INFO.bzh
26/05/2018


En Bretagne, les médecins et infirmiers tirent la sonnette d’alarme concernant la qualité des soins, qu’ils jugent comme moyenne, et qui tend à baisser. C’est ce que révèle une étude exclusive 360 medics / Egora qui confirme ce que nous disions déjà vendredi sur une forme de tiers mondisation du système de santé en France.
Quels facteurs impactent si négativement la qualité des soins ? Est-ce que les professionnels sont toujours aussi engagés ? Éléments de réponse par les acteurs du terrain.