12.06.2020
BURGER/PHANIE
Une personne souffrant d'un trouble mental l'empêchant de se prendre en charge, ou induisant un comportement dangereux pour elle-même ou son entourage, peut être l'objet d'une hospitalisation sans consentement. Dans quels cas cette procédure peut-elle survenir ? Quelles sont les formalités à remplir ? Explications.
C’est rare mais parfois, il faut s’y confronter… C’est une mère, une fille, un frère, un tuteur, un proche qui demande une consultation d’urgence avec le médecin pour un malade souffrant d’un épisode délirant, de troubles psychotiques, de bouffée délirante, d’un syndrome dépressif aigüe, ou à la limite de la tentative de suicide. Si le patient est dans le déni pathologique ou dans l’incapacité à prendre des décisions pour lui-même, le médecin peut alors rédiger un certificat d’admission psychiatrique sous la forme d’une demande d’hospitalisation sans consentement SDTU (Soins psychiatriques à la demande d’un tiers), ou STI (Soins psychiatriques en cas de péril imminent). En France on comptabilise chaque année à 100 000 le nombre d’hospitalisations sans consentement. En 2011 elles n’étaient que 70 000.