Un interne en psychiatrie de 27 ans exerçant à son stage de phase socle au centre hospitalier de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, a mis fin à ses jours, a-t-on appris ce lundi par le Pr Pierre-Yves Robert, doyen de la faculté de médecine de Limoges.
Le jeune homme est décédé « à son domicile, dans la journée de jeudi 25 octobre », précise le Pr Robert. « Selon les témoignages de son chef de service, de son coordonnateur et de ses amis, il était content de son stage, il venait de terminer son master 1 avec mention très bien et il avait beaucoup de projets », ajoute-il.
TRIBUNE - La médecine factuelle dénonce avec virulence le charlatanisme associé aux médecines dites « alternatives », qui se fondent sur la croyance plutôt que sur la preuve. Il serait cependant faux de ne pas voir dans cette croyance une source de bien-être, générateur d’amélioration d’un état de santé. La complémentarité entre les approches est-elle possible ?
LE MONDE|
Par Frédéric Adnet, professeur de médecine d’urgence
Je découvrais un lointain cousin lors d’un dîner familial dans une belle ferme de la Lozère, paysan d’environ 80 ans, très en forme avec ce bon teint de l’homme de la terre. A la fin du repas, il s’ouvrait à moi pour une douleur du gros orteil qui, manifestement, le gênait beaucoup. « J’ai vu mon rebouteux, il m’a fait des manipulations, mais ça ne m’a pas soulagé ! »
Professeur en médecine, je me sentais dans l’obligation d’examiner cet orteil rebelle à la médecine locale. En quelques secondes, ce fut un soulagement : « Facile ! Crise de goutte ! » J’allais instantanément vaincre le charlatanisme local et démontrer la vraie science. J’écrivais de ma plus belle plume le traitement adapté, démontré par de multiples études randomisées en double aveugle ; je prescrivais de la colchicine, un milligramme fois trois le premier jour, puis un milligramme deux fois les deux jours suivants, puis un milligramme par jour à partir du quatrième jour.1Quantité suffisante pour 10 jours ! Très satisfait, je lui présentais mon ordonnance et, modeste, lui annonçais : « Ça devrait marcher ! »
Virulence
Dans une tribune du Figaro, extrêmement virulente, 124 médecins ont dénoncé le charlatanisme associé à des médecines « alternatives » dont le tort essentiel est de n’avoir pas été validées par un niveau de preuves issu de recommandations de« l’evidence-based medicine » (EBM) » ou « médecine fondée sur des preuves».2
Le campement installé il y a plus de trois mois devant l'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel à Amiens par le personnel gréviste pour protester contre le manque de moyens a pris fin mercredi, a annoncé le collectif "Pinel en lutte" sur les réseaux sociaux. "Après 109 nuits de mépris et d'indifférence des instances vis-à-vis de notre camp et de l'engagement surhumain qui en découle nous avons, nous aussi, pris la décision de prendre le virage ambulatoire. Le camp s'arrête aujourd'hui et notre virage ambulatoire s'annonce déjà pour très vite", peut-on lire sur le compte Facebook du collectif.
Une journée de mobilisation est ainsi prévue samedi par des salariés mobilisés pour "défendre les soins et l'humanité en psychiatrie".
Les manifestantes du Witch Bloc, vues le 12 septembre dans le cortège parisien contre la réforme du code du travail, sont les héritières de mouvements des années 1960 qui ont réhabilité cette figure maléfique comme un modèle de femme libre.
Elles ont participé, en robe noire et chapeau pointu, à la manifestation du 12 septembre, à Paris, contre la réforme du code du travail. « Macron au chaudron ! », clamait leur banderole. Elles s’appellent le Witch Bloc Paname, un nouveau collectif de « sorcières » féministes. Quoique peu nombreuses, une quinzaine, elles furent très remarquées lors du défilé. Depuis, leur page Facebook communautaire s’étoffe, plus de 600 personnes les suivent. Elles ont prévenu : lorsqu’elles seront 666 (le chiffre du diable), elles invoqueront Lilith, figure biblique rétive à l’autorité d’Adam, la première femme libre. Elles préparent d’autres manifestations contre l’« hétérocispatriarcapitalisme », se disent « militantes, féministes et émeutières », refusent toute mixité – et de nouveaux Witch Bloc viennent de se former à Toulouse et à Rennes.
Si le mouvement a permis à des femmes de sortir de la honte et du silence, les réseaux sociaux ne peuvent pour autant se substituer aux magistrats, estime, dans une tribune au « Monde », l’historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco.
LE MONDE| | Par Elisabeth Roudinesco (historienne et collaboratrice du « Monde des livres »)
Tribune. Si l’expression « Me too » a été employée dès 2006 aux Etats-Unis par la militante afro-américaine Tarana Burke, le mouvement#metoo, visant à rendre publiques les agressions sexuelles, a pris, en octobre 2017, un essor planétaire, permettant à des femmes violées, lapidées, torturées sous diverses dictatures de sortir de la honte et du silence.
Loin d’être une révolution, ce grand passage à l’acte résulte d’une lutte d’émancipation de longue durée et dont la temporalité diffère selon les continents et les régimes politiques.
Injure et délation revendiquées
Que de sombres prédateurs aient été poursuivis en justice, voilà une belle victoire contre la barbarie. Mais cela ne doit pas nous interdire de critiquer les dérives d’un tel mouvement. Car la confession publique n’est jamais un progrès en soi.
Des évaluations de Cp et CE1 aux "repères annuels", JM Blanquer a imposé des outils permettant de sélectionner les plus précoces. Partout il pousse à anticiper les apprentissages. Les repères annuels, qui deviennent parfois des repères mensuels, permettent d'imposer ces nouveaux rythmes aux enseignants et aux élèves. Les performances exceptionnelles deviennent la référence, comme si l’espèce humaine avait évolué, rejetant ainsi de fait la majorité des élèves dans le marais. Car cette volonté démiurgique porte préjudice dès maintenant aux élève de l'école élémentaire, demain à ceux de maternelle.
Course à la précocité
Il est possible actuellement de produire en 38 jours des poulets adultes et consommables. Pourra-t-on hâter également le développement des jeunes enfants pour répondre à des objectifs politiques et idéologiques ? Telle est la question à laquelle le ministre de l’éducation nationale a choisi de répondre positivement. Officiellement, le ministère affirme que sa volonté est d’aider les élèves les plus démunis et que pour cela il lui faut repérer au plus vite ceux qui ont besoin d’un soutien, afin de leur permettre de rattraper le niveau de leurs condisciples. Mais ce n’est là que du discours.
Depuis trois ans, le centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers vit une désorganisation profonde du travail et subit, sous l’impulsion de la direction, des remaniements délétères qui mettent à mal le personnel et le travail d’équipe. » Dans un communiqué, Éric Plat, secrétaire général de la CGT Laborit, revient sur la situation de l’établissement.
« Les Habilleuses » : des vêtements pour les sans-abri, un défi à relever
Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato ont filmé six apprenties stylistes et les quatre sans-abri qu’elles doivent habiller.
LE MONDE | | ParMurielle Joudet
L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Les Habilleuses est l’histoire d’un défi à relever : six jeunes femmes en DMA (diplôme des métiers de la mode et des arts) doivent confectionner des vêtements sur mesure pour quatre sans-abri. La caméra de Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato capte toutes les étapes de cette rencontre : la prise en note des besoins particuliers des sans-abri, les tâtonnements de la confection, l’essayage. On plonge également au cœur de ces deux mondes, celui de ces apprenties sensibles, intelligentes et passionnées, et de ces quatre sans-abri qui, malgré la brutalité de leur situation, font preuve d’une bouleversante jovialité et d’une résilience à toute épreuve.
Sans misérabilisme
Documentaire pragmatique, et en cela formellement peu ambitieux, Les Habilleuses réussit pourtant à soutenir l’intérêt : on découvre l’épreuve quotidienne de la marginalité et, pour autant, le regard des deux documentaristes est dépourvu de toute trace de misérabilisme.
En recueillant leurs exigences vestimentaires, Les Habilleuses rendent à ces hommes et femmes une chose précieuse : leur capacité à avoir des besoins et des envies qui n’appartiennent qu’à eux et qui ne dépendent plus d’une charité qui agit de manière indistincte. Le vêtement est, quant à lui, un trait d’union entre ces deux mondes, mais se pare également d’une évidente dimension métaphorique puisqu’il est au fond le premier des abris.
♥♥♥♥ "Les Habilleuses", par Jean-Louis Mahe et Gill Sgambato. Documentaire français (1h25).
Les habilleuses sont ces rayonnantes filles de 20 ans du lycée Paul-Poiret, à Paris, en train d'apprendre le beau métier de costumière de théâtre. Un temps, elles ont couru la ville pour comprendre la vie des sans-abri, à qui elles ont posé cette question : quel vêtement inventer qui rendrait le quotidien meilleur ? La caméra suit les conversations, puis la fabrique, dans les ateliers, d'ingénieux prototypes : un manteau amovible se transforme en sac de couchage, une veste se déplie en tente, le pantalon est capitonné sur les fesses, de grandes poches antivol sont cousues, et des baleines sont fixées sur une capuche grande comme une capote de poussette. C'est l'intelligence au service d'autre chose que soi-même dans un film d'une poésie renversante.
Anne Crignon
"Les Habilleuses", le film d'une génération engagée auprès des plus démunis à Paris
Les SDF aussi ont besoin de vêtements... Sur l'affiche du documentaire de Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato, Les Habilleuses, les personnes démunies sont visibles, elles sont même les protagonistes de cet ovni filmique. Les SDF partagent ainsi l'écran avec 6 jeunes créatrices. Pour une fois, ces habilleuses ont conçu une collection pour et avec eux, suivant leurs désirs et besoins. Un moment grandiose de sincérité et de beauté, loin des clichés.
Tests d’ancestralité, bases génétiques en ligne, enquêtes judiciaires... les informations liées à l’ADN n’ont jamais été aussi partagées.
Ils avaient semé la psychose, et le souvenir de leurs crimes s’est ancré dans les esprits. En Californie, le « Golden State Killer », avait commis une douzaine de meurtres et une cinquantaine de viols dans les années 1970 et 1980. En France, en 2014, « le violeur du 8e » agressait la nuit à l’arme blanche des femmes jeunes dans cet arrondissement de Lyon. En Arizona dans les années 1990, « The Canal killer » avait tué deux jeunes femmes dont les têtes avaient été retrouvées dans un canal à Phoenix.
L’effroi n’est pas la seule raison pour laquelle ces affaires ont défrayé la chronique. Pour les résoudre, les enquêteurs ont poussé aux limites les possibilités d’exploitation de l’ADN retrouvé sur les scènes des crimes, relançant ainsi des enquêtes restées parfois bloquées durant des années.
Les avancées scientifiques et technologiques permettent un décryptage toujours plus approfondi de la composition des génomes, tandis que la démocratisation des tests génétiques se traduit par un partage inédit des informations liées à l’ADN, notamment par les banques de données généalogiques.
Le brillant chercheur en psychologie, invité pour un an au MIT (Massachusetts Institute of Technology), s’intéresse aux choix moraux posés par les véhicules sans chauffeur. Et à tout ce que les humains comptent de dilemmes.
Portrait. Jean-François Bonnefon est proprement désarmant. Posez-lui n’importe quelle question, scientifique ou personnelle, complexe ou ridiculement naïve, et le psychologue vous répondra avec une franchise, une patience, une pédagogie, une douceur déconcertantes. Le tout accompagné d’une modestie rare. Ses amis vantent son savoir littéraire ? Il admet « une bonne connaissance des romans de science-fiction ». Ils notent sa culture musicale tous azimuts ? « Mon père jouait du jazz, ma mère était prof de musique. J’écoutais des opéras à l’école primaire. Mais j’ai arrêté à l’adolescence et je n’ai jamais été capable de jouer d’un instrument. » Ses collègues louent son brio scientifique, sa précocité, ce recrutement au CNRS en 2004, six mois après sa soutenance de thèse ? « Un concours de circonstances, jure-t-il. Le mouvement Sauvons la recherche avait abouti à multiplier par deux le nombre de postes cette année-là. J’étais en liste d’attente, je suis rentré. » Quant au « niveau impressionnant » qu’il afficherait en informatique, au dire même des spécialistes du domaine avec lesquels il collabore, il évacue : « Je suis né en 1973, j’ai grandi avec les premiers ordinateurs domestiques et j’étais un geek. »
ECRASER TROIS CHIENS OU PERCUTER UN MURET ET TUER UN PASSAGER ? PRIVILÉGIER LES ENFANTS OU DONNER LA MÊME VALEUR À TOUTE VIE HUMAINE ? ET QUID DU SEXE, DE L’ÉTAT DE SANTÉ, DE LA CONDITION SOCIALE, DU RESPECT DES FEUX PAR LES PIÉTONS ?
Tout semble simple, transparent. Prenez la voiture autonome, le sujet qui vaut à l’universitaire toulousain une célébrité mondiale, une invitation d’un an au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) et une récente publication dans la revueNature. Dans cet article (« The Moral Machine Experiment », L’Expérience de la machine morale, publié le 24 octobre), lui et ses collègues imaginent des dilemmes moraux imposés au véhicule sans chauffeur et demandent aux humains le choix qu’ils feraient. Ecraser trois chiens ou percuter un muret et tuer un passager ? Privilégier les enfants ou donner la même valeur à toute vie humaine ? Et quid du sexe, de l’état de santé, de la condition sociale, du respect des feux par les piétons ?
Sur la table de sa salle à manger, Annie, 71 ans, a étalé tous les courriers qu’elle range habituellement précautionneusement dans des pochettes à rabats. Il y a là des lettres de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV), de la Caisse d’allocations familiales (CAF), des avis d’imposition. Cette ancienne gardienne d’immeuble en Seine-Saint-Denis veut comprendre pourquoi sa retraite de base est passée de 1 145,94 euros à 1 106,38 euros. Et depuis quand exactement ? Elle a beau chercher, elle ne trouve pas. Les derniers courriers de la CNAV remontent à 2015. Où sont passés les autres ? « Ah mais je n’en reçois plus maintenant, c’est tout par Internet,déclare-t-elle. Et Internet, moi j’y connais rien. »
Plutôt que d’introduire la rémunération à la performance, le gouvernement devrait valoriser l’implication des agents par un intéressement collectif, estiment un DRH et une syndicaliste dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE ECONOMIE| | Par Johan Theuret (pdt de l'Association des DRH des grandes collectivités territoriales) et Mylène Jacquot (secrétaire générale CFDT fonctions publiques)
Tribune. On parle à nouveau de réformer la fonction publique. Mais que veut-on y réformer et pourquoi doit-on la réformer ? S’agit-il de la moderniser pour qu’elle réponde aux nouveaux enjeux de notre société, ou s’agit-il de l’affaiblir au profit d’un nouveau modèle ?
Loin des postures caricaturales, nombre de fonctionnaires sont conscients des enjeux de transformation de leur univers professionnel et du besoin de les accompagner par une fonction publique moins lourde, peut-être moins bureaucratique, à coup sûr plus attentionnée.
L‘Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en psychiatrie Fernane Hanafi de Oued Aïssi revêt un caractère régional puisqu’il assure la couverture médicale au profit d’une population provenant de quatre wilayas, à savoir Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira et Béjaïa.
Il a une capacité d’accueil de 380 lits répartis en système pavillonnaire, dont 4 pour les hommes (3 pour des cures libres et une unité dédiée aux placements d’office). Outre les soins relevant de la psychiatrie générale, cette structure sanitaire a élargi ses prestations aux toxicomanes par la mise en service d’un centre intermédiaire de soins en addictologie et un service de pédopsychiatrie recevant «des milliers d’enfants souffrant d’autisme, de troubles du langage, des infirmités motrices cérébrales, et du retard mental», apprend-on du directeur de l’EHS, Lounès Bounous, qui signale par ailleurs que des malades hospitalisés sont confrontés au rejet familial. «Il s’agit d’un véritable problème auquel l’EHS est confronté. Cette attitude des familles est compréhensible à plus d’un titre. On incrimine des mauvaises conditions socioéconomiques des parents de malades issus de couches sociales défavorisées, la lourdeur des pathologies psychiatriques qui rend difficile l’insertion sociale des patients.
Deux structures, l’une européenne et l’autre française, se sont lancées cette année pour accélérer la recherche contre les maladies touchant les enfants, encore trop peu étudiées.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| | Par Nathalie Picard
Favoriser le développement de nouveaux médicaments pour les enfants. Telle est l’ambition du réseau européen de recherche clinique en pédiatrie Conect4Children (C4C), qui rassemble 33 partenaires académiques et 10 industries pharmaceutiques de 20 pays. Pour la première fois depuis son lancement en mai dernier, il s’est réuni début septembre à Paris. « Se structurer à l’échelle nationale et européenne est indispensable pour développer des médicaments sûrs et efficaces adaptés aux enfants », affirme le professeur de pédiatrie Régis Hankard (CHU de Tours, université de Tours), organisateur pour l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) de cette réunion sur l’émergence des réseaux nationaux et l’harmonisation des pratiques entre pays. Régis Hankard coordonne également la contribution française à C4C, le réseau de recherche clinique en pédiatrie Pedstart. Lancé en janvier 2018, il regroupe sept centres d’investigation clinique (CIC) de l’Inserm – d’autres le rejoindront bientôt – et intègre deux réseaux préexistants : le Réseau d’investigations pédiatriques des produits de santé (Ripps) et Hugoperen dans le Grand Ouest. « Nous avons dépassé les rivalités locales pour parler d’une voix unique au niveau européen », apprécie le professeur.
"Yes, we camp !" pourrait s'exclamer les grévistes de l'hôpital psychiatrique Pinel à Amiens. Et cela fait 4 mois que ça dure ! Les soignants se relaient depuis le 15 juin devant les locaux de l'établissement pour dénoncer les conditions de travail inacceptables, et ce dans l'indifférence des tutelles. Le mouvement prend d'autant plus d'ampleur, qu'ils ne sont pas les seuls dans le secteur de la psychiatrie à réclamer davantage de moyens pour exercer décemment. Le Rouvray, Le Havre, Caen, Niort, Auch, tous se sont mobilisés pour des raisons similaires.
Le compteur a franchi la barre des 107 nuits ! 107 nuits que les professionnels de santé ont débuté leur mouvement de grève, ou 136 jours : La 107ème nuit est encore sous le signe du mépris. On ne veut plus de blabla mais du résultat peut-on lire sur le twitter de Pinel en lutte. La situation s'enlise, près de 4 mois que les membres du personnel de l'hôpital psychiatrique d'Amiens campent à tour de rôle devant le bâtiment sans qu'aucune solution ne soit trouvée. Voici ce que dit une famille d’un patient pris en charge régulièrement à Pinel : c’est terrible ce que ça devient ici. L’évolution des choses. C’est intolérable pour vos patients, intolérable pour vous, intolérable pour nous. Et ceux qui donnent les moyens s’en foutent. Terrible...
" La psy qu'on veut, c'est celle qui soigne ! Trop peu de personnels pour beaucoup trop de patients ! "
Suite aux données d’un travail de thèse de psychiatrie réalisé à partir des bases de données de l’Assurance-maladie des Pays de la Loire, sur une population de près de 20 000 individus et soutenue le 11 octobre à l’université de Nantes, l’ANSM rappelle les recommandations de suivi cardio-métabolique des patients sous antipsychotiques émises en 2010.
Pour les 60% de patients ne répondant pas ou insuffisamment à un traitement antidépresseur de première ligne, l’augmentation de la posologie ou le switch vers une nouvelle molécule peuvent être envisagés. La revue Encéphale propose un tour d’horizon des bonnes pratiques dans le domaine, issues des recommandations internationales.