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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 7 décembre 2014

L’aile gauche de la médecine générale fait sa révolution culturelle à Toulouse

 06.12.2014



  • L’aile gauche de la médecine générale fait sa révolution culturelle à Toulouse - 1
GARO/PHANIEZoom
En voilà au moins quelques uns qui ne feront pas grève à la fin du mois. Les militants du Syndicat de la Médecine Générale qui se retrouvent vendredi 5 et samedi 6 décembre à Toulouse bouderont le mot d’ordre à peu près unanime des syndicats. Ce n’est pas que la loi Touraine soit leur tasse de thé. Pour Didier Ménard, c’est « une occasion loupée à tous les points de vue ». Et le président du SMG d’égratigner «une loi impressionniste qui agit par petites touches très diversifiées et dont aucune ne fait système. » Mais faire grève dans ces conditions ? Pas question ! Au SMG, on est d’accord sur le diagnostic -le gouvernement "méprise la médecine générale"- mais pas sur les revendications : "Ce n’est pas en s’enfermant dans des revendications tarifaires autour du prix de la consultation et en tournant le dos au tiers payant que l’on peut espérer être compris des citoyens de ce pays, au moment où la crise économique fait tant de mal à la population," explique-t-on.

Exercice collectif et coordonné, fin du paiement à l’acte, transition d’un système de soins vers un système de santé… Actuellement au cœur du débat public, ces pistes de réforme figurent depuis 1974 dans la charte fondatrice du Syndicat de la médecine générale (SMG). Son président, Didier Ménard, aime à le rappeler alors que s’ouvre le 40e congrès de l’organisation. « Ca n’est pas tout neuf tout neuf », admet-il, « mais nos revendications deviennent réalité car le système évolue ». En guise d’introduction à ces rencontres annuelles, le SMG affirme donc la « nécessité de construire un nouveau système de santé ».

Fustigeant le décalage entre les besoins de santé de la population et 
40è Congrès du Syndicat de la Médecine Générale - Hôpital Joseph Ducuing, salle des Guerilleros,

40è Congrès du Syndicat de la Médecine Générale - Hôpital Joseph Ducuing, salle des Guerilleros,

15 rue de Varsovie 31300 TOULOUSE.

samedi 6 décembre 2014

Ecole : la fin des notes fait couac

VÉRONIQUE SOULÉ

«C’est la meilleure de la classe»,«Moi j’ai eu 15 au contrôle, et toi ?»«Les enfants, vous avez eu des notes aujourd’hui ?»… Et si un jour, on devait se passer des bonnes vieilles notes et moyennes, et qu’il fallait se contenter de bilans rédigés, de lettres ou de chiffres sur une échelle réduite ? La question, serpent de mer du débat éducatif, est de nouveau d’actualité. Avant même qu’une réforme soit annoncée, la droite est partie en croisade. La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, est prévenue : si elle veut faire bouger les choses, comme elle y semblait prête, elle risque l’embrasement.

Colloque ACF IDF


Samedi 13 décembre 2014

Salle Agoreine, Bourg-La-Reine

 

 Çne passe pas !

… mais ça insiste.

PROGRAMME

9h00 - Accueil

9h30
Ouverture
Jean-Noël Chevreau, Maire de Bourg-la-Reine
Charles-Henri Crochet, Délégué régional ACF IDF
Catherine Stef, Déléguée régional ACF CAPA

9h45
MOMENTS CRUCIAUX DE L’ADOLESCENCE
Présidente : Liliana Salazar-Redon
Anna Attal, Les décrocheurs, un impossible alignement à la norme 
Hélène de la Bouillerie, Pas de bébé pour Mélina, Maïeutique singulière 
Mathilde Madelin, Grosse fatigue
Gérard Pape, La parole : ses passes et ses impasses
Conversation avec Nathalie Georges
FIL ROUGE Serge Cottet

vendredi 5 décembre 2014

Fin de vie : les députés Leonetti et Claeys soumettront une proposition de loi mi-décembre

 05/12/2014

Le député UMP Jean Leonetti et son homologue socialiste Alain Claeys, chargés en juin 2014 par Matignon d’une mission sur la fin de vie, rendront leur copie à l’exécutif « le 12 décembre ou plus tard », selon Jean Leonetti.
Nourrie par six mois d’audition, leur mission devrait conduire à une proposition de loi, associée à un rapport. « Nous sommes en cours de finalisation ; nous sommes déterminés à aboutir »,explique au « Quotidien » le député des Alpes-Maritimes. La PPL devrait aborder la sédation en phase terminale et les directives anticipées qui pourraient être rendues plus contraignantes ; en dehors du cadre législatif, des propositions devraient concerner les soins palliatifs.

Royaume-Uni : une mère qui a exposé son futur enfant à l’alcool ne peut pas être poursuivie pour crime

 05/12/2014

« Une mère enceinte et qui boit excessivement ne se rend pas, selon nos lois, coupable d’un crime si son enfant naît handicapé par la suite », a estimé hier une cour d’appel au Royaume-Uni. Ce jugement très attendu constitue une défaite pour un conseil municipal du nord-ouest de l’Angleterre qui avait demandé une compensation financière pour sa prise en charge d’une petite fille de sept ans, lourdement handicapée.

Opioïdes forts et dépendance Des recommandations pour décomplexer l’usage de la morphine

05.12.2014



Si en cancérologie les opioïdes forts sont considérés comme le « gold standard » des antalgiques, leur emploi dans les autres douleurs chroniques est d’avantage discuté. Face au risque potentiel de mésusage et de dépendance, les nouvelles recommandations de la SFETD rassurent et prônent une utilisation décomplexée mais raisonnée. 

L’envolée des mésusage et des dépendances et la survenue de décès liés à la prise d’opioïdes ont amené les états-Unis – qui consomment 10 fois plus de morphiniques que les Européens – à en restreindre l’usage avec des recommandations plutôt contraignantes.

En France, la tendance semble davantage à optimiser les prescriptions qu’à les restreindre, comme en témoigne le projet de recommandations sur la prescription des opioïdes forts dans la douleur chronique non cancéreuse (DCNC) élaborées par la SFETD* et présentées lors de son congrès annuel (Toulouse, 20-22 novembre). « Nous voulons décomplexer l'usage de la morphine, commente Virginie Piano (co-auteur de ces recomandations, Marseille), tout en l'encadrant pour améliorer l'efficacité et la sécurité de la prise en charge des DCNC et éviter des déremboursements ou des retraits de molécules, notre arsenal thérapeutique étant déjà limité. » La SFETD présentait la première mouture de ces recommandations (15 au total sur 40 pages) destinées au médecin généraliste qui pourront être nuancées par les remarques des prescripteurs. à noter qu'elles ne concernent ni la méthadone ni les voies IV et SC, ni, bien sûr, l’intrathécale.

Réingénierie du Diplôme d'Etat de Psychomotricien

MANIFESTATION NATIONALE DES PSYCHOMOTRICIENS


En 2008, la France a lancé un vaste chantier de réforme des professions de santé. Le but était d’actualiser les champs de compétences et de faire évoluer la formation initiale des futurs professionnels en fonction des connaissances actuelles et des nouveaux besoins de la population. Comme toutes les autres professions, les psychomotriciens ont entamé cette réforme. Mais depuis trois ans maintenant, ce que l’on appelle la réingénierie de la profession de psychomotricien est interrompue par le Ministère de la Santé.

 Les psychomotriciens ont toujours répondu positivement aux sollicitations appuyées des pouvoirs publics et du Ministère de la Santé en particulier. Ils ont pris leurs responsabilités face aux besoins nouveaux de santé des patients, sur des dossiers primordiaux, comme ce fût le cas pour le Plan Alzheimer, le plan Autisme et bien d'autres.
Ils demandent le passage à 5 ans d’études, ce qui permettra de reconnaître le niveau élevé d'expertise indispensable pour garantir aux français des soins psychomoteurs de haute qualité. Cette formation intégrera l’élargissement toujours plus important des connaissances requises pour exercer ce métier essentiel dans le dispositif de santé publique nationale.

Les psychomotriciens ont toujours favorisé le dialogue et la concertation, mais toutes leurs demandes de reprise des travaux restent à ce jour sans réponses !!!

Le TAA, trouble anxieux méconnu

05.12.2014



Plus fréquent chez les femmes, le trouble de l’adaptation avec anxiété (TAA) toucherait jusqu’à 9 % de la population en médecine générale. 

En 1980, le trouble de l’adaptation avec anxiété (ou TAA) faisait son entrée dans le DSM III. Près de
35 ans plus tard, ce trouble reste mal connu avec seulement 2 cas sur 110 identifiés en médecine générale (Fernandez et al, 2002).

Comme l’a rappelé le Pr Antoine Pelissolo (CHU Henri-Mondor, Créteil) à l’occasion des journées de l’AFTAD*, le TAA fait partie des troubles secondaires aux traumatismes et au stress. Il correspond à l’apparition d’une anxiété pathologique survenant en réaction à un contexte stressant – mais non exceptionnel – de la vie. Il se traduit par l’apparition de symptômes émotionnels ou comportementaux débutant au plus tard dans les 3 mois suivant l’exposition à l’événement stressant. Avec une détresse marquée hors de proportion par rapport à l’intensité du facteur déclenchant et/ou une altération significative du fonctionnement social, professionnel, etc.

Le mythe de l’humain augmenté 

NATHANAËL JARRASSÉ CHERCHEUR CNRS À L’INSTITUT DES SYSTÈMES INTELLIGENTS ET DE ROBOTIQUE (UNITÉ CNRS/UPMC/INSERM)

«Rendre une sensation de toucher à un sujet amputé appareillé», «dévier des nerfs pour améliorer la commande de prothèses robotiques», «fixer directement une prothèse de bras sur l’os»: autant d’innovations de laboratoires porteuses d’espoir pour les patients. Pourtant cela semble peu face au spectacle technologique qu’offrent les films de science-fiction. Avec la prolifération des images de cyborgs ou d’«hommes augmentés» (comme dans les films RoboCop et Elysium, le jeu vidéo Deus-Ex, ou même le discours de certaines armées sur leurs soldats du futur) et le développement de la confusion entre virtuel et réel, nous sommes englués dans ce que Barthes, dès 1957, définissait comme «le divorce accablant de la mythologie et de la connaissance» dans Mythologies. Pour lui, «la science va vite et droit en son chemin, mais les représentations collectives ne suivent pas» ; aujourd’hui, nous voyons que leurs anticipations tendent à interférer avec nos recherches et la perception de nos indéniables, mais patientes, innovations.

Filon d’art brut néerlandais

TÉPHANIE ESTOURNET

Un ballon dirigeable (Project Asberry II), un avion de chasse en vue arrière(Cubaanse Luchthaven), des tramways. Ce sont les premières œuvres qu’on aperçoit en entrant dans l’exposition «Sous le vent de l’art brut  2». Mais aussi de larges toiles et des sculptures de Willem van Genk (1927-2005). Les créations du Néerlandais, parce qu’elles dénotent à la fois une manière d’obsession (remplissage des toiles, petits dessins, répétition de mots) et d’inattendu dans les traitements, synthétisent à elles seules l’art brut : vous ne savez pas ce que vous allez voir, vous pouvez vous attendre à tout, surtout à être surpris.
Fantômes. Après la collection allemande Charlotte Zander, en 2011, Martine Lusardy, directrice de la halle Saint-Pierre, propose pour la première fois en France la prestigieuse collection néerlandaise De Stadshof, dont elle assure le commissariat avec Liesbeth Reith et Frans Smolders, conservateurs de la dite collection depuis son origine, en 1985. Tous trois ont sélectionné une quarantaine d’artistes, dont les créations sont réparties sur les deux niveaux de la halle Saint-Pierre, à Paris, dans des ambiances très distinctes - sombre en bas, plus aérée à l’étage. On y redécouvre des classiques : outre Willem van Genk, les assemblages de pièces électroniques du Français A.C.M., les petits fantômes muraux (la Suite incertaine, 2002-2004) et les «cages» blanches de l’artiste textile française Marie-Rose Lortet ou les inquiétants animaux sur toile de la Suisse Christine Sefolosha.

Héroïne, le bad trip de l’Américain moyen

MICHEL HENRY

Michael et Jennifer sont cousins et toxicos. Ces trentenaires vivent dans le Vermont, Sophie Nivelle-Cardinale les a connus petits, quand elle habitait dans leur famille. La réalisatrice est revenue l’été dernier dans cet Etat du Nord-Est américain pour les filmer pendant trois mois, et montrer une réalité aussi funeste que méconnue par chez nous : les Etats-Unis connaissent une «épidémie» autour de l’usage de l’héroïne.

La France est-elle en meilleure santé que ses voisins européens ?

LIBERATION

En matière de santé, où se situe la France par rapport à ses voisins européens ? Comme chaque année, l’OCDE (1) et la Commission européenne publient leur «panorama de la santé en Europe»Un gros pavé à entrées multiples. On trouve un peu de tout : la consommation en fruits et légumes par habitant dans chaque pays, mais aussi en drogue (cannabis, ecstasy…) Quelques pages plus loin : un palmarès européen de l’espérance de vie, de la mortalité par cancer… Ou encore un classement en consommation de médicaments, d’antibiotiques notamment.

Age, région, profession, sexe... comment le suicide frappe en France

MARIE PIQUEMAL

Un Français sur cinquante meurt par suicide. Et un sur vingt fait une tentative au cours de sa vie. L’année dernière, le Conseil économique, social et environnemental (le CESE) avait appelé à une mobilisation contre le suicide, rappelant qu’il s’agissait là d’un vrai problème de santé publique. Un observatoire national a été mis en place dans la foulée. Il vient de publier son premier rapport, un gros travail de compilation des données existantes en la matière.

LES HOMMES SURTOUT, ET LES VIEUX

En 2011, on a enregistré en France métropolitaine 10 367 décès par suicide, et près de 200 000 personnes ont été prises en charge aux urgences après une tentative. Mais, précise  l’observatoire, ces données, issues des certificats de décès, sont en deçà de la réalité. «Un certain nombre de suicides ne sont pas connus avec cette statistique», notamment les morts violentes sans précision de l’intention et en cas d’absence de retour de certains instituts médicolégaux. Environ 10% des suicides ne seraient donc pas comptabilisés. Pour l’année 2011 donc, le nombre de morts par suicide serait supérieur à 11 000.
Les hommes meurent plus en se suicidant que les femmes. L’écart est très net, de l’ordre de trois fois plus. Cela dit, les femmes effectuent deux fois plus de tentatives que les hommes, mais elles en meurent beaucoup moins.
Le taux de décès par suicide augmente aussi avec l’âge. Un tiers de ceux qui meurent par suicide avaient plus de soixante ans. Le «ratio tentative/suicide abouti» est particulièrement élevé chez les personnes âgées. De l’ordre de 1 pour 4, contre 1 pour 200 chez les personnes de moins de 25 ans ; l’étude précisant que «l’intentionnalité plus grande du sujet âgé se conjugue souvent avec une fragilité organique sous-jacente plus grande.»
En revanche, note l’observatoire, la part du suicide dans la mortalité générale est nettement plus élevée chez les jeunes. Le suicide reste aujourd’hui la deuxième cause de décès chez les jeunes après les accidents de la route. Il représente 16% du total des morts de 15-24 ans.
Les décès par suicide par tranche d'âge et par sexe (Observatoire national du suicide)Les décès par suicide par tranche d’âge et par sexe (Observatoire national du suicide)

Stephen Hawking redonne de la voix à ceux qui l'ont perdue

JEAN-CHRISTOPHE FÉRAUD

Les transhumanistes rêvent d'«augmenter» l’homme pour en faire un être parfait tutoyant la perfection des machines… Et si, loin de cette vision darwinienne de l’humanité (non exempte d’arrière-pensées eugénistes), on commençait par «réparer» ceux qui souffrent de handicaps irréversibles suite à une maladie ou un accident ? Les progrès fulgurants des technologies «NBIC» (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) rendent ce rêve tangible. L’astrophysicien Stephen Hawking, qui est sans doute le plus célèbre des malades atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot, en a fait l’un des buts de sa vie déjà bien remplie, de spécialiste des trous noirs et de la gravité quantique.
Après avoir mis au point avec Intel un fauteuil connecté qui sait se diriger tout seul tout en veillant sur la santé de son passager, le professeur a dévoilé mardi à Londres, lors d’une conférence organisée par le magazineWired un nouveau système de communication baptisé Acat (pour Assistive Context Aware Toolkit) développé lui aussi avec le concours du géant des processeurs. Ce système, qui lui permet de parler avec la voix synthétique qu’on lui connaît et auquel il est attaché, est une évolution du système qu’il utilisait depuis 20 ans et qui a «changé sa vie». Une version 2.0 qui va sans doute transformer celle des 3 millions de personnes souffrant du même handicap que lui à travers le monde: car loin de toute logique mercantile, Hawking et Intel ont décidé d’offrir cette technologie en open source à tous ceux qui en ont besoin.

2 588 cartes postales témoignent de l'évolution du métier infirmier

 par 

Michael Zwerdling, infirmier et collectionneur américain, expose ses 2 588 cartes postales représentant la profession infirmière à travers les âges et les pays... Une exposition à voir à la bibliothèque nationale de médecine (NLM) des États-Unis mais aussi en ligne !
Michael Zwerdling, un infirmier urgentiste américain, a fait don de sa collection de cartes postales à la bibliothèque nationale de médecine (NLM). Cette exposition de 2 588 cartes intitulée Pictures of Nursing, est dédiée à la profession infirmière. Elle témoigne ainsi de l'évolution du métier, de 1893 à 2011, au travers de cartes qui proviennent de différents pays, dont 75 de France. Pour ceux qui ne peuvent faire le déplacement, une galerie virtuelle en ligne est accessible et permet de consulter 585 cartes. Revue de quelques cartes...
  • Hygea “The First Nurse,” 1933 – La déesse grecque Hygie est souvent considérée comme étant la première infirmière.
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  • The Real Angel of Mons, ca. 1915 – Les infirmières travaillant sur les champs de bataille étaient souvent comparées à des anges.
Red Cross Motor Corp promotional card, ca. 1917 et A modern nurse, France, 1917 - Les images promotionnelles de l'époque représentent les infirmières comme des « femmes modernes » ayant un intérêt pour le shopping et la mode.

Field hospital on the Tugela River in South Africa during the Boer War, 1900 – La Croix Rouge offre la possibilité de travailler partout dans le monde et rend ainsi la profession attractive pour celles qui souhaitent partir à l'aventure.

jeudi 4 décembre 2014

Prévention dans la loi de santé : le Dr Rigaud demande une meilleure protection des jeunes face à l’alcool

04/12/2014

Le Dr Alain Rigaud, président de l’association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) a été auditionné par les membres de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, chargés des travaux préparatoires à la future loi de santé, dont le titre I porte sur la prévention.
Au nom de l’ANPAA, le Dr Rigaud a dénoncé la visibilité et l’accessibilité des boissons alcooliques en France et plaidé en faveur de la mise en œuvre du Plan cancer 2014-2019 et du plan gouvernemental de lutte contre les conduites addictives 2013-2017, qui prévoient une meilleure protection de jeunes.

« Le tiers payant généralisé ne doit pas échouer sur des modalités de mise en œuvre »

Le Monde.fr | par 

Olivier Véran, député de l'Isère, à l'Assemblée nationale, le  24 octobre 2012.

Alors que plusieurs mouvements de grève sont annoncés pour la fin décembre parmi les médecins libéraux et dans les cliniques privées pour protester contre le projet de loi santé, Les Echos ont annoncé, dans leur édition du 5 décembre, que la ministre de la santé, Marisol Touraine, serait prête à lâcher du lest.

Olivier Véran, député PS de l’Isère et rapporteur de ce projet de loi santé dont l’examen est programmé début 2015, réagit aux concessions et avance quelques propositions.

Marisol Touraine serait prête à revenir sur l’interdiction des dépassements d’honoraires des établissements privés voulant obtenir le label « service public hospitalier ». Cette interdiction avait en partie motivé l’appel à la grève dans les cliniques privées qui craignaient à terme de se voir « exclu [es] de la carte hospitalière », notamment en ne bénéficiant plus de « financement des missions de service public ». Fallait-il bouger sur ce point ?


Olivier Véran : L’idée de départ est tout simplement de permettre à l’hôpital public de s’appeler un hôpital public, appellation dont la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST) de 2009 l’avait spolié. Il est possible de le faire sans rien ôter aux établissements associatifs et privés s’agissant de leur rôle essentiel dans l’offre de soins dans les territoires.

«Les moyens manquent et le suivi est inexistant»

 06/12/2014


Christian Stawoski./ DDM, archives
Christian Stawoski./ DDM, archives
Président de l'association «Delphine-Cendrine», Christian Stawoski connaît bien les difficultés liées à l'irresponsabilité pénale.
Que pensez-vous du problème du suivi des malades psychiatriques dangereux ?
Christian Stawoski : Le problème est tristement simple : il n'y a pas de suivi. À l'hôpital Marchant, en l'espace de 30 ans, on est passé de 900 lits à moins de 300. Donc, forcément, on laisse sortir des gens qui ne sont pas totalement guéris pour laisser des places à des personnes en crise.
Est-ce un problème de moyen ?
Le manque de moyen de la psychiatrie est une certitude, comme l'absence de suivi. On peut être abonné aux commissariats de police et rester totalement libre de ses mouvements une fois l'hôpital psychiatrique quitté. La justice ne possède pas les moyens légaux pour assurer le suivi. En février 2003 à Gaillac, une femme a été égorgée par un malade qui a été jugé deux fois et reconnu irresponsable. Trois semaines après la dernière décision judiciaire, le fils de la victime a croisé l'assassin de sa mère dans la rue ! Inimaginable ? Malheureusement, la triste réalité.